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Séville : émotions baroques

Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Cinquième de la Feria de Abril. Lleno de ‘No hay billetes’. Toros de Domingo Hernández, 

• MORANTE DE LA PUEBLA, ovation après avis et deux oreilles. 

• JUAN ORTEGA, ovation et ovation.

• PABLO AGUADO, ovation et ovation

Etrange corrida où Séville, folle, d’amour pour Morante a salué tous les gestes du maestro et l’a porté au pinacle.

Pourtant, cela partait médiocrement avec un lot de Domingo Hernandez juste de trapio (4 toros avaient été refusés par les vétérinaires) et au comportement parfois étrange comme celui du 3 ème qui ne suivait pas la cape et se retournait en sens inverse après avoir montré tous les signes du mansedumbre latente. Mais au fil des gestes des 3 toreros, on oubliera la médiocrité des toros dont la seule qualité aura été d’humilier (3 vueltas de campana).

C’est à la cape qu’ils brillent le plus : Morante dans quelques véroniques à son premier et surtout dans une remarquable série de largas alternées des deux mains au quatrième qui hypnotisent le toro et finissent par le fixer : elles seront honorées de la musique. Au même niveau, la série exceptionnelle d’une douzaine de véroniques templées, lentes, de Juan Ortega au second suivies d’un autre quite par véroniques et d’autres grandes passes en musique au 5 ème. Pablo Aguado ne sera pas en reste, même si ses toros permettaient moins et aura lui aussi un bon travail de cape à montrer notamment au dernier.

Après ces émotions artistiques, classiques ou baroques, les faenas ne se regardaient pas avec la vision un peu critique habituelle. Celle de Morante au quatrième, complète, ménageant un toro qui protestait par instants, conclue par une bonne épée provoquait inévitablement la neige des mouchoirs et les deux oreilles. A son premier, un peu faiblard, ce qu’il réussit à masquer, il avait déjà écouté la musique, mais tout perdu à l’épée.

Ortega a su gérer son premier toro qui avait une charge peu claire avec des extranos brusques sur les deux cornes. Le cinquième, après un début de faena très applaudi, se réservait et ne lui permettait pas de conclure, malgré une estocade foudroyante.

Aguado réussit à intéresser son premier toro par une trinchera lente après les doblones et à l’engager dans une série de chaque côté. Son beau combat devant un adversaire compliqué se termine par 3 pinchazos avant une entière. Le 6 ème, sans fixité, à la charge irrégulière, permettra cependant une belle série de naturelles avant quelques passes de châtiment, et un nouvel échec à l’épée.

A la sortie, tout le public toréait de la cape, mais espérait toujours voir de meilleurs lots de toros !

JY Blouin texte et photos

PS Jorge Fuentes de la cuadrilla de Jan Ortega a été soigné à l’infirmerie des arènes de Séville pour une « excoriation cutanée à la face interne de la cuisse gauche et une tumeur au mollet gauche avec une nette asymétrie par rapport au côté controlatéral qui se présente comme un hématome soudain ». Jorge Fuentes a été attrapé par le deuxième de l’après-midi à Séville à la cape à la fin du tiers de banderilles. Il a été soigné à l’infirmerie.

Fêtes de Garlin: cartel inédit

Le Comité des Fêtes de Garlin a le plaisir de vous dévoiler le cartel tant attendu de sa Novillada,

qui marquera le grand retour de la novillada des fêtes, 10 ans après sa dernière édition !

Rendez-vous le samedi 26 juillet 2025 à 18hpour un événement exceptionnel.

Pour la première fois sur le sable français, les novillos de l’élevage espagnol de la Familia Polo Saiz fouleront le ruedo Garlinois, promettant une tarde de passion et d’authenticité.

Ils seront affrontés par trois novilleros au talent confirmé :

Bruno Aloí, Cid de Maria et El Mene. 

Une affiche inédite et un moment historique à ne pas manquer !

