Poursuite de la visite des toros prévus pour le week-end de Toros Y Salsa 2024 à Dax. Toros de la Ganaderia de Margé, avec une présentation à couper le souffle. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez que l’on a à Pentecôtes à Vic- Fezensac et El Rafi qui a triomphé dans cette même arène l’an dernier.
Plaza de toros de Calasparra (Murcie). 2ème de la Feria del Arroz.
Novillos de Los Chospes.
PABLO PÁEZ, silence, silence et silence à celui tué pour Pacheco Pacheco
CÉSAR PACHECO, oreille après avis et blessure
ANGELÍN, oreille au seul tué
La novillada a été suspendue après la bmlessure de César Pacheco au 5ème les médecins de la UVI Móvil ont accompgané le novillero mexicain vers l’ Hopital del Noroeste de Caravaca. Pacheco a été blessé au cou biern qu’il n’y ait pas de parte la blkessure semble très grave.
Plaza de toros de Villaseca de la Sagra, Toledo. Première du Certamen de Novilladas ‘Alfarero de Oro 2024’. Trois quart.
Novillos de Conde de Mayalde, le sixième vuelta al ruedo.
FABIO JIMÉNEZ, silence et silence
NEK ROMERO, silence après avis et ovation après avis
ALEJANDRO CHICHARRO, palmas et deux oreilles
José Manuel Más a salué au second. Juan Carlos Rey au 3ème, Víctor del Pozo au 5ème. Raúl Bonilla, Jesús Robledo ‘Tito’ et Juan Carlos Rey au 6ème.
Plaza de toros de Melilla. Feria de la Virgen de la Victoria 2024. Casi lleno.
Toros de Torrealta (1º bis),
MANUEL ESCRIBANO, deux oreilles et deux oreilles et pétition de rabo.
JAVIER CORTÉS, oreille et deux oreilles
ROCA REY, deux oreilles et oreille.
Il s’agit de la dernière corrida se déroulant sur le continent africain où pourtant il y eut une forte tradition taurine avec des arènes à Alger, Tanger, Casablanca, Oran (notamment) et plus au sud Maputo au Mozambique ces deux dernières existant toujours.
Rica Rey a subi une forte voltereta lors de la mise à mort du troisième toro heureusement sans conséquences.
Toros de El Capea pour rejones et de Núñez del Cuvillo pour la lidia à pied. Le 3ème, “Hatero”, Nº175, de Cuvillo, fa été gracié, le 4ème “Ignorado”, vuelta al ruedo.
Diego Ventura, silence et deux oreilles
Cayetano, palmas et oreille
Marco Pérez, deux oreilles et la queue symboliques et oreille.
Tout a été dit sur l’un sur l’autre, sur les toros, sur les incidents, accidents de parcours ou ce que l’on a pu juger comme des injustices.
Reprenons si vous voulez bien me lire avec indulgence ce que je garde de cette feria.
Et ces quelques mots s’adressent tout particulièrement à mes deux voisines de balconcillo, mère et fille, aficionadas gourmandes d’explications, d’une curiosité scrupuleuse , sensibles à l’art et aux qualités de tel ou tel torero.
Bravo mesdames de vous interroger sur le bien fondé de décisions du palco, sur les manifestations bruyantes ou par trop silencieuses d’un public différent les 1er et 2ème jours du troisième.
Premier jour donc: une demie arène d’un public assez connaisseur, et comme il avait raison, après l’échec ( refus de voir) de Talavante à son premier toro, mais une merveille de toreo original, profond, savant, d’Alejandro à son second .
Daniel Luque a retrouvé avec bonheur son ancienne plaza française fétiche, réconciliant ainsi Dax et Bayonne, tandis qu’une autre de mes voisines me déclarait sur un ton péremptoire et entendu: ” ici c’est Bayonne, on ne distribue pas les oreilles comme à Dax” Tout faux madame, tout faux.
Le neveu du grand Juan Mora actuait en troisième, ne démérita pas, avec un toreo modeste et cependant courageux.
De la novillada piquée je garde l’image d’un Pedro Luis téméraire autant que courageux, et d’un Chicharro techniquement au point. De la bonne graine de toreros.
