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Mimizan, rencontre avec le président Villenave: “les toros de José Cruz seront là”.

Photo Henri

C’est devenu un rendez-vous habituel dans le calendrier taurin. La corrida de Mimizan a été pourtant compliquée à installer et le déchaînement du lobby anti-taurin soutenu par les médias nationaux a été difficile à supporter pour les mimizanais. Mais la force tranquille a eu raison des comportements excessifs et désormais, la journée taurine de la Perle de côte d’Argent est installée dans la sérénité. Comme chaque année on s’affaire du côté d’un club amical et actif pour les dernières préparations avant samedi. Nous avons rencontré le président François Villenave qui nous annonce d’abord une nouvelle essentielle :

On est désormais certain que le lot de toros de José Cruz sera à Mimizan. On le sait depuis quelques minutes. Les tests ont été faits, ils sont négatifs. Il faut rappeler le protocole : les toros sont désinfectés quatorze jours avant l’embarquement. Sept jours avant cet embarquement, ils subissent un test et on a le résultat avant cet embarquement. Nous n’avions pas de plan B.

Il y a eu déjà un changement de ganaderia, pourquoi ?

-On s’est chamaillé avec le ganadero de El Vellosino qui n’a pas tenu ses engagements : quand on a voulu revoir les toros que nous avions choisis ce n’était plus les mêmes. On a senti qu’on ne pouvait pas lui faire confiance et on s’est un peu fâché. Nous sommes passés d’ El Vellosino à José Cruz. Des toros qui sont sortis cette année à Gamarde, une sortie positive avec un peu faiblesse quand-même. Là nous avons un lot de toros avec une belle présentation. On les avait repérés dès le départ. Ils étaient toujours à la vente et on s’est dirigé directement vers Rafaël, l’éleveur.

Trois matadors Français au cartel ; les raisons de ce choix ?  

Nous avons voulu faire un cartel de toreros français pour marquer notre soutien à la tauromachie française qui a été fortement attaquée cet hiver. On a un ancien que l’on a déjà vu à Mimizan l’année de son alternative, il y a dix ans maintenant (Nîmes 2013), il s’agit de Juan Leal. Adrien Salenc, Adriano que nous répétons a trois ans d’alternative (Istres 2020). Nous avons un plus jeune encore puisqu’il s’agit de Yon Lamothe qui a pris l’alternative à Mont-de-Marsan cette année. Nous avons voulu toujours présenter des jeunes toreros qui sortent du lot. Il y a eu un consensus pour faire une corrida avec des français, les débats ont porté sur les noms et sur les disponibilités des uns et des autres.

Photo B. Caritey

-Pour ce qui concerne Yon Lamothe il y a aussi un côté sentimental…

Oui son grand-père Jacques Lamothe aujourd’hui disparu était une figure locale. Il a été le maire d’une commune proche de Mimizan, Saint Julien-en-Born pendant de nombreuses années. C’était un grand aficionado. Il venait à nos arènes et il était venu voir son petit-fils lors d’une capea que nous avions organisée.

-Les débuts de la corrida à Mimizan ont été difficiles. Comment cela se passe désormais ?

-Ca va beaucoup mieux que les premières années. Les premières années c’était très compliqué. Il y avait une hostilité d’une certaine partie de la population. Nous avions surtout des anti-taurins qui venaient en nombre pour s’y opposer. Désormais la corrida est entrée dans les mœurs c’est une chose devenue normale. On est beaucoup moins critiqué de ce côté-là.

-Combien d’années au compteur ?

