
Catégorie : Arène

Comme si les enlèvements, le trafic des narcos, la corruption ne suffisaient pas, le pays que les aficionados a los toros aiment autant que l’Espagne taurine que le Perou ou la Colombie ou le Venezuela, je veux dire le Mexique, s’est doté d’une nouvelle présidente parfaitement anti taurine ,qui ne cache pas son intention d’interdire la corrida en utilisant pour arguments une masse de clichés imbéciles sur la soi- disant protection animale.
Pauvre Mexique, que deviendront les extraordinaires milliers d’hectares sans clôture tant la nature est généreuse , tous ces toros de Santa Coloma qui, si la corrida n’existe pas, disparaitront. Le mot est bien connu : Les toros mourront quand l’Espagne sera déjà morte.J’ai bien peur que le Mexique disparaisse , lui, en laissant disparaitre ce pan entier de son histoire: l’arrivée des toros depuis 1492
Vérité qui vaut tout autant pour le Mexique, si Mexico, Guadalajara, Monterrey, Querétaro Agu scalientes, Puebla Tlaxcala Durango Autlan ne donnet plus de corridas ce sera la fin d’une civilisation , ne riez pas,
Pauvre, pauvre Mexique! qui confie son sort à une antispéciste style Caron, style Petro( ex Farc Colombien désorrmais président de la Colombie,style Podemos…
La señora Scheinbaum , puisque tel est son nom va favotiser la typicité de son superbe pays sans traiter les vrais problèmes et dans le seul but de faire plaisir à quelques jeunes braillards imbéciles qui vous parleront de sang et de torture et que, bien sûr, puisque vous refusez de regarder les choses sérieusement,vous vous laisserez convaincre.
Au Mexique, idiote, où le sang coule t il? où la torture se pratique- t- elle vraiment?
C’est la corrida qui enlève les enfants rançonne les parents, tue les étudiants, corrompt la police assassine sans grand risque d’être puni?
Civilisation des nounours,des dessins d’enfants, des petits coeurs, des bougies ,des parcs d’attraction, tout ce qui va vous arriver , qu’on ne peut décrire, va vous arriver, par niaiserie pour commencer- et ensuite l »inculture dont finalement vous n’avez rien à faire dévorera votre pays..
Dépêchons nous, mes amis, le temps se rapproche où les hommes de grand art et de grand courage n »auront plus le droit d’exposer leur vision du monde en risquant leur vie.
Pour y être allé souvent, y compter des membres de ma famille; je n’arrive pas à croire que les grands éleveurs de toros, les grands toreros comme Adame, S Flores, PB Sanchez, Garibay, Payo, Chihuahua, j Mauricio, d San Roman ne pourront plus exprimer leur vision du toreo
.Viva Mexico,Viva!
Vivan Los toros!
Jean François Nevière

La Députation de Saragosse a décidé de l’attribution de prix pour la dernière Féria du Pilar. Le jury, composé d’informateurs taurins, de vétérinaires, de présidents et de membres de clubs, a décidé d’attribuer le XXXème Ie trophée au vainqueur de la féria à Daniel Luque après avoir coupé quatre oreilles le 10.

Le XVIème trophée de la meilleure faena a été décerné. à Tomás Rufo, pour son travail contre le troisième taureau combattu ce jour-là 10.
Le XXXXII trophée de la meilleure pique est revenu à Héctor Piña, pour sa performance du 9 contre le sixième taureau ; le trophée de la meilleure paire de banderilles, Iván García, pour le cinquième taureau du 10 ; le trophée pour la meilleure estocade à Enrique Ponce, exécuté contre le premier taureau du 5 octobre et le XXXX trophée pour le courage de David Galván, pour son courage contre le sixième taureau du jour 11.
Le trophée de la corrida la mieux présentée (peña Mari Paz Vega) est resté desertio comme celui du toro le plus brave (peña Femenina La Madroñera).

