La billetterie au guichet des arènes s’apprête à ouvrir !
À partir du lundi 16 juin à 9h, vous pourrez aller aux arènes pour acheter vos places et vos repas du midi pour notre journée corrida du samedi 28 juin.
Mais aussi par téléphone au 07 71 59 96 99 à partir du 16 juin.
Trois toros importants ( Miura,Prieto de la Cal et Pallares). Un grand José Garrido, une oreille de Farolero. Bravo Vic pour cette corrida et merci à Onetoro d’avoir diffusé ce festejo toriste. 3/4 d’arène.
Toro dans l’ordre de lidia de Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Conde de la Corte, Pallarés et Pagès-Mailhan.
Esaü Fernandez Brun et Or: silence et silence
José Garrido Bleu marine et Or: oreille et ovation après avis
Roman: Bleu Pâle et Azabache : silence après avis et silence après deux avis
Public glacial et sifflant sans motif, sans doute quelques aficionados qui ne voient que trois corridas par saison. Les commentateurs de la télévision ont fait plusieurs fois remarquer l’absence de musique, même si dans ce style de toreo guerrier la musique est moins indispensable que dans les séries dansantes de certains toreros livrées à des animaux plus commodes.
Le ruedo de Vic est minuscule et les toros paraissent donc d’autant plus impressionnants. Tous cinqueños, deux de presque six ans.
Toro de Miura
Esaü Fernandez a hérite du premier toro, un MIura tout à fait dans le type de la maison, portant le nom mérité de Defensor, 5 ans, Cardeno claro, noble et qui accepte de se faire placer par son matador à des distances variables du cheval, tout près d’abord, puis plus loin puis très loin. Defensor hésite, puis se livre un peu. Durant la faena il se montre meilleur su la corne gauche, semble réfléchir avant d’entrer dans la flanelle, sa noblesse se confirme mais c’est un Miura et il n’est pas absolument clair.
Silence à l’arrastre et silence pour le matador après deux demies et un descabello.
A son second adversaire Esaü Fernandez voit débouler le Conde de La Corte, avec ses fines et longues cornes blanches, il reçoit deux bonnes piques pour lesquelles le varilarguero est applaudi.
Mathieu Gullon est poursuivi capote en main par le bicho, lâche sa dernière protection, s’entrave et tombe au sol, le toro le piétine et cherche à l’encorner sans y parvenir, Mathieu a eu très très chaud.*Dans la muleta ce toro est collant, “andarin”, il est difficile à fixer et tombe à la deuxième épée.
José Garrido est venu à Vic avec son apoderado qui connait fort bien cette plaza, Lopez Chavez.
Toro de Prieto de La Cal
Farolero, le grand toro de la matinée est un Prieto de la Cal absolument semblable à tout ce qui sort de chez Tomas Prieto: un Jabonero claroo couleur si pâle qu’il en parait moins gros et fort que la réalité. Il est à fond dans le capote, très mobile et vif. Garrido s’emploie avec un art consommé à placer à diverses distances de la pièce montée par Javier Sanchez , le probable vainqueur de tous les picadors de ce jour. Trois piques raisonnables qui permettent la quatrième avec une pique de tentadero et non comme on pouvait s’y attendre avec une réception au regaton.Avec une présence formidable près du cheval, à la sortie d ela quatrième pique, Garrido offre deux chicuelinas superbes rématées par une demi-veronique qui plante là le toro.
Manifestement José Garrido ne veut pas tricher en offrant trop de toile au toro, au contraire il réduit la voilure et c’est dans une petite muleta , sur la droite et la gauche qu’il va bâtir une faena allurées, templée, le toro se rend et c’est somptueux. Le public oublie les olé qui ailleurs qu’a Vic auraient fait vibrer les gradins. Le président Charpiat ne doit pas être mélomane puisqu’à aucun moment de cette grande faena il n’a jugé utile de faire jouer la musique des Armagnacs, pourtant une des meilleures et largement, de la région. Garrido qui est un très bon torero sait aussi se montrer élégant en allant brinder Farolero à Tomas Prieto de La Cal.De la barrière Lopez Chavez conseille son ami, son confrère , et le message passe.
Il tue d’une entère sans défaut : grande épée , grande oreille ! Mais le vicois a le mouchoir radin, et le président Charpiat a attendu pour enfin autoriser que ce toro superbe laisse une oreille à José Garrido. Enfin !
Toro de Pallares
Le toro de Pallares, un très beau et costaud Santa Coloma gris aux cornes vers le ciel pouvait avec un brin de chance en plus laisser aussi une oreille au matador de Badajoz, second de son lot, et il faut le dire, meilleur lot de toros.