Talamanca: novillo de vuelta de El Alamo

Talamanca del Jarama, Madrid- première demi-finale du Circuito de Novilladas de la Comunidad de Madrid

Novillos de Ángel Luis Peña Sánchez (3º, 4º , 5º) et El Álamo (1º, 2º , 6º). Le 5ème vuelta al ruedo. 

El Mene, ovation après avis et oreille; 

Álvaro Serrano, oreille et deux oreilles

Julio Méndez, oreille après avis et silence après deux avis.

Séville: Soseria des Alcurrucen, applications du trio de toreros.


Real Maestranza de Caballería de Sevilla.
Quatrième de la Feria. 1/2 entrée.

Toros de Alcurrucén

• EL FANDI, silence et ovation et divisions. 

• DAVID GALVÁN, ovation après avis et ovation après avis. 

 GINÉS MARÍN, ovation et silence

Les toros d’Alcurrucen avaient le poids qu’il fallait, mais sans doute pas la caste et rien d’autre qu’une noblesse un peu sosa. Même si le second a fait son devoir à la pique provoquant un batacazo, les autres se sont surtout défendus en agitant les cornes et le 4ème est sorti suelto.

Les maestros ont donc été au-dessus de leurs adversaires, même s’ils n’ont pas coupé d’oreilles.

El Fandi s’est signalé par ses banderilles al violin, les autres étant à corne passée, mais surtout par son entame de faena au quatrième : à genoux un derechazo en rond sur 3 tours complets puis un second sur 2 tours : les olé ont fusé et la musique a joué. Pour le reste une seule série liée à son premier et une bonne faena à son second, mais qui ne transmet pas.

Galvan torée avec élégance et classicisme : ses premières séries à droite déclenchent la musique ; il en sera de même à gauche et après une courte faena à un toro qui n’aurait sans doute pas accepté plus, une bonne estocade en entrant droit, mais qui ne sera pas concluante et l’obligera à plusieurs coups de descabello. Presque le même scénario à son second où il entendra encore la musique, et où après 5 séries, une nouvelle estocade bien portée sera ternie par 4 coups de descabello.

Marin tombera en premier sur un toro qui semble réfléchir et après un premier tiers quelconque, lui donnera une faena marquée par des passes profondes conclue en circulaire inversée avant un échec à l’estocade. Le 6 ème sera protesté mais surtout accusera de la faiblesse et ne transmet pas, se réservant après 2 séries. D’autres auraient pris l’épée de mort immédiatement, mais Marin ira jusqu’au bout de la faena avant une épée dans le haut, tendida mais concluante.

Une seule conclusion : pourvu que les toros des prochains jours sortent mieux !

JY Blouin texte et photos.

Nîmes: 20 000 places vendues en un mois pour la Feria de Pentecôte

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Déjà plus de 20 000 places ont été vendues en un mois pour la prochaine Feria de Pentecôte de Nîmes qui aura lieu du 5 au 9 juin. Un fort engouement du public qui confirme la qualité des cartels confectionnés par Simon Casas.


Il est toujours possible d’acheter ses places, sur internet uniquement, jusqu’au dimanche 4 mai sur le site www.arenesdenimes.com

Puis en ligne et aux guichets des Arènes à partir du lundi 5 mai de 9h30 à 18h00 au 4 rue de la Violette à Nîmes

Séville: oreille pour Román

Real Maestranza de Caballería (Séville). Troisième de la Feria. Mardi. 1/2 entrée

Corrida de Toros de Fermín Bohórquez

Curro Díaz, Ovation et ovation

Rubén Pinar, Ovation et ovation

Román, Oreille et ovation.

Que dire d’une tarde décevante qui heureusement n’a duré que 2 heures ¼ ?

Bohorquez avait amené 6 toros très bien présentés, mais dont le fond n’était pas apparent : des signes de faiblesse pour les uns, un peu de mansedumbre pour les autres et pour 5 d’entre eux des coups de tête dans tous les sens. Au total la caste n’est pas là et la noblesse n’est pas évidente !

Devant eux 3 diestros d’expérience heureusement : Curro Diaz qui sera pris par son premier aura de beaux gestes : des véroniques superbes au premier, des naturelles de classe au quatrième.