Temps ensoleillé, 1/3 d’arène environ.
Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette édition, le plasticien Claude Viallat.
Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.
Bétail par ordre de sortie d’El Campo (rej), Cuillé, Valverde, Turquay, Pagès-Mailhan et un eral d’El Campo, la plupart des toros, de bonne présentation pour la catégorie, donnant un jeu satisfaisant.
Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.
Marc Serrano : deux oreilles.
Javier Cortés : deux oreilles.
Gómez del Pilar : oreille.
Andy Younes : deux oreilles.
Manuel Fuentes : saluts.
Cauahtemoc Ayala, déjà vu ici l’an passé, est revenu cette année depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut à s’entendre avec un toro charpenté du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. L’ensemble a résulté en fin de compte inégal et après deux pinchazos, le paternel dut mettre pied à terre pour conclure.
Marc Serrano reçut ensuite son opposant de Cuillé par larga de rodillas suivie d’un bon capoteo par véroniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis d’un bon second tercio à charge de Hugo et Merenciano. Brindis à Claude Viallat, doblones allurés jusqu’au centre, la suite ponctuée de l’intervention vocale d’une cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto d’Aranjuez.
Face à un opposant de bonne charge, Marc exécuta plusieurs mouvements bien cadencés avant de placer une entière en se faisant violemment repousser.
Apparemment plus de peur que de mal, mis à part le souffle coupé, c’est en tout cas ce qu’on lui souhaite !
Javier Cortés prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiée de Sofiane. Brindis à l’assistance et entame suave précédant plusieurs échanges ajustés sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relâchement. Bref, un bon toro avec un bon torero…
Gómez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur l’unique rencontre. Plus tard, il brinda à l’auditoire une faena débutée genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entière au second envoi.
Andy Younes a eu en partage un Pagès-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis à Marc Serrano après une bonne paire du Chino, doblones bien léchés en se ployant suivis de quelques derechazos templés. Andy a étalé des dispositions favorablement reçues sur les étagères, d’autant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie d’effet rapide.
Manuel Fuentes était invité à clôturer la séance pour être sorti vainqueur du bolsín matinal. Il a étalé des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dû faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui l’a contraint à le faire passer à mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcément d’émotion. Manuel n’a rien lâché, mais la conclusion ne lui a pas hélas permis de faire grimper la note, tout en restant digne…
Voilà, il ne reste plus à espérer que plusieurs enfants pourront réaliser leur rêve grâce aux fonds collectés. Ce serait évidemment la plus belle récompense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause… ainsi que pour les aficionados qui par leur présence l’ont soutenue…
Paul Hermé http://torofiesta.com
Journées taurines – 19 octobre 2024 – Hommage de l’Aficion et de ses amis à Robert Margé, empresario des arènes de Béziers durant 32 années de Ferias et autres manifestations taurines… beaucoup de chaleur amicale et d’émotions dans les coursives des arènes biterroises pour la pose d’un magnifique azulero.
Après une riche semaine culturelle au cloître des Jacobins, conclue hier par une course landaise, la novillada non piquée marque la fin des festivités. Le cartel est particulièrement alléchant, avec le retour de la Ganadería El Palmeral après près de quarante ans d’absence dans cette arène. L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre.
L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre. Face à ce bétail, nous retrouverons Jesús Iglesias, triomphateur de l’Esparragal de Oro 2024, Julio Méndez, régulièrement vu dans diverses arènes du Sud-ouest et triomphateur de Dax, et enfin, Bruno Angosto, qui a fait ses débuts à Alès et s’est distingué dans le sud-ouest en remportant une oreille et le prix de l’ACOSO à Maurrin.

Fiche Technique
Président : Robert Desclaux
Musique Peña Al Violin
Météo Été indien
Public : 1/4
Jesús Iglesias : Salut / une oreille prix de la Villa Mirasol & Prix peña Jeune aficion
Julio Méndez : Silence / deux oreilles et vuelta Prix acoso
Bruno Angosto : Salut / avis et Silence

Sous le soleil au cœur de la Gascogne, les becerros de la Ganadería El Palmeral surgissent du toril. La présentation des beceros va crescendo, culminant avec le dernier exemplaire.
Certains montrent des signes de faiblesse, et le quatrième se blesse lors d’un début de vuelta de campana. Cependant, nous avons pu observer le comportement caractéristique de cet encaste, qui a posé de réelles difficultés aux novilleros.