-Cela sera la douzième corrida. Il faut dire le club taurin fait tout lors de cette journée. On est pas aidé par ailleurs : il faut beaucoup de « petites mains ». C’est une journée complète : la messe, la capea, l’apéritif concert, le repas des aficionados , on reçoit quatre cent personnes et on le fait nous-même, et la corrida : même si nous sommes assez nombreux au club, autour d’une centaine d’adhérents, c’est lourd à organiser. Pour ce qui est de l’avenir on ne se prend pas trop la tête : on se préoccupe de réussir celle de samedi et on se dit il il y en aura une autre…

Itw. Pierre Vidal

Roca Rey absent de Huesca et de Béziers: Parejo mano à mano avec Castella

Andrés Roca Rey ne sera ni à Béziers pour l’alternative de christian Pajero dont il devait être le témoin ce samedi ni à Huesca. Il récupère toujours de sa blessure au mollet (18 cms) reçue au Puerto de Santa Maria samedi derniezr. Selon son apoderado Roberto Dominguez son intention serait de reprendre le 15 août à Illumbe pour les fêtes de Saint Sébastien. Il se testera au campo avant de prendre une décision définitive. A Huesca ce seront Joselito Adame et Alejandro Talavante qui occuperont les postes de Roca Rey et Cayetano blessé lui aussi. Les cartels seront donc

 S 12/08: El Cordobés, El Fandi et Joselito Adame (Salvador Domecq)

– D 13/08: Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante et Emilio de Justo (El Pilar)

Communiqué de l’empresa de Béziers:

Suite à sa blessure au Puerto de Santa Maria le 5 août dernier, Andrés Roca Rey vient d’annoncer à l’Empresa des Arènes de Béziers qu’il n’était pas en capacité d’honorer son contrat pour la corrida de demain, samedi 12 août. 

La Corrida d’ouverture de la Feria 2023 sera un mano a mano entre Sébastien Castella et Christian Parejo qui prendra l’alternative.

Eric Darrière président de la commission taurine : « Le secret de la réussite dacquoise c’est le respect du spectateur ».

Photo N. Couffignal

La féria de Dax débute vendredi avec au programme 5 corridas, une corrida de rejoneo, une novillada avec picadors et une autre sans picador. Le départ d’El Juli va lui donner un relief particulier. On s’attend à des entrées record qui confortent l’idée d’un renouveau de l’aficion dans la France Taurine (comme en Espagne). Nous avons rencontré il y a quelques jours Eric Darrière le président de la commission taurine. Il nous présente le cru 2023 de la féria dacquoise et d’abord sur son aspect commercial :

A ce jour ça se passe très bien puisque nous avons 2700 places d’avance par rapport à l’année précédente. Cela montre à quel point l’aficion dacquoise est présente et a envie de venir aux arènes. Nous avons une corrida complète puisque le mano a mano El Juli Luque est entièrement vendu. A ce jour donc on va dire que c’est une petite victoire, les cartels plaisent. Le dernier jour, la corrida est sur le point d’être complète aussi. Les autres jours nous sommes à 80% de remplissage 15 jours avant le début de la féria. Quand je regarde les années précédentes je pense que l’on peut envisager de très grandes entrées tout au long de la féria. Même en septembre nous avons un peu d’avance aussi. Je l’avoue cela me rassure sur la santé de l’aficion française comme on a pu le voir dans d’autres arènes d’ailleurs.

-Il y aura donc plus de monde aux arènes mais pour autant ce nouveau public reviendra-t-il ?

-C’est l’exigence que nous nous fixons. Il faut chaque année rendre les cartels les plus attrayants possibles. Sans trop le vouloir le mano a mano Juli/Luque fait l’événement car ce sera la dernière apparition du Juli dans le sud-ouest. Pour Daniel Luque, il y a une belle histoire avec les toros de La Quinta qui va toucher les aficionados le jour J. Au-delà de ça il y a de l’intérêt avec les toros, les toreros : il faut diversifier, il faut présenter de jeunes toreros qui seront les figuras de demain car on le voit avec le départ du Juli qu’il va y avoir un vide et on a besoin de renouvellement côté toreros. C’est ma principale préoccupation pour les années à venir.

-Existe-t-il un « toro de Dax » et quel est-il ?

Le toro de Dax c’est un toro bien présenté ; dans le type de l’élevage ; un toro sérieux. C’est un toro qui peut passer dans n’importe quelle arène et en particulier à Séville, c’est un toro très sévillan. Si il y a secret de la réussite dacquoise : c’est le respect du spectateur, sans lui rien n’est possible. Lorsque l’on sait que l’on peut compter sur lui cela encourage à rendre la présentation la plus alléchante possible.

