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Mobilisation pour le Respect des Droits des Éleveurs…

Patrick Laugier entame une grève de la faim pour défendre l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Rendez-vous à Arles, Place de la République, samedi 16 novembre 2024, à 10h

Arles, le 13 novembre 2024 – Dès samedi 16 novembre à 10h, Place de la République à Arles, Monsieur Patrick Laugier, éleveur de taureaux de combat, entamera une grève de la faim pour dénoncer une situation injuste et inadmissible menaçant les droits des agriculteurs et l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Depuis 1999, Patrick Laugier exploite les terres du Mas de l’Ilon, situées au cœur des Alpilles. Ce domaine, initialement confié par bail rural par des propriétaires privés, a vu son bail renouvelé en 2013 par acte authentique.

En 2017, cependant, ces terres ont été léguées au Conservatoire du littoral. Depuis lors, un contentieux oppose Monsieur Laugier au Conservatoire : bien qu’un accord initial ait été établi pour résilier le bail avec indemnisation, le Conservatoire refuse désormais de verser les compensations dues, arguant du classement des terres dans son domaine propre. Cette décision prive Monsieur Laugier non seulement de ses droits en tant que fermier, mais aussi de l’indemnisation pour ses investissements, ses améliorations, et ses pertes économiques.

Appel à la Mobilisation des Éleveurs et Agriculteurs Français

La grève de la faim de Patrick Laugier va bien au-delà de sa situation personnelle. Ce combat symbolise la lutte de tous les éleveurs de France contre la dévalorisation de leurs droits et contre l’expansion des terres agricoles dans le domaine public. C’est pourquoi, au nom des éleveurs de taureaux de combat de France, nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs du monde agricole et des citoyens solidaires de ces valeurs. La défense des droits des  fermiers, la pérennité de l’élevage de qualité, l’arrêt de la privatisation des terres agricoles, et le respect du monde  rural sont des principes fondamentaux de notre engagement commun.

Appel au Soutien des Élus, Institutions et Citoyens

Nous demandons aux institutions compétentes, aux élus locaux et nationaux, et à chaque citoyen d’intervenir pour soutenir Patrick Laugier et, à travers lui, tous les agriculteurs français. Ces derniers risquent de voir leurs droits affaiblis et leurs terres transférées de façon permanente dans le domaine public, empêchant toute transmission patrimoniale aux générations futures. Le respect des engagements contractuels et le droit à une indemnisation équitable sont des fondements du droit rural qu’il est inadmissible de bafouer.

Nous invitons tous ceux qui soutiennent ces valeurs à se joindre à nous, samedi 16 novembre à 10h, Place de la  République à Arles, pour soutenir Patrick Laugier dans ce combat pour la justice et pour l’avenir de l’élevage en Camargue et au-delà.

Robert MARGÉ – Président des Éleveurs Français des Taureaux de Combat

Contact Presse : 06 09 53 31 71

(Communiqué)

Sourçe: torofiesta.com

Au Sénat

Image Gil Mir

Une fois encore les réseaux sociaux s’enflamment de caricatures, d’invectives voire d’insultes avant le vote de la PPL sur l’interdiction de l’accès aux arènes au moins de 16 ans qui se déroulera ce jeudi au Sénat. Ce sera le jour de la rencontre Israël-France et avec l’éventualité d’un nouveau pogrom, en France cette fois ; le vote sénatorial, son résultat quel qu’il soit, sera vite passé à la trappe tant l’actualité est terrifiante. Les ennemis d’hier qui se traitent de « grosse poubelle », la macroniste Samantha Cazabonne et Manuel Bompard le LFIste -il a signé une pétition pour l’adoption du texte-, se trouvent dans le même camp. Leur opposition si vite oubliée serait donc du théâtre ? De l’agitprop ? Leurs disputes affichées une blague pour abuser la galerie ? Ils sont d’accord, en tout cas, sur un point essentiel : la réduction des libertés publiques.

André Viard sur BFM TV a parfaitement soutenu notre point de vue; sur la forme avec fermeté et modération et sur le fond en s’appuyant sur la raison et la sincérité. Dans ces moments troublés que nous traversons où on ne sait plus qui est qui, il est essentiel que quelqu’un de solide tienne la barre, car dans ce contexte, rien n’est acquis par avance, toutes les manœuvres, les combines peuvent être envisagées et avoir des résultats inattendus.

