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Arnaud Agnel à Bayonne

hers amis Bayonnaises et Bayonnais,

Nous vous contactons pour vous donner une bonne nouvelle ! 

En effet, dans deux mois jour pour jour, vous aurez l’occasion de vivre l’un de vos premiers beaux moments taurins et culturels de cette nouvelle temporada 2024, puisque le 

MARDI 26 MARS 2024 à 20h

au Théâtre Michel Portal – Scène Nationale du Sud-Aquitain

aura lieu la représentation du très beau seul en scène que le comédien Arnaud Agnel a consacré à Juan Bautista, et dont le succès depuis la création en septembre 2019, deux jours avant la despedida du Maestro, est immense à chaque représentation.

Plus d’infos sur le spectacle (vidéos/interviews/presse…) disponibles ici

Après Arles, Nîmes ou encore Dax, c’est donc cette fois à Bayonne, autre terre de triomphes pour Jean-Baptiste, que le spectacle pose ses valises, dans ce superbe écrin de 600 places qu’est le Théâtre Michel Portal, pour une soirée qui, nous le savons déjà, sera d’importance.

Résolument accessibles, les tarifs vont de 6 à 17€ afin de permettre à chacune et chacun de venir partager ce beau moment.

Billetterie ouverte et accessible en cliquant sur ce lien.

Dans l’attente de vous retrouver, nous vous souhaitons une excellente fin de journée, vous présentons nos meilleurs voeux pour cette année 2024, et vous remercions pour l’écho que vous donnerez à cette information auprès de vos amis aficionados.

A bientôt,

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION

Nouvelle chaine Youtube consacrée à la tauromachie

Créée par Victorino Martin et la fondation du toro de lidia et destinée au grand public elle a pou but de mieux faire connaître les rouages de la lidia: “aprender a ver toros” comme le dit Victorino qui constate l’arrivée de nombreux jeunes et la nécessité de mieux leur faire découvrir les secrets de la lidia. Une belle initiative due à la Fondation du toro de lidia.

Bravo tout simplement !

La Musique Taurine dans tous ses états

Interview au travers trois chefs d’orchestre

Seconde interview du trytique des chefs d’orchestre avec Mathieu Larrieux des Armagnac d’Eauze

Pouvez-vous Mr Larrieu présenter les Armagnacs ?

M.L Née en 1954, la banda les Armagnacs est une des premières bandas françaises. C’est en
effet dans les années 50 que cette tradition de musique de rue inspirée d’Espagne a
commencé à voir le jour outre Pyrénées, d’abord dans le sud-ouest. C’est la banda comico-
taurine de Valencia « El Empastre » qui a inspiré à l’époque les initiateurs de notre groupe.
Depuis, des centaines de musiciens ont portés le canotier, symbole de notre groupe au fil du
temps. J’ai l’honneur d’être aujourd’hui le sixième chef à guider ce merveilleux groupe dont
la spécialité reste essentiellement la musique espagnole et plus particulièrement le
pasodoble.
  L’année 2024 marquera le 70 ème anniversaire de notre formation. Après la sortie l’an dernier du livre « Banda Les Armagnacs, 70 ans de musiques en fête » retraçant notre histoire, nous préparons pour cette année anniversaire plusieurs occasions de nous produire en France ou en Espagne et de partager quelques beaux moments avec nos publics. En plus de la
temporada classique (Aignan, Vic, Eauze, Dax…) l’année 2024 sera marquée par des
concerts délocalisés (23 mars à Maubourguet, 24 mars à Barcelone-du-Gers, 27 juillet à
Estang), des déplacements à Burgos pour les Fiestas de San Pedro y San Pablo et à Séville
pour la Feria de Abril, un stage de musique taurine ouvert aux musiciens locaux, et pour finir,
un Festival de Musique le week-end des 12 et 13 octobre.

Nous allons changer de tiers, quelle est la difficulté de jouer un morceau de musique lors d’une
corrida ?

