José María Garzón est le nouvel empresario de la Real Maestranza de Caballería de Séville. C’est ce qu’a annoncé la Maestranza Royale de Caballería de Séville dans une brève déclaration dans laquelle elle officialise l’accord pour les cinq prochaines années.
José María Garzón devient ainsi le deuxième homme d’affaires de la Real Maestranza de Caballería de Séville et met fin à près de cent ans de gestion par l’entreprise Pagés.
José María Garzón est également l’actuel homme d’affaires des plazas de Cordoue et de Santander, gérant au cours de ces années de grands succès d’arènes comme Málaga, Almería, Grenade, El Puerto ou Cáceres, entre autres.
Garzón a crée Lances de Futuro en 2006 et s’est depuis imposé comme un empresario qui a su prendre le pouls des villes où il gérait ses places. Il a été l’apoderado de Paco Ureña, Diego Silveti, José Garrido, Joaquín Galdós et est actuellement de Juan Ortega.
La FTL a officiellement ouvert la période d’inscription pour les matadors qui souhaitent participer à l’édition 2026, un processus qui arrive avec une nouveauté importante par rapport aux années précédentes : pour la première fois, pourront présenter leur candidature des toreros ayant déjà participé à des éditions antérieures du concours. Pour prétendre à une place, les candidats devront remplir trois exigences fondamentales :
•Avoir pris l’alternative après le 1er janvier 2013.
•Ne pas avoir figuré parmi les 20 premiers de l’escalafón en 2025. •Ne pas avoir toréé en 2025 dans quatre arènes ou plus de première catégorie en Espagne ou en France.
De plus, les matadors qui ont triomphé dans l’un des circuits de novilladas de la Liga Nacional de Novilladas obtiendront un accès direct au concours, à condition de remplir les exigences précédentes. À titre exceptionnel, l’organisation pourra réserver jusqu’à trois places pour des toreros ne remplissant pas les conditions établies, toujours avec une justification et sous l’avis du Centre des Affaires Taurines de la Communauté de Madrid.
La période d’inscription restera ouverte jusqu’au 10 décembre.
Après le décès de Rafael de Paula il y a à peine de semaines, le monde du toro jérézano est de nouveau endeuillé, aux première heures de la matinée nous apprenions le décès de Don Alvaro Domecq pilier du rejoneo, de l’élevage et de l’art équestre, quelques heures après celui de dona Anna Maria Bohorquez Escribano, mère de Santiago Domecq, elle aussi grande du monde du Cheval. Cette famille immigrée depuis le Béarn au début de dix neuvième siècle à marqué la ville de Jerez le monde du toro, du cheval et du vin, trois des piliers de cette ville.
Don Alvaro est certainement celui qui aura le plus marqué dans la fin du siècle précédent.Il fut avec Angel et Rafael Peralta, qui nous ont aussi quitté il y a peu, l’un des derniers grands réjonéadors classiques. Je me souviens évoquant avec lui sa carrière qu’il parlait avec nostalgie de cette époque où l’on toréait des toros en pointes avec des chevaux tout droit issus du campo, Lui même disait qu’il aurait peu de goût à combattre les toros horriblement épointés qui font le bonheur des figuras actuelles.
Alvaro Domecq était aussi un immense ganaderos. Dans sa mythique finca de Los Alburejos se sont élevés sous le fer de Toréalta parmi les meilleurs toros de l’encaste Domecq. Il Y a peu encore on venait à la Venta Pascual au pied de Médina Sidonia, proche de la finca qui avait conservé sa table où il venait presque tous les jours jouer aux domino avec ses voisins.
C’est certainement dans le monde du cheval que le nom d’Alvaro Domecq restera mondialement reconnu. En 1973 Alvaro Domecq reçut le prix de Cheval d’Or de la ville de Jerez, avec le montant de ce prix il créa l’École royale Andalouse de l’Art Équestre et donnait la première représentation de son spectacle iconique « Comment dansent les chevaux andalous». Peu à peu s’investissant personnellement il sut mener cette école au plus haut niveau rejoignant dans la renommée le Cadre Noir de Saumur ou l’école Espagnole de Vienne. Dernière en date de ces écoles ; l’école d’AbouDabi en Arabie est un pur produit de l’école de Jerez.
