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Séville. Novillada sin caballos. 1/2 arène
Novillos de Dolores Rufino.
- JULIO ROMERO: ovation aprèsa avis.
- ORTIZ MONTES: ovation.
- GUILLERMO LUNA: orejille après avis.
- RUIZ DE VELASCO :oreille et pétition de la seconde après avis.
- SERGIO ROLLÓN: ovation après avis.
- JULIO NORTE: vuelta après avis.
Le Novillero Ortiz Montes s’est rendu à l’infirmerie après avoir été accroché par le deuxième taureau lors de la deuxième corrida de promotion àSéville. Lorsqu’il balança sa main pour l’estoquer, le taureau l’attrapa et le secoua pendant quelques secondes. Apparemment, ce n’était pas grave el l’épée a été effective. Il s’est ensuite rendu seul à l’infirmerie
Madrid, novillada nocturne certamen cenate. 1/3
Novillos de Couto de Fornilhos.
SANTIAGO ESPLÁ: silence après deux avis et silence.
VALENTÍN HOYOS: ovation aptès avis et salut et ovation.
RUBÉN NÚÑEZ: ovation après pétition et palmas après avis.
Juan José Domínguez et Pablo García saluts aux banderilles.

Plaza de toros de Pampelune. 7ème festejo de la Feria del Toro 2024. Lleno de ‘No hay billetes.
Toros de Domingo Hernández,
ALEJANDRO TALAVANTE, ovation et ovation et saluts après pétition minoritaire.
DANIEL LUQUE, ovation et saluts et pétition après avis ovation et saluts après avis.
JUAN ORTEGA, silence et silence.
Les banderilleros Iván García et Jesús Arruga ont salué au second.
Décevante corrida de Domingo Hernandez qui débutait dans le coso de la Misericordia. Elle a fait tâche par rapport à la précédente de Fuente Ymbro. Très inégale de présentation, inexistante sous le peto elle a manqué de race par le suite se montrant de plus, juste de force.
Le toreo superficiel de Talavante son côté vistoso lui a permis d’obtenir un succès relatif à son second passage, l’estocade al encuentro, contraire mais spectactulaire concluant un travail sans profondeur ni relief. Une fois encore l’extremeño s’en tira sin pena ni gloria. Il s’est abonné à la devise cette temporada.
Daniel Luque a fait un effort réel face au second surtout qui état le mieux présenté du lot, âpre, violent développant du sentido. Le torero de Gerena s’est engagé malgré une incompréhension relative des tendidos plus préoccupés de finir le bocadillo de tortilla de baclao de la mémé. Il tua en deux fois et ses espoirs de prîme s’envolèrent; trop vite de notre point de vue.
Débuts en demi-teinte à Pampelune de Juan Ortega décidé certes mais peu à l’aise face à ses opposants et sans doute emprunté dans le vacarme local des peñas qui désormais abordent les drapeaux palestiniens -c’est dire leur sérieux! Le rapport entre la défense de la cause palestinienne et San Firmin laisse perplexe. Le délicat sévillan n’est pas fait pour ce genre de happening qui disons-le a des aspects peu râgoutants.
PV.

10 juillet, corrida de Fuente Ymbro. 6 toros tres bien faits, cinq noirs et un castaño bragado de 5 ans. Poids moyen 530 kgs, Très armés, bravoure limitée au cheval, 12 rencontres.
Extraordinaires de noblesse le 2 et le 3, compliqué le 4, deslucido le 6.
pour Miguel Angel Perera , vert émeraude et or: salut au tiers et 1 oreille de poids.
Andres Roca Rey, Rouge et or, 2 oreilles et 1 oreille.
Tomas Rufo, Bleu marine et or, 2 oreilles et silence.
Lleno de no hay billetes, grand beau temps et ambiance brulante au soleil, plus réservée à l’ombre.
Si vous avez vos boules quiès vous pourrez entendre la superbe musica callada que nous a offerte Miguel Angel Perera à son second, le quatrième, un noir qui mit du temps avant de se laisser conduire par la merveilleuse muleta du maestro de Badajoz, 20 ans d’alternative et toujours cette ferveur et cette science qui lui fait construire des faenas savantes et templées devant n’importe quel toro et plus c’est compliqué plus il démontre.
Ce toro il l’avait brindé au ganadero avec des mots d’une grande amitié et affection. Les dernières séries à gauche sont un exemple de préparation à l’épée. On attend que le réglage de cette tête soit parfait, Entière tendida après un avis. OREILLE.