Le Picador Aitor Sanchez a bien piqué. Là encore quatre piques( trois +une) mais rien à voir avec certains châtiments criminels donnés quelquefois dès le premier puyazo.Ce toro de Pallares est noble et humilie bien dans le capote, laissant présager un troisième tercio plein d’alegria.Mais ce toro change et se montre exigeant, attention au placement! Le toro regarde beaucoup le torero et il faut à Garrido de la science et de la méfiance pour lancer des passes qui lui évitent de se retrouver sur les cornes très hautes et s’apercevoir que le pupille de Pallares, n’humilie plus et présente un danger immédiat. Dans le callejon Lopez Chavez conseille d’abréger. C’etait une faena pour aficionados confirmés et le public encore une fois est resté froid.
Roman que l’on aime beaucoup pour toutes ses qualités de torero et d’homme, ce n’était pas son jour il a raté deux fois ses mises à mort, écopé de deux avis à son premier et d’un à son second.
Toro de Villamarta
Blessé gravement l’an dernier à Vic il a pourtant le cran de s’aligner dans une corrida dont on est en droit de redouter les difficultés. Son premier un Marques de Villamarta imposant , dur, violent à tout moment, il a su avec beaucoup de technique lui faire baisser la tête et même lui imposer des passes en rond alors que le toro entrait avec brutalité dans la muleta. Ce très gros et très fort toro manso aurait pu valoir une oreille à Roman s’il avait tué”au premier coup d’épée mais deux avis et je ne sais combien de descabellos… Dommage.
Toro de Pagés Mailhan
On ne dira presque rien du Pagès Mailhan’ origine Fuente Ymbro) , negroe salpicado, lent à la détente, tardo au possible. Toro sans aucune classe, le torero a été tout le temps au dessus de son opposant, mais il fallait le tuer et ce fut la croix et la bannière. On reverra Roman et tout ira mieux!
Plaza de toros de Vic-Fezensac. Deuxième de la Feria 2025. Deux tiers d’entrée.
Toros de Saltillo.
• SÁNCHEZ VARA, silence et vuelta al ruedo après pétition et bronca à la présidence
• GÓMEZ DEL PILAR, ovation et salut et silence
• LUIS GERPE, silence et vuelta al ruedo après pétition
Le banderillero Víctor del Pozo a salué au second. Medhi Savalli et Francisco Tornay au troisième.
Photos de Bertrand Caritey
Président, il y aurait dû y avoir 2 oreilles au lieu de 2 vueltas !
Le lot de Saltillo vu la veille dans les corrales de Vic avaient paru aux aficionados les plus rigoureux comme inférieur en trapio à ce que le CTV nous propose habituellement. Cela s’est confirmé dans les arènes où les cris de « sardine » et les protestations n’ont pas manqué de fuser notamment à la sortie du 5 ème toro visiblement anovillado. Sur le plan du comportement, seuls le quatrième et le sixième avaient suffisamment de noblesse pour permettre une faena de qualité. Les autres, distraits ou toréés sans être vraiment dominés n’ont rien permis.
Les piques sont toujours aussi mal portées à l’exception de celles portées au 3 et au 6. Les autres sont trasera, pompées rectifiées etc.
Sanchez Vara toujours aussi bon banderillero, a monté une faena en deux volets à son premier : des derechazos sur le voyage et des naturelles sur le pico et 2 belles séries en se croisant pesant sur le toro. L’épée est trasera et tendida car le toro ne regarde pas la muleta. A son second, plus noble et ménagé à la pique, 3 grandes séries de derechazos et 2 belles séries de naturelles laissaient espérer une oreille, mais l’épée tendida et desprendida entrainera le refus de la présidence.
Gomez del Pilar est passé à coté de ses deux toros : le premier très mobile mais impossible à gauche, est toréé de la droite mais sans réellement faire l’effort pour le dominer. Seule l’estocade sincère et entière rachète la faena. Son second anovillado, mais se fixant sur la muleta est exploité sur le passage et en donnant la sortie vers l’extérieur. Le toro non dominé est difficile à cadrer pour l’estocade tendida et tombée.
Luis Gerpe tombe sur un premier distrahido, qui serre à droite malgré les bonnes banderilles de Mehdi Savalli. Gerpe lui donne une faena gauchère, une passe après l’autre, avec 2 séries de meilleure qualité. L’estocade al encuentro est desprendida mais concluante et lui vaut une ovation. Son second est le meilleur de l’envoi en trapio et en comportement et il ne le laisse pas passer. Sa faena est de domination sur les deux rives suivie d’une épée engagée mais légèrement tombée : le président refuse l’oreille de la pétition, sans doute pour ne pas se déjuger après son refus précédent, et entendra une deuxième bronca.
