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LA COMMISSION TAURINE D’ORTHEZ RECOMPENSEE

Yves Charpiat président des vétérinaires taurins a remis le prix à Nicolas Pétriat pdt de la commission taurine d’Orthez.

L’Association Française des Vétérinaires Taurins a attribué le prix Pierre DELOUEDE 2024 à la Commission taurine d’Orthez pour la présentation et la corrida  proposées aux Arènes du Pesqué en 2024.

Le trophée lui a été remis le samedi 22 mars à la ganaderia du Lartet.

Ce prix récompense le travail de fond et la persévérance des membres de la Commission taurine d’Orthez qui s’appuie sur une éthique de la corrida où le toro est au centre de sa philosophie

On les encourage à poursuivre leur travail intéressant et innovant.

ENHORABUENA

Castellón, Ferrera gracie « Nightingale » de La Quinta

Vuelta de Ferrera, des ganaderos Conradi et du mayoral de La Quinta 1er toro gracié dans l’histoire des arènes de Castellon.

Arènes de Castellón . Première corrida de la Féria de la Magdalena Environ à moitié plein.

Taureaux de La Quinta, bien présentés et généralement bons. Le quatrième de l’après-midi, nommé « Nightingale », n° 34, a été gracié. Le troisième de l’après-midi, noble fut applaudi. Le troisième, applaudi à l’arrastre aussi.

  • ANTONIO FERRERA , une oreille et deux oreilles et queue symboliques
  • EL FANDI , oreille et ovation après avertissement
  • MANUEL ESCRIBANO , oreille et le silence

PARIS, JUAN LEAL À CULTURAFICION.

Juan Leal était l’invité de Culturaficion cette semaine : il était déjà venu au Ruedo Newton il y a 3 ans (voir ci-dessous) mais a dévoilé d’autres aspects de sa personnalité et de son art.

Son parcours est connu, mais rappelons-le : il est né à Paris, mais n’y a pas vécu puisque sa famille est retournée en Arles quelques semaines plus tard. Il vit sa jeunesse au milieu d’une lignée de toreros dont il constitue la 5 ème génération. Il confirme que s’il souhaite que son fils soit aficionado, il ne veut pas qu’il devienne torero de la 6 ème génération des Leal. Il a pu profiter de leur expérience et de leur entourage jusqu’à 14 ans, âge auquel il est parti en Espagne à l’école taurine d’El Juli. Il est encore surpris que ses parents aient approuvé et accompagné sa décision : « depuis que je suis père, je ne trouve pas ça normal ».

Superbe arrucina de Juan Leal à un toro de Fuente Ymbro, à Bilbao, le 24 août 2019. ©JYB archives

Interrogé sur l’évolution de son toréo, il reconnait qu’il n’a pas encore atteint ce qu’il veut faire de son style.

« La tauromachie est un art et l’artiste doit avoir sa propre personnalité. Bien entendu, cela nécessite une expérience technique. »

Au départ il voulait surtout présenter quelque chose de différent, mais n’arrivait pas à l’exprimer : il devait chercher autre chose en se démarquant ou plutôt en étant lui-même. Donc, il n’avait pas réellement de modèle même s’il admirait la façon de toréer de Damaso Gonzalez ou Paco Ojeda.

Car « être proche de l’animal met en valeur le travail du torero : il contrôle la charge au lieu de l’accompagner ce qui permet un dialogue avec l’animal et une relation intime. »

Juan Leal dans un desplante risqué face au toro n°187 de Fuente Ymbro, à Nîmes, le 13 juin 2021. ©JYB archives

Sur une question : quid du courage ?

On sait qu’il s’expose beaucoup, mais le courage est le simple fait de dominer sa peur et face au toro, tous ont peur. Mais il faut se donner à 100% par respect pour l’animal et par respect pour le public. Le pire, c’est quand le public ne ressent rien n’a pas d’émotion et sort désenchanté.

Naturelle de Juan Leal au toro n°62 de Miura, à Bilbao, le 26 août 2018. ©JYB archives

Q : Il a toréé des ganaderias très différentes ?

Au moins une soixantaine : « Le fait d’affronter des élevages si différents permet d’ajuster les paramètres de son logiciel. » Par paramètre, il entend la solution technique à choisir ; c’est pourquoi affronter des fers différents est ce qui enrichit. Pour lui, c’est un choix et non une obligation : ainsi la première fois qu’il a affronté les Miura de Bilbao, cela lui a été imposé, mais après son succès, l’année suivante, c’est lui qui les a choisis. Devant les Miura, les choses se sont toujours bien passées y compris à Madrid.