Il parait que Lalo de Maria va prendre l’alternative la semaine prochaine? Ah bon?
Le soir nous avons profité de l’audace de l’excellent torero Colombien Juan de Castilla, entendu brailler pendant toute sa faena Molina à qui le public complaisant fit obtenir une oreille de petite catégorie, mais on eut beaucoup de plaisir à voir Christian Parejo plein de volonté et de finesse couper lui une oreille de poids à son adversaire.
Il parait qu’il y eut du mic-mac lors de la novillada sans picador, c’est bien dommage, et nous n’en parlerons pas.
In fine le morceau de choix: la corrida de clôture , avec le monstre sacré , le numéro UNO incontestable, celui qui remplit les arènes et cela à juste titre: Andrès Roca Rey. Le chef de lidia était le meilleur horloger de l’escalafon, celui qui arrête les toros comme le temps, et le troisième le nîmois Adrien Salenc “Adriano”.
Juan Ortega, vêtu de rose très pâle et or nous gratifia à son second d’une des plus profondes faenas que j’ai pu voir depuis deux ans. Il pincha et enfonça ensuite une entière immédiatement efficace qui ne lui valut pas la moindre pétition d’oreille, juste une belle ovation au tiers, alors que Roca Rey dont je suis un grand partisan avait coupé les deux de son premier, malgré une épée caida, trasera et de travers… Expliquez moi, tout le monde était il aveugle.?
J’ai une autre explication la langueur extrême , la douceur, la sérénité d’Ortega ont été polluées par une épouvantable musique de foire absolument pas en phase avec ce qui se passait en piste, un dzim- boum- boum de chef- lieu de canton , à faire fuir les oreilles bien faites.
Le répertoire de la musique de Bayonne est très court, on eut droit plusieurs fois au même morceau, sur des faenas de style et de rythme ou cadences différents.
Je refais le film, pardonnez moi, bon lot de Zacarias Moreno, bien fait, de la tête , supportant bien deux piques et gardant du gaz longtemps.
Très grande faena de Juan Ortega à son second, , pinchazo et entière, ovation qui aurait dû lui valoir au moins une vuelta.
Roca Rey, grande faena à son premier et épée défectueuse bien que d’effet immédiat: 2 oreilles
A son second bonne faena, moins complète cependant qu’à son premier mais estoconazo sin puntilla en place: 2 oreilles.
Adriano: honnête exercice avec des naturelles rejetant le toro au plus loin l’obligeant à des replacements nombreux, bonne épée: 1 oreille.
Le dernier toro était parait-il affecté d’un défaut de vision, le torero demanda son changement mais ne l’obtint pas.
Sic transit gloria mundi!
Merci a Roca Rey de donner autant de joie et d”émotion sans jamais être vulgaire et immense merci à Juan Ortega d’avoir su arrêter le temps avec le bout des doigts.
Arènes Daimiel , Ciudad Real . Trois quarts d’entrée.
Taureaux Adolfo Martín , avec une bonne présentation et un jeu généralement varié.
CURRO DÍAZ , ovation et ,applaudissements
MANUEL ESCRIBANO , ovation et deux oreilles
CARLOS ARANDA ,applaudissements et oreille
Arènes d’Illescas , Tolède. Corrida. Environ un tiers d’arène . Toros de Pallarés, Benítez Cubero (1er et 2e) et El Montecillo (5e bis), bien présentés, bien qu’inégaux dans l’exécution et la finition. Le sobreroo d’ El Montecillo s’est démarqué, avec de la profondeur. Les autres sont de race plus juste.
DAVID GALVÁN, oreille après avertissement et oreille après avertissement
FRANCISCO JOSÉ ESPADA, oreille et ovation après avertissement
DAVID DE MIRANDA, ovation et ovation
Arènes de Palencia, Castille et León. Plus des trois quarts d’arène . Taureaux de Guiomar Cortés de Moura, bien présentés.
SERGIO GALAN, oreille et ovation.
DIEGO VENTURA, deux oreilles et deux oreilles et une queue.
LEA VICENS, oreille et ovation.