M.L L’accompagnement musical d’une corrida représente une responsabilité importante qui impose aux musiciens, et surtout au chef d’orchestre, de comprendre ce qui se passe en piste et d’avoir une certaine afición. L’orchestre des arènes est finalement le seul acteur à pouvoir s’immiscer dans le silence du duel toro-torero et c’est ce statut particulier qui lui impose une parfaite maîtrise de la situation. Mais pour autant, il ne faut pas inverser l’ordre des priorités sous peine d’oublier l’essence même de la corrida. Le premier acteur est avant tout le toro. Vient ensuite le torero qui, par son intelligence, sa technique et son art va comprendre et dominer l’animal. Vient enfin le troisième acteur qu’est la musique et qui va sublimer le tableau en apportant une dimension poétique.

Une faena dure dix minutes, quel est pour vous le bon moment pour lancer la musique et n’amplifie-t-elle pas une émotion superficielle ?

M.L Une belle faena peut en soi se suffire à elle-même dans le silence du ruedo comme c’est le cas à Madrid. Mais en tant que musicien, je pense que la musique apporte une autre dimension qui rajoute de l’émotion, à condition bien évidemment que soient réunis un ensemble d’éléments tels que le bon choix du morceau, le moment où il intervient dans la construction de la faena, l’adéquation entre le tempo de la musique et le temple du torero… Autant de facteurs incertains qui se rajoutent aux incertitudes liées à l’animal et qui font que cette fusion, lorsqu’elle fonctionne, est d’autant plus merveilleuse. Rien n’est écrit ni acquis à l’avance et c’est cela qui fait la magie du moment. Si à Séville l’initiative de démarrer la musique incombe au chef de la Banda Maestro Tejera, dans la plupart des arènes c’est le président qui décide de rajouter ou non cet accompagnement musical. Si certains assesseurs attendent de manière parfois idéologique une série à gauche pour lancer la musique, il n’y a en réalité pas de règle sur le sujet si ce n’est que le ressenti du moment. Qu’elle soit enclenchée dès la première série ou tardivement, elle doit de mon point de vue, pouvoir être arrêtée à tout moment si la symbiose n’opère pas ou si l’intensité de la faena baisse. Encore une fois, si de duel fondamental toro-torero ne fonctionne pas, on ne peut attendre de la musique une quelconque aide pour améliorer les choses.

Pour finir quel est votre paso préféré ?

M.L Je n’ai malheureusement pas le courage nécessaire pour me mettre devant un toro de combat mais dans mes rêves les plus fous, je suis capable de triompher avec un Miura sur l’antique pasodoble Ragón Fález !

Merci Mathieu Larrieu d’avoir consacré du temps à cet échange . Le dernier opus de cette trilogie va être l’interview de Jean Garin chef d’orchestre de l’Harmonie de la Néhé de Dax.

Décès de Michèle Catala

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La maladie a emporté Michelle Catala vers sa planète céleste…

La bien triste nouvelle vient de tomber en ce dimanche matin, Michelle Catala, figura de la mouvance taurine avec sa Planète Corrida, vient de nous quitter. 

Sincères condoléances à sa fille Axelle, son gendre Lionel, ses petits-enfants Gabriel et Capucine, ainsi que leurs proches…

Les obsèques de Michelle Catala auront lieu à Nîmes le vendredi 1er décembre à 11h à la Cathédrale, Place aux Herbes, puis au Crématorium à 14h – 490 rue Max Chabaud…

Par Paul Hermé in torofiesta.com

Francis Wolff: Ojeda, Tomas, deux conceptions de la liberté

Durant cette respiration entre deux temporadas où l’actualité est rare -nous ne l’oublierons pas- revenons sur le passé. Grâce à leur directeur Jean Paul Laffont les éditions Gascogne ont publié dans la Collection La Verdad 15 livres sur les acteurs de la corrida depuis quelques années. Ces livres rédigés par de grands professionnels nous donnent de précieuses indications sur la tauromachie moderne.

Après un extrait de l’ouvrage consacré à Curro Diaz le grand torero de Linares, par Antonio Arévalo nous avons donné la parole à Patrick Varin un des toreros les plus brillants de sa génération interrogé par Yves Debas. Voici maintenant un extrait de la rencontre avec le grand philosophe Francis Wolff, pour des “Moments de vérité” signés Pierre Vidal.

