Nous avons appris avec tristesse la disparition d’Alfred Taurel grand aficionado, défenseur acharné de la tauromachie en Catalogne. Un homme cultivé, fier de ses racines juives, admiré par de nombreux toreros célèbres. Nous gardons un grand souvenir de sa générosité et de sa simplicité. Qu’il repose en paix.
Après la Semaine Sainte, nous sommes heureux de vous faire parvenir nos programmes pour la Feria de Séville 2023.
Nous vous proposons deux séjours de 4 jours
du 21 au 25 Avril 2023
du 27 Avril au 1er Mai 2023
Chaque voyage aura son point d’orgue.
Le premier week-end des Farolillos nous nous rendrons chez Luis Agarra en compagnie de Thomas Dufau. Nous ferons une visite authentiquement sévillane dans le quartier San Lorenzo, fief del Jesus del Gran Poder, le Seigneur de Séville et de la table très courue de El Eslava où nous déjeunerons.
Le second week-end est sûrement le point culminant de cette semaine. En effet, il nous est donné la chance de passer la Journée chez La Quinta. Malgré la pression envoyée par l’engagement à La Maestranza pour la première fois durant cette Feria de Séville, par amitié, Pepe et Alvaro Conradi ont accepté de nous recevoir. Une figura de la casa animera le tentadero.Réponse quelques jours avant selon les carteles.
Daniel Luque pourrait en être!
Avant cette exceptionnelle journée, nous irons à Mairena del Alcor visiter la sastreria taurine, atelier unique en son genre où se confectionnent les trajes de luces, capote de paseo…Visita muy taurina ! Puis déjeuner à La Venta Pazo de Sanlucar la Mayor.
Des programmes très tentants..avec toujours la possibilité de vous recevoir à la carte.
Bonne lecture !! Nous voulions déposer ces programmes au pied des sapins de Noël !! C’est chose faite.
Un fuerte abrazo,
Patrick CAUNA Directeur IRIS EVENT
IRIS EVENT, spécialiste, l’émotion en plus. Voyages sur mesure en Espagne et ailleurs… Membre du Club des Experts de l’APST.
Agence Partenaire Viajes Baqueira-Beret
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IRIS EVENT Organisation de voyages et d’événements en Espagne et ailleurs… Licence n° IM 064140018 Atout France N° TVA intracommunautaire FR32805256112
Hommage aux trois grands toreros français : Nimeño II, Juan Bautista et Sébastien Castella dans un livre d’Antonio Arévalo qui vient de paraitre…
Un livre retraçant leurs parcours, les aléas de leur combat, dès leurs débuts comme novilleros jusqu’à leur triomphe comme matadors. Ces trois toreros ont permis à la tauromachie française de dépasser ses frontières et d’être reconnue dans toute la planète taurine. Dans ce livre, que j’ai coécrit avec mon père, vous trouverez de longs et, à mon avis, riches entretiens avec Jean-Baptiste et Sébastien, mais aussi avec Alain Montcouquiol qui évoque la tauromachie de son frère. Avec plus de 90 photos.
“50 raisons de défendre la corrida” un classique bien utile par les temps qui courent par Francis Wolff, philosophe, professeur émérite à l’École Normal Sup et auteur de “La Philosophie de la corrida”. Le meilleur argumentaire pour convaincre et défendre notre passion.
Après le décès du grand journaliste écrivain, Dominique Lapierre auteur entre autres bests sellers géniaux de “Ou tu porteras mon deuil” avec Larry Collins et le soutien actif du grand éditeur Robert Laffont qui a cru tout de suite au projet…. Il s’agit du livre taurin le plus lu au monde. C’est aussi son premier succès littéraire qui eut un retentissement mondial. Sans doute il aura beaucoup fait pour bâtir la légende du cinquième Calife de Cordoue “El Cordobes”, le torero le plus populaire de l’Histoire avec Manolete.
L’Union des Bibliophiles Taurins de France a publié le 19 novembre à l’occasion de son Assemblée Générale au Musée Taurin de Béziers son dernier livre ” L’habit de Lumières, un autre regard” écrit par Encarnacion San Nicolas sous le pseudo d’Inca Virgoarte. Une remarquable écrivaine, grande aficionada et une personne chaleureuse malheureusement disparue prématurément.
