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Léa et Gonzalo Caballero en triomphe à Las Rozas

Plaza de toros de Las Rozas, Madrid. Corrida de Toros. Casi lleno.

Toros de Fermín Bohórquez pour rejones (1º,4º), El Pilar, El Parralejo, La Palmosilla y  (2º,3º,5º, 6º),

LEA VICENS, Deux oreilles et ovation.

GONZALO CABALLERO, ovation, deux oreilles, silence et oreille.

Alejandro Mora et Angel Tellez pour Alvaro Alarcon

Alvaro Alarcon sur le flanc, cette absence offre une opportunité à deux toreros. Pour la Copa Chenel c’est l’extremeño Alejandro Mora qui a pris son alternative en septembre dernier à Bayonne de se voir offrir la
possibilité d’intégrer ce concours de la FTL. Il était parti pour connaître une temporada avec peu de contrats, voilà pour lui l’occasion de montrer ses bonnes manières muleta en main. Le cartel devient donc
•22 mars. Valdilecha. Toros de Javier Gallego et Salvador Domecq pour Alfonso de Lima, Alejandro Marcos, Alejandro Mora.

Angel Tellez

A Tolède, le lendemain c’est le madrilène Angel Tellez qui prend le poste d’Alvaro Alarcon. Tellez n’a pas confirmé en 2023 les espoirs placés en lui après sa grande porte de Madrid 2022. Lui aussi, aura semble t’il peu d’opportunités en 2024, à lui de profiter de ce contrat tombé du ciel. Le cartel est le suivant

•23 mars. Tolède. Toros de Alcurrucen pour Eugenio de Mora, Gomez del Pilar, Angel Tellez.

Au cercle taurin Goya

Valence: Rigueur Janséniste de Paco Ureña 

Dernière corrida des Fallas de Valence, en demi-teinte, avec des toros très bien présentés de Montalvo ,d’un poids moyen de 535 Kg, une arène à demi pleine pour ne pas dire vide à demi. 

Il fait froid, le vent souffle et va gêner les toreros. 

Pour : El Fandi, blanc et parements noirs :oreille et oreille 

Paco Ureña, rouge et or: Ovation au tiers et très grande ovation au tiers. Emilio de Justo,marine et or: palmas et silence. 

Disons vite que Emilio de Justo a tiré le plus mauvais lot, compliqué” violent parado regards en coin, mettant en fuite les banderilleros, et même si on reconnait au maestro une entrega remarquable, notamment quand il n’a pas tremblé au sixième infect  malgre son physique avantageux( se souvenir qu’il faut se méfier des beaux !). 

Exit Emilio de Justo. 

Le triomphateur maintenant: au premier de la tarde  qui entre en galopant avec allégresse, le torero de Grenade, vêtu de blanc comme la neige que dans son jeune temps il avait l’habitude de fouler en skieur aux cuisses solides, effectués dare-dare une prestation style” vite fait bien fait” après trois paires de banderilles à ne faire pâlir personne. Une épée concluante , on a vu le public demander l’oreille, et on a vu du même coup un président obeir au règlement.  Vox populi … Normal. 

A son second , le Fandi avait peut- être décidé de faire mieux, ce qu’il fit aux banderilles avec une paire  posée poder a poder et une al violin, et l’autorisation de poser une quatrième paire. 

Son début de faena de rodillas aux planches en avançant sur les genoux vers un centre très lointain encore, le toro se chargea de signifier au Fandi qu’il devait se relever , ce qu’il fit sans attendre et là commença une suite de séries de bonne facture, un molinete  isolé, deux passages à droite et une série de naturelles interrompue par le museau du bicho.  Le toro lui, était très beau et très noble et accepta sans les contester deux redondos pas du meilleur goût. Un tiers d’épée finira par venir à bout de ce toro pein de possibilités, mort tristement aux planches. Cela a plu et le palco a donné l’oreille. 

Bon! Ceci dit on a vu un torero avec deux toros  forts, compliqués mais dont , avec beaucoup de courage et de talent, et d’AME, on a vu sortir des gestes magnifiques surtout, surtout la plus belle série de naturelles au 5eme toro dont Uréña, s’il avait tué sans faille aurait coupé une oreille de très grande valeur. 

Le brindis au premier de ses adversaires, Paco Ureña l’adressa à l’”aficion colombienne qui souffre tant en ce moment”. 

Ce  deuxième toro ne valait pas grand chose mais la difficulté on le sait stimule ce jeune homme triste qui a l’inverse du granadino ne cherche pas à tout prix à plaire, ce qui confine, on le sait bien, à la vulgarité. 