Dans tous les pays où elle est attaquée Espagne, Colombie, Mexique et désormais la France, la tauromachie n’est qu’une variable d’ajustement des combines politiciennes. Le discours moral de ses instigateurs n’est qu’un cache sexe : qui peut croire devant le spectacle de la violence inouïe donnée par les médias, incontrôlée sur les réseaux que la corrida heurterait notre jeunesse ? Qui peut y voir une sorte de priorité nationale autorisant les partis à dépasser leurs oppositions radicales ? Il n’y a là ni logique, ni vérité, ni raison.  

Qu’il y ait dans la société sur ce sujet un « conflit de sensibilité » cela ne fait pas de doute. Il est dû souvent à une méconnaissance totale d’une pratique complexe et méconnue de très nombreux français. Respectons ceux qui ne pensent pas comme nous; personne ne les oblige à partager nos goûts. Mais interdire ce n’est plus pareil. C’est un précédent. Si nous interdisons telle ou telle pratique parce qu’elle ne nous convient pas, que deviennent nos principes républicains basés sur le socle liberté, égalité, fraternité ? Plutôt qu’interdire ou limiter les idées, les religions minoritaires, les pratiques régionales -taurines ou autres-, la responsabilité de l’Etat et de ses représentants n’est-elle pas de les protéger ?  

Je ne doute pas que dans sa sagesse le Sénat respectera ces principes républicains, ciment d’une société déjà trop divisée.

Pierre Vidal

Pétition: NON au retour d’INTERVILLES sans vachettes

NON au retour d'INTERVILLES sans vachettes

L’emblématique émission estivale « Intervilles », véritable institution du divertissement télévisé français, s’apprête à effectuer son grand retour sur les écrans de France Télévisions en 2025, ravivant ainsi les souvenirs d’une époque révolue où les jeux de prime time incarnaient l’esprit bon enfant et la convivialité estivale. 

Pour l’occasion, c’est l’animateur phare Nagui, figure bien connue de l’audience et défenseur engagé des droits des animaux, qui prendra les rênes de l’émission. Mais ce retour tant attendu suscite déjà de vives réactions, notamment en raison de l’absence de l’une des figures les plus emblématiques du jeu : les fameuses vachettes, ces bovins qui, au fil des années, étaient devenus les véritables reines du programme. 

Cette décision de ne pas inclure les vachettes dans le cadre de la nouvelle version du jeu a suscité une onde de choc parmi les fans de l’émission. Pour certains, elle s’apparente à une trahison des racines mêmes du programme et dénature ce qui faisait sa singularité. En effet, les vachettes, qui ont toujours été perçues comme un élément emblématique et même affectueux du show, ont été scrupuleusement épargnées de toute violence dans le cadre du jeu. Leur rôle se bornait à être des partenaires des candidats dans des courses effrénées et des jeux d’agilité, dans un contexte d’amusement collectif. L’absence de ces animaux dans la version 2025 est donc interprétée par certains comme une tentative de réduire une tradition populaire au nom d’une idéologie personnelle, portée par Nagui, contre les pratiques jugées violentes envers les animaux.

Certes, la défense des animaux et la lutte contre la maltraitance sont des causes d’une légitimité indiscutable et d’une grande noblesse. Cependant, dans le cas précis des vachettes d’Intervilles, il convient de nuancer cette position. Ces animaux, bien traités et parfaitement en sécurité dans le cadre des jeux, ne souffraient pas de maltraitance. Il semble donc pertinent de se questionner sur la portée de cette décision, qui pourrait être perçue comme une forme d’imposition d’une idéologie extrême, allant au-delà des intentions initiales de l’émission. 

Il serait peut-être nécessaire de réfléchir à l’impact que des positions radicales peuvent avoir sur des causes pourtant porteuses de valeurs sincères et bénéfiques. À trop vouloir imposer une vision unique de la moralité, on risquerait de détourner certaines traditions populaires de leur nature originelle, en les privant d’une part de leur âme, voire en fragilisant l’essence même de ces formes de divertissement qui ont su toucher des générations de téléspectateurs. 

Ainsi, si la démarche de Nagui, en tant qu’animateur engagé, est respectable dans ses intentions, elle interroge quant à son application dans ce contexte précis. Une remise en question des formes de divertissement populaires, en prenant en compte les spécificités et les nuances de chaque situation, est sans doute nécessaire pour éviter que l’évolution de la société ne sacrifie des éléments de patrimoine culturel au nom de principes unilatéraux. 