-On évoque une épidémie qui touche les bovins en Espagne. Quelles conséquences pour la féria ?  

-Il y a des problèmes sanitaires en Espagne liés à une maladie véhiculée par un moustique qui n’affecte pas seulement l’élevage de toros braves, mais les cervidés et autres. Il y a des zones impactées qui nous obligent à faire des tests PCR pour savoir si les toros pour savoir si les toros sont positifs ou négatifs. Nous nous y conformons bien entendu. Nous avons avancé les embarquements pour faire ne sorte que tout soit en ordre le jour J et ce que je peux dire : sauf retournement de situation, les toros seront bien présents à Dax où nous pourrons vivre de grands moments.

Itw Pierre Vidal

La corrida de Pedraza de Yeltes pour Rafaelillo, Javier Cortés et Isaac Fonseca

Ndlr On vient d’apprendre que le lot d’El Parralejo testé positif n’a pas pu être embarqué et que la commission taurine est à la recherche d’un nouveau lot, sans doute d’El Pilar.

A SAN JOSE DEL VALLE LES ENFANTS JOUENT AU TORO

Ce mercredi, soir la FONDATION CULTURA TAURINA de JEREZ et LA PENA JESULIN DE UBRIQUE de SAN JOSE inauguraient leurs soirées de toreo de salon infantile, Ils étaient nombreux sur la place d’Andalousie, des enfants de tout age, garçons et filles accompagnés par les mamans et les papas, A peine le matériel posé, capotes et muletas et cornamientas disparaissent, Ils sont bien loin les jeux vidéos et autres gameboys, nous voici revenus à la réalité du peuple du toro, Comme depuis des génération ces enfants retrouvent le plaisir de jouer au toro, Il ne s’agit bien sur pas de leur apprendre quoique ce soit mais de les laisser profiter de ce que notre quotidien hyper formaté leur refuse et la sauce prend et prend même si bien qu’au bout de deux heures il est difficile de ranger,

Le bonheur simple de ces enfants est partagé par les adultes, les plus anciens se revoyant enfants, et pour les organisateurs taurins, tant Raphaël VALENZUELA que Ramon CHICA les deux responsables des entités organisatrices, qui savent que la relève est là et n’en doutons pas, l’engouement sera le même tous les mercredi du mois d’août,

Jean Dupin

Azpeitia: trois leçons de la Saint Ignace

Spectateur présent à Azpeitia il me semble nécessaire de tirer  trois leçon de cette feria de trois jours, la plus proche de la frontière, et qui attire de nombreux compatriotes.

Photo Tierras Taurinas

1-Une chose essentielle : la réussite commerciale. Avec des cartels dit faibles et malgré l’absence de Morante de La Puebla –c’est-à-dire sans les figuras à l’exception de Luque-, il y a eu de magnifiques entrées, ¾ le dimanche, 2800 entrées payantes le lundi pour le retour de Murteira Grave et un lleno de no hay billetes historique le mardi. Les trois corridas étaient télévisées en direct par Onetoro –ce qui avait été déjà le cas une fois dans le passé- et cela n’a rien enlevé au succès publique. L’idée que la télévision est nuisible au spectacle est donc une nouvelle fois battue en brèche (comme nous l’avons dit souvent ici). Précisons tout de même qu’il s’agit d’une arène dont la capacité est réduite : près de 4000 entrées. Ce résultat conforte la tauromachie dans le Nord, (nous verrons ce qu’il en sera de Bilbao et Saint Sébastien), il montre aussi ce que peut réaliser une organisation indépendante des grandes empresas régnantes sur l’essentiel du marché.  

