Inauguration du CT Olsina de Nîmes le samedi 22 mars…
Ce samedi 22 mars, à la plus grande satisfaction des organisateurs malgré le mauvais temps, une centaine de personnes se sont rendues au restaurant La Terna pour l’inauguration du Club Taurin Carlos Olsina de Nîmes en présence du matador de toros et de son apoderado Swan Soto.
Après la présentation de la nouvelle association par le président Gilles Nublat, ce club taurin a pour but de soutenir Carlos tout en restant partenaire de sa peña biterroise. Carlos et son apoderado ont décrit les grandes lignes de la temporada à venir qui s’annonce très importante pour le maestro. Dès le 5 avril à Alalpardo, il débutera dans la Copa Chenel, puis il sera le 31 mai à Alès devant les Curé de Valverde et le 14 août à Béziers dans un cartel de luxe avec Sébastien Castella et Alejandro Talavante, ceci pour les contrats déjà signés.
En ce qui concerne le Club Taurin Carlos Olsina de Nîmes qui compte déjà 70 membres, 3 dates ont été fixées à ce jour :
Le 5 avril, soirée Tapas avec retransmission en direct de la Copa Chenel au restaurant La Terna à Nîmes (réservations obligatoires au 0466218474).
Le 1er mai, tienta de 2 vaches d’Alain et Frédérique Tardieu à la ganadería La Paluna à Saint Gilles, entrée gratuite pour les membres, restauration possible sur place.
Date à définir en octobre, tienta de 2 vaches de Blohorn à la ganadería La Paluna, toujours gratuite pour les membres et avec restauration sur place.
Contacts : 0783299004 / 0608937774 / 0466218474.
Pour les personnes intéressées par le déplacement à Alalpardo, nos amis de la peña biterroise ont affrété un bus. Il reste 4 places disponibles à ce jour, renseignements au 0614899774.
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Premier spectacle de la temporada. 13.881 spectateurs.
Toros de Adolfo Martín,
• RAFAEL DE JULIA, pitos et bronca
• DAMIÁN CASTAÑO, ovation et blessure (son toro a été tué par Rafel de Julia)
• ADRIÁN DE TORRES, silence après avis et silence après avis
L’après-midi de Damián Castaño à l’ouverture de la saison de Madrid a été de verdad du début à la fin. Avant le cinquième de l’après-midi, le diestro de Salamanque s’est retrouvé avec un taureau qui répondait violemment à ses attaques. L’animal l’attrapa violemment. Le torero a été blessé en tombant au sol et a été rapidement transporté à l’infirmerie. Sa cuadrilla a été ovationnée. Cornada de deux trajectoires sur la cuisse gauche de 15 et 10 cms de profondeur. Pronostic grave.
Arnedo (La Rioja). XXIIème Zapato de Plata. Plus de 1/2 arène.
Erales de Galbarín.
Javier Torres “Bombita”, (E.T. de Ubrique): Ovation et saluts et oreille après avis.
Diego Mateos, (E.T. de Salamanca): Oreille et silence après avis.
David Gutiérrez, (E.T. de Badajoz): Oreille avec pétition de la seconde après avis et vuelta al ruedo après pétition et avis.
David Gutierez, élève de l’école taurine de Badajoz reviendra à Arnedo, en septembre en novillada piquée. Dimanche face à des novillos de Galbarin il s’est imposé devant Javier Torres « Bombita » et Diego Mateos. Dès sa première sortie avec le troisième Galbarin de la course il a démontré ses qualités à la cape dessinant une longue série de véroniques, lentes et profondes. Sa faena fut marqué de belles suites sur les deux mains même si par instant il se laissa aller à toréer le public. Une oreille après un avis. Mais il allait livrer tout son savoir avec « Corresantos », le dernier Galbarin. Il fut obligé de se battre à la cape avant de pouvoir offrir une longue série de chicuelinas. A la muleta il poursuivit un combat contre l’animal et s’imposa sur les deux mains avec des changements fréquents. Une tauromachie efficace et conquérante. David avait les deux oreilles au bout de l’épée et un triomphe majeur. Mais avec l’acier les choses se passèrent mal. Un première voltereta à la première tentative d’entrée à matar. Il dû terminer en deux phases. Mas public et jury avaient compris qu’il y avait là de l’excellente graine de torero. Quelque heures plus tard le président du club taurin lui remettait le célébre soulier d’argent… qui doit permettre de franchir les chemins de la réussite taurine.
Javier Torres « Bombita » avait ouvert la course sur un mode un peu brouillon, parfois éclairé par de belles séries. Il échoua à la mort mais se rattrapait à sa seonde sortie illuminée par quelques faroles à genoux et d’immenses véroniques. Il donna ses premières passes de muleta assis sur une chaise… Mais il ne parvint jamais à trouver un style agréable.
Diego Mateos accueillit ses deux adversaires à « porta gayola » mais il ne les transforma pas par une bonne domination de cape. Sa première faena, sans grand originalité fut acceptable et l’épée lui permit d’empocher un pavillon. Son deuxième combat, fut marqué par une belle série de droite, mais il ne parvint pas à imprimer de la profondeur à sa tauromachie. C’était plutôt parfait mais on espérait mieux. L’épée ne lui permit pas de renouveler son précédent succés.
