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L’anthropologie au chevet de la tauromachie

Frédéric Saumade analyse la mythologie populaire parallèle mais contradictoire née des spectacles et de l’élevage taurins, qui ressort aussi bien de la culture aficionada (le taureau de combat sacralisé), que de la culture mainstream (le taureau illustré par le cinéma disneyen).

Alliant l’approche de l’anthropologue avec ses souvenirs personnels, cet essai prend le contrepied des idéologies qui revendiquent, outre l’interdiction de la tauromachie, la « libération » des animaux, l’appel à la fin de l’élevage et de la domestication et l’exaltation d’une régression à un état prénéolithique de l’humanité, supposément édénique.

L’essai d’un anthropologue au cœur du débat sur la relation homme-animal.

Né à Montpellier, Frédéric Saumade est professeur d’anthropologie sociale à Aix-Marseille Université et membre de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC-CNRS).

Spécialiste

Spécialiste des cultures taurines-équestres de l’Europe du Sud-Ouest et de l’Amérique du Nord, il a réalisé de nombreuses enquêtes sur le terrain des spectacles tauromachiques, des rodéos et des élevages afférents, ainsi que sur les fêtes et rites qui mettent en scène le bœuf et le cheval. Il a publié sur ce thème de très nombreux articles de revues scientifiques, cinq ouvrages universitaires (dont le dernier résulte d’un programme de l’Agence nationale de la recherche, avec la collaboration du géographe Jean-Baptiste Maudet), trois ouvrages de vulgarisation et réalisé un documentaire vidéo. Il a pris part au débat public sur ce sujet et a aussi publié des articles et un ouvrage sur les idéologies alternatives de la modernité et plus récemment sur l’histoire de l’anthropologie.

Aux éditions « Au Diable Vauvert » :
https://audiable.com/boutique/cat_tauromachie-territoire/de-walt-disney-a-la-tauromachie/

Ancien maire d’Arzacq, à l’origine des arènes du Soubestre, Henri Fam est décédé

Nous avons appris hier soir avec tristesse le décès d’Henri Fam, maire d’Arzacq de 1989 à 2020 où il a été remplacé par Jean Pierre Crabos. Entrepreneur, engagé dans la vie sociale et politique d’une commune qui lui tenait à cœur, Henri a beaucoup fait pour Arzacq. Homme chaleureux, fort en gueule, qui ne mettait pas sons drapeau dans sa poche, mais respectueux de tous il était tolérant et généreux ; il incarnait l’idéal des valeurs Gasconnes. Il n’avait peur de personne et mettait une énergie exceptionnelle au service des autres : un maire aimé de tous.

Il faut le saluer ici car c’est grâce à cette énergie indomptable qu’Arzacq a été doté de son arène, équipement unique dans le sud-ouest quand il fut construit. La vielle arène, bâtie en bois, en ruine Henri n’eut de cesse que trouver les fonds pour sa reconstruction. Il remua ciel et terre et il écrivit ainsi à tous les maires de France mais il n’eut guère de succès, il se tourna alors vers l’Europe obtint une part non négligeable des subsides nécessaires à cette reconstruction. Ce qui sans doute est un cas unique…

Coursayre cap et tot, Henri, grand défenseur de la ruralité, participait à la marche de la ganaderia Dargelos. Il était cependant ouvert à tous et, bien que méfiant dans un premier temps, ne s’opposa pas à l’arrivée de la tauromachie espagnole dans ces arènes du Soubestre. Ce fut un gala « Hispano-Landais » qui inaugura les arènes ; depuis tauromachie landaise et espagnole y cohabitent sans problème et sont animées par un même club taurin dont il était un membre actif.  

C’est donc un grand aficionado qui nous quitte, un homme qui fait honneur à la petite commune d’Arzacq et dont nous nous sentions proche. A sa famille, ses amis et à tous nos amis du club taurin et tous simplement membre de la commune d’Arzacq nos plus sincères condoléances.

Pierre Vidal

Pas de cérémonie religieuse mais un rassemblement place de la République à Arzacq mardi à 10h30 place de la République.

Canal Toros ne jette pas l’éponge

L’arrivée prochaine de MundotoroTv issu du groupe americano-allemand “One Toro Tv” ne veut pas dire que Movistar abandonnerait la partie comme on l’a dit un peu vite de manière sans doute non désintéressé. La plateforme de télévision Movistar Plus, propriété du groupe Telefónica, n’envisage pas pour l’instant de fermer Canal Toros.

