Au Mexique la justice est à géométrie variable et l’avenir de la tauromachie dépend maintenant des décisions prises dans chaque état dans un pays décentralisé mais rongé rappelons-le par la corruption et la puissance des Narcos présents non seulement sur le terrain mais dans l’appareil d’Etat à tous les degrés. Une bonne nouvelle cependant : La Cour suprême autorise le retour des mineurs à la corrida à San Luis Potosí.
Pour une édition record au niveau assistance Burgos a choisi un champion inédit Ismaël Martin qui coupa trois oreilles le jour de la corrida des banderilleros où il sortit en triomphe avec El Fandi. Cela nous change un peu, bravo à ce nouveau venu.
Demi-arène. Thermomètre vers les cimes. Six novillos de Turquay bien présentés, aux forces et comportement variés.
Juan Molas : silence aux deux.
Pedro Luis : silence et saluts.
Juanillo : silence aux deux.
Trop de silences au bilan par rapport à l’attente, mais avec aussi quelques failles dans l’emploi de la rapière qui ont rabaissé plusieurs prestations, ceci expliquant cela.
Le cinquantième anniversaire de cet élevage a été fêté en piste par un hommage aux ganaderos avec remise d’un tableau de Jean Germain.
La Peña Betisoak fête ses 40 ans avec éclat. Pour l’occasion, elle offre un spectacle qui enchante le public familial et aficionado present.
Un tentadero de macho de la ganadería La Espera avec le torero Adriano, suivi d’un moment fort de recorte mené par la figure Mika Romero , Ander Martinez Boyero,Anartz Almorza Arregui ,Jon Maiztegi Etxaniz et Ander Gallastegui Zalba devant deux toros de la ganaderia Los Gallos, alliant agilité et audace. En hommage aux anciens avec une capea avec deux vaches met à l’honneur trois anciens de la Peña :Felipe Martins, Olivier Baratchart et Lionel Liohague.
Sur facebook cette excellente réflexion du chroniqueur taurin Stéphane Guin (qui n’a pas la langue dans sa poche) ;
Ce qui fait mal à la tauromachie et met en danger son avenir, ce ne sont pas les 15 pauvres manifestants devant les arènes de Boujan. Ce sont nous, les aficionados. Sur les réseaux sociaux, les messages se succèdent pour le « marre du 100% Domecq, marre de voir toujours les mêmes dans un escalafon sclérosé ».
Et ils ont raison.
Mais quand on voit la fréquentation à Boujan hier, la situation est inquiétante et « toros y campo » aura du mérite s’ils ne jettent pas l’éponge. Que faire de plus? Des prix uniques et attractifs à 50€ pour 3 novilladas.
Deux novilladas de Buendia.
Cavalerie de qualité.
Spectacle soigné jusqu’au bout des ongles avec les novilleros qui arrivent à la Morante dans une veille voiture au son d’une guitare flamenca.
Anticipation de la concurrence de la finale du Top 14 avec écran géant sur le campo de feria…..Alors que tous les clubs taurins du cru et les aficionados, c bien de faire des contre manifestations aux anti dont je doute de l’utilité.
Notre meilleure défense = aller aux arènes et soutenir une arène qui veut faire vivre la fiesta dans le Biterrois en dehors des 4 jours du 15 août.