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SUCCÈS DU 2e “TENTADERO BAJO LA LUNA”

Les Clubs Taurins nîmois PALMAS Y PITOS & LES AMIS DE TOROS se sont à nouveau réunis en ce samedi 31 août pour organiser une 2e soirée taurine en hommage aux maletillas sous la lune dans le magnifique cadre du Centre de Découverte du Scamandre.

Une soirée réussie, suivie par plus de 125 aficionados, dans une ambiance guinguette en 1ère partie pour attendre la nuit.

Les aficionados ont pu pousser la chansonnette entre l’apéritif et le repas du Food Truck La Bonne Fourchette. Puis, direction la placita en musique. La lecture de l’extrait de « Humbles et Phénomènes » de Jacques DURAND, à la nuit tombée, a lancé la partie taurine…

Tout d’abord, 2 vaches de la Ganaderia La Pampa, la 1e piquante, alors que la 2e a permis à tous les élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes de sortir de second, certains pour la 1e fois, sous le parrainage des Maestros Octavio CHACÓN et Cristian PÉREZ.

Avec les 2 novillos, de la Ganaderia Los Espejos, en particulier avec le dernier de la soirée, Octavio CHACÓN a montré tout son professionnalisme. L’excellent novillo très encasté de la Ganaderia des Héritiers de François André a ravi les spectateurs qui ont profité de l’inspiration de Cristian PÉREZ.

Enhorabuena et merci à tous les acteurs et participants !

Le Président du Club Taurin PALMAS Y PITOS – Nîmes,

Christophe DUMOND

Dax, Toros y Salsa : rendez-vous samedi avec les toros de Margé

Après Bayonne c’est Dax ce week-end, avec le grand rendez-vous de “Toros y Salsa”. Le mano à mano Castella/Luque sera la conclusion prometteuse de la temporada dacquoise -brillante jusqu’à maintenant- face à des toros de Jandilla, dimanche. L’événement de ce week-end c’est aussi le début dans le ruedo de la cité thermale des toros de Robert Margé la veille, samedi. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez et El Rafi. Un trio de qualité et très en forme puisque Manuel Escribano vient de réussir brillament son solo de Tarifa, Esaü Fernadez méconnu en France à une solide réputation dans le sud de la péninsule, car il a obtenu les deux seuls indultos de l’Histoire de Miura (à Utrera et Sanlucar), enfin El Rafi triomphateur de la féria l’an dernier, un des français puntero du moment.

Mais le véritable intérêt de cette tarde réside dans la venue de la corrida de Margé, élevage qui a séduit Madrid et qui sort d’un succès retentissant sur ses terres, à Béziers, il y a quelques jours. Robert Margé est un personnage généreux, truculent, passionné. Sa réussite comme apoderado, empresario puis ganadero est exemplaire: c’est une véritable saga que notre ami Antonio Arévalo a parfaitement conté dans un livre d’entretien publié dans le cadre de la collection “La Verdad” (éditions Gascogne) “Robert Margé Au coeur du toro“. Un livre qui a obtenu un beau succès public. En voici un extrait qui concerne le tiers de piques (…)

— Comme ganadero j’ai un souci parce que mes toros se livrent au cheval et il faut vraiment qu’ils aient de belles réserves pour aller jusqu’au bout. J’ai pu voir les blessures sur mes toros graciés. Comme ils avaient été très braves, ils ont poussé énormément. Celui qui l’est moins ne pousse pas, la pique ne rentre donc pas autant. Il faut préparer le toro à ce combat, tu te rends compte de ce qu’on leur demande en vingt-cinq minutes ? C’est pour ça que pour approuver une vache je lui demandais avant 120 muletazos et là je suis passé à 160, 180 et même 200. Parce que ce fond de race me servira pour le futur mâle qu’elle aura et ça fait qu’il durera beaucoup plus. Jamais on n’a autant exigé des toros et jamais ils n’ont atteint un tel niveau. Des toros de plus de cinq cents kilos auxquels on demande de pousser aux piques, de galoper à la cape, aux banderilles et de prendre soixante muletazos. Tu te rends compte du fond que doivent avoir ces toros ! C’est grâce à eux qu’on voit des œuvres d’art extraordinaires appelées faenas. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires, la façon dont humilient les toros depuis quinze ans ça n’existait pas avant, ce n’était pas comme ça. C’était à mi-hauteur, ils se laissaient faire mais n’humiliaient pas avec cette lenteur et cette classe. C’est vrai qu’on n’en voit pas tous les jours non plus, mais quand même ! Chez Cuvillo tu as beaucoup de toros avec une classe incroyable, la tête dans le sable et avançant doucement dans la muleta, d’où l’œuvre d’art qu’on voit après avec Morante ou d’autres. C’est ce qu’on recherche tous, moi avec un peu plus de moteur.