M. Taboada, responsable de la communication des chaînes sportives et taurines de Movistar Plus, reconnaît que la perte des droits à l’image des spectacles de Las Ventas et de La Maestranza de Séville représente un changement dans le paysage médiatique qui “affectera de manière significative la programmation de Canal Toros”.

Mais pour lui “Cela ne veut pas dire que la chaîne va disparaître. A ce jour, il n’y a pas de nouvelles dans ce sens et, en fait, le contenu de la programmation et les sections habituelles d’une chaîne qui continue de fonctionner à pleine capacité sont toujours en cours de préparation.” “Ce que nous pouvons confirmer, c’est que ces changements majeurs dans la propriété des droits de diffusion des corridas amènent Movistar à envisager diverses options. Et l’une d’entre elles est de continuer à offrir une programmation de qualité”, conclut-il.

Il reste en effet de nombreuses ferias importantes comme Pampelune, Bilbao, Santander, Le Puerto ou Saragosse par exemple qui ne se sont pas déterminées et il n’est pas sur que le nouvel opérateur qui a déboursé 5 millions d’euros seulement pour obtenir les droits de Madrid puissent continuer à surenchérir sur les offres de Movistar. Nous allons voir dans les jours qui viennent ce qu’il en sera mais le prix de l’abonnement (officieux) du nouveau média, 20 euros par mois, pourrait rebuter de nombreux clients potentiels; sa réussite commerciale n’est pas acquise et Movistar, l’opérateur historique, a, comme le dit son dirigeant, encore une carte à jouer ne serait-ce que sur la globalité du contenu qui ne concerne pas seulement les retransmissions en direct.

PV

Yves Pétriat à Orthez

Yves PETRIAT nous propose son dernier film documentaire sur l’Espagne au cinéma le PIXEL d’Orthez les LUNDI 20 FEVRIER à 15h, MARDI 21 FEVRIER à 20h30 et le DIMANCHE 26 FEVRIER à15H30

En pièce jointe le rappel des dates et quelques extraits en suivant ce lien : https://vimeo.com/402863937

Montpellier, journée anti-nuisibles; le dessin d’Alain Bonhoure

L’ONCT avec les manadiers

La Cour de cassation donne raison à la ville de Bayonne : “une décision exceptionnelle”

Excellent professionnel du journalisme Paul Nicolaï relève sur le site de France Bleue Pays Basque les conséquences d’un récent arrêt de la cour de cassation qui va consolider la légitimité juridique de la tauromachie non seulement à Bayonne mais dans toute les régions taurines de France. Nous citons son “papier” in extenso:

“La SPA avait attaqué en justice la ville de Bayonne qui organise des corridas dans les arènes Lachepaillet, en raison du caractère cruel de la tauromachie. La Cour de cassation déclare la demande irrecevable au nom de la tradition locale.

Les arènes de Lachepaillet de Bayonne (illustration), 10.000 places assises, pendant une corrida
Les arènes de Lachepaillet de Bayonne (illustration), 10.000 places assises, pendant une corrida © Radio France – Stéphane Garcia

C’est un arrêt de la Cour de cassation, en date du 6 décembre 2022, qui donne raison aux partisans de la tauromachie à Bayonne contre la SPA. Elle confirme une décision d’appel à Pau et une décision de première instance à Bayonne. La Société protectrice des animaux attaquait la ville de Bayonne et sa capacité à organiser des corridas dans ses arènes, en raison “des sévices graves et des actes de cruautés envers les animaux”. La chambre criminelle de la Cour de cassation rejette la demande, les magistrats la jugeant irrecevable.

Tradition locale ininterrompue

Après le texte parlementaire du député insoumis de Paris, Aymeric Caron, pour interdire la corrida, voila une autre démarche des anti-taurins qui échoue. En novembre 2022, les propositions d’Aymeric Caron avaient été retirées des débats à l’Assemblée nationale au dernier moment. Cette fois-ci, la justice donne raison aux amateurs de fiesta brava. Dans son arrêt, la Cour précise la notion de “tradition locale ininterrompue, ancrée dans une localité et recueillant l’adhésion d’une part substantielle de la population”. Cette tradition préserve la ville de tout “chef du délit de sévices graves ou d’actes de cruauté envers les animaux”.

