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Le rendez-vous de San José del Valle

Saint Etienne du Grès

Seissan: tienta au « Soleil d’Or »

Tienta avec Carlos Olsina à la ganaderia Margé


Le Cercle Taurin Biterrois organise une tienta avec Carlos Olsina à la ganaderia Marge. Cette tienta sera suivie d’une soirée avec animation musicale dans le patio du CTB ou chacun pourra rencontrer notre torero biterrois.

Ouvert à tous:

– 17h Tienta avec Carlos Olsina à la Ganaderia Margé,

5€ de participation. (Gratuit pour les membres du CTB).

– 20h Soirée au CTB animée par Eric, assiettes tapas 5€, boissons 2,5€ et bouteille de vin 10

MERCI JEAN-YVES !

L’intrépidité d’Escribano vue par Jean Yves Blouin

Je voudrais remercier ici Jean Yves Blouin pour son apport précieux lors de cette féria d’avril de Séville. Tous les jours il nous a fait vivre ce grand moment de la temporada avec des textes précis, rigoureux et des photos pertinentes, déclenchant l’appareil à l’instant T. Tout cela il l’a fait bénévolement -cela va sans dire mais ça vieux mieux en le disant-, dans des conditions difficiles d’un tendido de la Maestranza, travaillant pour nous souvent jusqu’à trois heures du matin dans sa chambre d’hôtel. C’est une belle preuve d’aficion et de générosité de sa part qu’il faut saluer et vous avez été nombreux à le suivre tous les jours. Jean-Yves présentait à Séville une exposition de photos qui a eu beaucoup de succès par ailleurs.

Nous allons essayer de rester sur cette bonne note -celle que nous a montré Jean-Yves- dans les jours qui viennent avec un suivi de l’ensemble de la San Isidro, de Jerez, de Sanlucar, de Nîmes, de Vic, etc.

Merci Jean-Yves.

Pierre Vidal

Emilio de Justo triomphe à Jerez de Los Caballeros

Arènes de Jerez de los Caballeros , Badajoz – Pleines aux deux tiers. Taureaux de Domingo Hernández, bien présentés avec un bon jeu.

  • EMILIO DE JUSTO, qui remplaçait Morante de La Puebla deux oreilles et deux oreilles
  • LUIS DAVID ADAME , deux oreilles et deux oreilles
  • TOMÁS RUFO , une oreille et une ovation

Arènes de Valence, Communauté Valencienne. Samedi. Corrida à l’occasion de la fête de la Vierge des Désemparés . Un tiers de l’entrée.

Novillos de la Casa de los Toreros, bien présentés et variés.

  • BORJA ESCUDERO, silence et silence.
  • ALBERTO DONAIRE, ovation après avertissement et ovation.
  • NACHO TORREJÓN, silence et vuelta

Arènes de Valence, Communauté Valencienne. Dimanche. Festival au profit des personnes touchées par le DANA. Un tiers de l’entrée. Novillos d’Álvaro Núñez , bien présentés et généralement bons.

  • ENRIQUE PONCE, oreille.
  • VICENTE BARRERA, oreille.
  • JOSE MARIA MANZANARES, une oreille.
  • ROMÁN, oreille avec pétition de la seconde.
  • SIMON ANDREU, silence après avertissement.

Toreo de salon propagandiste de la corrida ? mon cul!

Zazie , pas la chanteuse,non, la Zazie de Queneau ne l’aurait pas envoyé dire à l’agent de la ville de Paris qui a dressé procès- verbal au club taurin Culturaficion pour avoir osé pratiquer le toreo de salon dans les arènes de Lutèce, les beaux vestiges gallo romains de Paris situés dans le 5eme arrondissement, juste en face de l’entrée de l’ancienne maison de Jean Paulhan.

La mairie de Paris condamne pour prosélytisme les joyeux aficionados qui se livrent au bel exercice qui consiste, cape en main, à mimer le mieux possible les gestes de réception et les passes fondamentales offertes à un taureau évidemment absent.

Mais pour l’équipe de la mal nommée Hidalgo, il faut d’abord interdire, au nom de quoi ? ensuite sévir et punir financièrement.

Les imbéciles! les jolies touches de rose et de jaune des capes virevoltant sur le sable des arènes de Lutèce, ils ne sont pas capables d’en jauger l’élégance .

D’où vient cette odeur de vilain autoritarisme ? Mais Doukipudonctan disait Queneau.

Jean François Nevière

David de Miranda Triomphe à la Maeztranza

Ce soir, tout Séville toréait dans la rue et jusque dans les casitas de la féria : La porte du Prince s’était enfin ouverte et pas pour une des figuras en tête de l’escalafon, mais un sans grade qui a quand même connu 25 contrats en 2024, mais dont on ne parlait que dans les cercles informés.