Toros de Margé pour Dax (Photo Arène de Dax)

— À partir de quel moment, de quelle année, ressens-tu que le toro que tu cherchais te ressemble, que c’est un Margé ?

— À partir de 2005. Je franchis là un palier dans mon élevage avec le toro « Ajustador » qui me donne plus de bravoure, plus de caste avec autant d’humiliation mais avec ce moteur dont je parlais. Toutes les figuras qui ont toréé mes toros sont tous sortis par la grande porte. Tous, sans exception. Mais mets-toi à la place de l’apoderado d’une figura, et je l’ai été au plus haut niveau, donc je sais de quoi je parle, s’il doit choisir dans une feria parmi Victoriano, Cuvillo, Garcigrande, Margé ou Miura, qu’est-ce que tu penses qu’il va prendre ? Il va choisir ce qui va moins « molester » son torero, moins l’obliger et lui permettre de souffler le plus possible. Même s’il est persuadé, comme Roberto Domínguez, que ma ganaderia est excellente et qu’elle est au plus haut niveau. Mais si j’étais apoderado de Roca Rey et que tu me proposes Margé ou Cuvillo, je vais prendre Cuvillo. Et je ne leur en veux pas, parce que je sais. Je faisais pareil quand j’étais apoderado. Parce qu’avec Margé il va falloir aller un peu plus au charbon, que le torero donne un peu plus de lui-même. (…)

Toro de Margé pour Dax

Antonio Arévalo dédicacera son livre à Dax ce week-end ( précisions à venir).

Bayonne, novillada : Triomphe de Chicharro et Pedro Luis

photo Bruno Lasnier

Bayonne. Novillada matinale, petite entrée, deux heures trente de spectacle, soleil et température agréable. Six novillos de Fernay, origine Jandilla, un lot sans excès de poids, armé plutôt discrètement, tous deux piques, certaines pour le règlement. Tous toréables à la muleta sans difficultés majeures. Les un deux trois et cinq faibles.

Lalo de Maria (bleu roi et or), au premier, une entière, sept descabellos, avis, silence ; au quatrième, une entière, une oreille.

Alejandro Chicharro (bleu violine et or), au deuxième, une entière, une oreille, au cinquième, une entière, une oreille.

Pedro Luis (blanc et or), au troisième, trois pinchazos, une entière, salut ; au dernier, une entière deux oreilles.

Incidences. Marco Leal banderillero de la cuadrilla de Lalo de Maria salue au quatrième toro. Chicharro et Pedro Luis sont sortis en triomphe. Pedro Luis emporte le prix du meilleur quite décerné par la peña Cote Basque

Seul « El Lalo de Maria” n‘aura pas partagé la sortie en triomphe des arènes de Bayonne à l’issue de la novillada. Un manque de chance , mais aussi d’un peu d’audace de sa part. Il avait ouvert la course avec un novillo plutôt petit, faible et mal armé. Mais il compensait par une tauromachie très douce en véroniques et demi-passe. Par la suite rien ne fut facile car l’adversaire, après la passe fuyait aux planches. « Lalo de Maria » fut plus agressif à sa seconde apparition.

A la cape véronique genoux pliés et grande voile. Il poursuivra par des passes de châtiments pour arriver à des séries, sur les deux mains, de quatre ou cinq muletazos et un pecho spectaculaire. Des ronds complets pour en terminer, le novillero s’est alors montré parfaitment maître de son art. Le final fut à la hauteur de cette excellente faena.