Véronique à pieds joints, de Juan Leal au toro n°88 de Fuente Ymbro, à Bilbao, le 24 août 2019. ©JYB archives

Les toros devant lesquels il se sent le plus a gusto sont ceux de Fuente Ymbro, car ils possèdent un équilibre entre transmission, toréabilité, et possibilité de s’exprimer. Mais il s’entraîne dans une trentaine de ganaderias avec lesquelles il a une relation de confiance réciproque, de Miura à Garcigrande en passant par Cebada Gago, Luis Algarra, ou Torrealta etc.

Estocade de Juan Leal au toro n°62 de Miura, à Bilbao le 26 août 2018. On remarquera que malgré le saut pour enfoncer l’épée, la jambe droite du maestro est toujours en face de la corne droite du toro (même si celui-ci n’a pas suivi la muleta), ce qui prouve qu’il est entré droit dans son estocade. ©JYB archives

Q : L’estocade ?

Le fait de faire un saut en portant l’épée a pu lui jouer quelques tours (il est moins facile de viser la cruz quand on n’a pas les pieds au sol), mais il a retrouvé confiance en équateur où il a très bien tué.

Q : Ses publics préférés : exigeants ou festifs ?

Incontestablement les publics des arènes de première catégorie, aussi parce que c’est en lien avec un toro plus important. Donc : Nîmes, bien sûr, Bilbao, Albacete, Bayonne.

Saltillera de Juan Leal au toro n°155 de Fuente Ymbro, à Bilbao, le 24 août 2019. ©JYB archives

Q : À propos du film d’Albert Serra que pense-t-il des toreros qui parlent des toros en les insultant ?

C’est peut-être la peur ou le soulagement. C’est peut-être une réaction de la cuadrilla qui veut protéger le moral du torero. Les toreros ont tous de l’admiration pour le toro. L’aficionado doit se rendre compte du niveau de danger et de peur et ça excuse surement certains propos du film.

Q : sa temporada 2025 ?

Il est allé en Equateur, retournera au Pérou en juin, à ce stade ont seulement été annoncés ses cartels de Madrid et Arles (Riz), mais il y en aura d’autres, même s’il ne peut pas les dévoiler.

Q : sa relation avec les jeunes ?

Il continuera à rester impliqué auprès des jeunes car ils méritent de se faire leur propre opinion de la tauromachie. Il va de ce fait relancer la Fragua (la forge) où il donnait leur chance à des jeunes d’écoles taurines.

Juan Leal avec l’équipe de Culturaficion, à Paris le 18 mars 2025. ©JYB

Après avoir posé pour la photo souvenir et signé la cape « livre d’or » de Culturaficion, Juan Leal a reçu le très beau livre de Marc Thorel Toreros dans la ville lumière en souvenir de son passage chez Culturaficion.

JY Blouin (texte et photos) https://facealacorne.fr/juan-leal-a-culturaficion/

LES EVENEMENTS TRES GRAVES DE QUERETARO

A la suite des événements très grave qui viennent de se dérouler à Quérétaro lors de l’inauguration des arènes privées de El Salitre, c’est à dire l’interruption policière du spectacle, voici le « factuel » donné par le site « Al Toro Mexico » par les journalistes témoins de l’événement. Rappelons que Quérétaro est un haut lieu de la tauromachie, que les arènes ont été fermées récemment pour vétusté et que plus généralement le Mexique est le second pays taurin du monde loin devant la France par le nombre de spectateurs, de spectacles, de professionnels taurins et de ganaderias. Cette interdiction brutale par les forces de l’ordre intervient quelques heures après la décision du district de Mexico d’imposer des corridas « non violentes » sans picadors ni banderilles. Ajoutons que deux picadors qui se trouvaient dans la manifestation de protestation à cet oukase ont été emprisonnés et ne sont toujours pas relâchés.

