Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 4 sur 128
Après vingt-cinq d’années comme matador de toros, Fernando Robleño vient d’annoncer sa retraite à fin de la temporada 2025. Dans un communiqué, le Madrilène a expliqué les raisons de ce départ:
« Bonjour à tous. J’ai pris la décision que la temporada 2025 sera la dernière pour moi en activité. Une temporada spéciale au cours de laquelle je fêterai mes 25 ans de matador de toros et je pense que c’est le moment de dire adieu.
Une profession qui m’a tout donné et à laquelle je dois tout. Le toro est ma vie et ça continuera de l’être. Ce sont des années au cours desquelles j’ai vécu des sensations inexplicables. Des moments très beaux et aussi très durs. J’ai senti la sympathie de tous ceux qui m’ont suivi et j’espère que 2025 sera le reflet pour vous de ma meilleure version.
C’est un adieu aux ruedos, mais je continuerai à me consacrer à d’autres activités concernant le toreo, comme la direction de l’école taurine « Yiyo » qui m’a apporté tant de moments heureux. Il vient le jour dans la vie où un torero doit prendre ces décisions.
Ce moment est arrivé pour moi. Merci à tous. Merci pour le cariño. On se verra en 2025 et je souhaite que Dieu veuille que ce soit pour moi une année remplie de succès ! »
Fernando aura affronté pendant 25 ans les ganaderias les plus dures. On ne peut pas dire qu’il y ait gagné une juste place notamment en France où il aura été sous-estimé à part Céret qui l’a justement célébré. Fernando n’est pas seulement un belluaire comme on l’a trop souvent présenté c’est un grand lidiador, profond et élégant, avec de fortes capacités face à tous les toros. Souhaitons qu’on lui fasse, pour cette dernière tournée, la place qu’il mérite.
Daniel Luque est proclamé une nouvelle fois vainqueur d’Azpeitia. Le torero de Gerena se trouve une fois de plus sur le podium du cycle Azpeitiarra comme vainqueur absolu d’un abonnement où il s’est monté deux tardes consécutives sur son meilleur aspect. Dans la section élevage, le prix de la meilleure corrida a été décerné à Murteira Grave, qui est entré dans l’histoire d’Azpeitia pour avoir présenté une fois de plus une corrida de grande envergure comportant le premier taureau dont la vie a été épargnée dans ces arènes : Almirante. Pour Joaquim Murteira, le prix de la course de taureaux la plus brave.
La Commission taurine présidée par Joxín Iriarte a décidé de l’attribution exceptionnelle d’une récompense au torero vénézuélien Jesús Enrique Colombo pour être l’auteur d’une grande faena face au toro Almirante, gracié, faena récompensée de deux oreilles et d’une queue symboliques. Un fait historique qui méritait une telle reconnaissance.
Les prix seront remis lors des festivités de San Ignacio 2025, un cycle pour lequel la Commission taurine travaille déjà et qui sera une fois de plus présidé par les caractéristiques de ces arènes : sérieux, rigueur, dévouement au toro et fidélité aux vainqueurs.
Arènes d’ Acho , Lima. Quatrième de la Féria du Seigneur des Miracles 2024. Deux tiers d’entrée.
Taureaux de Núñez del Cuvillo et Sancho Dávila (2ème),
MIGUEL ÁNGEL PERERA, silence et oreille.
ALFONSO DE LIMA, silence et silence.
BORJA JIMÉNEZ -qui confirmait l’alternative-, oreille et oreille.
Arènes de Tlaxcala , Mexique . Troisième de la féria. Lleno.
Taureaux Rancho Seco , inégaux dans la présentation et le jeu.
PABLO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et deux oreilles
ISAAC FONSECA, applaudissements après avertissement et oreille.
ALBERTO ORTEGA, applaudissements après un avertissement et silence après deux avertissements.
Arènes de Zacatecas MEX toros de Marrón (rejones) et de Torrecilla
Pablo Hermoso de Mendoza palmas et ovation,
Sergio Flores ovation et deux oreilles
Andre Lagravere « El Galo » vuelta et oreille et pétition
Xmatkuil (Yucatán) Méxique – Toros de La Estancia, Puerta grande (4º bis) et Guadiana (3º)
Román, silence après 3 avis et palmas;
Héctor Gutiérrez, palmas et oreille.
Le festival prévu à Madrid au Palcio de Vistalegre au bénéfice des victimes des inondations dans la région de Valence (de la Dana) aura lieu de 1er janvier. Le cartel est connu: Enrique Ponce, Sebastián Castella, José María Manzanares, Alejandro Talavante, Roca Rey, Fernando Adrián et Olga Casado.
Le prix Paul Délouéde de l’Association Française des Vétérinaires Taurins a été décerné à la commission taurine d’Orthez pour la présentation de sa journée taurine. Le prix sera remis lors de l’Assemblée Générale de l’Association.
A propos de la publication du bilan de la temporada signé Antonio Lorca, une lectrice régulière et souvent critique nous écrit:
Merci de partager ce long article sur l’état catastrophique de la corrida mais encore eût-il fallu le faire avec un traducteur parlant correctement l’espagnol.
Certains passages n’ont que fort peu de sens, la langue est régulièrement incorrecte même si on comprend ( pour l’avoir constaté !) l’esprit général de cet article.
Article par ailleurs ridicule qui fait reposer le monde de la tauromachie sur les épaules déjà et depuis longtemps bien fragiles de Morante!
Des autres ? Pas un mot ! De l’omniprésence des Juan Pedro, pas un mot, du rôle fort peu glorieux joué par Casas dans ce déclin, pas une ligne etc…
Exemple de l’éternelle cécité du monde taurin, de la loi de quelques uns qu’on dénonçait déjà à la mort du Yiyo condamné à aller se faire tuer dans la vallée de la mort, archaïsme du monde taurin qui en fait le charme mais aussi la terrible faiblesse…
Je vais aux arènes depuis l’âge de 16 ans, j’en ai 74, mon mari partage ma passion qui nous a réunis mais l’évolution du mundillo finira par nous en dégoûter. Il m’a sauvée d’un dégoût précoce en me détournant de Nîmes et Arles pour m’ouvrir à Vic et Céret.
Le psychodrame de OneToro en est le dernier et grotesque avatar. Urtasun a encore de beaux jours devant lui…
M….. R…….
Il est décédé à l’âge de 98 ans dans la résidence de Ciudad Rodrigo: Conrado Abad « El Eterno Maletilla ». Il a quitté sa ville natale de Molezuelas de Carballeda (Zamora) à l’âge de 16 ans pour se rendre à Séville et tout au long de sa vie, il a gardé son rêve intact dans des milliers de capeas. Il était né le 28 octobre 1926 dans le village de Castrocontrigo malgré l’opposition familiale il est entré dans le circuit des maletillas à 14 ans pour jamais ne le quitter. Sa vie est racontée dans le livre Conrado. El Último Maletilla escrito por Ángel Sánchez Peinado.
RIP, torero