Catégorie : Arène Page 3 sur 26

Bayonne la nsp du 31 août

Erales de Camino de Santiago,L’Astarac, Alma Serena, Lartet, La Espera pour Pablo Hernandez, Clovis, Hugo Tarbelli, Julio Aparicio

Lima: la temporada d’Acho

Voici les carteles de la Feria del Señor de los Milagros 2025:

– S 18/10: Novillada con picadores. Felipe Negret, Joaquín Caro , Josuél Mallqui (San José del Monte)

– D 19/10: Morenito de Aranda, Alfonso de Lima , Jesús Enrique Colombo (San Pedro y Salamanca)

– S 25/10: Novillada con picadores. José Antonio Guerra, Pedro Luis , Tomás Bastos (Camponuevo)

– D 26/10David Galván, Fernando Adrián , Joaquín Galdós (Paiján y Domingo Hernández)

– S 01/11: Morante de la Puebla, Sebastián Castella  Alejandro Talavante (Núñez del Cuvillo y Domingo Hernández)

– M 04/11: Andrés Roca Rey, en solitaire. (Paiján, Núñez del Cuvillo et Domingo Hernández)

SAMUEL NAVALON: UN GRAND ESPOIR A MIMIZAN

Photo B. Caritey

Samedi 28 juin le jeune matador Samuel Navalon fera le paseo dans les arènes du Courant à Mimizan. Il sera accompagné de Morenito de Aranda qui sort d’un prestigieux six contre un à Vic et de Juan de Castilla, le grand espoir colombien. Ils seront opposés à des toros de Pagés Mailhan.

Photo B. Caritey

Samuel Navalon est encore inédit comme matador en France. Il a pourtant brillé lors de son alternative et de sa confirmation madrilène. Ce fut aussi un novillero de grande qualité triomphateur à Nîmes et à Dax notamment l’an dernier en matinale. Mimizan lui donne une nouvelle opportunité de se produire dans le garde au-dessus cette fois. Cette confiance dans la jeunesse fait le sel de la corrida de la « Perle de la Côte d’Argent ». Récompensé comme meilleur novillero par l’UCTF Paul Hermé avait rencontré Samuel Navalon lors de la remise des prix.

P.V.

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Saint-Sever ce dimanche, les taureaux de Zacarias Moreno

Quelques photos des toros et du campo pour patienter jusqu’au dimanche 22 juin à 18 h.

6 toros de Zacarías Moreno pour Sébastien Castella, Clemente et Tomás Rufo dans les arènes Henri Capdeville

Billetterie en ligne https://www.billetweb.fr/pro/afss

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« Emocion » ! retrospective sur la féria d’Istres 2025

Il y a mille manières de gloser sur l’art de Cuchares, mille façons de se traiter de malotru ou de prétentieux, de ne rien dire en montrant qu’on n’en pense pas moins…Et pourtant on en parle, on en garde des souvenirs, quelques images fortes, et cela seul fait notre bonheur d’avoir assisté à des corridas. 

Depuis quelques années la feria d’Istres change de dimension. L’intelligence de son patron, Bernard Carbuccia, son  inventivité son  origilnalité ont  fait qu’Istres ne ressemble pas à ces corridas “copiées collées” d’ici ou là. 

Le cru 2025 a vu deux grandes figuras se donner comme au premier jour, au point d’émouvoir autant que surprendre les gradins copieusement remplis. Miguel Angel Perera , vanille et or, presque le costume d’une alternative nous a éblouis et  quelques-uns m’ont dit qu’il avait “transmis”, communiqué avec le public. Les reproches de froideur qui lui étaient faits jadis avaient disparu Sa douceur, sa technique imparable son art ont séduit et ému. 

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Orthez changement le matin: Aguadulce pour Yonnet

La Commission taurine d ORTHEZ vous informe que compte tenu des aléas du campo et d’un commun accord avec la Ganadère, les novillos de YONNET ne pourront être presentés

Ils seront remplacés par 4 novillos de la ganaderia AGUADULCE.

RDV le Dimanche 27 juillet à 11 h.

Salamanque: gros succès de la classe pratique

Salamanque (Castilla y León) España – Classe pratique en hommage aux 40 ans de L’Ecole taurine de Salamanque.

Novillos de Los Requiles 

Javier Castaño, ovation; 

Miguel Ángel Sánchez, ovation; 

Juan del Álamo, oreille; 

Alejandro Marcos, ovation; 

Manuel Diosleguarde, deux oreilles

Antonio Grande, oreille.