Jesús Iglesias
Le premier becerro se montre quelque peu violent. Le novillero manque d’inspiration à la cape, et les premières séries à droite manquent de temple. La musique démarre rapidement. Au centre de l’arène, il exécute des naturelles plus abouties et sa seconde série à droite est mieux maîtrisée. La seconde épée est bien placée après un premier pinchazo.

Son second becerro se blesse lors d’une vuelta de campana. Bien que distrait, il montre une certaine noblesse. El Santo pose une jolie paire de banderilles, applaudie par le public. Jesús Iglesias exécute des séries à droite mihauteur. La faena du novillero gagne en profondeur. Une première épée atravesada et une seconde caida n’empêchent pas que le pañuelo blanc tombe.

Julio Mendez
Son premier becerro montre plus de fixité que le précédent, mais aussi plus de violence. Bruno Angosto exécute une jolie quite sur le becerro. Malgré un manque de sitio, le novillero réalise des faenas avec du temple et de la profondeur sur les naturelles. La mise à mort pose des difficultés avec un pinchazo et un bajonazo, pour finir avec le descabello. Le becerro est applaudi à l’arrastre.

Le second becerro exprime une grande noblesse et un galop agréable. Mathieu Guillon est salué pour sa pose de banderilles. Julio Mendez ne répète pas les erreurs du précédent. À droite et à gauche, l’émotion se dégage de la faena, accompagnée du concerto d’Aranjuez. Il termine par une série de Luquesina.

Bruno Angosto
Le novillero est déterminé en exécutant deux largas devant son premier becerro exigeant. Il s’applique dans l’exécution de ses véroniques et de ses faenas. Malgré sa volonté de bien faire, il est débordé. Surpris par la charge du becerro à l’épreuve de l’épée, il réussit à placer une belle estocade.

Son second toro est celui qui a le plus de trapío. Il commence sa faena au centre de l’arène, en le citant de loin, ce qui crée de l’émotion. Au fur et à mesure de la faena, la charge devient plus courte. Comme pour son premier becerro, il est débordé par l’exigence de l’animal. Sa seconde estocade manque de technique, car il ne baisse pas assez la muleta, ce qui le fait rater son épée, qui est atraversada. Il termine au descabello.

Le mayoral et l’éleveur Olivier Martin sont salué à la fin de la novillada
Le soleil se couche et le public sort ravi d’avoir assisté à un lot encasté et exigeant pour les novilleros.. Les discussions animées et les sourires sur les visages témoignent de l’émotion et de l’admiration ressenties tout au long de la soirée.
Photos Bertrand Caritey et Texte Nicolas Couffignal

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Septième de la Feria del Pilar2024.
Près de ¾ d’entrée.
Toros de Zacarías Moreno et Álvaro Núñez (2º),

MIGUEL ÁNGEL PERERA, palmas après avis et silence.

DANIEL LUQUE, deux oreilles et deux oreilles.

TOMÁS RUFO, oreille et deux oreilles.
Iván García y Jesús Arruga ont salué au 2ème ; Sergio Blasco et Fernando Sánchez ont salué au 6ème.
Juan Contreras a été blessé par le cinquième toro au genou gauche après avoir banderillé.
C’est une course qui fera date dans la temporada 2024 par la qualité du toreo proposé par Daniel Luque, l’entrega de Tomas Rufo et la variété du bétail de Zacarias Moreno. Le trapio des deux premiers fut contesté mais par la suite la présentation ira màs rendant l’ensemble acceptable pour une arène de preemière et correctement défendu.

C’est par son comportement que l’ensemble aura brillé : cette diversité aura donné le piquant nécessaire à la réussite de la tarde. Le lot de Perera s’est avéré le plus mauvais, le premier soso, le second (4ème) infumable se défendant sur place. Le premier adversaire de Luque (d’Alvaro Nuñez) se montra d’une grande noblesse sans mièvrerie, avec de la classe dans ses charges répétées, son suivant fut âpre, sur la défensive et ne se livra qu’avec parcimonie. Le troisième de la course, manso sous le cheval se révéla sous la muleta et procura un combat émouvant, le sixième noble répétait avec classe mais s’est éteint plus vite que l’on aurait souhaité. Il ne faut pas trop en demander quand même !
Bien Perera à son premier avec sa maîtrise habituelle mais il faut à l’extremeño des oppositions plus solides pour nous émouvoir. Il tua d’un épée tendida et trasera : il y eut quelques applaudissements côté ombre. Le second qui avait refusé les piques et que les banderilleros ne purent lidier avec efficience ne lui laissa aucune option. Avec sagesse, il n’attendit pas pour prendre l’épée et s’en débarassa d’un bajonazo de catégorie.