Parlons du 5ème que Paco Ureña combattit avec esprit, puissance et douceur, abnégation ,sens du risque , aguante et évidemment sévérite janséniste ce qui n’est le truc d’aucun de ses compagnons d’un soir. 

Compas a demi ouvert, la muleta trainant sur le sable, le maestro fait passer ce grand toro le bout des cornes à dix centimètres des zapatillas. 

Faena riche et digne des plus grands, et l’épée , une demie qui aurait pu tout aussi bien suffire tardera, toro refugié aux planches final pénible, sinon c’était l’explosion d’une grand pétition. Mais je veux souligner un détail important à mes yeux: le matador,   au-delà de l’échec, a souri, tellement heureux d’avoir si bien toréé avec un animal   qui au départ refusait d’aller au cheval puis  s’était mis à pousser  à fond. Mi- manso, mi- bravo, j’ai pour ma part assisté à une faena pour le souvenir. 

C’est bien pourquoi Fandi a triomphé oui, mais celui qui a toréé c’est Paco Ureña. 

Jean François Nevière

Valence: pour une minute de génie et de bons toros. 

Valence.8ème festejo des Fallas . Une moitié d’arène.

3 toros de J P Domecq (1,2 et 6),  2 du Puerto de San Lorenzo (3 et4) 1 de la Ventana del Puerto (5). 

Pour Cayetano Ordoñez, Fuchsia et or: salut au tiers et Silence 

Juan Ortega, Blanc rosé et or, Ovation et Ovation 

Borja Jimenez, Bleu roi et or, Oreille et Vuelta. 

Affluence réduite à un tiers d’arène (que voulez- vous, Roca Rey ne peut pas être là tous les jours). Présidence de mr Maicas, qui a bien tenu son poste. 

Les toros ont tous été dignes d’une place de première et le premier dévolu à Cayetano était un grand toro. Ils ont tous poussé plus ou moins au cheval mais la bravoure du lot n’est pas à mettre en cause. Le 5eme dont Juan Ortega avait la charge a été le plus compliqué, alternant les phases d’humiliation et les retours ou coups de tête brutaux ou sournois. 

Tous bien armés , particulièrement astifino le 6ème. 

Cette tarde de toros nous a proposé trois toreros de valeur mais comment le dire sans vexer l’un ou l’autre, c’est Juan Ortega qui a crevé le plafond avec une entame au capote de son premier toro à donner la foi à un athée. 

Mais parlons de la soirée dans l’ordre: Cayetano a toujours envie, il a des fulgurances de toreria pure, se jouant la vie, ratant ceci, réussissant cela mais sans jamais se dégonfler. Le vent soulève sa muleta et le toro lui fonce dessus,, il fuit à toutes jambes, mais que vouliez- vous qu’il fît? Le toro était extraordinaire et ce fut lui qui régla le ballet, cela n’empêcha pas l’héritier Ordoñez de monter ses talents son courage son culot. Il se mit à genoux en début de faena et aussi pour le final. Un avis sonna, entière rapière au second essai.  

Salut au tiers et énorme ovation au toro à l’arrastre. ( imaginons Puntero, de JPD et ses 517K devant Roca, non non ça ne se fait pas de dire des choses pareilles, il aurait tout raflé, oreille s queue et patte, comme jadis!). 

Le plus gros de Puerto de San Lorenzo ( 571 K) est haut, brave il met les reins pour deux bonnes piques. Hélas il est violent dans sa bravoure , devient dangereux, cherche l’homme. Le public est partagé et siffle et applaudit.Cayetano va chercher l’épée, , puis le descabello qui tue au premier essai. Silence. 

A mes yeux l’homme du jour , c’est Juan Ortega, nonobstant l’oreille gagnée de haute lutte par Borja Jimenez. Ortega , artiste infini sait arrêter le temps, bloquer les horloges faire voler les anges , rêver les brutes, il nous a bouleversés avec sa réception au capote à son premier, Poderoso un Juan Pedro de 541K, negro mulato, très sérieux , qui chargeait vite et qu’il sut ralentir accompagner avec une infinie douceur, quatre veronicas et rematées par une revolera d’anthologie. Borja vint au quite par chicuelinas, et on vit le million de kilomètres entre les deux . 

Brindis au public, toreo lent et lié, des séries de droitières en rond sans jamais rompre, des naturelles templées et très retenues, comme  mises en réserve pour continuer jusqu’au bout. Malheur , le vent empêcha le final de rester au même niveau, l’épée fut une estocade courte, efficace mais au second essai.  Qu’importe , ce fut tellement beau. 