Des novillos intéressants, une course entretenue et un beau vainqueur pour ce nouveau zapato de plata.
Jean-Michel Dussol
Le jury a déclaré David Guitérrez vainqueur du XXIIème zapato de plata.
D’après les témoignages recueillis, ce documentaire connaît un grand succès lors de ses avant-premières, y compris à Paris, malgré les critiques formulées par une association anti-corrida. Ce soir à Dax ne fait pas exception.
La soirée débute par un discours du réalisateur, qui présente son œuvre davantage comme un film que comme un documentaire, bien qu’il soit classé dans cette dernière catégorie. À travers ce documentaire, il tente de montrer des aspects jusqu’alors inexplorés. Son pari est réussi, comme en témoigne une anecdote lors d’une projection à New York où une spectatrice végane a affirmé que le documentaire avait changé sa vision des choses.
L’échange qui suit la diffusion permet au réalisateur d’approfondir certains points abordés dans son travail. Il souligne que le choix de présenter des images brutes confère plus de pertinence au documentaire que l’esthétisme souvent artificiel des films classiques.
Le tournage, qui s’étend sur onze corridas, vise à trouver un équilibre entre la violence, l’émotion sincère et la beauté esthétique. Le réalisateur a choisi Andres Roca Rey pour son visage moderne et photogénique, bien que la corrida soit perçue comme intemporelle.
Le film est construit de manière rituelle, à l’image de la corrida elle-même, et inclut des plans montrant la mort du taureau. Selon le réalisateur, ces scènes sont nécessaires pour éviter toute comparaison avec un spectacle purement divertissant tel que le Cirque du Soleil.
Après le contexte et l’interaction avec le public ma critique du documentaire
Les choix techniques des plans serrés expriment la violence de la charge du toro et l’insondabilité du maestro, qui s’exprime peu, ainsi que le rôle protecteur et flatteur des acteurs de la lidia envers le chef. La musique discrète accompagne sans excès. Le grain du documentaire offre une alternative à l’image numérique, qui est souvent perçue comme froide et parfaite. Contrairement aux commentaires entendus, le visionnage n’a pas suscité d’ennui. Le réalisateur a choisi une durée appropriée pour le film, équilibrée et sans excès. Ce documentaire est destiné aux aficionados et peut être enrichissant pour ceux qui ne partagent pas cette passion mais souhaitent en comprendre les aspects.
Arnedo (La Rioja), corrida des fêtes de Printemps. Arène couvertes, très bien remplies, deux heures trente de spectacle. Six toros de Jandilla, pauvres de cornes et souvent faibles, tous une pique.
Diego Urdiales (vert bouteille et azabache), au premier, une entière, une oreille ; au quatrième, avis, une entière, avis, une oreille.
Alejandro Talavante (violet et or), au deuxième, une entière, deux oreilles ; au cinquième, une entière deux oreilles.
Juan Ortega (bleu ciel et or), au troisième, un pinchazo et trois-quarts de lame, silence ; au dernier, quatre pinchazo et un quart de lame, silence.
Sortie en triomphe de Diego Urdiales et Aldejandro Talavante.
Cette corrida de Printemps d’Arnedo a été celle du classicisme. Il est vrai qu’avec Urdiales Talavante et Ortega, on était très loin des répertoires baroques. Dès le début Diego Urdiales donna le ton en ouvrant sa faena par des statuaires ponctuées de quelques trincheras. Il suivait avec la main droite dans des mouvements très lents et épurés et terminait sur une série de ayudados à l’ancienne. Une tauromachie qui plait à ses compatriotes qui lui accordèrent une oreille. Pour sa deuxième sortie, les choses furent plus compliquées mais il insista jusqu’à l’avis pour fabriquer le toro qu’il voulait. Trouvant aussitôt la distance il lui servait une impeccable série de naturelles… Une deuxième oreille.
Talavante, mit la barre très haut dès la cape, tercio remate par trois véroniques d’anthologie. Avec quelques quites par gaoneras, il avait déjà tout dit. Mais il compléta par une série de passes de châtiments prolongées par une main droite très basse et des naturelles de grande lenteur. Un fulgurant coup d’épée et il arrachait deux pavillons. Il donna un peu dans le populaire a sa seconde sorti avec un faena ouverte à genoux et citée à mi-distance, mais il revenait dans son répertoire de changement de mains pour de brèves séries sur les deux côtés. Tout était parfait et débordant de lenteur… Il répétait son premier final et doublait une fois encore les pavillons.
Juan Ortega ne parvient pas encore à convaincre le nord, un demi-échec à Valdemorillo il y a quelques semaine et hier il n’a pas encore rencontré son toro de rêve. Pourtant son premier tercio de cape avait été un modèle du genre, avec une somptueuse media pour terminer une série de quite. Il ne trouvait ensuite, jamais la bonne distance et échouait sur la main gauche. Pour terminer la course il brilla à la cape mais sera très souvent débordé à la muleta. Dommage qu’il n’ait pu parvenir à la hauteur de ses compagnons de cartels qui ont laissé un excellent souvenir dans cette arène.