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Cartelazo à Lunel

Lunel et les étoiles du toreo : une nouvelle date à marquer d’une pierre blanche …Après l’immense succès populaire et artistique de l’édition 2024, une nouvelle CORRIDA EXTRAORDINAIRE attend l’aficion pescalune le dimanche 20 juillet prochain.
Un rendez-vous d’exception, placé sous le signe de l’émotion, de la grandeur et de l’élégance de l’art taurin dans sa plus pure expression.

Un cartel de rêve, unique, sublimé par la présence de trois toreros qui incarnent chacun, à leur manière, la noblesse du toreo :

• LÉA VICENS, véritable reine du toreo équestre, viendra offrir toute la classe et la maîtrise de son rejoneo.

• SÉBASTIEN CASTELLA, figure incontournable des arènes San Juan et icône du toreo mondial, reviendra à Lunel au sommet de son art, dans le cadre de sa 25e année d’alternative.

• ALEJANDRO TALAVANTE, le génial maestro extremeño, auteur d’un début de temporada étincelant, laissera une fois de plus s’exprimer à Lunel la profondeur envoûtante de son toreo.

Ce trio d’exception accompagnera la présentation en France de la prodigieuse torera madrilène OLGA CASADO, révélation éclatante de ce début de saison.

Aux pinceaux de l’affiche, c’est le matador nîmois JONATHAN VEYRUNES qui signe une création haute en couleur et en panache, fidèle à l’esprit lunellois de cette corrida hors du commun.

Ce cartel s’élève bien au-delà de l’ordinaire, par la seule présence de celles et ceux qui portent en eux l’éclat, la profondeur et la vérité du toreo.

Dimanche 20 juillet 2025 : “Lunel se viste de oro, Lunel se viste de toros”…

(Communiqué)

BILLETTERIE : 

Madrid: Ils ont toréé et puis après…

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Feria de San Isidro. 17.783 spectateurs.

Toros de Lagunajanda,

• MANUEL ESCRIBANO, silence après avis et silence. 

• JOSELITO ADAME, silence et silence après avis. 

 ALEJANDRO PEÑARANDA, qui confirmait l’alternative, silence après avis et vuelta al ruedo. 

Ni les banderilles ou la puerta gayola de Manuel Escribano, ni les jeux de cape de Joselito Adame ni la confirmation d alternative  d’Alejandro Peñaranda  purent nous tirer de l’ennui qui s’abattait sur nous en cette après midi. Non, pas un ennui profond, mais une sorte de morosité à voir ces braves toreros batailler sans réussir à provoquer émotion, passion ou bouleversement.

Cependant, honneur au jeune impétrant, on retiendra de Peñaranda,  voyageur sans bagage ou presque (une seule corrida à son actif) des qualités appréciables : calme, précision, volonté et courage. S’il lui manque un brin de fantaisie et le goût du baroque, il montra devant ses adversaires une  sacrée maîtrise qui, à l’ultime de la tarde,  lui valut un nuage de mouchoirs blancs et un tour de piste fêté.

Escribano, en vieux routard, se dépêtra sans gloire d’un toro, Triguero, aux coups de tête rageurs, un animal rétif qu’il tua bien mal. Malgré ses efforts, et avec un vent contraire, il ne put réduire à sa  botte son deuxième larron, un manso sans race.

On espérait avec la charge franche de Papelero et le rythme que lui imposa Joselito Adame qu’on verrait jaillir des étincelles dans l’arène et des lumières dans nos yeux. Foin de tout cela ! Une demie épée après deux tentatives avortées calma tout le monde.

Quant à son deuxième toro dénommé Sifuera, («  si c’était »),  ce fut peut-être le plus compliqué de l’après-midi. Malgré les efforts du natif d’Aguascalientes, douche froide et déception.

Demain sera un autre jour.

Hugo Souville

Des toros violents pour des matadors déterminés à Las Ventas

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 22ème de la Feria de San Isidro 2025. 17.219 spectateurs. 

Toros de José Escolar,

• ESAÚ FERNÁNDEZ, silence et pitos

• GÓMEZ DEL PILAR, palmas après avis et oreille après avis. 

• MIGUEL DE PABLO, silence et silence

Ce soir, corrida de la célèbre Ganadería José Escolar Gil. Les toreros Esau Fernández et Gómez del Pilar affrontent ces redoutables combattants, aux côtés du torero de Colmenar Viejo, Miguel de Pablo. C’est une belle opportunité pour lui de démontrer son talent face à ces adversaires exigeants.