TOP À LA VACHETTE !!!

Auteur : Cazaubon Sébastien

https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-au-retour-dintervilles-sans-vachettes-20006/?fbclid=IwY2xjawGgRkBleHRuA2FlbQIxMQABHf2ZvoaOiL-eJn5yL2Xz2_3Za92nhyYr4Su9GLpPMvFOwN-F6xf0Te_nMQ_aem_ay-6MdjvCF-WZtQjbxUgkw

Ndlr les maires de Dax et de Mont de Marsan ont déjà décidé que leurs villes ne participeraient pas à ce nouveau jeu sans les vachettes.

GARLIN : Dimanche 13 avril 2025, présentation d’un élevage inédit en novillada avec picadors : Ganaderia DOMECQ NUÑEZ

Après 11 années marquées par l’exceptionnelle collaboration avec l’élevage de PEDRAZA de YELTES, la Peña Taurine Garlinoise se lance un nouveau défi pour sa Journée Taurine du 13 avril 2025 en présentant un nouvel élevage, inédit à plusieurs titres.
En effet, le choix de la commission taurine s’est porté sur la Ganaderia DOMECQ NUÑEZ qui fera non seulement sa présentation en France mais lidiera également la première novillada avec picadors de sa récente histoire.

La ganadera Maria Domecq Nuñez n’est autre que la fille de Fernando Domecq Solis qui, après avoir largement contribué à la notoriété du fer de Jandilla, reprenait celui de Zalduendo pour en façonner un élevage leader jusqu’à sa vente en 2014.

Les novillos proviendront ainsi de cette prestigieuse lignée Jandilla / Zalduendo que Maria et son frère Fernando Jr ont décidé de perpétuer en l’honneur de leur père.

Etant donnés les résultats probants de l’élevage dans la catégorie sans picadors, la Peña Taurine Garlinoise fonde beaucoup d’espoirs sur cette présentation qui pourrait bien s’apparenter à la découverte des Fuente Ymbro dans les années 2000 et bien évidemment à celle plus récente des Pedraza de Yeltes.

Rendez-vous donc le Dimanche 13 avril 2025 dans les Arènes de la Porte du Béarn à GARLIN !

Andrès Roca Rey choisit son frère Fernando comme apoderado

Fernando et Roberto Roca Rey

Après le départ de Roberto Dominguez, Andrés Roca Rey a choisi son nouvel apoderado. Il s’agit de son frère Fernando. Cette nouvelle a été communiquée aux principales empresas du milieu taurin. Très proche d’Andrès qu’il accompagne souvent, Fernando est lui aussi matador d’alternative et il a combattu essentiellement au Pérou. Il n’est venu que rarement en Europe. C’est un choix rare voir unique dans l’histoire taurine, mais rien n’étonne de la part du diestro péruvien; atypique dans son toreo comme dans la gestion de sa carrière.

Suerte à tous les deux!

2025: Les adieux de Fernando Robleño

Après vingt-cinq d’années comme matador de toros, Fernando Robleño vient d’annoncer sa retraite à fin de la temporada 2025. Dans un communiqué, le Madrilène a expliqué les raisons de ce départ:

« Bonjour à tous. J’ai pris la décision que la temporada 2025 sera la dernière pour moi en activité. Une temporada spéciale au cours de laquelle je fêterai mes 25 ans de matador de toros et je pense que c’est le moment de dire adieu.

Une profession qui m’a tout donné et à laquelle je dois tout. Le toro est ma vie et ça continuera de l’être. Ce sont des années au cours desquelles j’ai vécu des sensations inexplicables. Des moments très beaux et aussi très durs. J’ai senti la sympathie de tous ceux qui m’ont suivi et j’espère que 2025 sera le reflet pour vous de ma meilleure version.  

C’est un adieu aux ruedos, mais je continuerai à me consacrer à d’autres activités concernant le toreo, comme la direction de l’école taurine « Yiyo » qui m’a apporté tant de moments heureux. Il vient le jour dans la vie où un torero doit prendre ces décisions.

Ce moment est arrivé pour moi. Merci à tous. Merci pour le cariño. On se verra en 2025 et je souhaite que Dieu veuille que ce soit pour moi une année remplie de succès ! »

Fernando aura affronté pendant 25 ans les ganaderias les plus dures. On ne peut pas dire qu’il y ait gagné une juste place notamment en France où il aura été sous-estimé à part Céret qui l’a justement célébré. Fernando n’est pas seulement un belluaire comme on l’a trop souvent présenté c’est un grand lidiador, profond et élégant, avec de fortes capacités face à tous les toros. Souhaitons qu’on lui fasse, pour cette dernière tournée, la place qu’il mérite.