Au 5ème Juan Ortega a hérité du plus difficile des adversaires, un castaño haut , très armé devant. Bonne entame de faena de muleta, le toro fait mine d’humilier mais c’est un leurre, la tête navigue à hauteur des jambes. Malgré le danger Ortega insiste et le fait avec courage. Mais il ne sortira rien de bon de ce toro de la Ventana, il faut abréger. Belle épée haut et court en sortant des cornes à l’ultime centième de seconde. Ovation. 

Dans cette terna artiste cherchez l’erreur. Non que Borja Jimenez en soit une, mais son style violent , rapide et tremendiste s’associait bizarrement a ses deux compañeros de ce soir. Entrega totale, son quite par chicuelinas est un exemple de témérité, comme toute sa faena au premier, de l’audace de l’audace encore de l’audace, mais après? Eh bien, après il y a une oreille! De poids,  

Et le torero d’Espartinas nous gratifiera d’une aventure risquée elle aussi avec ce Juan Pedro de 5 ans , negro entrepelado. Le toro est rapide vif et le capote de réception est autoritaire. Tito Sandoval en bon picador dose comme il faut ses deux actuacions. Borja nous offre ensuite deux belles séries droitières et à gauche , compas ouvert il ordonne au toro de passer, en se jouant la vie dans les cornes, fait des luquesinas et lâche sa muleta. 

A ce moment là on sait que tout repose sur l’épée. Hélas une demie insuffisante laisse le toro aux planches dont il ne veut pas sortir ni tomber tout près. Un avis sonne, le descabello fait tomber l’animal au premier essai et c’est une belle vuelta, déception pour Borja qui ne sortira pas en triomphe, qui couronne cette soirée. 

Un bon lot de Juan Pedro Domecq avec un excellent premier. 

Jean François Nevière 

 Arnedo, Julio Mendez remporte « El zapato de plata»

Sortie en triomphe de Ruiz de Velasco et Julio Mendez

C’est avec le dernier utrero/novillo de Galvarin, « Costa Media » que Julio Mendez a remporté un peu à la surprises générale le vingt et unième zapato de Plata de Arnedo. Julio Mendez avec ce trophée est assuré d’avoir un poste à la prochaine feria de novillada de la ville le « zapato de oro » dans l’une des cinq corridas qui se dérouleront fin septembre, début octobre. Le club taurin au cours des divers éliminatoires lors de tientas dans les ganaderias avait retenu, Joël Ramirez, Emilio Ruiz de Velasco et Julio Mendez. Traditionnellement la feria de San José, au printemps, se termine par cette novillada sans picador. Elle avait réuni dimanche (17 mars) une demie-arène.

Un lot très bien présenté, avec beaucoup de noblesse et fort de gabarit… Ramirez coupait une première oreille à l’issue d’une entière basse mais au terme d’une faena intéressante, malgré une seconde porta gayola avec le quatrième et deux largas afaroladas à genoux il ne trouvait jamais le bon rythme et saluait.

Emilio Ruiz de Velasco paraissait en position d’emporter le soulier d’argent après deux faenas très régulières, très diverses sur les deux mains avec toujours de jolis détails et un grand tercio de cape avec le cinquième. Une oreille chaque fois…

Mais c’était sans compter sur la deuxième sortie de Julio Mendez. Il avait été plutôt fade et insipide avec le troisiéme, malgré de belles et très délicates naturelles. Mais s’il fut brouillon à la cape, Julio Mendez surprenait avec le dernier. Une faena commencée par des passes basses, genoux pliés et alternant de grandes séries sur le deux mais avec beaucoup de temple et une énorme maîtrise. Un coup d’épée magistral, jusqu’à la garde. Tout au long de cette faena il avait témoigné d’une parfaite domination. Deux oreilles et le jury craquait, même sur une seule faena… alors que Ruiz de Velasco s’était imposé, avec régularité sur deux toros.

Julio Mendez nous confiait venir de l’école taurine de Palencia. Ce jeune garçon qui vit à Saint-Sébastien n’hésite pas deux fois par semaine à faire le déplacement… Pour l’heure il n’a aucune vue sur des débuts en novillada formelle… il attendra peut être l’invitation de la feria du « Zapato de Oro ». Mais les choses peuvent se précipiter.

