Dernière corrida de la temporada dacquoise. On peut s’attendre à une superbe confrontation entre Sébastien Castella et Daniel Luque.La Ganaderia Jandilla déjà présente l’an dernier à Dax est de retour.
Lien vers les autres élevages de Toros Y Salsa Dax 2024
Poursuite de la visite des toros prévus pour le week-end de Toros Y Salsa 2024 à Dax. Toros de la Ganaderia de Margé, avec une présentation à couper le souffle. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez que l’on a à Pentecôtes à Vic- Fezensac et El Rafi qui a triomphé dans cette même arène l’an dernier.
“Lorsque Jean-Luc Couturier vous propose avec le sourire d’aller voir de près les taureaux de la corrida de dimanche à Arles dans le cadre de la Feria du Riz, Il est difficile de refuser… Avec l’ami Frederic Combes, confortablement installés dans la Land Rover, nous nous sommes retrouvés, vitres baissées, à une poignée de mètres seulement de ces merveilleuses bêtes de combat. Sous une pluie battante, nous avons vécu des minutes inoubliables. Vivement dimanche et nos remerciements les plus chaleureux à nos hôtes de la Ganaderia du Curé de Valverde”.
Jean François Galeron
Reportage photo JF Galeron
Rappelons-le cartel du dimanche: 6 toros de Cura de Valverde pour Juan de Castilla, Jesus Enrique Colombo, Maxime Solera
Lors d’une conférence de presse les nouveaux gestionnaires ont annoncé une biasse importante du prix des entrées qui était prohobitif jusqu’à maintenant.
Les toros des trois corridas ont débarqués dans les corrals des arènes de Dax
Nous commençons la visite par la corrida portugaise du Samedi 7 Septembre à 11H
La corrida portugaise est l’un des événements taurins de seconde parti de la temporada dacquoise avec une corrida portugaise.
Déroulement d’une corrida portugaise pour celles et ceux qui n’en ont jamais vu Le paseo se déroule avec le défilé des cortesias, des cavaliers avec leur cuadrilla. Il se finit par les forcados. Il y a trois tercio comme dans une corrida. Le premier tiers avec les farpas pour tester la bravoure. Le cavalier peut utiliser trois farpas. le second tiers est celui des banderilles. Le cavalier commence avec des banderilles longues puis des plus petites jusqu’a la rose qui est très courte. Le dernier tiers est la Pega . C’est le moment le plus attendu avec les forcados avec ” La Paga”. Ils sont huit en file indienne et déclenchent la charge du toro. Le cinquième (Rabejador) lui tient la queue du toro
L’élève de l’école, Juan de MORENA, blessé, ne pourra participer à la Novillada Sans Picador du dimanche 8 septembre au matin dans les arènes d’Arles. Il sera remplacé par Mathias Sauvaire “MATIAS”, élève lui aussi de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles.
Nouvelle absence du torero cigarero qui s’est désisté au dernier moment. Sera-t-il à Séville pour la San Miguel ? On n’en jurerait pas… En tous les cas à Valladolid ce sera Luque (très sollicité en ce moment) qui défilera à sa place.
Les Clubs Taurins nîmois PALMAS Y PITOS & LES AMIS DE TOROS se sont à nouveau réunis en ce samedi 31 août pour organiser une 2e soirée taurine en hommage aux maletillas sous la lune dans le magnifique cadre du Centre de Découverte du Scamandre.
Une soirée réussie, suivie par plus de 125 aficionados, dans une ambiance guinguette en 1ère partie pour attendre la nuit.
Les aficionados ont pu pousser la chansonnette entre l’apéritif et le repas du Food Truck LaBonne Fourchette. Puis, direction la placita en musique. La lecture de l’extrait de « Humbles et Phénomènes » de Jacques DURAND, à la nuit tombée, a lancé la partie taurine…
Tout d’abord, 2 vaches de la Ganaderia La Pampa, la 1e piquante, alors que la 2e a permis à tous les élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes de sortir de second, certains pour la 1e fois, sous le parrainage des Maestros Octavio CHACÓN et Cristian PÉREZ.
Avec les 2 novillos, de la Ganaderia Los Espejos, en particulier avec le dernier de la soirée, Octavio CHACÓN a montré tout son professionnalisme. L’excellent novillo très encasté de laGanaderia des Héritiers de François André a ravi les spectateurs qui ont profité de l’inspiration de Cristian PÉREZ.
Enhorabuena et merci à tous les acteurs et participants !