 Un ouvrage que l’on peut acheter sur tous les sites en ligne ou commander dans toutes les bonnes librairies. Dans cet extrait Francis Wolff évoque les deux toreros qui ont le plus compté pour lui Paco Ojeda et José Tomas.

PV

 -Il y en a eu seulement deux ; sans doute je ne reverrai pas ça dans ma vie. Je tiens plus à ce chapitre de « Philosophie de la corrida » que je leur ai consacré qu’à tous ceux dédiés à la défense de la corrida. D’un point de vue philosophique, pour moi, c’est le plus essentiel. J’ai appelé ce passage : « deux philosophies de la liberté ». J’essaie de rentrer dans l’image extérieure, opposée, de ces deux toreros et, progressivement, de décrire leur toreo, de dire ce qu’il exprime : deux versions opposées sur le plan philosophique de ce qu’on a pu appeler la liberté.

-Que représente Paco Ojeda… ?

-Paco Ojeda c’était la liberté absolue. Comme un philosophe comme Sartre aurait pu la définir : l’homme qui est tellement libre qu’il s’impose par sa volonté à l’ensemble du monde et de la nature. Il donnait le sentiment qu’il ne dominait pas les toros. Il les fascinait. Il les hypnotisait. Il avait ce côté magique de l’homme tellement dominateur qu’il n’exerce plus sa domination. Une forme de liberté expansive, comme si le pouvoir s’étendait bien au-delà de lui-même, partait de son âme, passait par son physique, ses pieds plantés dans le sol. Il n’allait pas bouger quoiqu’il arrive et qui de toute façon ne bougerait pas car il avait la certitude qu’il pourrait aimanter le toro dans une autre direction que celle qu’il voulait prendre. Cette idée que tout l’espace lui appartient : du monde, de l’arène… comme une émanation de lui-même.

-En quoi le toreo  de José Tomás s’oppose à celui de Paco Ojeda ?

– J’oppose José Tomás à Paco Ojeda, car il porte une autre conception de la liberté. Je pense que le secret… le secret de ce qui m’a touché dans la tauromachie, c’est ce que l’on appelle « l’aguante ». Un mot difficile à traduire… Il y a eu d’autres toreros d’aguante : César Rincón, Sébastien Castella, Miguel Angel Perera. Les toreros d’aguante ce sont qui disent «  je suis là, je ne bougerais pas. Ma place est ici. » Cela vient du verbe aguantar que je traduis par résister. Au fond ce sont deux toreros de la résistance au sens où ils sont décidés à tout : résister à la charge, à l’animal, au vent… J’ai vu une faena de José Tomás au Puerto de Santa Maria en 2000, hallucinante, malgré un vent terrible, il se plante au milieu du rond. Comme Ojeda -et cela je l’ai vu !- était capable d’arrêter un toro en pleine charge et de le faire reculer… Tomás ce jour-là au Puerto arrête le vent de la baie de Cadiz. Faena symétrique : il débute au centre, de manière géniale, et il revient dans le terrain intermédiaire pour le tuer au centre.

  Sebastien Giordano remporte l’Encuentro des praticos dans les arènes du Plumaçon

Sebastien Giornado vainqueur de l’encuentro 2023

Le matin fut consacré à la transmission avec du toreo de salon avec des Maestros et un tentadero pour Hugo Tarbelli et Clovis Germain devant un public nombreux.
Pour la seconde année, la peña Julien Lescarret organise un encuentro pour des practicos dans les arènes du Plumaçon. Cet événement permet à des practicos confirmés de se produire dans une arène de première catégorie et devant un public. Guillaume Teulé vainqueur du premier trophée, vient le remettre en jeu. La culture musicale locale, mais aussi sévillane se fait entendre autour des arènes. Cet événement gratuit permet aussi à des familles de découvrir notre culture taurine et nos traditions dans une ambiance bon enfant.

Lot de six becerros de la Ganaderia de L’Astarac. Le lot est de présentation homogène et de comportement diffèrent.

Présidente Diane Borel

Public nombreux

Temps automnal avec du vent

Solalito hors concours

Guillaume Teulé une oreille

Herve Galtier        une oreille

Cyril Pinsolle Salut

Sebastien Giordano deux oreilles et vainqueur par le jury

David Donadille deux oreilles

Solalito

Le becerro a une charge courte. Il est meilleur à droite qu’à gauche ou il est plus compliqué. Le tout jeune maestro après quelque passe à la cape agréable. Il commence la première série sur des derechazos plein centre. Il finit la première naturelle sur un kirikiki. Il enchaîne de nouveau par des séries à droite.