Nous avons aussi obtenu le point de vue d’André Viard le président de l’Office National des Cultures Taurines, animateur de L’Union des Villes Taurines de France dont les compétences juridiques font autorité:

Pour lui:  “Cette décision est exceptionnelle » et relève trois points très importants :

– Elle confirme que l’immunité légale accordée par l’article 521 – 1, alinéa 9 du code pénal à tous les acteurs de la corrida dans les régions de tradition locale couvre aussi bien leur responsabilité civile que leur responsabilité pénale.

Elle confirme la jurisprudence de la Chambre Civile de la Cour de Cassation sur la définition de la notion de tradition locale ininterrompue dont la persistance est constatée lorsqu’elle demeure partagée par un nombre suffisant de personnes, ce qui se déduit de l’affluence constatée aux arènes ou du nombre d’associations et d’activités culturelles liées à la tauromachie constaté localement.

La Chambre Criminelle a rejeté en outre une question prioritaire de constitutionnalité qui avait été liminairement déposée par la SPA, par laquelle celle-ci entendait faire juger par le Conseil Constitutionnel que le cumul de l’immunité pénale et de l’immunité civile revenait à priver la victime d’un dommage de la possibilité d’être indemnisée !

Communiqué de la FSTF

Jean Baptiste Jalabert entre au CA d’ANOET, l’organisation qui rassemble les organisateurs.

L’Association nationale des organisateurs de corridas (ANOET) a tenu une assemblée générale ce mercredi à Las Ventas au cours de laquelle de futurs projets ont été discutés et un nouveau conseil d’administration a été approuvé.

Le retour à la présidence d’ANOET de Plaza 1 au nom des arènes de Madrid a été acté, ainsi que la création d’une nouvelle vice-présidence pour répondre aux besoins et aux problèmes des places de troisième et quatrième catégorie que Carmelo García occupera. Les deux autres vice-présidents conservent leur poste : Ramón Valencia représentant les arènes de Séville et Óscar Martínez Labiano « Chopera » représentant Bilbao.

Ángel Bernal, Antonio Barrera et José Cutiño restent membres de l’équipe de direction ; et Alberto García et Nacho Lloret s’y réincorporent. Comme nouveauté, ANOET a décidé d’intégrer dans son conseil d’administration en tant que membre un représentant des postes professionnels français en la personne de Juan Bautista Jalabert. Jesús Hijosa, maire de Villaseca de la Sagra, a été intégré en raison de son lien avec le monde des novilladas. Le conseil d’administration est complété par l’homme d’affaires d’Estrémadure Joaquín Domínguez, nommé membre du conseil d’administration.

Lors de cette Assemblée générale, l’ANOET a non seulement procédé à une restructuration de son Conseil d’administration, mais également de son fonctionnement interne, approuvant la création de commissions ou de groupes de travail différenciés pour aborder les différents fronts dans lesquels elle intervient. Chaque bloc thématique aura un membre du conseil d’administration en tant que personne responsable qui traitera de cette question et informera le reste des gestionnaires.

Tous ces accords ont été adoptés à l’unanimité par les nombreux partenaires présents à l’assemblée, conscients de la nécessité d’innover et d’accorder une attention particulière aux problèmes rencontrés par les postes de troisième et quatrième catégorie du fait de la crise économique.

Représentation de « « Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux où je ne suis pas à ma place » à Tarascon

Très chers amis,

En ce début d’année, nous souhaitions vous présenter de tout coeur nos meilleurs voeux à l’occasion de cette nouvelle année 2023 ! Puisse-t-elle vous apporter bonheur, santé, amour, fraternité et prospérité.

Parmi les moments marquants de cette année à venir, nous aurons la joie immense de vous retrouver pour une représentation très spéciale de Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux où je ne suis pas à ma place. le :

VENDREDI 28 AVRIL 2023

à 20h30 au Théâtre de Tarascon (13)

Les places sont d’ores et déjà en vente en cliquant sur ce lien, par téléphone au 04 90 91 52 10, ou sur place, les mardis et mercredis de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

D’ici là, plein de douces choses pour vous, et encore TRÈS TRÈS BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2023 À TOUTES ET À TOUS !

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION

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