Alejandro Chicharro n’est pas un laborieux de la cape. On remarquera toutefois avec son premier adversaire, quelques véroniques bien dessinées. La faena qui suivit est séduisante car le garçon implique tout son corps, dans ces passes sur les deux mains, où la muleta très basse avance avec lenteur. En outre Alejandro pèse sur le toro. A son retour il dévoilera un style grandiose dans ses trincheras… mais il est souvent obligé de se replacer après chaque figure. En fait il mettra longtemps à trouver la bonne distance… mais dès lors ce sont deux séries parfaites, en rythme et temple qu’il réalise avant de tuer avec efficacité.

Le Péruvien Pedro Luis complétait le cartel, démangé par des envies de triomphe. Les deux fois il alla attendre ses adversaires à porta Gayola. Un premier essai sans trop de réussite, mais ensuite il put enchaîne sa figure par un tercio de véroniques parsemé de quelques chicuelinas. Si dans son premier combat il avait mêlée, le classique et le baroque, toujours au centre de la piste, parf contre il allait être plus posé dans la suite. Chaque fois des séries assez courtes mais remate par un excellent pecho. Pedro Luis afficha une réelle sérénité sur la main gauche avant de terminer par un magistral coup de rapière… Les deux oreilles étaient à la pointe de l’épée et il ne les laissa pas s’envoler.

Jean-Michel DUSSOL

photos de Bruno Lasnier

Bayonne 30 Août 2024 : Luque en triomphe

photo Bruno Lasnier

Les finesses de Talavante et Mora

Bayonne. Feria de l’Atlantique, première corrida, couleurs et costumes goyesques pour tous et sable bleu. Deux tiers d’arène, température agréable, puis fraîche, ciel dégagé au début s’obscurcissant de brume au fil des minutes, deux heures trente de spectacle. Six toros de Garcigrande, bien présentés, armures adaptées au cartel, de 506 à 546 kilos chez l’éleveur, tous deux piques prises avec une honnête bravoure, toréables à la muleta.

Alejandro Talavante (blanc et azabache), au premier, un pinchazo, une demi lame, un descabello, sifflets et silence ; au quatrième, un pinchazo, une entière, une oreille.

Daniel Luque (rioja et azabache), au deuxième, une entière, une oreille ; au cinquième, un pinchazo, trois quarts de lame, avis, une oreille, sortie en triomphe.

Alejandro Mora (rose et azabache) au troisième, une entière, une oreille ; au dernier, une demie lame, salut et ovation, légère pétition d’oreille.

Présidence Christophe Robin, assesseurs, Thierry Noël et Stéphanie Bonnein Cañada.

Le bleu de l’arène ne répondait pas toujours à celui que l’on aurait pu espérer du ciel. Peu importe, nous étions quelques curieux à nous souvenir du neveu de Juan Mora, qui pour son alternative, sur ce même sable avait coupé deux oreilles. Alejandro le neveu n’a pas toute la sensibilité du tonton… mais avec son premier toro il nous a ouvert la grande porte du rêve. Un somptueuse demi lors des quites et déjà beaucoup était dit, mais lors de la faena avec une première passe à genoux suivie d’une longue série de naturelles, il gagnait le centre de la piste et immobile, pieds plantés dans le sable il allait enchaîner sur les deux mains pendant quelques minutes. Une muleta basse qui caressait le sable, qui se mouvait avec lenteur, tout n’était que finesse et temple dans ces interminables séries sur les deux mains. Un immense moment de tauromachie ponctué d’un grand coup d’épée. On attendait le nirvana pour le second toro. Malheureusement Alejandro Mora, malgré tous ses efforts ne put retrouver sa profondeur du début… Sa muleta fut souvent accrochée , le duende si volatile s’était évanoui.

Chef de lidia, Alejandro Talavante, intrigua son public avec son premier toro qu’il ne voulut pas voir et expédia après quelques passes par une mise à mort interminable qui s’acheva dans les sifflets et le silence. Par contre on retrouva un garçon transfiguré avec son deuxième adversaire, accueilli par deux faroles suivis de véroniques et chicuelinas dessinées au centre de la piste. La faena s’ouvrit à genoux entre passes changées dans le dos, derechazos et naturelles. Puis apparut le grand Talavante, au centre du ruedo, droit comme un « i », le corps relâché, et la muleta balayant sur les deux mains avec lenteur. Temple et harmonie, Talavante approchait du meilleur…

Daniel Luque ne perd jamais une occasion de gagner un trophée. Il paraissait toréer avec classicisme, mais ses derechazos très bas faisait humilier son premier adversaire, auparavant, par de longues séries, il s’était imposé et construisait sa domination. Un exemple. La seconde apparition fut totalement différente. Un début tiré des meilleures pages du classicisme, changements de mains, trincheras le tout au centre en ouvrant des rondes infernales… et soudain Luque s’immobilise devant le toro, entre les cornes, la muleta se balance, c’est un peu le jeu de la vie et de la mort, on croit revoir certaines statiques de José Tomas. Et la fanea se termine avec une figure profondément trémendiste. Est-ce le nouveau Luque ? Une deuxième oreille pour terminer par une sortie en triomphe.