President D. Iñaki Sanjuán Rodríguez ASESOR: D. José Cabezas Porras ‘Joselito Calderón’

Esaus Fernandez

Le toro embiste avec une charge courte, distrait, son comportement sort du type attendu. La faena se déroule sur le passage, il est dominé sur les derechazos, mais les naturelles offrent une meilleure qualité. Le public applaudit. Une demi-épée bien placée.

Sur son second toro, c’est une puerta gayola. Plus encasté, il offre trois charges au cheval, seule la seconde pousse dans le peto. Il commence plein centre du ruedo. De la domination et de la profondeur dans les derechazos, les naturelles reflètent cette intensité. Le torero reçoit des applaudissements chaleureux, quelques manolitinas saluées par le public, et une très belle épée pour conclure,avant de finir avec le descabello.

Gomez Del Pilar

Le toro est applaudi par le public, il est dans le type. Le torero transmet à la cape, les derechazos ont de la profondeur, le toqué est fort et la charge courte. Les naturelles sont plus compliquées, mais le public répond avec des applaudissements. Pinchazo.

Gómez del Pilar accueille le toro par quelques véroniques. Au cheval, le toro semble plus intéressé par le public. Le public applaudit la mise en suerte pour la seconde rencontre du matador. Une série de doblones avec domination, il trébuche sans que le toro ne charge. La série de derechazos est saluée par le public, il ne se laisse pas dominer. À gauche, c’est plus difficile, mais il garde bien la distance. Le public réagit par la voix et applaudit la prestation du torero. Une épée entière et efficace pour conclure. Le panuelo blanc du palco est agité.

Miguel De Pablo

Le torero accueille avec domination à la cape. Le public réagit violemment au tercio de pique, le toro donne des coups de tête plus qu’il ne pousse dans le cheval. La cuadrilla peine à le fixer aux banderilles. Le torero provoque une vuelta de campana dès les premières séries à la muleta. Il débute par des naturelles, garde bien la distance sur les derechazos, cherchant à créer de l’émotion. Première tentative à l’épée manquée, la seconde bien placée.

Le dernier toro est applaudi à sa sortie du toril. Quelques séries à la cape. Le tendido réagit au puyazo du picador. Il commence par des naturelles sous les encouragements du public. Il se fait prendre la muleta, les derechazos sont compliqués. Miguel de Pablo se fait prendre par le toro, mais revient sous les applaudissements. Une demi-épée après un bel engagement. Gómez del Pilar est prêt à intervenir. Une seconde épée entière. Le premier avis tombe.

L’événement CASTELLA à Bayonne : seul face à 6 toros !

Pour fêter ses 25 ans d’alternative, le diestro biterrois-sévillan a choisi Bayonne de manière unique dans une de ses arènes fétiches. Seul face à 6 toros. 3 élevages prestigieux ont été sélectionnés, Pedraza de Yeltes, Domingo Hernandez, Jandilla.

Sébastien CASTELLA a, ainsi, souhaité marquer cette date d’anniversaire d’un geste rare. En faire un vrai événement, à l’occasion des Fêtes de Bayonne. Rendez-vous le vendredi 11 juillet en blanc et rouge. Un homme au sommet de sa carrière. Un moment pour l’Histoire. Dans une ville en fête pour célébrer, tous ensemble, un tel événement.

Vendredi 11 juillet 2025 – 18h30
Exceptionnelle Corrida
SEBASTIEN CASTELLA seul face à 6 toros
(Domingo Hernández – Pedraza de Yeltes – Jandilla)

Billets à l’unité
– au bureau des Arènes ouvert du lundi au vendredi de 10h à 17h30
– par téléphone : 09 70 82 46 64
– en ligne : arenes.bayonne.fr
– dans les offices de tourisme de Bayonne, Anglet et Biarritz

San José del Valle: faenon de Borja Jimenez

San José del Valle festival mixte. 2/3 d’arènes.

3 novillos et deux erales de Fuente Ymbro, le troisième vuelta al ruedo.

Andy Cartagena : deux oreilles

El Cid: deux oreilles

Borja Jimenez deux oreilles et la queue

Mario Sanchez: une oreille

Ruiz de Velasco: une oreille.