Ruben Pinar, qui tombe sur le plus mauvais lot ne peut, malgré ses efforts, que constater que le 2 est décasté, le 5 immobile, devant lequel il devra abréger.

Roman tombe sur le seul toro ayant un peu de fond à la charge vibrante citée de loin. Il lui donnera une faena droitière essentiellement en baissant la main et coupera une oreille méritée malgré le descabello. Le 6, accueilli à porta gayola, aura une faena bien faite mais devant un toro qui ne permet pas de lier conclue par une demie épée après pinchazo.

Une tarde qu’on oubliera vite, en espérant que Bohorquez reprenne la sélection de ses toros s’il veut continuer à lidier à pieds !

JY Blouin texte et photos

Séville: le mano à mano juvénile

Séville, lundi. 1/2 arène

Novillos de Talavante, justes de présentation. 

Mano mano:

Marco Pérez, oreille, silence et oreille; 

Javier Zulueta, ovation et saluts, oreille et silence. 

Le paseo a été retardé de 20 minutes en raison de la panne générale d’électricité en Espagne

Novillada entretenue qui a fait sourire les spectateurs à la sortie! 2 styles très différents, Zulueta très classique avec quelques moments inspirés, Perez cherchant plus à impressionner le public avec un répertoire peut-être plus étendu. Beaucoup de rivalité dans ce mano a mano avec quites multiples, et porta gayola à 3 reprises. Perez est le gagnant numérique, mais on devrait revoir ce cartel à Séville: en matadors ce sera le lleno garanti.

JY Blouin texte et photos

Séville, première oreille pour Lama de Gongora

Plaza de toros la Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Première de la Feria de Abril. Près de moitié.

Toros de Fuente Ymbro, 

• LAMA DE GÓNGORA, ovation et oreille

• CALERITO, ovation après avis et vuelta al ruedo après pétition

 SAMUEL NAVALÓN, vuelta al ruedo après avis et silence

Une minute de silence a été respecté à la mémoire d’Alfonso Ordóñez Araujo, mort ce dimanche 27 avril.

Pour ouvrir le cycle férial, Séville avait choisi Fuente Ymbro pour une corrida qui devait être celle des espoirs, selon un revistero connu. (Du moins, si l’on peut qualifier Lama de Gongora d’espoir dans sa 10 ème année d’alternative !) Calerito et Samuel Navalon méritent le titre à 3 et 1 an d’alternative, mais disons que c’était surtout pour les 3 maestros, une opportunité car ils n’accumulent pas les contrats.

Avec en face d’eux des toros de beau trapio, notamment le premier au morillo impressionnant fortement applaudi à sa sortie, mais qui s’avérèrent durs et compliqués, les 3 matadors ont montré qu’ils avaient à la fois du courage et du répondant pour traiter ces problèmes. Si seul Lama de Gongora coupe une oreille, ses deux companeros donnent chacun une vuelta de poids.

En premier sort le plus beau Fuente Ymbro, mais s’il suit sur la corne gauche, il est compliqué à droite. Pas grand-chose à la pique où comme les suivants, il sera épargné. Lama de Gongora l’aborde par doblones puis enchaine en naturelles de belle facture avant de tenter quelques derechazos que le toro refuse.

L’estocade en entrant droit, mais contraire et plutôt tendida, sera concluante et lui permettra de saluer. Quelques sifflets isolés accompagneront l’arrastre.

Le second pour Calerito a aussi un beau trapio, mais se montrera plus noble et moins compliqué que le premier, même si sa caste et son agressivité ne sont pas faciles à gérer. Calerito ouvrira sa faena en deux séries de derechazos liés qui feront sonner la musique. Il profitera bien de la noblesse du toro en le faisant venir de loin. Pour la corne gauche moins évidente, il choisira des circulaires inversées. La première épée tendida et tombée le trahira et il se reprendra à la seconde en place et concluante mais ne peut écouter que les applaudissements de l’arène.