Guillaume Teulé

Le becerro est légèrement manso et faible. Comme le précédent il a une charge courte. Le practico accueille le becerro avec une puerta grande voulant marquer dès le début qu’il veut encore gagner le concours. Il fait une fana agréable. Il perd à deux reprises la muleta. La dernière série à droite avec alegria. Il finit par un desplante. Il obtient une oreille.

Hervé Galtier

Le becerro reste plein centre il ne va pas remater. Le pratico entame quelque jolie véronique. Son expérience permet de bien analyser le becerro. Il commence sa faena plein centre mais déplace son becerro vers les planches pour faire des naturelles. Il recommence à droite pour finir sa faena avec des luquesinas. Il fait une simulation de mise à mort et obtient une oreille.

Cyril Pinsolle

Le becerro est bon mais il a une charge courte. A la cape il fait de jolies véroniques. Il brinde le becerro à Noah, élève de la Marensina. Les premières séries à droite sont brusques. La série de naturelles est plus douce sur le côté plus compliqué du becerro. Il enchaîne de nouveau sur des séries à droite avec plus de douceur. Il fait une simulation de mise à mort et il obtient un salut au tiers.

Sebastien Giordano

Le pratico tombe sur l’un des deux meilleurs becerro encasté et noble de l’après-midi. Sebastien Giordano commence par de jolie véronique à la Morante qui donne des émotions au public. En pleine confiance, il décide de poser une paire de banderilles. La qualité du becerro permet à Sébastien de s’exprimer avec la muleta. Il finit en beauté par un récibir lors de la simulation. Il obtient deux oreilles.

David Donadille

Le becerro est noble mais un peu compliqué à gauche contrairement au précèdent. ² Le practicos fait des véroniques agréables à voir et il finit sur une rebolera. Il entame de belle série à droite. Les naturelles sont plus compliquées. Sa faena arrive à être que dans le même tempo que le Concerto d’Aranjuez, ce qui donne de l’émotion dans les tendidos. La faena dure un longtemps et que le toro le permet c’est agréable. Il fait une belle simulation et il obtient deux oreilles.
A l’issue de l’Encuentro, les participants ont reçu l’affiche de la journée. La présidente de la course déclare Sebastien Giordano, vainqueur de l’édition 2023.

Nicolas Couffignal

Capea et exposition lors du dernier jour de la semaine culturelle

La peña jeune aficion allie en ce jour estival une capéa avec des élèves de Richard Gwen Ezkar et Maxence et du jeune Clovis Germain venus du Sud-Est. Il y a trois vaches de vert Galant
La première plus petite des trois permet à Maxence, dernier élève, de s’exprimer. Gwen, Eskar et Clovis font quelques séries à la cape. La vache manque un peu de force.

Maxence


La seconde avec plus de trapio permet aux trois élèves de Richard ainsi qu’à Clovis de s’exprimer. Clovis donne le plus d’alegria.

Clovis Germain
La troisième vache est un peu plus volumineuse que la précédente. Elle ne pose aucune difficulté. Gwen a une tauromachie trop brusque, selon Richard.

Gwen

Le cloître de son ruedo provisoire permet d’exprimer les graines de matador et dans l’ancienne chapelle propice à se laisser envoûter par la peinture et sculpture taurine.
Delphine Lespes est d’origine parisienne. Elle découvre la tauromachie en arrivant à Nîmes, la lumière la couleur lui font exprimer une nouvelle vision de l’art pictural taurin.
Jean-Claude Causse ces sculptures expriment à la fois une modernité avec une référence primitive.
Antonelo Collantes peintre sévillan expose pour la première fois en France. La tauromachie est une source inespérée.