TALAVANTE TRIOMPHATEUR DE LA SAN ISIDRO

Le jury, composé de journalistes spécialisés et convoqués par Plaza 1, a décerné les prix aux vainqueurs de la San Isidro, qui s’est récemment achevée aux arènes de Las Ventas. Alejandro Talavante a remporté le prix, Morante de la Puebla a été honoré pour la meilleure corrida de la série et Víctor Hernandez a été élu torero le plus prometteur. Voici la liste complète des lauréats :

TRIOMPHATEUR DE LA FERIA
Alejandro Talavante

MEILLEURE FAENA
Morante de la Puebla

MEILLEUR NOVILLERO
Aarón Palacio

MEILLEUR REJONEADOR

Diego Ventura

TORERO REVELATION

Víctor Hernández

MEILLEURE ESTOCADE 

Uceda Leal

MEILLEUR PICADOR

Borja Lorente

MEILLEURE BREGA

Raúl Ruiz

MEILLEUR BANDERILLERO

Iván García

MEILLEUR TORO 

‘Frenoso’, de Victoriano del Río, lidié par Fernando Adrián le 16 mai 

MEILLEURE GANADERÍA

Jandilla, Combattue le 5 juin. 

Selon Plaza Uno: « La San Isidro, récemment terminée, ainsi que l’extraordinaire corrida caritative qui a mis fin à un mois continu de corridas à Madrid, ont rassemblé 576 228 spectateurs. Le panneau « Pas de billets » a été affiché jusqu’à 15 après-midi, soit deux de plus qu’en 2024.

Le cycle isidril, qui avait déjà marqué une nouvelle année d’augmentation de son nombre d’abonnés (17 536), a encore augmenté son nombre final de spectateurs, avec près de 12 000 de plus que la saison dernière. Au cours des 27 après-midi – les 26 soirées d’abonnement et la Corrida caritative -, une fréquentation moyenne de 21 432 spectateurs a été atteinte. 92,9% de la capacité de la plaza a été remplie.

Les chiffres de fréquentation spectaculaires atteints de la San Isidro 2025 se reflètent également dans les festejos où la vente des billets est inférieure. Cette année, 16.687 spectateurs ont été enregistrés l’après-midi où l’affluence était la plus faible, contre 15.111 qui se sont rassemblés dans les tribunes l’après-midi où l’affluence était la plus faible l’année dernière ».

CORRIDA DE BIENFAISANCE : MADRID SE REND A MORANTE

Madrid, Beau temps, 25° à 19h, Présence de l’Infante Elena en barrière, Hymne national à l’issue du Paseillo.
6 toros de JUAN PEDRO DOMECQ du genre à ce qui se fait de mieux pour l’expression des toreros, des toros « artistes » braves à la pique et nobles à la muleta, pour :

MORANTE DE LA PUEBLA : Oreille et Oreille, sortie apothéotique par la grande porte.

FERNANDO ADRIAN : Oreille et Silence.

BORJA JIMENEZ : Silence et Silence.

Le public était venu pour Morante, les aficionados étaient venus pour Morante, l’Infante était venue pour Morante, le Président était venu pour Morante, les toros étaient venus pour Morante. Ils voulaient tous venger la négation d’oreille infligée par le président de sa prestation précédente lors de la corrida de la Presse.

Morante, obligé à saluer avant la sortie de son premier toro, ne les a pas déçu. Il leur a tout donné de son art incomparable depuis les véroniques de réception de son premier toro jusqu’aux naturelles de face à son second opposant, en passant bien entendu par les demi véroniques « de la maison », les chicuelinas serrées, les passes de la droite liées dans un mouchoir, les naturelles à muleta plate, sublimes, les pechos, les trincherillas, les inégalables Kirikiki, les desplantes sévillans, tout, tout, il a tout donné, le sourire aux lèvres.
Bien sûr les puristes, du moins ceux qui ne sont pas encore ensorcelés, diront qu’à part les dernières naturelles de face les passes de muleta furent données les pieds de profil, et que la seconde estocade était moins bien placée que celle qui avait motivé le refus d’oreille à la corrida de la Presse du 27 mai, mais il y a des jours où il faut savoir ne pas être puriste, même le tendido 7 l’a compris aujourd’hui en n’envoyant pas le moindre sifflet.

Passé après un tel monstre de tauromachie n’est pas chose facile, Fernando Adrian a relevé le défi et à su couper lui aussi une oreille après une faena complète depuis les doblones initiaux donnés genoux en terre jusqu’aux Bernadinas finales précédent une belle estocade.