A son premier , pourtant on aurait aimé voir tomber l’oreille. Au capote il y avait eu 5 chicuelinas bien ajustées conclues par une demie. Début de faena par 5 statuaires et pecho, pieds joints, données avec une calme autorité et templées. Tout se passe bien mais le toro transmet peu et l’épée est basse et pas entière, et même si le toro tombe, le puntillero le fait relever..SALUT AU TIERS
Que ceux qui doutent de la supériorité de ROCA REY ou qui font la fine bouche ne lisent pas ce qui va suivre. C’est sans doute qu’ils n’aiment ni l’enthousiasme ni l’audace ni la force ni le courage, ni la sérénité , ni les estocades fulminantes. Parlons d’elles d’abord : à ses deux adversaires et encore plus à son premier , Roca Rey s’est jété entre les cornes , se mouillant les doigts, passant d’extrême justesse au dessus de la corne droite, matar o morir, illustration parfaite de l’adage. Et il a recommencé à son second.
Et il fallait passer au dessus de ces poignards dressés jusqu’au ciel. Toro numero 2, le castaño bragado, belle réception au capote et quite de Rufo par delantales rématé par une rebolera. Réplique de Roca Rey par gaoneras sublimement exposées, tout s’emballe. Brindis au public et entame à genoux au centre de la piste, les cornes sont à hauteur des yeux et le toro n’humilie pas. A droite comme à gauche R R est contraint de toréer à mi hauteur, les dagues gigantesques passant tout près du visage. A force de puissance dans le poignet , de ceinture , de caractère et de rythme , le toro humilie en fin de faena: intensité, volonté et suprême élégance, enchainements suaves, on attend l’épée, tout vole et bascule, la muleta, l’homme qui passe par miracle au dessus de la corne droite et le toro qui tombe ; sin puntilla, victoire de la figura maxima del toreo; quoi qu’en disent les tenants du jansénisme taurin et les frigides. DEUX OREILLES
Roca Rey revient pour le 5eme, , un noir lui aussi très bien fait, il le reçoit la main tenant la barrière et gagne doucement le centre. On devine que ce toro là est plus compliqué , les réglages sont plus lents, par deux séries droitières , naturelles, à chaque fois de bons pechos de conclusion, puis on recommence avec deux séries drotières pour finir en toréant de très près, quasiment dans les pieds, le réglage est fini. Reste l’épée, un espadazo sin puntilla, comme au premier, matador s’il en est, cette épée à elle seule valait l’oreille. OREILLE
Tomas Rufo torée très bien, Tomas Rufo ose beaucoup, Tomas Rufo a fait de très belles choses à son premier, mais il passait juste après Roca Rey.
Comme lui il débuta, fort bien, à genoux, il templa toutes ses actions avec une très convaincante application, son épée fut efficace , sans puntilla, mais un peu de rigueur castillane ou de froideur de Tolède nous ont fait trouver les deux oreilles octroyées excessives.
Au dernier , le plus deslucido du lot, Rufo tenta le tout pour le tout, pour rejoindre le nombre d’oreilles coupées par son concurrent péruvien peut- être?
Tout le début de la faena consista à fixer ce toro gazapon collant ou distrait selon les moments. A la fin, le matador jeta l’épée et livra une longue série de luquesinas , bien réalisées et l’estocade malheureusement fut defectueuse (deux tentatives) et plusieurs descabellos. SILENCE
Tout au long de la tarde les banderilleros se comportèrent dignement et les picadors des uns comme des autres donnèrent chacun et à chaque toro 1 pique et un picotazo.
Si la belle jeunesse du soleil pouvait garder ses t shirts blancs….
Qu’est devenu l’homme en noir au haut de forme qui récompensait les toreros faisant leur tour de piste d’un foulard rouge de San Fermin?