PV

Voici donc le récit des événements de El Salitre Quérétaro selon https://altoromexico.com/ :


« La suspension inattendue de la corrida qui se déroulait à l’Hacienda El Salitre de Querétaro a provoqué une grande confusion parmi le public présent, les professionnels et le reste du personnel taurin, en raison de la manière dont se sont produits les événements qui sont rapportés ici :

À 14h30, le tirage au sort des taureaux Ordaz a eu lieu dans l’une des salles de ce lieu, en présence du juge des arènes, Manuel Naredo et de son équipe de travail, en présence des représentants de Joselito Adame et Héctor Gutiérrez, ainsi que de l’éleveur Quico Ordaz et de l’homme d’affaires Diego Niembro.



À 17h30, le juge Naredo a reçu un appel de la municipalité de Querétaro l’informant que la célébration allait être suspendue et lui a demandé d’en informer l’homme d’affaires, qui a exigé une notification écrite puisqu’il disposait de toutes les autorisations accordées par la municipalité pour célébrer la célébration.

À 18h15, les toreros ont quitté la place, puisque l’homme d’affaires n’avait reçu aucune notification écrite pour suspendre la corrida et qu’il disposait de toutes les autorisations de la municipalité, qui avaient été demandées à temps par ladite autorité, il a décidé de commencer la corrida par respect pour le public, qui remplissait presque les arènes.

Une fois terminé le combat du deuxième taureau, qui correspondait à Héctor Gutiérrez, le personnel municipal est entré dans le ruedo, accompagné de l’homme d’affaires, pour lui remettre publiquement le document ordonnant la suspension de la corrida, ce qui s’est produit à l’incrédulité du public, qui a commencé à réprimander l’autorité, arrivée accompagnée de plusieurs éléments de la police municipale et de quelques autres de la Garde nationale, dans une démonstration policière d’intimidation.



Après l’incertitude provoquée par tous ces événements, le public, après avoir lancé diverses proclamations en chœur en faveur de la tauromachie et de la liberté, a dû se résigner et quitter la plaza alors que l’autorité municipale avait déjà placé les scellés de suspension sur les portes d’accès.

Les toreros ont quitté la place et ont traversé la zone où se trouvaient plusieurs fourgons de la police municipale, avec leurs tourelles allumées, et une cinquantaine d’éléments, déployés dans toute la zone entourant l’entrée du parc à chevaux et le tunnel qui mène au ruedo, dans une ambiance très inconfortable.

La déclaration de la municipalité de Querétaro

Santiago de Querétaro, QR, 21 mars 2025

Suspension de la corrida à l’Hacienda el Salitre

Information 148/2025

Dérivée d’une injonction accordée par un juge fédéral à l’association civile Animal Defence Heroes, la municipalité de Querétaro a suspendu la corrida prévue aujourd’hui à l’Hacienda El Salitre.

Même si l’événement taurin disposait des autorisations correspondantes pour la tenue de spectacles, le règlement taurin indique des caractéristiques spécifiques pour la construction des arènes qui n’ont pas été respectées. (Clarification de la formulation : dans ce cas par la commune elle-même et non par l’entrepreneur).

Nous assurerons le suivi juridique de la protection, en informant le juge de ce qui s’est passé.

La municipalité de Querétaro reste en communication avec les entrepreneurs de la corrida pour la portée juridique de l’annulation.

Qu’indique le règlement taurin ?

Il convient de noter que le Règlement taurin de Querétaro, dans son article 3, stipule :

Les arènes qui fonctionnent dans la commune seront de deux catégories :

I. Première classe : celles qui ont une capacité de plus de quatre mille spectateurs.

II. Deuxièmement : ceux d’une capacité de moins de quatre mille spectateurs.

La capacité sera déterminée par les autorités compétentes.

Et dans l’article 5, il établit une série d’observations liées à différents aspects de la construction des places, selon lesquelles plusieurs d’entre elles ne sont pas envisagées dans l’Hacienda El Salitre.La question est très simple : pourquoi l’autorité municipale a-t-elle accordé un permis pour exposer des taureaux à El Salitre si, selon ce qui était établi dans la réglementation, elle ne disposait pas de toutes les spécifications correspondantes ? Et la deuxième : pourquoi des autorisations ont-elles été accordées dans le passé pour que l’entreprise puisse organiser des corridas et des festivals ?



La commune était obligée de faire savoir à l’entreprise qu’elle ne disposait pas de certains points indiqués à l’article 3, et ainsi refuser le permis demandé. Concernant le lieu, il est impératif de souligner qu’il s’agit d’une place d’une capacité d’environ 700 personnes, avec tous les services d’une place de sa catégorie, de magnifiques installations et les éléments pour célébrer tout type de célébration taurine, comme cela a été le cas dans le passé, où ont même combattu des personnalités taurines telles que le rejoneador Diego Ventura ou Antonio Ferrera.