Jean-Michel Dussol

photos Bertrand Caritey

Palencia Fernando Adrian obtient la grace de “Cantaclaro”

Plaza de toros de Palencia. 1/2 arène

Toros de Luis Algarra, le sixième “Cantaclaro” a été gracié

SEBASTIEN CASTELLA, ovation et oreille et pétition de la seconde. 

MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles et ovation

FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles et la queue symboliques 

Victor Hernández blessé à Sacedon indisponible pour Bayonne ce samedi

Victor Hernández a été blessé cet après-midi dans les arènes de Sacedón. Selon mundotoro.com, Víctor Hernández a subi un « coup de corne de 15 cm au biceps fémoral de la cuisse droite, qui affecte le biceps fémoral lui-même et le rectum ». Après avoir été opéré à l’infirmerie, le madrilène voulait sortir et combattre à nouveau, mais vu l’état dans lequel il se trouvait, il ne pouvait pas. Il sera transféré à Guadalajara pour poursuivre l’étude de l’ampleur de la blessure.

Le diestro allait recevoir le premier de l’après-midi, du fer de Torrealba, avec un long changement de genoux dans le troisième, lorsqu’il a été attrapé de manière spectaculaire par l’animal, qui l’a plaqué au sol et après avoir été retourné au sol, à plusieurs reprises, il l’a blessé à l’arrière de la cuisse droite. Víctor Hernández ne pourra pas se produire demain après-midi, 31 août, à Bayonne, dans ce qui devait être sa présentation en France.

Roca Rey en Afrique

Seule corrida en Afrique Melilla, enclave espagnole, proposera une belle programmation pour le 4 septembre prochain avec la présentation à La Mezquita del Toreo d’Andrés Roca Roca, la première figure mondiale. Aux côtés du Péruvien, le Sévillan Manuel Escribano, l’un des toreros les plus complets du classement, et le Madrilène Javier Cortés, paradigme de personnalité et de classicisme, complètent la liste. Ce sera une corrida de la ganaderia de Torrealta

Nouvelle date pour Marc Serrano

Il y a 39 ans: El Yiyo…

Linares, Cuenca, Tarazona, Toro, Colmenar

Plaza de toros de Linares, Jaén. Toros de Álvaro Núñez et Román Sorando (2º bis),

 CURRO DÍAZ, en solitaire, oreille, oreille, deux oreilles, saluts au tiers, oreille et silence

Curro Díaz a été ovationné à l’issue du paseo. Une minute de silence a été respectée en l’honneur de l’anniversaire de la mort de Manolete.

Plaza de toros de Cuenca.

Toros de La Palmosilla

EL FANDI, oreille et oreille

SEBASTIEN CASTELLA, oreille et ovation 

MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et ovation qui a subi une dure voltereta et cornada dans le genoux de 7 cms de profondeur.

Salut de Rafael Viottiau 2ème. José Chacón au 5ème.

Plaza de toros de Tarazona de Aragón, Zaragoza.

Toros de Sancho Dávila et Valdefresno (4º, 5º, 6º).

 DIEGO URDIALES, ovation et silence après avis

DANIEL LUQUE, silence et silence

BORJA JIMÉNEZ, oreille après avis et deux oreilles

Arénes de Toro

Novillos de Domingo Hernández, le sixième, récompensé par un tourde ruedo.

Jarocho, oreille et ovation ;
Manuel Román, oreille et oreille ;

Marco Pérez, deux oreilles et deux oreilles et une queue.orero avec picadors

Colmenar
6 novillos de Nuñez de Tarifa

Carla Otero : salut et salut

Javier Zulueta ; une oreille et silence

Cristian Gonzalez : une oreille et silence

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