 CAYETANO , silence et applaudissements.

• ROCA Rey, silence et applaudissements.

• DAVID DE MIRANDA , oreille avec forte demande pour la deuxième et les deux oreilles.

Pourtant le lot de toros d’El Parralejo, du moins à la sortie des deux premiers, n’incitait pas à l’optimisme : d’une faiblesse insigne (le premier aurait du être changé, mais la présidence n’a pas su voir avant les banderilles qu’il était quasi intoréable en raison de ses multiples chutes). Cela s’est un peu amélioré ensuite, mais certainement pas pour le 4 et le 5 : Ni Cayetano pour ses adieux à Séville, ni Roca Rey n’ont bénéficié d’un sorteo un peu favorable.

Ce fut la chance de David de Miranda de tomber sur les deux seuls qui pouvaient être toréés mais son talent fut aussi de ne pas laisser passer cette chance.

Il s’était déjà signalé par un quite au premier toro de Roca Rey, en gaoneras, mais en repliant la cape derrière son dos et en citant à cuerpo limpio avant de la déployer pour canaliser l’embestida.

Inspirado, le 3 ème, un castano au frontal clair sort avec alegria et est le premier à répondre aux cites des banderilleros. Intelligemment, De Miranda le fait peu piquer et entame sa faena au centre, ce qui commence à être rare, par des naturelles. Le toro n’est pas très fort, avec une faiblesse du train arrière, mais il a du jus et rentre bien dans la muleta.

C’est une arrucina qui déclenchera la musique après 4 séries bien faites dont des naturelles de face à pieds joints. Une nouvelle série à droite sera très applaudie et suivie par un ensemble de Bernadinas de haut niveau en changeant le voyage du toro. S’ajoute à cette belle œuvre une épée dans le haut et foudroyante et le palco accorde la première oreille subissant une bronca pour ne pas avoir accordé la seconde.

Hojalatero qui sort en 6 ème position sera le meilleur du lot : il sera reçu au centre encore une fois par véroniques et peu piqué. Après les statuaires superbes qui entament la faena, rématées par passe du mépris et trincherilla la musique joue. L’embestida du toro reste vive et bien exploitée par David de Miranda en droitières sur 360 degrés à mi-hauteur :

il conserve tout son jus dans les séries suivantes. Une nouvelle arrucina conclut la série à droite suivante et dans les naturelles s’inscrit ce que j’appellerai, faute de connaitre son nom éventuel, une arrucina de la gauche que je n’avais jamais vue ! Suivent à nouveau des derechazos en rond et le taureau charge toujours ! L’estocade est entière contraire et foudroyante et la présidence n’hésite pas cette fois à sortir 2 mouchoirs qui ouvrent la Porte du Prince.

Malchanceux, Cayetano qui a touché les plus faibles, mais aussi Roca Rey, n’ont pu avoir que quelques beaux gestes épars. Triste despedida de Séville pour Cayetano qui a toréé un lot impossible avec beaucoup de dignité.

Andrés Roca Rey El Parralejo Séville 10 mai 2025 © Ferdinand De Marchi

De son côté Roca Rey a montré son savoir-faire, mais à Séville on aime les passes longues qui durent 3 ou 4 secondes et qui sont liées par-dessus le marché (dixit Zocato). Or Roca Rey est plus électrique et enchaîne avec force et rapidité ses muletazos, ce qui peut être très beau à voir mais ne correspond pas forcément au style de la plaza.

Son premier est sorti faiblard et il n’a rien pu faire. A son second, il entend la musique pour des séries liées des olés pour un pendule de la gauche, mais après pinchazo, l’estocade desprendida ne permet aucune récompense.

Grand moment en ce 10 mai à Séville, où les rues étaient pleines de sourires ce soir !

Jean Yves Blouin (texxte et photos ) et Ferdinand de Marchi photo

Victor Hernández et David Galván sauvent une tarde décevante à Las Ventas

Diego Urdiales Silence / Silence

David Galvan Avis et Vuelta / Vuelta

Victor Hernandez : Oreille / Silence et avis

Une faible corrida d’El Pilar à oublier au plus vite. 5e et 6e renvoyés aux corrals. 1er et 3e rongés par un instinct défensif de mauvais aloi.


Les Urdiales sont restées dignes et inédites face à un 1er qui n’avait pas une passe, et un 4e qui n’en avait guère plus.


Grande clairvoyance de Galván qui démarre le 2e tout en douceur pour amener le toro à se livrer pour lier une faena élégante. Le manque de transmission du toro fera que la forte pétition ne soit pas suffisante et qu’il se contente d’un tour d’honneur.