Acho: Borja triomphe pour son début Limeño

Arènes d’ Acho , Lima. Quatrième de la Féria du Seigneur des Miracles 2024. Deux tiers d’entrée.

Taureaux de Núñez del Cuvillo et Sancho Dávila (2ème),

MIGUEL ÁNGEL PERERA, silence et oreille.

ALFONSO DE LIMA, silence et silence.

BORJA JIMÉNEZ -qui confirmait l’alternative-, oreille et oreille.

Arènes de Tlaxcala , Mexique . Troisième de la féria. Lleno.

Taureaux Rancho Seco , inégaux dans la présentation et le jeu.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et deux oreilles

ISAAC FONSECA, applaudissements après avertissement et oreille.

ALBERTO ORTEGA, applaudissements après un avertissement et silence après deux avertissements.

Arènes de Zacatecas MEX toros de Marrón (rejones) et de Torrecilla

Pablo Hermoso de Mendoza palmas et ovation,

Sergio Flores ovation et deux oreilles

Andre Lagravere « El Galo » vuelta et oreille et pétition

Xmatkuil (Yucatán) Méxique – Toros de La Estancia, Puerta grande (4º bis) et Guadiana (3º)  

Román, silence après 3 avis et palmas; 

Héctor Gutiérrez, palmas et oreille. 

Nouvelle école taurine à Alagar

Jour de fête dans la plaza de toros centenaire du petit village d’Algar dans la Sierra de Cadiz La Fondation Cultura Taurina de Jerez inaugurait le premier cours de la nouvelle école taurine de la Province.

Rafael Valenzuela, Président de la Fondation, n’était pas peu fier de présenter avec le maire de la commune cette nouvelle école devant un public nombreux. L’école est dirigée par Pedro « Chotesco » ancien novillero et grand aficionado, la direction artistique est à charge de Paco Ruiz Munoz matador de toro de classe assisté par le banderillero Isaac Galvin.

L’école compte à ce jour huit élèves qui ont suivi leur premières leçons de toreo de salon avec beaucoup d’assiduité démontrant tous de bonnes dispositions. Dans la présentation de l’école les dirigeants leur ont expliqué qu’ils s’approchaient de la plus belle mais aussi de la plus difficile des professions. Ils leur rappelèrent au passage qu’une école taurine ne se contentait pas de former de futurs toreros, peu le seront, mais surtout de former des jeunes à devenir de bons aficionados et surtout des hommes et des femmes bien éduqués respectant leur prochain, une école de la vie.

Comme toujours dans la province c’est autour d’un bon verre de fino et d’un délicieux « arroz con mariscos » maison que se termina la cession.

Longue vie à la nouvelle école taurine D’Algar !!!

J. D.

Un bon lot de novillo de la Ganaderia Jalabert pour conclure la temporada à Rion des Landes


En cette période automnale, alors que les feuilles tombent et que l’odeur des carcasses de canard envahit l’airal , les aficionados se réunissent pour discuter de la temporada 2024. Les arènes de Rion des Landes deviennent le centre des débats animés, où l’on partage des souvenirs et des impressions de la saison écoulée, tout en spéculant sur ce que réserve la temporada 2025. La fin de la temporada est toujours empreinte d’émotion et de nostalgie, mais elle laisse également place à l’excitation de l’avenir et aux nouvelles perspectives pour les passionnés de tauromachie en attendant le début de la  fiesta campera.

Les toreros de la fiesta campera

Public 3/4 d’arènes

Météo  automnale  et température printanière

Cuadrilla  Bonijol

Présentation de la fiesta campera par Bernard Dehez

El Rafi.                 :une  oreille et vuelta

Christian Parejo  :  deux oreilles

Alejandro Mora   : une oreille

Julio Norte.           : une oreille



El Rafi à la cape

El Rafi

Le novillo, de présentation correcte, exprime une noblesse évidente. Dès le début, El Rafi applique des véroniques et chicuelinas applaudies par le public. La charge franche au cheval se solde par une pique.

Ce novillo nécessite une faena douce, mais la première série est un peu brusque. Cependant, El Rafi se ressaisit et offre une série de derechazos avec douceur au centre de l’arène. La faena est bien construite, remplie d’alegria et accompagnée par la musique. Le public approuve avec des applaudissements ķnkuƙ, surtout après une jolie série de naturelles.