Toro d’Ana Romero (capture d’écran, twitter, adressée par un lecteur)

2-Azpeitia était une des temples du toro toro. Il y a cette année beaucoup à dire sur la présentation et franchement nous ne nous attendions pas à cette décadence –télévisée de plus. Les tares des corridas modernes semblent y avoir été adoptées : à commencer par le tiers de piques systématiquement escamoté et réduit à sa plus simple expression : aucun toro sur les 18 ne prenant deux piques. Mieux données, avec une plus grande valorisation du tiers il aurait été possible de faire mieux –lors de la corrida de Murteira notamment. Critiquable la présentation : manque de trapio pour les Ana Romero comme pour les toros de La Palmosilla et surtout les têtes défectueuses –parfois outrageusement. Seule la corrida de Murteira Grave est à sauver d’autant qu’elle fut la seule réellement encastée.

Colombo aux banderilles;

3-Cela dit la féria Basque a eu son intérêt grâce aux toreros qui dans l’ensemble ont fait un effort. Nous retiendrons la grande faena de Diego Udiales le premier jour dans un moment de grâce qui a montré à ses détracteurs qu’il était un des gardiens du temple -le classicisme- les plus sérieux dans ses bons moments. La juvénile exubérance d’Enrique Colombo que l’on a vu dans sa meilleure version sur son second toro de Murteira –le toro de la féria-, a emballé le public. Elle aurait dû être mieux primée. La faena d’école de Daniel Luque –providence des organisateurs- au cinquième de La Palmosilla sur lequel personne n’aurait misé un kopeck à sa sortie mérite notre admiration aussi. Globalement la féria a permis de découvrir des toreros que l’on voit peu : cette variété en a fait l’intérêt et n’a pas nui à sa réussite. Au contraire.

Un mot pour la terrible blessure de Candido Ruiz subie le premier jour. Le banderillero de David de Miranda est toujours dans un état grave à l’hôpital de Saint-Sébastien : la corrida reste un drame quel que soit le toro sorti en piste.

Pierre Vidal

Desencajonada à Azpeitia

Ce jeudi après-midi et sous une pluie intense mais légère , une tradition profondément ancrée dans la commune s’est tenue à La Bombonera de Azpeitia : la desencajonada. Une tradition et un rite qui attirent un grand nombre d’amateurs désireux de voir la beauté du taureau de combat.

Les trois corridas du cycle ont été débarquées : Ana Romero, Murteira Grave et La Palmosilla . Ils ont ouvert les cajones du camion dans le ruedo encadrés par les puis dirigés par les cabestros.
Un spectacle unique qui prélude aux festivités de San Ignacio qui débutent avec tous les honneurs ce dimanche prochain.

Les jeunes invités à Parentis

Marie Françoise Nadau maire de Parentis et André Viard représentant l’UVTF

âce à la convention signée entre l’Union des Villes Taurines de France (UVTF) représentée par André Viard et la ville de PARENTIS, ce sont 100 places qui sont offertes pour les moins de 25 ans, désireux de découvrir la tauromachie, pour la novillada du 5 août dans les Arènes Roland Portalier.

Ces places sont à retirer directement auprès du Pôle Animation et Vie de la Cité ( au dessus de l’Office de Tourisme) après présentation d’un document d’identité pour chaque place demandée.

La Madeleine: ils ont débarqué

Bayonne: Lachepaillet décoré

La décoration des arènes en vue des deux corridas des

@Fetes_Bayonne a débuté. C’est à Pierre Sahut qu’a été confiée cette mission. Rdv ven 28/07 pour découvrir le rendu final, à l’occasion de la corrida blanche des Fêtes. Ce jour-là, le ruedo sera également entièrement coloré.

Céret: Robleño remplacé par Javier Cortés

Fernando Robleño ne pourra pas faire le paseíllo ce dimanche à Céret en raison de l’encornement subi à Pampelune par un taureau José Escolar, un bétail qui était précisément celui qui allait se battre à la foire française. Le torero madrilène a attendu tard ce vendredi pour prendre cette décision, mais il lui a été impossible de faire de la publicité à Céret car il n’est pas totalement rétabli. Il sera remplacé par Javier Cortés, qui a mérité le poste après sa bonne prestation ce vendredi à Céret. Il sera accompagné de Alvaro de la Calle et Gomez del Pilar

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