Le douzième numéro de la revue de l’association Mexico Aztecas y Toros vient de sortir avec des textes de Jean François Nevière, Jacques Lanfranchi, Jean Michel Dussol, Evelyne Lanfranchi, Pierre Vidal, Jesus Hernandez, Josette Avril, Robert Regal, Michel Marcos, Monica Baston Gomez, Robert Desclaux, Jean Luc Illhé et de la regrettée Inca Virgo Arte. Photos: galerie de portraits de toreros par Bertrand Caritey.
L’aventure intime de Patrick Varin, ce choix de vie original, que nous fait découvrir Yves Lebas, un de ses proches, président de l’Ecole taurine d’Arles, auteur de plusieurs ouvrages. Un livre qui lève le voile sur un des toreros qui a le plus compté dans l’histoire de la tauromachie française, un être sensible et secret. Un homme attachant, qui transmet désormais son expérience unique aux générations montantes.
Aînée d’une ancienne dynastie Camarguaise, Magali est la femme la plus courtisée de la région, n’en déplaise au comte Charles d’Embrussum, son père, qui ne reconnait jamais dans ces pauvres gardians le moindre gendre digne de la famille. En pays sacré Saintois, terres jusqu’ici réservées aux hommes, Magali lutte pour imposer son désir de liberté et faire reconnaître son amour pour le vent de Camargue. L’histoire tragique et romanesque de l’amour de Magali et des secrets d’une grande famille, dans les couleurs, les saisons, les taureaux et les chevaux de Camargue Un Roméo et Juliette au pays des gardians.
Francis Wolf est, sans discussion, un philosophe reconnu dans le monde entier pour ses travaux et pour ses prises de position en faveur de la corrida et pour cela il a été durement attaqué… « Penseur », il n’a jamais cédé un pouce de terrain et l’agressivité manifestée à son égard ne l’a jamais fait céder un centimètre ni empêché de mener une brillante carrière d’universitaire ni même de tenir son rang de grand intellectuel. Un exemple pour nous tous…
« Les voitures de fêtes votives n’ont pas la prétention d’être un objet sacré, par contre, de sacrés objets, ça, oui, elles le sont. Pendant huit, neuf, dix jours de bamboula villageoise en Petite Camargue elles passent de l’état de citrouille, mot où s’entend et se présage un avenir de rouille et de rouillé, à celui de carrosse, mais de carrosse bien roturier et passablement engrunè. » Jacques Durand
Au milieu des années 1970, rompant avec le confort d’une vie bien réglée, mettant entre parenthèses une carrière prometteuse, Paul trentenaire curieux et sensible pénètre les terres rudes du Haut-Aragon, un des berceaux de ce que la nature a produit de plus noble. Derrière chaque pierre se cache l’âme de ses habitants. Des gens humbles, fiers et authentiques s’élèvent pour donner sens à leur existence. Sous la chape d’un franquisme agonisant, les mots s’entrechoquent, claquent, résonnent. Des évènements inattendus bouleverseront définitivement la vie de Paul.
Livres à trouver chez votre libraire préféré ou sur les plateformes dédiées.
Lu dans le journal “L’Humanité” du 16 décembre dernier cette tribune éloquente sous la plume de l’éditeur et écrivain Jean Le Gall, un éclairage pertinent sur les raisons et conséquences de la proposition de loi Caron. Caron qui va déposer un nouveau projet de loi pour l’interdiction de la corrida dans le cadre de la niche parlementaire des Verts. Cela ne fait pas l’unanimité à gauche comme on le voit parfaitement dans cette tribune.
“Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, les groupes minoritaires à l’Assemblée nationale disposent d’une journée par mois au cours de laquelle ils décident seuls des textes à débattre à l’hémicycle. C’est ce qu’on appelle une « niche parlementaire ». Les oppositions trouvent l’occasion de présenter leurs priorités. Le 24 novembre, c’est au tour des députés insoumis de profiter de ce moment d’initiative législative. A la surprise générale, ils ont décidé de retirer de l’ordre du jour le projet de loi portant le salaire minimum à 1.600 euros net. Pourquoi cette dérogation ? Pour donner plus de visibilité à une autre de leurs propositions, celle-ci visait… l’« abolition » de la tauromachie.
D’où cette question : le combat social est-il devenu si accessoire à gauche qu’il puisse être sacrifié au profit d’une polémique, d’une contestation aussi ancienne que caricaturale ? Passons sur le fait que l’homme à l’origine de ce texte, M. Aymeric Caron, est député FI du 18ème arrondissement de Paris et qu’il semble discutable que les corridas soient l’urgence des habitants de la porte de la Chapelle. Passons également sur l’argument principal de la loi, à savoir la protection des animaux, dans la mesure où seuls les partisans de ce député semblent ignorer que la survie du « taureau de combat » dépend de la tauromachie – tout comme ils semblent négliger que les animaux concernés vivent dans des conditions très enviables à l’ère de l’agriculture intensive. Passons enfin au mépris en bande organisée qui permet d’évoquer sans complexe l’hypothèse de départements français en partie peuplés de « barbares ».
L’archaïsme de ces points de vue (sur la province, sur le Sud, sur le peuple) se parant de modernité, il a semblé à certains que la cause des taureaux l’emportait sur celle des ouvriers. Que le bien-être animal l’emporte sur le bien-être social. Et même cet anti-spécisme, qui définit l’humanisme comme un « suprémacisme » (!), pourrait s’accorder avec une notion plus large de progrès. C’est l’honneur de plusieurs élus du PS et du Parti communiste de ne pas avoir validé ce nouvel ordre des choses.
Dans ce pays, décidément, les difficultés que connaissent les « bas salaires » restent insoupçonnées. Cependant, le niveau d’alerte a été atteint. Et le déclassement de certaines catégories confirmé par tous les instituts. Ouvriers, agents d’entretien touchent le Smic avec vingt-cinq ans d’ancienneté. En 2022, 65 % des Français voient au moins une personne en situation de pauvreté – un bond de 10 points par rapport à 2021. Quant à l’écart de revenu entre les mieux payés et les moins bien traités, il augmente (beaucoup) plus vite que les températures. Enfin, d’un point de vue sociologique, les succès du hard-discount, des bons de réduction et l’explosion de toute une « économie du bricolage » devraient alerter ces élus en lévitation qui ont succombé au mythe de l’hédonisme urbain et du vélo pliant. à 1 500 euros. Certes, il serait idiot de résumer les moyens politiques à l’ancien levier du salaire minimum. Cela au moins se discute, se débat. Idéalement à l’Assemblée nationale ? Indispensablement à l’Assemblée nationale !”
Comment rester insensible au lyrisme que dégage la Coupe du Monde foot ? Sa dramaturgie, le côté épique de son déroulement emportent tout dans leurs passages et captivent justement les foules, récupérant les plus inattendus pour leur faire partager des sensations que l’on pensait minoritaires. La participation aux phases finales du Maroc et son épopée glorieuse a balayé toutes les objections morales que l’on pouvait faire au sujet du Quatar. Oubliés les 6000 ouvriers morts sur le chantier de la Coupe Rimet, les atteintes à l’environnement et les droits de l’homme foulés aux pieds. Les Lions de l’Atlas auront donné une crédibilité formidable à celle édition de la coupe. Cela ne saurait en rien diminuer les mérites de l’équipe de France, sa sérénité, sa maîtrise et une certaine humilité assez rare dans ce sport pour qu’on la souligne. C’est vrai : notre équipe a la baraka mais il vaut mieux gagner qu’être perdant magnifique…
Le foot a donc pris la place de la corrida dans les cœurs du grand public : ce n’est pas nouveau mais c’est patent désormais. Il est loin le temps où la venue de Manolete paralysait la ville de Mexico et remplissait jusqu’au reloj la Monumental de la calle Rodin, il est loin le temps où les foules descendaient la calle Alcala pour porter en triomphe les vainqueurs de Las Ventas et les ramener à leurs hôtels en scandant Torero ! Torero ! On se limite désormais à quelques bousculades vulgaires sur le parvis des arènes, avant que le héros malmené ne s’engouffre dans le « coche de cuadrilla ».