Borja Jimenez n’a pas démérité avec le lot de toros le moins bon, mais ses multiples pinchazos le privèrent de toute récompense. Et puis ce n’est pas, à notre avis, un torero pour toros « artistes » comme les appelait le fondateur de cette ganaderia trois étoiles pour les grandes occasions.

Et puis, et puis, depuis ce jour le Morantisme n’est plus une secte, c’est une religion, la capitale s’étant rendu, après Séville et tant d’autres villes, au culte du Cigarero.
Alcaraz, la Roja, Morante, l’Espagne est décidemment bien servie cette année.

EXIR

Vic, Ah! si le ramage avait été à la hauteur du plumage …

Vic-Fezensac. Troisième corrida de la Feria 2025. Casi lleno. 

Toros de Dolores Aguirre, le troisième ‘Cigarrero’, nº55, vuelta al ruedo, protestée (pitos au palco).

https://twitter.com/i/status/1931762856334164437

• FERNANDO ROBLEÑO, palmas y silence.

• DAMIÁN CASTAÑO, silence et silence.

• JUAN DE CASTILLA, ovation et saluts et silence.

Le président Cabannes a rendu un hommage à Fernando Robleño pour sa despedida de Vic où il a effectué 10 paseos.

Toros de Dolores Aguirre superbement présentés, le plus beau lot que l’on ait vu jusqu’ici. Trapio et cornes sans reproches. Tous dans le style traditionnel de la maison : manso con casta avec plus ou moins de caste et plus ou moins de difficultés à la gérer. Cela a donné des tercios de piques dont 3 au moins extraordinaires comme on les aime à Vic. C’est là que la division d’opinions intervient : certains spectateurs estiment que les toros sont « tués » quand on leur donne 4 piques et qu’il n’y a plus de faena possible derrière, d’autres que chaque toro même manso a sa lidia et que les maestros expérimentés doivent savoir la gérer.
Fernando Robleno hérite d’un manso encasté qu’il fait piquer légèrement. A la muleta, le toro suit avec caste et poder, plus noble qu’il n’y paraissait initialement. Ses séries ne pèsent peut-être pas assez sur le toro qui est mis difficilement en suerte pour l’estocade engagée avec sincérité, mais tombée ce qui limite le succès à une ovation.
Son second est plus manso qu’encasté même s’il va seul à 3 reprises au cheval où il pousse, mais en sortant suelto dès la 2 ème pique. A la faena, le toro derrote beaucoup, est lidié à mi-hauteur, mais l’échec à l’estocade ne lui vaut qu’un succès d’estime pour sa longue carrière devant les encastes dures.

Damian Castano hérite d’abord d’un toro superbe qui remate les planches et subit 3 piques, plantées dans la même cible, traseras et pompées dont 2 carioquées ! A la faena, ce toro charge dans 2 séries de derechazos de bonne facture, puis le manso domine l’encasté et il se réfugie aux planches. A l’estocade, mise en suerte impossible et estocade trasera et atravesada plus un descabello.
Le 5 ème sort abanto et se réfugie au centre où Castano va le chercher. A la pique il pousse un peu avant de sortir suelto à 4 reprises. L’opinion générale est que c’est un manso perdido. Pourtant par une grande série de doblones, Castano améliore la charge et poursuit en derechazos poderosos. A gauche, le toro est plus réservé. L’estocade, demie après pinchazo sera tombée.

Juan de Castilla voit sortir son premier en Dolores, mais l’accueille par de belles véroniques genoux fléchis dès qu’il réussit à le fixer. Le tercio de pique sera énorme avec une première puya poussée jusqu’aux planches, les suivantes étant plus légères mais avec engagement du toro. Aux banderilles, le toro charge moins, accusant ses 4 piques. L’entame de faena est à genoux en derechazos puissants. Castilla enchaine sur 2 séries à droite aussi exigeantes sans laisser souffler son toro, qui se couche : cela déclenche une bronca imméritée au président pour avoir laissé porter la 4 ème pique. A gauche, le toro relevé n’a qu’une charge molle mais suit car le matador se croise. Malheureusement, l’estocade sera un bajonazo de catégorie.

Le président au vu du tercio de pique accordera la vuelta au toro. Le 6 ème sera plus manso, bien qu’il pousse à la première pique mais sort suelto aux suivantes. Après les doblones d’entame et une première série à gauche, le toro part aux planches et il sera impossible d’en tirer quelque chose. L’estocade trasera et presque tendida nécessitera 3 descabellos.
Une corrida de Dolores Aguirre qui renforce une nouvelle fois le dicton : chaque toro a sa lidia !

Photo B. Caritey Texte JY Blouin

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