Il n’y a aucun rapport avec l’interdiction secrète du CDMX

Il convient de noter que cette suspension n’a aucun rapport direct avec ce qui s’est passé le 18 mars à Mexico, car il s’agit d’une question relative au pouvoir judiciaire, et celle de la Chambre des députés du congrès de la capitale est une question liée à une décision du pouvoir législatif.

Cependant, l’initiative approuvée au congrès de Mexico a déclenché une série d’actions de même nature, et d’autres alternatives, comme cette protection à Querétaro, encouragées par ces groupes animaliers qui profitent de la situation politique et médiatique pour poursuivre une stratégie systématique (qu’elle soit législative ou judiciaire) contre les taurins.

Dans le cas spécifique de Querétaro, c’était une erreur de la part de l’administration municipale d’avoir accordé un permis qui, en soi, était illégal, c’est donc une erreur qui est imputée à la municipalité, puisque l’homme d’affaires, qui avait auparavant organisé plusieurs corridas et quelques festival de charité à El Salitre, n’avait aucune responsabilité dans cet événement. »

La plaza de toros de Sanlucar de Barameda fête son 125éme anniversaire

Ce n’est pas tous les jours que l’on fête les 125 ans d’une place de toros disait en préliminaire Mercedes Colombo, déléguée du gouvernement andalou, lors de la présentation du programme des festivités. Le comité d’organisation a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion prévoyant une quinzaine de manifestations de début avril à mi juin pour marquer l’événement. Plusieurs tables rondes taurines sont prévues réunissant les matadors sanluquénios puis les hommes d’argent très nombreux dans la ville et une troisième sur l’aficion.

Le campo et l’élevage sera évoqué dans un colloque entre Antonio Miura, Ricardo Gallardo et Javier Nunez de la palmosilla. Une discution sur la voix des femmes réunira autour de la présentatrice de Canal Sur Noelia Lopez : Anna Mestre vice présidente du parlement andalou et grande afficionada, Rocio de la Camara, ganadera, Pepita Rios , la dernière torera de Sanlucar, Elena Aguilar et Fabiola Robles l’épouse de l’actuel impresario de la plaza.

D’autres aspects taurinos-culturels seront aussi présent avec une rencontre entre toreo et cuisine en présence de César Rincon matador et césar Bigote chef étoilé. La musique sera aussi présente avec la finale du concours national de paso-doble et l’élection du paso-doble « Coso del Pino. Les festivités se clôtureront le 15 Juin par la présentation dans les arènes d’un documentaire sur ces 125 années de tauromachie à Sanlucar.

A noter enfin la programmation particulièrement riche de Carmelo Garcia cette saison, débutée par un festival au mois de février et la première novillada piquée du circuit andalou la semaine dernière, le 5 avril la grande corrida de rejon puis la féria de la manzanilla en juin avec une novillada sans picadors et une grande corrida, puis la désormais traditionnelle corrida de Miura de mi août et enfin pour clôturer la finale nationale des novilladas piquées.

JD

Borja Jimenez est sorti de l’hôpital

Le torero Borja Jiménez est sorti ce jeudi matin de l’hôpital La Salud de Valence après avoir été gravement blessé mercredi dernier par un aureau de La Quinta lors de la corrida finale des Fallas.

Le torero, qui souffre encore de douleurs, notamment dans le bas du dos, continuera à se rétablir à la maison après le grave accident et continuera à prendre des analgésiques et des traitements pour améliorer a récupération de son dos et de son épaule gauche , les zones les plus touchées.

Nous vous rappelons que le scanner et tous les examens qu’il a subis ont exclu des lésions au foie et à la rate, le torero restera donc au repos complet pendant les prochains jours avant de reprendre l’entraînement.
L’équipe de Borja Jiménez « remercie l’équipe médicale et chirurgicale des arènes de Valence, dirigée par le Dr Cristóbal Zaragoza , ainsi que es professionnels de l’hôpital La Salud, qui ont suivi de près l’évolution du matador à tout moment », indiquent-ils dans un communiqué.

CAMPO : TIENTA CHEZ HERMANOS SAMPEDRO.