Médiocre entrée pour ce festival des fêtes locales qui faut régulièrement le plein. Bon lot de Gallardo venu en voisin : charpenté, solide, noble avec de la chispa. Grande faena du Cid en confiance qui s’exprima notamment avec sa fameuse main gauche. Faenon de Borja Jimenez très en verve face à un grand novillo de Fuente Ymbro: toreo dominateur et sur de lui mais aussi capable de porter sur le public par son expression très personnelle et ses détails artistiques. De beaux détails du jeune Ruiz de Velasco drivé par un professeur de luxe Uceda Leal qui lui a appris les bonnes manières.

PV

Congratulation entre Gallardo ganadero de Fuente Imbro et Borja Jimenez (Photo PV)
Vuelta du populaire banderillero Sanluqueño Eloy Hilario avec son dernier né dans les bras (Photo PV)

Aarón Palacio survole facilement la novillada de Captieux : un novillero à suivre

C’est toujours un plaisir de venir à Captieux et nous avons vu cette année un beau triomphe de Aarón Palacio avec un joli lot de novillos de Gallon. Longue vie aux arènes de Captieux : la dernière arène en activité de Gironde. Arène pleine, temps nuageux mais agréable.

Aarón Palacio : une oreille et deux oreilles. El Mene : applaudissement et tour de piste et Javier Zulueta : applaudissement et silence (1 avis)

Aarón Palacio

Aarón Palacio offre le premier novillo au public. Il débute la faena à genoux. Le taureau est faible mais le torero lui donne confiance et il construit une faena riche avec de bonnes naturelles. Il s’adapte bien à la charge du taureau. Belles manoletinas pour terminer et bon coup d’épée efficace. 1 belle oreille avec pétition de deux.

Le 2em novillo s’engage bien dans la cape d’El Mene. Brindis au public mais le taureau est faible et il ne peux pas lier de passes. C’est un peu brouillon mais il y a de jolies naturelles. 1 pinchazo puis une épée entière.

Le 3em novillo est plus gros et bien fait. Il pousse dans la seule pique qu’il reçoit. On y croit mais on va s’ennuyer car le toro charge peu, Zulueta est profilé et raide. Il se fait accrocher la muleta. Une entière d’effet immédiat mais on reste sur notre faim.

Avec son second novillo, Palacio brille dès le début avec la cape. Le novillo prends une pique. Un joli quite par chicuelina. Le novillo est noble et la faena est complète. Ce garçon possède technique, assurance, sitio et bon goût pour toréer sur les deux mains. Il tire le maximum du taureau et le public se régale. Une grande estocade « sin puntilla » et 2 oreilles incontestables.

Le 5em novillo prends deux piques. Bon début de faena d’El Mene par le bas qui porte sur public. Le novillo répète ses charges, les passes s’enchaînent surtout à gauche. C’est un peu décousu parfois mais le public apprécie. Il s’engage à la mise à mort mais une petite 1/2 épée à peine.. idem au 2 em essai. Vuelta au toro le meilleur du lot et vuelta du torero sous des applaudissements chaleureux. 

Zulueta ne peut pas faire grand chose avec le dernier novillo qui est court de charge. Il se fait accrocher la muleta souvent. Peu d’engagement de l’Andalou qui n’a pas marqué les esprits aujourd’hui même si il est le moins bien loti de l’après-midi. Pour terminer : 3 pinchazos puis une 1 entière. 1 avis et silence.

Un lot de novillos de Gallon globalement intéressant avec deux taureaux supérieurs : le 4em et le 5em (Vuelta) et dans une moindre mesure le 1er. Les trois autres faibles mais sans défauts majeurs. Du bon matériel pour permettre aux novilleros qui sont actuellement en tête du classement de s’exprimer. Salut de l’éleveur à la fin de la novillada. On reviendra l’année prochaine car les affiches de Captieux sont toujours de qualité.

texte et photographies Bruno Lasnier.

Alés: Mathias Sauvaire en triomphe le matin

Alès . Dimanche, matinale. Arènes du Temperas. Troisième de la Feria de la Ascension. Novillada sans picadors: V Trophée Gard Cévennes Camargue. VI Trophée de Révélations “Porte du Temperas”. 1/4 d’entrée.

Erales de Roland Durand (1° y 4°), Barcelo (2° y  5°), La Suerte (3°).  

Santiago López Ortega, Escuela Taurina Citar: Oreille.

Isaac Galvin, Escuela taurina de Chiclana: Oreille

Manuel Fuentes, Escuela Taurina de Arles: Silence après avis.

Bautista Angosto, Escuela Taurina de Béziers: Oreille après avis. 

Mathias Sauvaire, Escuela Taurina de Arles: Deux oreilles. 