Yves Duffour commence à huit ans à peindre. Il utilise des couleurs vives, maîtrisent la fugacité de ces moments
Cedric Lavaud originaire du sud-ouest principalement le noir et blanc dans ses tableaux est parfois la couleur. Une peinture assez réaliste et dépouillée.
Jorge urizar Urraza, peintre autodidacte est basé sur l’esthétique et le rite taurin. Il a fait plusieurs affiches avec une première pour Olivenza en 2015, puis Bilbao. La dernière affiche est celle d’Azpetia en 2023

Texte EC et photographie Nicolas Couffignal

Lettre à Joaquim de Vasconcellos, ganadero de Murteira Grave

J. Murteira Grave par JY Blouin

Monsieur,

Vous nous aviez prévenus, avec un léger sourire de confiance et d’ironie, vos toros allaient être à la hauteur de l’enjeu. Quel enjeu ? me direz- vous, Azpeitia n’est pas une plaza dont les répercussions puissent changer le cours des choses… Triompher à Azpeitia ne va pas faire que dès demain toutes les grandes arènes vont réclamer vos pupilles, hélas ! Car c’est bien de cela que je veux vous entretenir.


Au lieu de nous imposer à longueur d’années des ganaderias réputées de garantie, et là, par charité, nous ne citerons personne, au lieu de nous faire croire que Pedraza de Yeltes est le nec plus ultra des toros de lidia, que Miura demeure LA devise noire, on devrait dire à tous les vents que vous avez des toros grands, forts, nobles, qui chaque fois ou presque qu’ils paraissent dans une arène donnent aux spectateurs, ( de base, touristes ou aficionados de verdad) une émotion formidable, une densité dans l’expression que les toreros ressentent, recueillent et transmettent.

Ce fut le cas hier soir à Azpeitia, et dans sa tombe le bon Saint Ignace de Loyola dont c’était l’anniversaire de la mort le 31 juillet 1551 a du se retourner quand Candido Ruiz, banderillero de David de Miranda à été encorné de l’aine à l’aisselle, 50 cms de corne brulante, lui qui avait été amputé à vif d’une jambe frappée par un boulet de canon. Corrida ignacienne s’il en est !


Vous avez déclaré avec beaucoup de classe que le succès de votre corrida avait subi un choc à cause de cette blessure, mais avez cependant ajouté, et avec quelle justesse d’appréciation, que pour le reste tout avait été satisfaisant.
Vous étiez au Callejon le voisin de Roberto Pilès qui « apodere » Jésus Enrique Colombo .


Parlons de lui, parlons aussi de David de Miranda et de Tellez. Hier soir ces trois hommes ont été à la hauteur de la situation, se sont joué la vie sans faux semblant, se mettant dans le jeu comme ils devaient le faire, style, courage, détermination , envie de triompher. Triomphe majeur refusé bêtement à Colombo qui méritait les deux oreilles de son second : au capote, aux banderilles, à la muleta et à l’épée, qui trouvait à lui reprocher la donzelle flanquée de deux barbons au palco ?


Le public, ce juge de paix que les présidences ne consultent quasiment jamais a vécu une grande tarde de toros, pas de celles où on ergote pour savoir si la jambe arrière était suffisamment reculée ou si le croisement sur la corne contraire pouvait déclencher la charge de l’animal, non, Monsieur , vos toros ont dicté ce qu’il fallait leur faire et même si ces trois hommes là n’étaient pas(encore) des figuras, on a aimé, que dis-je, adoré leur comportement, l’esthétique s’est imposée du fait même de la qualité des charges de vos toros et non sur une prétendue inspiration de danseur mondain.

Je fais un vœu, que vous vendiez en France pour la saison prochaine plusieurs de vos corridas, nobles et dures, belles et charpentées, merci Monsieur, ce fut un grand plaisir , comme ce le fut de vous rencontrer chez vous au Portugal au début de cette année.

Jean François Nevière
Président de Mexico Aztecas y Toros

Trois livres

   Face aux puissantes forces qui voudraient nous imposer une société uniformisée et qui font de l’interdiction de la corrida un cheval de bataille, le monde taurin a, ces dernières années, plutôt bien résisté. En témoigne le nombre de corridas et de spectateurs qui s’est maintenu, voire a augmenté, après avoir subi de plein fouet crises économiques et sanitaires. En témoignent aussi les liens qui se sont resserrés chez les aficionados pour combattre cette nouvelle idéologie qui a inventé, contre l’Homme rendu coupable de tous les maux, une nature totalement idéalisée. Car il s’agit aujourd’hui pour nous, aficionados, de défendre de manière décomplexée notre passion, mais aussi de combattre ces nouvelles ligues de vertu qui se voudraient les nouveaux tyranneaux d’une humanité aseptisée et qui sont passées maîtres dans l’art d’investir médias et mouvements politiques.