Jean François NEVIERE
Les taureaux de Fuente Ymbro ont « volé » dans les rues de Pampelune Une course conditionnée par le rythme des cornus avec un troupeau qui ne permettait pas d’écarts jusqu’à la rue Estafeta, puisque sur la Cuesta de Santo Domingo les cabestros ouvraient un troupeau qui était fermé par les cinq taureaux noirs et un brun jusqu’à la Plaza del Ayuntamiento, où trois taureaux ouvraient la course, déjà divisés en deux groupes, dans la rue Mercaderes jusqu’au virage Estafeta. Le troupeau s’est à nouveau rassemblé dans les premiers mètres de la rue Estafeta, pour s’ouvrir, encore une fois en deux groupes, – avec trois taureaux et, plus tard, trois autres – permettant les meilleures courses, bien que très exigeantes avec la grande vitesse. des taureaux. Beaucoup de chûtes comme d’habitude. Un rythme qui s’est poursuivi le long de Telefónica, avec de nombreux coureurs debout des deux côtés de la rue. Une course qui s’est terminée en 2 minutes et 18 secondes, sans blessé grave.
PLAZA DE TOROS DE PAMPLONA- mardi 9 juillet 2024. Cinquième rendez-vous de la feria.
Temps couvert, 24 degrés Celsius, arènes combles de gens vêtus de rouge et blanc.
6 toros de Victoriano del Rio de présentation variée mais tous de cornes comme il se doit dans la capitale de la Navarre. Le cinquième le plus complet, un toro brave. Les autres avec des aspérités rendant difficile le « toreo bueno », quoique les avis peuvent être partagés.
SEBASTIEN CASTELLA, costume san ferminero, silence après avis et silence après deux avis.
EMILIO DE JUSTO, olive et or, silence après avis et deux oreilles.
GINES MARIN, moutarde et or, oreille et silence.
Des fêtes de Pampelune on a déjà tout dit et tout écrit depuis bientôt un siècle, « Le soleil se lève aussi » d’Ernest Hemingway en témoigne. Sur le plan taureaumachique il y a les pour, il y a les contre. Les pour se régalent de la visite des toros aux corrals du Gas, des encierros, des apartados publics, de la présentation irréprochable des toros, et du courage dont font preuve les toreros de venir affronter de tels fauves. Les contre ne supportent pas le vacarme et le manque de respect des Peñas pour le drame qui se joue en piste, confondant une corrida de toros avec un match de football.
Mais aucun matador refuse de venir à Pampelune à part le Pharaon de Camas venu une fois mais pas deux après la bronca reçue. C’est que le silence de Séville rencontre son symétrique à Pampelune. Certes le cachet qu’ils reçoivent tient compte de « l’exception pamplonaise » par une augmentation moyenne de 20% pour les vedettes, mais cela n’explique pas tout. En fait les figures adorent l’ambiance des fêtes et ils ne sont jamais distraits par le public, concentrés qu’ils sont dans le combat avec leur opposant aux cornes démesurées.
Il y a les toreros pour Pampelune, qui savent et veulent se connecter avec le tendido sol pour obtenir un grand triomphe. Pour cela il faut se mettre à genoux dès le début de la faena, si possible au centre de la piste, et enchainer les passes sans se poser trop de questions sur l’académisme de la taureaumachie.
Et puis il y a les autres, ceux qui viennent toréer pour faire ce qu’lls savent faire, du bon ouvrage comme s’ils étaient dans une arène de première catégorie « normale ». Les trois matadors de cet après-midi faisaient justement partie de cette catégorie. Aucune concession au public, tout pour une taureaumachie authentique avec des toros d’un élevage réputé. Merci à eux.
SEBASTIEN CASTELLA nous a paru comme il est un peu cette saison, moins décidé, moins allègre, moins dominateur, un peu comme si son retour gagnant de l’an passé lui avait inconsciemment suffi. Il « fait le métier » cette année, certes bien, mais sans envie de triomphe. Ses échecs à l’épée ont gâché un succès d’estime pour ses deux faenas de vétéran à deux toros dont un, le quatrième, le crocheta heureusement sans gravité.
EMILIO DE JUSTO a lui envie de triompher, il aurait pu le faire à son premier toro après une série initianale sensationnelle par naturelles de la main droite, mettant en évidence une complète domination. l’épée…
Mais il le fit à son second toro, brave et collaborateur des deux cornes. A ce toro Emilio a fait un grand travail des deux mains, toujours dans le terrain du toro, toujours centré, terminé par une série de doblones de haute volée. Après très forte pétition deux oreilles tombèrent de la présidence, tenue par…une femme, conseillère municipale de la ville, comme de tradition. Emilio de Justo est en train de se hisser progressivement tout en haut de la profession par la qualité de son travail.