Un dernier adieu sera donné à Alvaro Domecq demain matin en l’église Cathédrale San Salvador de Jerez. D.E.P . Maestro.
Monterrey. NL.- Plaza Monumental « Lorenzo Garza ». Huitième corrida de la temporada. 1/2 entrée. Toros de El Junco y Bernaldo de Quirós (7o. comme regalo).
Octavio García « El Payo » (gris pizarra y plata): Oreille, palmas et deux oreilles au toro de regalo.
Andrés Roca Rey (azul marino y oro): Deux oreilles et deux oreilles.
Arturo Gilio (berenjena oro): Palmas et deux oreilles.
Plaza de toros ‘Jorge Aguilar El Ranchero’ de Tlaxcala, México. 3/4 d’entrée.
Toros de Hernández Cosío, pour rejones, et de Magdalena González, pour la lidia à pied.
• JAVIER FUNTANET, ovation et ovation
• JUAN PABLO SÁNCHEZ, oreille et ovation
• ALEJANDRO LIMA ‘EL MOJITO’, trois avis et deux oreilles
Mojito a été attrapé au niveau du cou lorsqu’il est entré pour tuer son premier. Il est resté dans l’arène jusqu’à ce qu’il tente d’éliminer le taureau et entende trois avertissements avant de se rendre à l’infirmerie. Après avoir été soigné pour des contusions sur la poitrine, une coupure au sourcil droit et une autre à l’oreille gauche, il est revenu pour combattre le deuxième de son lot.
Le triple vainqueur du trophée des As Joachim Cadenas fera ses débuts officiels en novillada piquée le 21 décembre dans la « monumental Aranda » de Panabá, au Mexique…
Cette arène inaugurée en 1983 et d’une capacité de 3500 places, se trouve au Nord de Valladolid, dans le Yucatan.
Michel Lagravère la gère avec son épouse.
Lalo de María y avait déjà fait le paseo en 2023.
Lagravère pense pouvoir faire toréer une petite dizaine de courses à Joachim ici, sur place, au Mexique…
La lutte contre la tauromachie a connu un nouveau revers cuisant en France. Ce jeudi, l’Assemblée nationale a rejeté une proposition présentée par LFI et les Verts qui cherchait à sanctionner économiquement les villes qui célèbrent des spectacles taurins, en réduisant les allocations budgétaires qu’elles reçoivent de l’État considérant la corrida comme une « maltraitance animale ». L’amendement a été rejeté par 75 % des parlementaires, ce qui représente une nette majorité en faveur de la tauromachie en tant qu’expression culturelle reconnue dans le pays.
Dans une déclaration au média espagnol Cultoro, André Viard responsable de l’UVTF a exprimé sa gratitude aux groupes politiques pour le soutien reçu : « C’est très important parce qu’il vient de presque tous les groupes, à l’exception de l’extrême gauche et des verts. Cela est dû au dialogue maintenu au cours de ces années ; nous avons réussi à déplacer le débat du oui ou du non vers un niveau purement culturel. Nous avons réussi qu’il soit abordé sous un autre angle. Et il a ajouté en évoquant l’Union des Villes Taurines de France : « Le grand avantage que nous avons c’est que l’Union est apolitique. Des villes de tous bords y participent, de gauche à droite, et cela évite la politisation. Ainsi, lorsqu’il faut intervenir devant les groupes parlementaires, il y a des maires de toutes les couleurs, ce qui facilite la communication avec les partis. C’est précisément ce qui manque en Espagne : une union de villes taurines qui agit réellement au delà d’un sigle. C’est la plus grande réussite de notre organisation. »