Meilleur novillo eral de La Suerte lidié en troisième, Agresivo, herrado du numéro 7, né en 07/2022, negro mano bragado listón de capa.

Vème Trophée Gard Cévennes Camargue Isaac Galvín.

VIème Trophée Révélation Porte du Temperas Santiago López Ortega. 

Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie

de Philippe Gil Mir

© Philippe Gil Mir - Alès 01-06-2025 matinal Erales de Roland Durand, Barcelo y La Suerte para Santiago López Ortega, Isaac Galvín, Manuel Fuentes, Bautista Angosto y Mathias Sauvaire

Madrid, après-midi de peu de contenu sauvée, en partie, par le 6e toro

Madrid 21e corrida de San Isidro. lleno de no hay billetes

6 toros d’El Parralejo

Miguel Angel Perera, silence et silence.

Fernando Adrian ovation et silence

Tomas Rufo silence et ovation après pétition.

Toros de El Parralejo. Un élevage issu de Jandilla et Fuente Ymbro installé près d’Aracena dans l’ancienne finca de Manolo Gonzalez, une des plus belle d’Espagne. Un peu de géographie taurine ne peut pas faire de mal vu le peu de choses à dire en raison du résultat de l’envoi… Un lot homogène entre 570 et 600kg sauf le 2e de 526kg ; 3 cinqueños (1, 2 et 6) et 3 quatreños (3, 4 et 5). Une corrida marquée par la faiblesse et le manque de caste, à l’exception des 2e et 6e.

Perera est dans un grand moment de maturité. Le 1er n’offre pas d’option en raison de ses manques de force et de race. Le 4e a une charge brusque. Sa muleta puissante canalise la charge avec la main droite. La gauche lui impose discipline. Mais le manque de fond ne permet pas à la faena de décoller…

Adrian a fait preuve de son engagement mais aussi de beaucoup plus. Avec le 2e, tout en restant dans son style à base de cambios por la espalda, de statuaires, etc., il a fait preuve d’une grande douceur qui a permit au toro de se livrer et a réussi en en extraire tout son jus, jusqu’à ce que son adversaire chute au sol, marquant ainsi la fin de la faena. Le 5e chargeait plus fortement mais son manque de caste le poussait à développer un genio marqué par de mauvaises manières en fin de passe qui ont provoqué cependant un peu d’émotion. Sa bonne main gauche assoit sa domination. Mais cela reste insuffisant pour pouvoir triompher vu la baisse de régime de l’animal.

Rufo a lui aussi montré toute son envie. Avec le 3e, il démarre à droite en s’enroulant très vite le toro autour de la ceinture. Un début peut-être trop exigeant pour un adversaire qui manque de fond. Le 6e a une charge pleine de classe dont il profite immédiatement après un début à genoux gâché par un écart du toro sur une banderille tombée à terre. Le toro est plus violent à gauche mais continue de se livrer. Les séries à droite sont de meilleure facture. Las, un pinchazo hondo suivi d’une entière limitent le résultat à une pétition minoritaire.

Cela reste sommaire mais que dire de plus… C’est comme la confiture… ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas beaucoup qu’il faut l’étaler…

Michel NAUDY

SANLUCAR: SERIEUSE BLESSURE AU COUDE DU MELLI

Arènes de Sanlúcar de Barrameda, Cadix .

Germán Vidal « El Melli » a été transporté à l’infirmerie des arènes de Sanlúcar de Barrameda après avoir subi un accident contre le troisième taureau de l’après-midi. Le chirurgien en chef de l’infirmerie, Juan Carlos Alados, a diagnostiqué une luxation grave du coude droit, avec déplacement de celui-ci. Le torero sera transféré à l’ hôpital Virgen de los Caminos de Sanlúcar pour des examens radiologiques afin de déterminer avec précision l’étendue de la blessure.

AVILA: MORANTE A NOUVEAU…

Arènes d’ Ávila. Concours d’élevages. Les trois quarts de l’entrée.
Taureaux, par ordre de combat, de El Capea, Vellosino, El Torero,
Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno et Valdellán, avec une
bonne présentation dans les lignes générales et un comportement
varié, Empalado-20, de El Torero, qui a été combattu à la troisième place, a été le taureau récompensé au concours de de ganaderia

  • MORANTE DE LA PUEBLA , silence et deux oreilles
  • EMILIO DE JUSTO , deux oreilles et le silence
  • SERGIO RODRÍGUEZ , oreille et ovation

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