GINES MARIN est apparu très concentré et volontaire, arrivant à couper une oreille à son premier opposant après des bonnes séries de naturelles et une grande épée. A son second, le sixième donc, il ne put rien, le toro ne voulant rien, sans doute trop lourd et trop âgé. 620 Kg et cinq ans.
Mais c’était l’après-midi d’Emilio….
EXIR

Les taureaux de Victoriano del Río ont causé de nombreuses chutes en raison de leur vitesse. Sur la Cuesta de Santo Domingo, une course compacte a eu lieu, avec les cabestros toujours devant et les six taureaux formant un groupe. Une structure qui a continué intacte à grande vitesse à travers la Plaza del Ayuntamiento et Mercaderes, jusqu’à atteindre la rue Estafeta, Le troupeau s’est davantage ouvert dans la première partie de la rue Estafeta. Quatre taureaux devant et deux derrière. Beaucoup de monde dans cette section, ce qui rendait les longues courses difficiles et provoquait de nombreuses chutes sur la face du taureau, en plus de plusieurs jeunes écrasés. Les moments de plus grande tension ont eu lieu dans le tronçon Telefónica, dans le virage qui descend vers l’allée, lorsqu’un groupe de personnes a été arrêté, comme cela s’était déjà produit dans le virage Estafeta. Quelques mètres plus tard, un autre jeune homme a été écrasé au niveau du ventre. Finalement, les taureaux sont entrés dans les enclos en 2 minutes et 27 secondes.
Pampelune : arènes combles, penas plus en voix que jamais et tee-shirts blancs virant au rosé. Six toros de Cebada Gago inégaux de poids (510 à 595 kg) tous cinquenos redoutablement armés dans le style de la maison, mansos donnant plus ou moins de jeu pour :

Juan Leal : silence silence et silence

Roman : oreille et quelques sifflets

Isaac Fonseca blessé en tuant son premier.
Le premier de Juan Leal est le remplaçant du toro qui s’était cassé une corne à l’enciero matinal. Il vient à la pique mais ne s’emploie pas. Roman donne un bon quite par tafaleras.
Très dans son style, l’arlésien entame à genoux au centre par des changées dans le dos. Il continue par deux bonnes séries à droite. Deux bonnes séries naturelles sont conclues par un beau changement de main. Pourtant la connexion ne se fait pas et comme l’émotion ne vient pas du toro, Leal la provoque par son toreo de proximité et de longues circulaires inversées en exposant. Les penas remplacent les cantiques par les olés. On aurait pu entrevoir un succès mais la mise à mort catastrophique fera tout retomber. Il en sera de même pour les deux autre toros tués par Juan Leal.
Son second est un grand manso qui plus est faible il s’effondrera sur le sable à la première passe donnée à genoux qu centre. Leal le toréera donc à mi-hauteur mais le toro sort t^te haute en derrotant, puis peu à peu le toro s’améliore concédant une certaine noblesse et permettant quelques bons dérechazos et naturelles de face. Le final est à genoux avec des desplantes superfétatoires. Nous jetterons un voile pudique sur la suerte suprême.
Au troisième il nous suffirait de reprendre la faena précédente à un mastodonte manso et soso doté d’une armure magnifique, avec le même voile pudique pour le final.
Roman touchera certainement le meilleur toro de l’envoi un manso ayant à la muleta une certaine caste permettant une faena intelligente seulement gâchée par les sorties solitaires en direction des planches à la troisième passe, parfois Roman le garde pour une passe de plus mais en sortie de passe de poitrine, c’est sûr le toro file seul loin du leurre. L’estocade est d’école un estoconazo qui fait rouler l’animal au sol en quelques secondes et vaut à lui seul l’oreille.
Son second est inintéressant manso et soso à souhait, Roman tente bien d’élever le débat mais sans y parvenir faisant preuve d’une agitation inesthétique. La mise à mort et du même toneau que celles de Leal.
Isaac Fonseca ne combattra qu’un toro sa lésion au bras droit s’étant rouverte en portant l’estocade imposant son départ à l’hôpital. Auparavant son toro aura laissé dans deux bonnes rencontres au cheval tout ce qu’il avait dans le ventre. Fonseca enchaîne les passes sans jamais transmettre. Il ne pourra porter qu’un pinchazo profond avant de filer à l’infirmerie. Leal terminera fort mal le travail.
Demain « cartel de lujo » avec les Victoriano del Rio et une affiche de figuras : Sebastien Castella, Emilio de Justo et Gines Marin.
Jean Dupin