Navalon qui débute à Séville et n’est pas andalou veut montrer qu’il n’est pas là pour la figuration et va à porta gayola. Après la larga réussie il enchaine sur de belles véroniques avant de mener le toro au cheval en chicuelinas marchées. Les piques seront légères encore une fois. A la faena, (menée sans zapatillas, ce qui passe un message), entamée en statuaires, 2 séries de derechazos bien liés donnent le ton, mais à gauche, le toro est plus compliqué à la première série avant de se fixer. Navalon revient à droite, mais le toro ne transmet plus et il termine par une série de bernadinas. L’estocade sera trasera mais concluante et déclenchera une pétition minoritaire que la présidence refusera avec raison mais qui lui permettra une vuelta méritée.

Au quatrième, Lama de Gongora, à son tour, se rend à porta gayola et enchaine sur de bonnes véroniques. Le toro est vif, encasté et pourtant ne s’engage pas à la pique. Les banderilleros, notamment Fernando Sanchez saluent. La faena commence par des doblones et des derechazos liés. Dès la deuxième série, la musique joue. Le toro plus noble suit bien aux séries suivantes et permet de lier les passes. A gauche, le toro est moins clair, mais après 3 séries, le matador passe à l’estocade entière et d’effet rapide qui lui permet de recevoir une oreille méritée.

Le cinquième toro va apporter de l’émotion, notamment au couple de Chinois derrière moi qui commentent abondamment la corrida depuis le début et semblent apprécier. Ojinegro sort en donnant des signes de mansedumbre, mais après les piques (légères) ils disparaitront ; Calerito entame par un cartucho de pescao suivi par des naturelles bien liées la Maestranza réagit par des olés sonores. Mais dès la série suivante le toro le prend et le fait voler à 2 mètres de hauteur. Sonné par la chute il se réveille dans les bras de ses compagnons et se relève pour repartir au combat : une série de derechazos et la musique joue. Sur une série de naturelles il est repris et reçoit un puntazo dans la jambe (qui nécessitera des examens à l’hôpital). Mais il veut tuer lui-même son toro et refuse l’infirmerie. Malheureusement après pinchazo, l’estocade bien portée sera légèrement desprendida. La forte pétition était surtout pour une oreille du courage mais la présidence ne cèdera pas et il donnera vuelta en boitant avant de partir pour l’infirmerie.

Navalon retourne accueillir le sixième à porta gayola et lui donne des véroniques et chicuelinas. Le toro puissant soulève le cheval à la pique mais perdra de ses qualités à la faena où il manquera de transmission n’acceptera pas plus de 2 passes successives et grattera beaucoup le sable. Navalon fera des efforts pour réveiller le public après les émotions du toro précédent, mais ne pourra réellement y réussir, surtout qu’après 2 pinchazos, son estocade entière sera basse.

Au total, une corrida intéressante, mais on aimerait voir ces toros dans des mains plus expérimentées que celles de ces jeunes qui n’ont que 3 ou 4 cartels ces dernières années.

JY Blouin texte et photos

P.S. Calerito a été soigné à l’infirmerie des arènes de la Real Maestranza après la mort du cinquième de l’après-midi suite à un traumatisme au genou droit avec des douleurs lors des manœuvres de flexion et d’extension de l’articulation. Aucune déformation ni signe inflammatoire. Selon le rapport médical, « une étude radiologique complémentaire est recommandée pour déterminer l’étendue de la blessure ».

Puertollano: Olga Casado fait grosse impression

Brindis d’Olga à Léa…

Plaza de toros de Puertollano, Ciudad Real – Novillada mixte.

Novillos de El Madroñal (1º et 4º), Virgen María (2º et 5º) et Luis Algarra (3º et 6º), l’ensemble modeste de présentation et mal défendu mais noble.