Le premier opposant de Luque avait de beaux quartiers de noblesse et de la transmission. Le torero de Gerena ne laissa pas passer cette crème, à la cape d’abord puis surtout à, la muleta. Faena bien menée très spectaculaire, conduite sans aucune de baisse de ton, sur un bon rythme, par le bas qui déchaîna à juste titre l’enthousiasme maño. Les séries longues, conduites avec garbo, le corps relâché firent leur effet. Daniel conclut par une entière tarsera qui fit tombre le toro sin puntilla. Gros succès. Le cinquième était moins amène et avait fait transpirer la cuadrilla, attrapant au passage son banderillero Juan Contreras. Luque prit les choses en main avec sérénité et après des débuts compliqués il fit taire les quelques impatients puis les velléités musicales intempestives. Il finit par trouver la bonne distance et dans le silence de plomb de la Misercordia, construisit une faena engagée, obligeant l’animal rétif à plonger dans sa muleta devenue sur la fin suave et douce. L’intelligence du toreo se manifesta de manière éclatante lors de ses instants stupéfiants. Il conclut par une entière un poil desprendida mais coupa deux pavillons sous les clameurs d’un public qui ne revenait pas de cette démonstration de poder. Quel as !

La jeune garde ne pouvait être en reste et Tomas Rufo rivalisa dans un corte, un style, différend de son aîné. Il soumit un premier lui aussi rétif à première vue, sur lequel personne n’aurait parié un kopeck. L’animal manso regardait les planches et sortit seul de la cavalerie sans s’y être employé. C’est au centre que Rufo l’entreprit en vieux briscard et c’est loin du terrain de prédilection de son adversaire qu’il réalisa un ensemble très engagé, sans fioriture, basé sur la verticalité et la sincérité. Une entière et une oreille qui pour certains en valait deux. Le toledano aura sa revanche avec le second qu’il passa avec goût à la cape par delantales avant de commencer sa faena à genoux. Ce prélude de feu mit les tendidos debout; faena moins complète que la précédente car le toro ira a menos. Il tua d’une entière d’effet immédiat et fut primé d’une double récompense pour l’ensemble de son œuvre.
Hier sous la coupole de la Misericordia avec Luque et Rufo, le toreo était à son zénith.
Pierre Vidal
Valence (Valence).- Feria d’octobre 2024. Lleno de no hay billetes.
Corrida de Garcigrande (1er, 2e et 3e) et Juan Pedro Domecq (4e, 5e, 6e et 7e, le sobrero, en guise de regalo) pour Enrique Ponce, Alejandro Talavante et Nek Romero qui prenait l’alternative.

Enrique Ponce, l’oreille aprèsn avertissement, silence et deux oreilles après deux avis

Alejandro Talavante, oreille avec une forte demande de seconde et silence

Nek Romero, ovation après deux avertissements et vuelta
À la fin du paseo, les accords de l’hymne de la Communauté valencienne ont été joués et plus tard, l’hymne national. Le public a obligé Enrique Ponce à sortir pour saluer une très forte ovation
Au troisième. Fernando Sánchez a salué.
Temps pluvieux, un millier de personnes environ.
Novillos, dans l’ordre de sortie, de Margé, La Golosina, Colombeau, Pagès-Mailhan, El Campo et Gallon, les exemplaires de Pagès-Mailhan et Gallon étant crédités de la vuelta posthume.
Président André Castella entouré des Charly Laloë « El Lobo » et le président de l’école Yves Lebas.

Andy Younes : oreille.

Tibo Garcia : saluts.

El Rafi : saluts.

Carlos Olsina : saluts.

Nino Julián : oreille.

Victor : oreille.
Reportage photo Jean François Galeron