Corrida qui ne laissera sans doute pas de trace dans les mémoires, mais où paradoxalement, on ne s’est pas ennuyé !
Plaza de toros de Vic-Fezensac. Première de la Feria 2025. 1/2 d’entrée. Novillos de Prieto de la Cal.
• JOAO D´ALVA, qui remplaçait Cristiano Torres, ovation et silence après avis.
• JESÚS DE LA CALZADA, silence et silence après avis.
• PEPE LUIS CIRUGEDA, silence et silence.
José Germán et Rafael Villalobos Hernández ont salué au troisième.
A la fin du paseíllo le Club Taurin Vicois a rendu hommage al équipe médicale. Novillada intéressante mais une fois encore, mais les novilleros n’ont pas su dominer leurs toros. 6 novillos bien présentés avec leur lot de complication pour un encaste minoritaire auraient pu donner un meilleur résultat. Deux d’entre eux ont donné des signes de mansedumbre et ou des signes de faiblesse (un changé, 2 limités à 2 piques)
Face à eux, les novilleros ont manqué de confiance et se sont montrés très prudents. Les piques, où les novillos ont chargé avec alegria, se précipitant parfois seuls sur le cheval, ont été mal portées et provoqué une bronca méritée pour le deuxième picador de Jesus de la Calzada. Les faenas ont été marquées de quelques beaux gestes, notamment de Jesus de la Calzada, (en plus de ses deux porta gayola). Mais la catastrophe est venue des estocades : emprunter les extérieurs conduit inévitablement au pinchazo (14 au total !), suivis d’épées basses.
On retiendra les efforts de Joao d’Alva dont les premières passes laissaient entendre qu’il voulait bien faire, mais qui était souvent en recul ensuite.
Jesus de la Calzada, outre ses deux porta gayola au 5 ème et 5 ème bis, a eu des doblones supérieurs notamment au 5 mais n’a pu poursuivre dans ce style.
Cirugeda a semblé le moins à l’aise, profitant de la fixité de ses novillos pour toréer sur le passage, notamment à son second. Il faudra revoir ces trois jeunes dans des conditions un peu plus favorables.
Plaza de Toros de las Ventas (Madrid). 25ème de la Feria de San Isidro. 2/3.
Toros de Conde de Mayalde 1er bis. Le toro de confirmation: N° 29, DESCREÍDO, CASTAÑO, 543, 09/2020
El Fandi, Silence et Silence;
Samuel Navalón, qui confirmait l’alternative Saluts et Saluts;
Ismael Martín, Palmas et Silence;
On a touché le fond du désastre ganaderil cet après-midi avec l’envoi du Comte de Mayalde.
Six , enfin sept toros même, le premier renvoyé au corral pour indigence, bien charpentés, certes, mais c’est tout, de un peu manso à très mansos certains avec un petit soupçon de noblesse. Pour affronter cette moruchade : David Fandilla El Fandi silence et silence, Ismaël Martin : silence et silence, Samuel Navalon : ovation saluée et silence
El Fandi à bien vite compris à qui il s’adressait et à tout fait pour sortir sans peine ni gloire de ce mauvais pas. Même au banderilles il opta pour le service minimum.
Les deux jeunes eux ont essayé. Les deux sont venus à puerta gayola pour recevoir leurs opposants. Ils ont laissés quelques bons détails mais peut-on demander à un pilote de formule un de gagner un grand prix avec un S.U .V. affublé d’un moteur de 2 cv ? Comble du scandale, le cinquième c’est couché avant l’estocade et devant l’impossibilité de le relever le président se résolut à le faire puntiller. Au passage on notera que le « siete » qui sortait régulièrement ses mouchoirs verts est tombé dans un mutisme désespéré.
J’ai bien peur que cette triste corrida ne justifie pas que je m’étende davantage espérant que les Adolfo Martin de demain relèveront le niveau.
Nîmes (Gard, Francia). Vendredi matinale. Feria de Pentecostés. Novillada sin picadores. 1/4 de plaza.
Erales de La Paluna. 2 et 3 vuelta al ruedo
Javier Cuartero, Escuela Taurina de Alicante: Oreille.
Mathias Sauvaire, Escuela Taurina de Arles: Oreille après avis.
Clovis Germain, Escuela Taurina de Béziers: Deux oreilles et la queue.
Israël Guirao, Escuela Taurina de Valencia: Oreille après avis.
Le prix a été partagé entre Clovis Germain et Israël Guirao.