Le cinquième (Virgen Maria) vuelta al ruedo

• LEA VICENS, silence et silence

• MARCO PÉREZ, ovation et deux oreilles

 OLGA CASADO, ovation et deux oreilles et la queue

Olga Casado a laissé une forte impression lors de ses deux passages par son courage, son officio et son élégance. Elle a fait preuve de variété aussi face au dernier débutant à genoux au centre et concluant par une entière d’effet rapide qui lui vaudra un rabo sans discussion. Olga a ainsi confirmé les qualités qu’elle avait montré lors du festival madrilène en faveur des victimes des inondations. Durera-t-elle ? Est-elle LA torera que nous attendons depuis si longtemps ? C’est encore tôt pour le dire mais elle en prend le chemin. Bien à son second Marco Pérez, très à son aise face un noble animal de Jean Marie Raymond. Il tuera en deux fois. Léa Vicens malheureuse avec les rejons de muerte.

Madrid: Cristobal, s’il avait bien tué…

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Corrida de toros. 10.353 spectateurs.

Toros de Saltillo.

• JAVIER CASTAÑO, silence et silence

• LUIS GERPE, silence après deux avis et vuelta al ruedo

 CRISTÓBAL REYES, qui confirmait l’alternative, silence après deux avis et silence après deux avis

Javier Castaño a salué pour sa dernière apparition à Madrid. Après avoir combattu le deuxième de son lot, il a été soigné à l’infirmerie des arènes de Las Ventas pour une « blessure aux adducteurs de cuisse droite, en attendant une échographie ». Avec un pronostic réservé qui l’empêche de poursuivre le combat.

Avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille dit la sagesse populaire, « si » il avait bien tué Cristobal aurait certainement réussi quelque chose de grand. C’est à la porte des toriles qu’il attend son premier qui l’ignore avec superbe pour filer au planches. Il sera pratiquement impossible de le toréer de capote les piques seront particulièrement mal faites, pour faire court les six picadors se comporteront mal et la messe est dite pour tous les premiers tiers de la soirée. Pour tout arranger le toro chute et le « siete » le proteste. Le maestro de Jerez essaie des deux bords à la muleta sans vraiment trouver la distance et le sitio laissant toutes fois de bon détails sur une série ou l’autre. Survient une mise à mort plus que laborieuse : trois pinchazos le dernier un peu plus profond et autant de descabellos à un toro gardant la tête haute la délivrance parvient à quelques secondes du troisième avis.

Le sixième sort fort comme ses frères c’est le plus léger du lot 533kg mais le plus armé du lot ce qui n’est pas peu dire. Ici encore le premier tiers est mal mené. Cristobal brinde à son épouse qui n’en mène pas large pour ce dernier quart d’heure à passer à Las Ventas. Nous retrouvons le Cristobal Reyes torero jérézano vaillant et courageux certes mais aussi artiste, Après une première série à droite de qualité il montre une bonne main gauche qui s’accorde avec le piton de son adversaire pour de profondes naturelles templées, les seules de l’après-midi. Le final à droite sera du même tonneau. On se prend à rêver dans le camp des bords du Guadalete, las ! la suerte suprême a de nouveau failli. Mon voisin qui a souvent conseillé le jeune jérézano bondit sur le granit de las Ventas et me rappelle les canons de l’entrée à matar qu’il lui a maintes fois répété : « il faut entrer droit en se croisant pour dévier la tête de l’animal avec la muleta, on garde la force du bras et l’on ouvre l’espace pour entrer l’épée » Facile à dire assis dans les tendidos et encore plus confortablement installé devant son clavier, C’est autre chose devant les deux poignards d’un Saltillo, c’est certainement pourquoi je préfère manier la plume plus que l’estoc, mais je ne suis pas matador. Il est plus que probable que Cristobal est passé à côté d’un succès.

Le Parrain de confirmation, Javier Castano, faisait ses adieux à Madrid qui se solderont par un passage prolongé à l’infirmerie après la mort sans gloire de son dernier adversaire. Peu de chose à dire de la faena au premier toréé de loin occis d’une demie plate en arrière très longue à agir. La faena au second le plus compliqué de l’envoi sera plus que brève la mise à mort faisant durer les débats sans toutefois arriver aux avis.

Jean Dupin

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© Philippe Gil Mir - Madrid 27-04-2025 Toros de Saltillo para Javier Castaño, Luis Gerpe y Cristóbal Reyes

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