Jean-Michel Dussol

Valence : Andrés Roca Rey Torero d’époque

Toros de JANDILLA et VEGAHERMOSA.
Tous très bien présentés, tous nobles, tous mobiles et encastés . Le second s’avéra faible . Un grand toro, sorti en troisième position –Leguyero, nº 67, 530kg, né le 12/2019, castaño- honoré d’une vuelta bien méritée, après pétition d’indulto. Tous deux piques plus ou moins sévères.

POUR


JOSÉ MARIA MANZANARES (Obispo et or) Une oreille et palmas


ALEJANDRO TALAVANTE (Sangre de toro et or) Silence et palmas


ANDRES ROCA-REY (Sangre de toro et or) 2 oreilles et une oreille.

J.M.MANZANARES a mis à profit la saison hivernale, il a su conserver cette élégance  et ce calme qui le caractérisent, il a retrouvé son savoir faire de matador. Avec son premier un negro mulato il a su offrir une faena complète sur les deux bords avec un adversaire qu’il a su mettre à sa main. On a retrouvé avec plaisir le torero alicantino séduisant et qui en même temps pèse sur chacun de ses adversaires. Une mise à mort à recibir, lui assure une oreille parfaitement méritée. une vuelta fleurie et des remerciements aussi charmants que gracieux du Maestro.
Avec son deuxième toro de 4 ans nommé Leon tout fut plus compliqué, voire impossible. Le maestro abrégea, nous aussi : un pinchazo, une entière. Palmas de circonstances.

ALEJANDRO TALAVANTE :
C’est certain il arrivait à VALENCIA avec une forte envie de triompher au sein d’un cartel de grand luxe. Pour preuve le superbe quite sur le premier toro de MANZANARES. Trois frôlés qui du haut de sa grande taille ne manquaient pas d’allure.
Mais les toros en décidèrent autrement et malgré tous ses méritoires efforts : le premier très vite sans force et sans envie manque de mobilité. Que faire à un toro arrété?
La deuxième équation à résoudre que faire à un toro plein de « génio » et de mauvaises
Intentions?
Un pinchazo, une entière, un descabello et …un silence désolé.

ANDRES ROCA REY         :
Je crois que son hiver a été studieux, mais il n’a rien changé à ses bonnes habitudes, une science du toro, une envie de triompher, une technique impeccable, une « ceinture » et un poignet de plus en plus souple. De quoi guider tous ses adversaires à une mort glorieuse. Son premier adversaire lui donna très vite toutes les garanties, ma voisine m’affirma qu’il avait la névrose de la muleta en général et du bas de muleta en particulier. Ce fauve de 530 Kg n’a jamais lâché des yeux et du bout de ses cornes ce bas de la muleta du maestro qui en tira le meilleur parti avec un plaisir de toréer non dissimulé. Jusqu’au moment où le public réclama «l’indulto «  qui aurait pu être accepté par la présidence qui avait estimé que les deux piques étaient bien légères…Oui mais subies dans la noblesse d’une caste et d’une race de haute lignée.
Triomphe du jeune péruvien qui fait le bonheur de tous (et de son Apoderado R. Dominguez).
Comme ce jeune homme est insatiable il mena une faena vibrante à son second qu’il avait reçu à porta gayola.
Si vous en avez l’occasion courrez vers les arènes et si vous apercevez le nom d’Andrès ROCA REY ne manquez pas d’aller acclamer ce jeune homme.

Ch FIGINI

Guadalix (Copa Chenel): Christian Parejo en triomphe

San Agustín de Guadalix, Madrid – Corrida de classification de la Copa Chenel.

Toros de Montealto (2º, 3º et 4º) et Saltillo (1º, 5º, 6º). Le second, ‘Farolero’, de la ganadería de Montealto, vuelta al ruedo. 

Manuel Dias Gomes, silence après avis et silence après deux avis;

 Lagartijo de Córdoba, silence après deux avis et saluts; 

Christian Parejo, deux oreilles et silence.

Le matin:

novillos de Cerro Longo (1º, 2) y Hermanos Sandoval (3º 4º). Le novillo “Lucereño” de Hermanos Sandoval, combattu en 4ème, vuelta al ruedo.

MARIO ARRUZA, silence après avis et oreilleio tras aviso y oreja.

JAROCHO, vuelta al ruedo après avis et deux oreilles.

Retour triomphal de la corrida à Navalmoral

Plaza de toros de Navalmoral de la Mata, Cáceres. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Alcurrucén,  le quatrième ‘Caratriste’, numéro 108,  vuelta al ruedo. 