Sans doute ne faut-il pas se lamenter, regretter, glorifier le passé, penser que nous ne faisons que gérer un héritage lointain, que nous sommes, nous les taurins, la queue d’une comète, une espèce en voie de disparition. Nous ne revivrons pas les moments glorieux de nos prédécesseurs mais nous avons le devoir de transmettre et par conséquent de regarder en avant et, pour contextualiser sur cette coupe du monde, d’essayer d’analyser le pourquoi de notre marginalisation face à cet enthousiasme quasi-unanime .
Il me semble que cela ne tient pas seulement au jeu qui reste basique et simple à comprendre par tous mais surtout à ceux qui l’incarnent : à leur générosité et à leurs exploits individuels ou collectifs. Il y a une grande capacité d’identification dans ces joueurs ; une identification qui débute dès le plus jeune âge. Le monde a besoin de héros, des individus qui mouillent le maillot, qui souffrent avant de triompher qui portent des valeurs d’authenticité. Ils nous font oublier les malheurs qui nous accablent, la grisaille du quotidien et ravaudent ce lien social déchiré. C’est extraordinaire de voir que le football qui porte tant d’excès, de superficialité, de magouilles, est bâti, dans son noyau dur, sur des hommes d’exception comme Maradona, Zidane ou Cantona.
Ce n’est pas le « beau football » qui passionne les masses c’est l’émotion : la douleur de perdre, la joie de gagner, l’inattendu, les révélations, l’exploit solitaire, le talent donc mais l’amour du maillot aussi et paradoxalement on voit dans ces moments que l’idée de Nation –tant décriée- a une portée universelle. Tout cela est-il transposable à l’identique dans le milieu taurin ? Non bien sûr, mais si nous voulons reconquérir une partie de ce qui nous était dévolu il faut modestement en tirer des leçons : ce sont les meilleurs qui doivent s’imposer, la jeunesse et la nouveauté est essentielle pour le public, peu importe l’orthodoxie, ce qui compte avant tout c’est l’émotion ressentie même si elle laisse dubitatif les gardiens du temple qui le plus souvent tiennent les clés du camion.
Nous venons d’apprendre le décès de Jaime Guadiola fils de Salvador Guardiola et de María Luisa Domínguez y Pérez de Vargas le dernier de cette nombreuse fratrie célèbre dans le milieu ganadero. Il comptait de nombreuix amis en France. Il avait 79 ans c’était le dernier responsable de cette élevage qui n’a gardé que la rame Villamarta après avoir eu aussi des exemplaires redoutés d’origine Piedrajas qui continuent à être élevé sur les terres de la finca El Toruño. Figure emblématique des ganaderos “à l’ancienne”, il s’était fait de nombreux amis en France dans le sud-ouest notamment.
L’ancien président de la République est arrivé vendredi à Nîmes, la ville la plus taurine de France, une semaine après un débat à l’Assemblée sur l’interdiction de la corrida, porté par Aymeric Caron, un député de la Nupes, coalition de gauche, côté de l’échiquier politique où se situe l’ex-chef de l’État. “La gauche qui veut interdire la Corrida, n’est pas ma gauche, tient-il à préciser, avant de poursuivre : Est-ce que c’est le sujet qui doit être porté à l’Assemblée ? Cela appartient à monsieur Caron. Ce n’est pas la gauche qui produit ça, en tout cas pas la gauche que je défends. Je vous l’ai dit, la gauche a comme principe de lutter contre les inégalités, de faire que nous puissions avoir les politiques appropriées.”
Selon François Hollande: “La gauche a comme principe de lutter contre les inégalités […] Ce n’est pas d’occuper le terrain sur les barbecues, la corrida ou savoir si l’on va chez Hanouna ou pas chez Hanouna.” a-t-il précisé à Quentin Perez de Tudela de France Bleue .