Le Président du Club Taurin PALMAS Y PITOS – Nîmes,
Après Bayonne c’est Dax ce week-end, avec le grand rendez-vous de “Toros y Salsa”. Le mano à mano Castella/Luque sera la conclusion prometteuse de la temporada dacquoise -brillante jusqu’à maintenant- face à des toros de Jandilla, dimanche. L’événement de ce week-end c’est aussi le début dans le ruedo de la cité thermale des toros de Robert Margé la veille, samedi. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez et El Rafi. Un trio de qualité et très en forme puisque Manuel Escribano vient de réussir brillament son solo de Tarifa, Esaü Fernadez méconnu en France à une solide réputation dans le sud de la péninsule, car il a obtenu les deux seuls indultos de l’Histoire de Miura (à Utrera et Sanlucar), enfin El Rafi triomphateur de la féria l’an dernier, un des français puntero du moment.
Mais le véritable intérêt de cette tarde réside dans la venue de la corrida de Margé, élevage qui a séduit Madrid et qui sort d’un succès retentissant sur ses terres, à Béziers, il y a quelques jours. Robert Margé est un personnage généreux, truculent, passionné. Sa réussite comme apoderado, empresario puis ganadero est exemplaire: c’est une véritable saga que notre ami Antonio Arévalo a parfaitement conté dans un livre d’entretien publié dans le cadre de la collection “La Verdad” (éditions Gascogne) “Robert Margé Au coeur du toro“. Un livre qui a obtenu un beau succès public. En voici un extrait qui concerne le tiers de piques (…)
— Comme ganadero j’ai un souci parce que mes toros se livrent au cheval et il faut vraiment qu’ils aient de belles réserves pour aller jusqu’au bout. J’ai pu voir les blessures sur mes toros graciés. Comme ils avaient été très braves, ils ont poussé énormément. Celui qui l’est moins ne pousse pas, la pique ne rentre donc pas autant. Il faut préparer le toro à ce combat, tu te rends compte de ce qu’on leur demande en vingt-cinq minutes ? C’est pour ça que pour approuver une vache je lui demandais avant 120 muletazos et là je suis passé à 160, 180 et même 200. Parce que ce fond de race me servira pour le futur mâle qu’elle aura et ça fait qu’il durera beaucoup plus. Jamais on n’a autant exigé des toros et jamais ils n’ont atteint un tel niveau. Des toros de plus de cinq cents kilos auxquels on demande de pousser aux piques, de galoper à la cape, aux banderilles et de prendre soixante muletazos. Tu te rends compte du fond que doivent avoir ces toros ! C’est grâce à eux qu’on voit des œuvres d’art extraordinaires appelées faenas. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires, la façon dont humilient les toros depuis quinze ans ça n’existait pas avant, ce n’était pas comme ça. C’était à mi-hauteur, ils se laissaient faire mais n’humiliaient pas avec cette lenteur et cette classe. C’est vrai qu’on n’en voit pas tous les jours non plus, mais quand même ! Chez Cuvillo tu as beaucoup de toros avec une classe incroyable, la tête dans le sable et avançant doucement dans la muleta, d’où l’œuvre d’art qu’on voit après avec Morante ou d’autres. C’est ce qu’on recherche tous, moi avec un peu plus de moteur.
— À partir de quel moment, de quelle année,ressens-tu que le toro que tu cherchais te ressemble,que c’est un Margé ?
— À partir de 2005. Je franchis là un palier dans mon élevage avec le toro « Ajustador » qui me donne plus de bravoure, plus de caste avec autant d’humiliation mais avec ce moteur dont je parlais. Toutes les figuras qui ont toréé mes toros sont tous sortis par la grande porte. Tous, sans exception. Mais mets-toi à la place de l’apoderado d’une figura, et je l’ai été au plus haut niveau, donc je sais de quoi je parle, s’il doit choisir dans une feria parmi Victoriano, Cuvillo, Garcigrande, Margé ou Miura, qu’est-ce que tu penses qu’il va prendre ? Il va choisir ce qui va moins « molester » son torero, moins l’obliger et lui permettre de souffler le plus possible. Même s’il est persuadé, comme Roberto Domínguez, que ma ganaderia est excellente et qu’elle est au plus haut niveau. Mais si j’étais apoderado de Roca Rey et que tu me proposes Margé ou Cuvillo, je vais prendre Cuvillo. Et je ne leur en veux pas, parce que je sais. Je faisais pareil quand j’étais apoderado. Parce qu’avec Margé il va falloir aller un peu plus au charbon, que le torero donne un peu plus de lui-même. (…)
Antonio Arévalo dédicacera son livre à Dax ce week-end ( précisions à venir).