   Deux livres ont paru ces dernières années sur des tons différents mais avec le même objectif de redonner foi et fierté aux aficionados.

   Ce fut d’abord José Miguel Arroyo “Joselito” qui, dans La corrida expliquée à ma fille a remis en cause, dans un style direct et efficace, tous les poncifs de l’animalisme de salon.

  Plus récemment, le journaliste Ruben Amon, dans La fin de la fête, analyse le malentendu grandissant entre une partie de la société espagnole et le monde taurin. Il montre également l’attraction que continue d’exercer dans le monde contemporain la tauromachie devenue “espace de subversion et de résistance à la normalisation”.

   Enfin (signe des temps ?) un vrai roman taurin vient d’être publié par les éditions Gallimard dans la célèbre collection Blanche. La romancière Camille de Villeneuve nous fait partager les doutes et les espoirs d’un torero femme et de son entourage à la suite d’une grave blessure. Le dernier torero, un roman d’aujourd’hui …

https://velonero.blogspot.com/

Corridas télévisées du mois de Juillet

Samedi 1 juillet 2023 (18:00 España)  Canal Sur Televisión  Antequera (Málaga). XXIX Ciclo de Novilladas sin picadores en Clase Práctica. 1ª selección. Novillos de Martín Lorca para Javier Illanguas, Iván Rejas, Ángel Gabriel Reynoso, Antonio Fernández, Julio Méndez y Manuel Díaz. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

1 juillet 2023 (19:00 España)  Castilla La Mancha Media  Ledaña (Cuenca). Novillada con picadores. Novillos de Núñez de Tarifa para José Antonio Valencia, Aarón Infantes y Mario Honrubia. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Dimanche 2 juillet 2023 (17:30 España)  Telemadrid  Valdetorres de Jarama (Madrid). Final a 2 del Circuito de Novilladas de Madrid. Novillos de Fernando Guzmán, Los Eulogios y San Isidro para Alejandro Chicharro y Pepe Luis Cirugeda.(AQUÍ PARA VER EL FESTEJO EN DIRECTO Y EN ABIERTO)

  2 juillet 2023 (18:30 España)  Castilla La Mancha Media Puebla de Don Rodrigo (Ciudad Real). REJONES. II Certamen «Promesas del rejoneo» Novillos de «El Madroñal» para Antonio Pratres, Tristao Ribeiro Telles y Francisco Martín. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 2 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Toros desde Madrid, plaza de Las Ventas. Corrida de Toros. Toros de Los Bayones y El Vellosino para José Garrido, Álvaro Lorenzo y Ruiz Muñoz (confirmación). (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Vendredi 7 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de La Palmosilla para Rafaelillo, Manuel Escribano y Leo Valadez. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Samedi 8 juillet 2023 (18:00 España)  Canal Sur Televisión  Navas de San Juan (Jaén). XXIX Ciclo de Novilladas sin picadores en Clase Práctica. 2ª selección. Novillos de Martín Carrasco para Miriam Cabas, Esteban Molina, Iker Fernández «El Nene», Ernesto Lorenzo, Ángel Delgado y Pablo Lozano. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Samedi 8 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de José Escolar para Fernando Robleño, Juan del Álamo y Borja Jiménez. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Dimanche 9 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de Cebada Gago pour Adrián de Torres, Román et Isaac Fonseca. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 9 juillet 2023 (19:00 España)  Castilla La Mancha Media  Motilla del Palancar (Cuenca). Toros de Herederos de D. Juan José Cano para Francisco Javier Sánchez-Vara, Serafín Marín y Miguel Tendero. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Lundi 10 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Toros desde Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de Fuente Ymbro para Miguel Ángel Perera, Daniel Luque y Ginés Marín. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN).