Malgré une belle charge de loin du novillo pour un recibir, l’épée est un échec.


Christian Parejo affronte son second novillo, un colorado plein d’énergie que le précédent. Ce novillo est plus réfléchi et compliqué sur la gauche, et il pousse fort au cheval.

Lors du tercio de cape, les véroniques de Parejo manquent de douceur, mais sa chicuelina après la pique est bien plus aboutie, ce qui est apprécié par le public. La première série à la muleta commence près des planches, avec des derechazos appuyés qui déclenchent la musique. Cependant, le novillero se fait prendre à deux reprises.

Il termine par des manoletinas et un joli recibir pour conclure. Le novillo est aplaudi à l’arrastre.

Alejandro Mora




Alejandro Mora affronte le troisième novillo negro, dont le trapío se distingue des précédents. Le torero, avec une belle tenue de campo, exécute de jolies véroniques, montrant une attitude de légèreté et d’alegria. Lors du tercio de pique, le novillo charge de loin. Jeremy Banti est applaudi à la pose des banderilles.

Naturelle de Alejandro Mora

Avec douceur, le matador amène le toro au centre de l’arène par de jolies passes et des naturelles qui suscitent l’émotion du public. Les derechazos mi-hauteur sont appliqués avec précision, bien que le novillo soit un peu sur la retenue. Les naturelles, exécutées avec douceur, transmettent beaucoup d’émotion. La fin de la série se fait avec des passes à droite, les pieds ancrés dans le sable. L’estocade est propre. Il obtient oreille mais en mérite deux.

+Julio Norte avec le dernier novillo de la temporada


Julio Norte affronte le dernier novillo au trapío identique au précédent, exprimant également de la noblesse. Bien que le novillo ne pousse pas trop au cheval, le novillero exécute avec alegria de jolies véroniques. La paire de banderilles posée par El Monteño est vivement applaudie.

Cependant, Julio Norte se fait prendre par le toro lors des premières passes. Il s’applique néanmoins sur les premiers muletazos à droite. Le novillo, avec une charge courte, révèle la volonté de Julio Norte de faire aussi bien que ses prédécesseurs, mais cette détermination manque de réalisme face à la noblesse et la charge courte de l’animal. Les derniers derechazos sont plus concluants, mais l’épée se place en arrière de la croix malgré l’engagement du novillero. Une oreille pour conclure cette temporada 2024 et le clap de fin dans l’airal pour refaire ce bon moment.

Les récompenses ont été remise par des enfants aficionado

La galerie photographique de la Fiesta campera de Rion-des-Landes au travers du regard de Philippe Gil Mir

© Philippe Gil Mir Rion-des-Landes 10-11-2024 Fiesta Campera

Photo Philippe Gil Mir

Texte Nicolas Couffignal

Critiques

A propos de la publication du bilan de la temporada signé Antonio Lorca, une lectrice régulière et souvent critique nous écrit:

Merci de partager ce long article sur l’état catastrophique de la corrida mais encore eût-il fallu le faire avec un traducteur parlant correctement l’espagnol.

Certains passages n’ont que fort peu de sens, la langue est régulièrement incorrecte même si on comprend ( pour l’avoir constaté !) l’esprit général de cet article.

Article par ailleurs ridicule qui fait reposer le monde de la tauromachie sur les épaules déjà et depuis longtemps bien fragiles de Morante! 

Des autres ? Pas un mot ! De l’omniprésence des Juan Pedro, pas un mot, du rôle fort peu glorieux joué par Casas dans ce déclin, pas une ligne etc…

Exemple de l’éternelle cécité du monde taurin, de la loi de quelques uns qu’on dénonçait déjà à la mort du Yiyo condamné à aller se faire tuer dans la vallée de la mort, archaïsme du monde taurin qui en fait le charme mais aussi la terrible faiblesse…

Je vais aux arènes depuis l’âge de 16 ans, j’en ai 74, mon mari partage ma passion qui nous a réunis mais l’évolution du mundillo finira par nous en dégoûter. Il m’a sauvée d’un dégoût précoce en me détournant de Nîmes et Arles pour m’ouvrir à Vic et Céret.

Le psychodrame de OneToro en est le dernier et grotesque avatar. Urtasun a encore de beaux jours devant lui…

M….. R…….

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