SEBASTIEN CASTELLA, qui remplaçait Morante de la Puebla, ovation et deux oreilles et la queue

EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et oreille

TOMÁS RUFO, oreille avec pétition de la seconde et oreille.

C’était le retour de la tauromachie dans ce pueblo cacereño après trois ans d’interdit politique. Malgré l’absence inattendue de Morante de la Puebla le résultat est triomphal.

EL CID TRIOMPHATEUR DU FESTIVAL D’ALCALA

Un peu plus de demi entrée dans le cadre enchanteur des arènes d’ALCALA DE LOS GAZULES dans la sierra de Cadiz, Le temps est idéal la température plus qu’agréable malgré un fort vent de lévante qui gênera un peu les toreros, La ganaderia fournit les bétail, des novillos biens présenté quoique pour la plus part commode d’armure, pour :

Le rejoneador Sebastian FERNANDEZ: 2 oreilles

FINITO DE CORDOBA: silence

photo Jean Dupin

« EL CID »: 2 oreilles et la queue

Ruiz MUNOZ: une oreille

Manuel VERA: deux oreilles

Pablo LOZANO novillero sans picador local: 2 oreilles

La bonne surprise du jour vient certainement du jeune rejoneador Sebastian FERNANDEZ peu connu du circuit qui nous a ravi par son toreo simple et efficace toréant beaucoup plus son toro que le public comme le font malheureusement trop souvent ses confrères, Son novillo est remarquablement présenté avec des cornes en avant et juste épointées Il entame à la garrocha, très en torero de campo, faisant montre de dextérité à cheval et d’une bonne connaissance du toro, Il plante un bon rejon de châtiment et remet en suerte avec le palo pour un simulacre de deuxième bien exécuté, Aux banderilles il est sobre dans le nombre respectant le règlement, mais très torero dans l’exécution Avec un premier cheval il pose deux harpons citant p, un magnifique animal aux reflets dorés car cabriole et rematant en pirouettes au raz des cornes Avec son deuxième destrier de banderilles il clouera deux autre harpons de face au millimètre tout tenant dans la paume de la main comme il se doit, Enfin avec son dernier cheval il plantera quatre banderilles courte dans une sele passe circulaire avant de conclure l’un bon rejon de mort, les deux oreilles sont logiques on regrettera seulement que le toro ne soit pas lui aussi gratifié d’une vuelta sa dépouille est fortement applaudie,

Que dire de FINITO DE CORDOBA qui se présente avec une barbe de huit jours et s’occupe de l’arrosage du ruedo ce qu’il fera certainement de mieux dans son après midi ? Le bon torero d’antan s’est éclipsé et il quittera le ruedo dans un silence respectueux du, sans doute, à sa gloire passée.,

Dans les néo-retraités, sil il en est un qui ne se gâte point c’est bien EL CID: aujourd’hui encore il a décidé de frapper fort entamant par de grandes véroniques jusqu’au centre rématée d’une demi de luxe, et que dire de son grand quite par chicuelinas, A la muleta, il s’en donne à cœur joie toréant des deux côtés dans des cercles infinis à l’endroit comme à l’envers , Le novillo est sublime et les deux s’accordent dans une valse infinie, L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles et la queue dégringolent en toute logique du palco ainsi que la vuelta al ruedo pour le novillo,

Ruiz MUNOZ tombera sur le moins bon du lot, un manso de gala attiré par les planches et nous ne pourrons pas profiter que de détails de la part du grand artiste qu’est le chiclanero qui porte en lui le sang de son oncle Curro Romero, La faena est à menos et la mise à mort délicate, Une oreille lui est accordée toutefois au grand bonheur de ses supporters,

Manuel Vera est un jeune torero qui sort peu est c’est dommage il a fait montre cet après midi de beaucoup de valeur devant un toro certes qualiteux mais un peu complique. Dans une tauromachie très classique et sobre il s’est attelé à régler un a un les problèmes avant de terminer dans une faena à mas sans jamais se départir du fondamental ni tomber dans la facilité, Il est lui aussi une bonne surprise, sa bonne estocade au deuxième essai lui vaudra deux oreilles,

Le jeune novillero sans picador local Pablo LOZANO fera montre de beaucoup de bonne volonté devant son bon éral qui ne lui passe aucune distraction, Il lui reste encore à apprendre mais sa faena est intéressante templée et sobre mais laisse entrevoir une forte marge de progression, Là ou il pêche le plus c’est à l’épée qu’il lui faudra travailler, Cependant son village lui accordera deux oreilles somme toutes bien méritées,

JEAN DUPIN

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