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GUADALAJARA ( Mexique) : DE JUSTO EN TRIOMPHE

Guadalajara, Jal.- Plaza « Nuevo Progreso ». Corrida de toros. Un quart de plaza.

Toros de Santa Fe del Campo.

 Emilio de Justo : Ovation et oreille. 

Juan Pablo Sánchez : Ovation et palmas. 

Sergio Flores: Ovation et palmas

Tlaxcala (Mexique) : Borja Jimenez et Isaac Fonseca en triomphe

Plaza de toros Jorge Ranchero Aguilar de Tlaxcala, México. Troisième corrida de feria.

Toros de José María Arturo Huerta, le cinquième arrastre lent.

• ERNESTO JAVIER ‘CALITA’, palmas et silence après avis

BORJA JIMÉNEZ, vuelta al ruedo et deux oreilles

ISAAC FONSECA, deux oreilles et ovation après pétition.

FOURQUES: BELLE REUSSITE DU FESTIVAL

La preuve par deux : 2 oreilles pour Jonathan Veyrunes, Esaú Fernández – plus le rabo – et Joachim Cadenas, ainsi que la vuelta pour deux novillos de Tardieu…

Arènes pleines, beau temps pour la saison. Novillos d’Alain et Frédérique Tardieu corrects de présentation pour un festival, au comportement divers, meilleurs les 1, 3 et 6. Vuelta posthume pour les 3 et 6.

Jonathan Veyrunes : deux oreilles.

Javier Herrero : saluts.

Esaú Fernández : deux oreilles et la queue.

El Rafi : palmitas.

Carlos Olsina : oreille.

Joachim Cadenas : deux oreilles.

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Soirée à la Macarena avec la peña Tomas Rufo

La Macarena, 12 rue Delonn Soubeyran à Nîmes

Rappel pour une bonne cause !

La météo est optimiste. Il n’y a plus de restrictions administratives. Attention l’horaire: 16 heures début du spectacle. Une bonne cause au profit d’Adour Aficion l’école menée par Richard Milian. Suerte à todos.

LE LEGS DE RAFAEL

Rafaël à Saint-Sever 28-03-99

Jerez en pleurs a accompagné Rafaël de Paula dans sa tombe. Que nous reste-t-il de ce torero singulier dont la carrière et la vie ont été semés de triomphes brillants et d’échecs calamiteux ? Pourquoi y-a-t-il des « paulistas » comme il y a des « poncistes », des « morantistes » ou des « curristes » (pour évoquer Curro Romero effondré lors de l’enterrement du torero gitan) ? Qu’est ce qui motive cette ferveur autour de cette figure le plus souvent défaite mais qui, comme un phénix, a pu renaître de ses cendres ?

Il faut le dire en premier lieu, enracinée à Jerez où pourtant leur icône fut controversée -comme l’est Ojeda à Sanlucar-, la majorité des aficionados gagnés à la cause du torero calé viennent de son quartier, le barrio de Santiago, qui s’est toujours mobilisé pour lui. Même si la féria de Jerez a connu son heure de gloire avec jusqu’à une semaine de corridas ininterrompue et une corrida concours de référence, Jerez n’est pas Séville et les troupes dédiées à Rafaël n’ont rien à voir avec les seguidores de Curro Romero qui en ont fait un Dieu. Cela dit du point de vue quantitatif bien sûr et ce n’est en rien diminuer le Faraon de Camas que de constater qu’il a bénéficié de l’idolâtrie de toute une métropole qui l’a statufié de son vivant devant la Maestranza.

 

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Les larmes de Jerez

Le cercueil de Rfaël de Paula entrant dans l’église, photo J.Dupin.

De notre correspondant Jean Dupin

Dimanche soir la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les rues de Jerez de la Frontera : »Rafael de Paula n’est plus ! » Depuis la ville pleure son héro, celui qu’elle considère comme le plus grand torero de l’histoire, l’unique et irremplaçable torero artiste. La mairie décrétait aussitôt trois jours de deuil et tous les drapeaux furent mis en berne.

Jesus Soto Paula tenant la main de Curro Romero durant les obsèques.

Ce matin à midi toutes les églises sonnèrent le glas au commencement du service religieux pour le repos de l’âme grand torero. Depuis le matin une foule nombreuse avait défilé devant le cercueil recouvert du capote de paseo et de la montera du maître pour lui rendre un dernier hommage. L’église de Santiago, le quartier gitan des Soto Moreno, était bien trop petite pour pour contenir tous ceux venus lui dire un dernier adieu . On reconnaissait dans la foule de nombreux toreros et parmi eux son compagnon de tant de carteles Curo Romero qui avait fait le déplacement de Séville. Nombre de ganaderos étaient aussi présent ainsi qu’une foule d’anonymes venus de toute la planète des toros. L’homélie prit la hauteur des plus belles faenas de Rafael de Paula pour chanter tout le divin de l’art taurin.

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LIMA: ROCA REY TRIOMPHE SUR SES TERRES

Plaza de toros de Acho, Pérou. Dernière corrida de la Feria del Señor de los Milagros 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Núñez del Cuvillo (2º, 4º et 5º), Domingo Hernández (1º et 6º bis) et Paiján (3º), inégaux de présentation et de jeu. Variés de comporement, les meilleurs ceux Núñez del Cuvillo. De más a menos celui de Paiján, ceux de Domingo Hernández n’offrant aucune option. Le sixième toro fut changé sous la presson du public le sobrero de la même ganaderia (Domingo Hernandez) fut lui aussi protesté.

• ROCA REY, en solitaire, silence, oreille, silence, oreille, oreille et silence.

Le public a gardé une minute de silence à la mémoire de Rafaël de Paula.

Roca Rey à l’issue du paseo a été obligé de saluer.

Il s’agissait du second no hay billetes de l’histoire des arènes d’Acho le précédent ayant eu lieu la veille à l’occasion du grand triomphe de Castella. Roca Rey fêtait ses dix ans d’alternative. Il est sorti en triomphe et on peut dire que cette encerrona a constitué un événement dans l’ensemble de ce grand pays andin où la place de la corrida est de plus en plus importante. Selon les premières indications il semble que le bétail, pourtant choisi avec attention et venant pour l’essentiel de deux grands élevages edpagnols, n’ait pas été à la hauteur des espérances du torero. Néanmoins le péruvien, au final, a triomphé sur ses terres et a pu montrer l’ampleur de son répertoire, à la cape par exemple face au quatrième notamment. Il a rempli les arènes d’Acho tout seul et sort par la grande porte: l’objectif est donc atteint.

Rafael de Paula est décédé

Rafael de Paula est mort à l’âge de 85 ans à son domicile à Jerez de la Frontera. Merci au maestro pour son art grandiose.

TLAXCALA (MEXIQUE) DEUX OREILLES POUR DE JUSTO

Tlaxcala, Tlax.- Plaza Jorge « El Ranchero » Aguilar. Première corrida de feria. Casi lleno.

Toros de Hernández Cosío, le cinquième arrastre lent. 

José Luis Angelino: Silence après deux avis et vuelta.

Emilio de Justo: Pitos après avis et deux oreilles.

Sergio Flores: Oreille et ovation.

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