Depuis des débuts en non piquée à Fourques pour la Toussaint 2024 qui l’ont vu repartir a hombros, Clovis Germain s’est régulièrement fait remarquer en collectionnant les succès, un des derniers en date n’étant autre que le réputé Bolsín de Bougue qui lui vaudra de participer à pas mal de novilladas dans les principales arènes du Sud-Ouest. Et ce matin pour l’ouverture de la Feria de Nîmes, nouveau triomphe au bout d’un quart d’heure très entretenu après avoir connu la mésaventure d’un changement pour une corne endommagée.
Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 22ème de la Feria de San Isidro 2025. 17.219 spectateurs.
Toros de José Escolar,
• ESAÚ FERNÁNDEZ, silence et pitos
• GÓMEZ DEL PILAR, palmas après avis et oreille après avis.
• MIGUEL DE PABLO, silence et silence
Ce soir, corrida de la célèbre Ganadería José Escolar Gil. Les toreros Esau Fernández et Gómez del Pilar affrontent ces redoutables combattants, aux côtés du torero de Colmenar Viejo, Miguel de Pablo. C’est une belle opportunité pour lui de démontrer son talent face à ces adversaires exigeants.
President D. Iñaki Sanjuán Rodríguez ASESOR: D. José Cabezas Porras ‘Joselito Calderón’
Esaus Fernandez
Le toro embiste avec une charge courte, distrait, son comportement sort du type attendu. La faena se déroule sur le passage, il est dominé sur les derechazos, mais les naturelles offrent une meilleure qualité. Le public applaudit. Une demi-épée bien placée.
Sur son second toro, c’est une puerta gayola. Plus encasté, il offre trois charges au cheval, seule la seconde pousse dans le peto. Il commence plein centre du ruedo. De la domination et de la profondeur dans les derechazos, les naturelles reflètent cette intensité. Le torero reçoit des applaudissements chaleureux, quelques manolitinas saluées par le public, et une très belle épée pour conclure,avant de finir avec le descabello.
Gomez Del Pilar
Le toro est applaudi par le public, il est dans le type. Le torero transmet à la cape, les derechazos ont de la profondeur, le toqué est fort et la charge courte. Les naturelles sont plus compliquées, mais le public répond avec des applaudissements. Pinchazo.
Gómez del Pilar accueille le toro par quelques véroniques. Au cheval, le toro semble plus intéressé par le public. Le public applaudit la mise en suerte pour la seconde rencontre du matador. Une série de doblones avec domination, il trébuche sans que le toro ne charge. La série de derechazos est saluée par le public, il ne se laisse pas dominer. À gauche, c’est plus difficile, mais il garde bien la distance. Le public réagit par la voix et applaudit la prestation du torero. Une épée entière et efficace pour conclure. Le panuelo blanc du palco est agité.
Miguel De Pablo
Le torero accueille avec domination à la cape. Le public réagit violemment au tercio de pique, le toro donne des coups de tête plus qu’il ne pousse dans le cheval. La cuadrilla peine à le fixer aux banderilles. Le torero provoque une vuelta de campana dès les premières séries à la muleta. Il débute par des naturelles, garde bien la distance sur les derechazos, cherchant à créer de l’émotion. Première tentative à l’épée manquée, la seconde bien placée.
Le dernier toro est applaudi à sa sortie du toril. Quelques séries à la cape. Le tendido réagit au puyazo du picador. Il commence par des naturelles sous les encouragements du public. Il se fait prendre la muleta, les derechazos sont compliqués. Miguel de Pablo se fait prendre par le toro, mais revient sous les applaudissements. Une demi-épée après un bel engagement. Gómez del Pilar est prêt à intervenir. Une seconde épée entière. Le premier avis tombe.
On l’a déjà dit : les cartels des 2 férias françaises de la Pentecôte sont riches et soulèvent un grand intérêt.
A Vic, on espère en particulier que le cartel de dimanche après-midi, le même que celui de Madrid, verra les toros de Dolores Aguirre sortir avec plus de qualités qu’à Las Ventas ! Le président du Club Taurin Vicois est optimiste à ce sujet, car ces toros devraient se sentir mieux dans le petit ruedo de Vic que dans l’immense plaza de Madrid.
Pentecôte à Vic 2025.
A Nîmes, l’événement sera l’alternative de Marco Perez des mains de Morante, en souhaitant au nouveau matador de meilleures bêtes qu’à son solo de Madrid et plus de réussite à l’épée. Sans oublier la double prestation de Clemente le même jour contre les Victoriano del Rio et les Margé !
Et les deux férias se termineront sur un seul contre 6 : à Vic Morenito de Aranda contre les Arrauz de Robles et les Flor de Jara, à Nîmes Borja Jimenez contre les Victorino qui y feront leur retour. Suerte à eux.