Arènes de San Sebastián de los Reyes . Derniere de la féria. Demie-arène. Des taureaux de Hnos García Jiménez et Olga García Jiménez.
DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, oreille et deux oreilles.
MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et deux oreilles.
DIEGO GARCÍA, deux oreilles et ovation.
Ejea de los Caballeros, Saragosse . Première de la feria. Un tiers d’entrée. Des taureaux de Salvador Domecq.
SEBASTIÁN CASTELLA, silence et oreille.
ALBERTO ÁLVAREZ, deux oreilles et deux oreilles.
DANIEL LUQUE, oreille et oreille.
Arènes de Cabra , Cordoue . Corridas . Demi-entrée. Les taureaux de José Benítez Cubero et La Palmosilla, bien présentés le 6ème de La Palmosilla qui a été récompensé par une vuelta.
GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles, oreille et oreille.
BORJA JIMÉNEZ, deux oreilles, oreille et deux oreilles et queue
Peralta, Navarre – Taureaux de Hnos Martínez Pedrés
Lalo de María, silence et ovation avec saluts
; Alejandro Chicharro, oreille et oreille à deux vueltas après une forte pétition
Cid de María, silence et ovation.
Villanueva del Campo, Zamora – Novillos de Montalvo
Daniel Medina, silence et vuelta après avertissement ; Cristiano Torres, ovation après avertissement et oreille après avertissement.
Cerceda, Madrid – Novillos d’ Ángel Luis Peña Javier Zulueta, oreille et ovation ; et Rubén Núñez, oreille et silence.
Pedrajas de San Esteban, Valladolid – Novillos de Río Grande
Diego Bastos, deux oreilles et une oreille ; et Cristian González, oreille et oreille.
Temps clément, 2/3 d’entrée. 4 Novillos de Camino de Santigo tous monopiqués et 2 erales du même fer. Lot bien présenté, igual de trapio, negros, meilleurs 2è et 5è. Banderilles partagées entre Nino et Clément aux deux premiers. Président: Georges Marcillac. Assesseurs: Jean Louis Montastruc et Pascal Coomans. Avant le début de la novillada, Miguel Darrieumerlou a remis en piste un prix coup de cœur des critiques taurins à Brigitte Calvet, Présidente du club taurin de Seissan et à sa cuadrilla.
Niño Julian (céleste en argent):1 pinchazo, 1 entière 1 oreille et 2 pinchazos, 1 entière applaudissements.
Clément Hargous (aubergine et or):1 entière, 4 descabellos, vuelta et 1 entière, 1 pinchazo, 1 avis, 1 entière, 1 oreille.
Andy Martin (blanche neige et argent): 1 pinchazo, 1 entière foudroyante, 1 oreille et 1 entière, 1 oreille.
Triomphateur l’an dernier ici même, Nino Julian a été un ton en dessous cette année. A son faible premier à noter 2 bonnes séries à droite. Brindé à Clément, il accueille son second par largas de rodillas suivies de 2 vueltas de campana. Après une pique bien dosée par Gabin Rehabi il subit 2 accrochages à gauche avant de le cadrer en derechazos.
Pour sa 1è novillada piquée, Clément Hargous qui a bénéficié du meilleur lot, a su tirer son épingle du jeu. Son premier accepte bien le capote. Après un brindis à Brigitte Calvet,à la muleta il démontre sa noblesse surtout sur sa corne droite; dommage pour les aciers. A son second accueilli par 2 largas de rodillas, il poursuit par 2 capotazos avant une demie enroulée. A la muleta il montre son envie avec de bons passages sur les 2 rives.
La surprise est venue d’Andy Martin, récent vainqueur du bolsin de Nîmes, il a su saisir cette opportunité. Avec son premier qui se délectait avec la muleta et surtout à son second avec des chicuelinas ajustées, une faena de qualité et une grande estocade. Bref une sortie a hombros méritée.
Invité à saluer par Andy à l’issue de la novillada, Jean Louis Darré, ému, a reçu une grosse ovation de la part du public. vation méritée par la qualité du bétail présenté quand on connait la difficulté du travail de ganadero.
Belle après midi taurine et félicitations aux membres de la pena “Fiesta Brava” de Seissan pour l’organisation.