 Mardi 11 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de Núñez del Cuvillo para Morante de la Puebla, Alejandro Talavante y Roca Rey. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN).

 Mercredi 12 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de Jandilla para Antonio Ferrera, El Juli y Cayetano. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN).

 Jeudi 13 juillet de 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de Victoriano del Río para Emilio de Justo, Roca Rey y Tomás Rufo. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN).

 Vendredi 14 juillet 2023 (18:30 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Pamplona. Feria de San Fermín. Toros de  Miura para Rubén Pinar, Juan Leal et Jesús Enrique Colombo. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN).

 Samedi 15 juillet 2023 (18:00 España)  Canal Sur Televisión Guillena (Sevilla). XXIX Ciclo de Novilladas sin picadores en Clase Práctica. 3ª selección. Novillos de Sorando para Ignacio Candelas, Lolillo Soto, Miguel Osorio, Enrique Toro, Alex Mariscal y Manuel Jesús Carrión. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Samedi 15 juillet 2023 (20:00 España)  Castilla La Mancha Media Manzanares (Ciudad Real). Toros de Castillejo de Huebra para Antonio Ferrera, Juan Leal et Carlos Aranda. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Dimanche 16 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Madrid, plaza de Las Ventas. Corrida de Toros. Toros de Robert Margé para Borja Jiménez, Fco. José Espada y José Fernando Molina (confirmación). (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Dimanche 16 juillet 2023 (20:00 España)  Castilla La Mancha Media Manzanares (Ciudad Real). Novillada sin picadores. 2ª Semifinal del certamen «Promesas de Nuestra Tierra». Novillos de López Gibaja para Samuel Navalón, Daniel Moset e Israel Aparicio. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 Jeudi 20 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Valencia. Feria de Julio. Novillada con picadores. Novillos de La Cercada para Jorge Martínez, Mario Navas y Nek Romero. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Vendredi 21 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Valencia. Feria de Julio. Toros de Juan Pedro Domecq para Morante de la Puebla, El Juli y José María Manzanares. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 Samedi 22 juillet 2023 (18:00 España)  Canal Sur Televisión Toros desde Almedinilla (Córdoba). XXIX Ciclo de Novilladas sin picadores en Clase Práctica. 4ª selección. Novillos de El Torero para Julio Romero, Pepe Martínez, Dennis Martín, Javier Zulueta, Guillermo Luna y Ángel Pérez. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 22 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Valencia. Feria de Julio. Toros de Hnos. García Giménez para Alejando Talavante, Roca Rey y Cayetano. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

22 juillet 2023 (19:00 España)  Castilla La Mancha Media La Solana (Ciudad Real). Novillada con picadores. Certamen «Villa de La Solana», Semifinal. Novillos de «Los Chospes» para Víctor Acebo, Carla Otero, Vítor Cerrato, Miguel Serrano, Mario Honrubia y Adrián Reinosa . (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

23 juillet 2023 (19:00 España) Mundotoro Tv de One Toro (en PPV). Valencia. Feria de Julio. Toros de Miura para Fernando Robleño, Paco Ramos y Jesús Chover. (ACCEDE AQUÍ A LA PLATAFORMA DE PAGO POR VISIÓN)

 23 juillet 2023 (19:00 España)  Castilla La Mancha Media La Solana (Ciudad Real). Novillada con picadores. Certamen «Villa de La Solana», Final. Novillos de Ignacio Frías para los tres triunfadores de la semifinal. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

 29 juillet 2023 (18:00 España)  Canal Sur Televisión La Línea de la Concepción (Cádiz). XXIX Ciclo de Novilladas sin picadores en Clase Práctica. 5ª selección. Novillos de Condessa de Sobral para Alejandro Duarte, «El Cumbreño», Antonio Santana, Isaac Galvín, Juan Jesús Rodríguez y Javier Ragel. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

29 juillet 2023 (19:30 España)  Castilla La Mancha Media Munera (Albacete). Novillada sin picadores. Finale del certamen «Promesas de Nuestra Tierra». Novillos de «La Quinta». Cartel por confirmar. (PINCHA AQUÍ PARA VER EN DIRECTO Y EN ABIERTO EL FESTEJO)

Source: https://elmuletazo.com/agenda-de-toros-en-television/

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