Le 5e bis de Castillejo de Huebra ne fait pas montre de bonne volonté à la muleta. Galvan s’applique à lui arracher les passes. Pétition minoritaire et nouvelle vuelta al ruedo


Face aux mauvaises manières du 3e, lier deux passes pertinentes de la jauge. Un pari réussi par Hernández avec en particulier des naturelles exposées de grande valeur, au sens français et espagnol (courage) du mot. Une oreille. Avec le 6e bis de Villamarta, pas grand choix à se rappeler malgré l’envie du torero ; le froid avait saisi l’arène et ses spectateurs

Michel NAUDY

Le point de vue de Charles Figini

Tous les lots de toros présentés à Las Ventas sont minutieusement sélectionnés par chaque Ganaderia. Moises FRAILE grand ganadero depuis plus de quarante ans a su avec science et patience fabriquer à partir d’une encaste DOMECQ un toro à la fois spectaculaire et avec une vraie force d’âme. A juste titre il fait partie des élevages toujours choisis par les grandes arènes. Pourtant deux de ces six exemplaires durent être changés le Cinquième pour un défaut de vision évident remplacé par un toro de Castillo de Huebra (même poids et même trapio) et le sixième pour faiblesse par un toro de la ganaderia de Villamarta.

Diego Urdiales : Accueillit Burreñito  avec circonspection, le toro c’est vrai se montra vite très distrait et sans force ni violence à la pique. Le comportement de l’adversaire se détériorant très vite Diego n’insista pas. Peut-on dire qu’il laissa tomber ?  Au moins il abrégea : Un pinchazo, une estocade et un descabello plus tard il était temps de laisser place aux jeunes !

A son deuxième adversaire Burriño un colorado de cinq ans Diego n’eut point à s’employer davantage, un toro sans la plus petite trace de noblesse, tardo , puis presque totalement arrêté plus quelques rafales de vent lui donnèrent toutes les raisons d’arrêter là un combat jamais commencé.

David Galvan :Son premier adversaire de 4 ans et 575 Kg était magnifiquement présenté, il le reçut avec une série de véroniques templées  et parfaitement rythmées. Le toro humiliait et  manifestait une vraie bravoure. On retiendra deux séries de naturelles aussi verticales qu’émouvantes. Il manifesta tout le long de sa faena une science approfondie du toro. Il sut profiter de sa relative faiblesse dans les derniers moments pour faire valoir une tauromachie de douceur et de proximité avec l’animal.La mise à mort fut exécutée dans les règles et le toro tarda un peu à mourir (un deuxième avis sonna). Une faena complète appréciée par le public exigeant de Madrid mais pas par la présidence qui ne lui accorda pas l’oreille.

David GALVAN vit arriver un cinquième qui, lui, ne voyait pas ou trop peu et qui fut immédiatement changé pour un  sobrero de « Castillo de Huebra »  de presque six ans mais avec toutes les qualités du toro noble, il humiliait, « mettait la tête » et le maestro sut en profiter, mais pas très longtemps car Sembrador se décomposa assez vite. Malgré tout David Galvan sut le garder et provoquer la « embestida » du bicho , il sut le toréer de près en fin de faena et donna une estocade en place et efficace qui a conquis le public…Mais pas la présidence. Une vuelta tristounette s’en suivit.

Victor Hernandez : Devant ses deux adversaires s’est montré digne de sa jeune réputation. Certes son premier adversaire le désarma à la sortie de la pique, certes, son second (un sobrero de Villamarta )lui causa pas mal de tracas , mais l’entrega du jeune homme, en même temps que sa technique sut conquérir le cœur des madrilènes. A son premier il opposa une tauromachie profonde et sincère par naturelles absolument pures et sans affèteries. La présidence voulut bien reconnaitre ses mérites et lui accorda une oreille largement plébiscitée par le public. A son second l’échec à la mort lui coutât cette fameuse « puerta grande ». Ne doutons pas du bel avenir de ce jeune homme.

Ch FIGINI

Le Tendido Risclois annonce les élevages pour la corrida de competencia

En 2025, la corrida des Fêtes de RISCLE aura lieu le samedi 2 août.

À la suite du succès de la corrida de l’an passé, le « Tendido Risclois » a décidé de proposer à nouveau une competencia ganadera composée de six élevages français :

Photo du Toro de la Ganaderia Barcelo (Crédit photo Jean-Michel Danard)

 Cuillé, Jalabert frères, Barcelo , Blohorn, La Suerte et Malaga (présentation en corrida).

Au cours des dernières temporadas, ces élevages français ont été en constante progression.

Cette journée taurine, qui sera entièrement fournie par du bétail français, débutera par une novillada sans picadors matinale de 3 novillos de Barcelo, suivie par le traditionnel repas convivial.

Le cartel complet de cette corrida sera communiqué prochainement.

Nc

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