La ganaderia Hermanos Sampedro a été fondée par l’arrière-grand-père des ganaderos actuels qui a acheté à Juan Pedro Domecq un lot de vaches de l’encaste originel associant Veragua et Conde de la Corte. C’est ce qui explique qu’on voit encore resurgir dans les pâturages des animaux à la robe berrenda (comme ci-dessus). L’encaste a été protégé et l’élevage est aujourd’hui le plus proche de l’origine Juan Pedro.

Pelea de novillos à la ganaderia Hermanos Sampedro, le 13 mars 2025. ©JYB

Le lot de novillos bien faits, vendu (mais la destination n’est pas précisée), se montre plein d’agressivité sous la pluie à l’heure du repas.

Vache de Hermanos Sampedro tientée le 13 mars 2025. ©JYB

3 vaches sont prévues pour El Rafi, Nino Julian et Clément Hargous :  les 3 vont montrer noblesse et caste en s’employant au cheval et il sera bien difficile au ganadero de décider laquelle ou lesquelles il conserve ou envoie au matadero. Pour la plupart des spectateurs, les 3 pouvaient devenir mères.

Pique de la 3 ème vache de Hermanos Sampedro qui pousse au cheval le 13 mars 2025. ©JYB
El Rafi en circulaire inversée devant une vache de Hermanos Sampedro, le 13 mars 2025. ©JYB

Mais Fernando Sampedro ne décide jamais à chaud : il visionne les vidéos de ses tientas et consulte les arbres généalogiques de ses vaches avant de prendre une décision réfléchie à froid. Il a quand même écouté ce qu’avaient à lui en dire El Rafi et Nino Julian.

Tertulia de fin de tienta entre Fernando Sampedro et El Rafi, le 13 mars 2025. ©JYB
Naturelle d’El Rafi à une vache de Hermanos Sampedro, le 13 mars 2025. ©JYB

Les 3 toreros se sont montrés a gusto avec ces 3 vaches multipliant les suertes et les adornos.

Doblon de Nino Julian, à une vache de Hermanos Sampedro, le 13 mars 2025. ©JYB

Patrick Varin les a conseillés sur des détails, leur permettant de s’exprimer et de profiter d’une tienta de grande qualité, malgré la pluie et la boue de la placita.

Clément Hargous en naturelle devant une vache de Hermanos Sampedro, le 13 mars 2025. ©JYB

JY Blouin https://facealacorne.fr/

Report au club taurin Marc Serrano

Marc et le CTMS en accord avec Manu Turquay ont décidé, avec grand regret, de reporter la fiesta Campera prévue le 23 mars. Les conditions météorologiques, de ce week-end, étant très mauvaises, nous préférons vous donner rendez-vous le 13 avril prochain, sous un grand soleil. Le programme reste inchangé. 

Suspension à Olivenza retour de Morante attendu à Almendralejo

Samedi, le monde de la tauromachie devait se réunir dans les arènes emblématiques de Badajoz pour profiter à nouveau de la tauromachie de Morante de la Puebla, qui présentait aux côtés José María Manzanares et Emilio de Justo face aux toros de JP Domecq.

Après avoir appris la nouvelle de la suspension définitive de l’après-midi de la réapparition de Morante de la Puebla à Olivenza en raison de la tempête, les arènes de la ville d’Almendralejo seront celles qui accueilleront le retour de Morante aux arènes en 2025. Samedi prochain, cela fera exactement 210 jours depuis le dernier spectacle de Morante, le 31 août à la dernière Feria de San Antolín à Palencia.

Le film de la discorde

Vous avez pu lire voici quelques jours les impressions laissées par le film Tardes de Soledad à notre ami Jean Dupin. Impressions franchement négatives et qui du point de vue de l’aficionado font penser à une charge contre la corrida.

J’irai dimanche prochain à La Rochelle voir Tardes de Soledad en avant-première, en présence du réalisateur Albert Serra. Rien n’indique que ma vision du film soit différente de celle de Jean Dupin, cependant je vais voir ce film le plus possible en cinéphile et en tentant de laisser en arrière ma qualité d’aficionado a los toros.

Aurons-nous vu et ressentir la même chose ? Ce film est-il fait de manière à égoutter de la corrida ? Montre-t-il au contraire une réalité tragique, le côté sacrificiel voire violent ou cruel de la corrida ?

Dès lundi matin sur « corrida si » vous pourrez lire la chronique d’une soirée de cinéma consacrée au toro.

A lundi.

Jean François Nevière

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