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TOROS DE LANDIA EST DE RETOUR

Deux ans et demi après la novillada de Brocas en 2022, l’association Toros de Landia marque son grand retour avec une journée au campo unique. Le Dimanche 16 mars, la ganaderia La Espera accueillera une tienta menée par Tristan Barroso, espoir de la tauromachie française et futur matador de toros.

Un rendez-vous d’aficion au campo

Dès 11h, les aficionados auront le privilège d’assister à une tienta de deux vaches par Tristan Barroso, offrant un moment clé de la sélection d’une ganaderia brava.

La journée se poursuivra dès 13h avec un repas convivial, sur inscription, comprenant :
🥩 Assiette de charcuterie
🥩 Lomo piperade / Patates
🥧 Tarte aux pommes

Tarif : 35€ – Réservation en ligne : https://www.billetweb.fr/dimanche-16-mars-2025-tristan-barroso-x-ganaderia-la-espera

Cet événement s’inscrit dans la volonté de Toros de Landia de promouvoir et de partager la culture taurine avec passion et convivialité.

Pour toute demande d’informations complémentaires, merci de nous contacter au 07 56 84 83 97 

L’équipe de Toros de Landia

Baptiste Latapie / Jean Dos Santos

torosdelandia@gmail.com
07 80 98 60 10

LA CORRIDA DE TOROS EXPLIQUÉE À MON AMI MANGEUR DE TOFU

Jean Christian Domergue, auteur de cet excellent livre. ©JYB

Jean-Christian Domergue est d’abord aficionado. Il est aussi un professionnel puisqu’il a longtemps été picador, même si le système fermé d’Espagne ne lui a pas permis d’entrer dans les grandes cuadrillas. C’est surtout un homme d’une culture taurine exceptionnelle, qui connait parfaitement les toros, ayant travaillé dans la ganaderia du Marques de Albaserrada pendant de longues années et qui connait le dessous des cartes de la corrida. Aujourd’hui, il accompagne les visiteurs dans les élevages et leur explique ce qu’ils voient et pourquoi la corrida s’est développée dans une bonne partie du monde, grâce à cet animal exceptionnel le toro brave.

C’est pourquoi, la parution de son livre est un enchantement : d’une richesse et d’une précision exceptionnelles, il analyse, argumente ou explique tous les aspects de la corrida, détruisant au passage bien des faux arguments répandus par les anti-taurins !

4 ème de couverture du livre de Jean Christian Domergue.

Des chapitres brillants de ce récit où alternent les arènes et le campo on retiendra les passages passionnants sur « Pourquoi tuer le toro ? » à l’analyse extrêmement fine et percutante : déconstruction de la notion de tradition en démontrant son caractère utilitaire, analyse des caractéristiques du toro brave, impossibilité de laisser vivre en liberté dans la nature un animal sauvage très dangereux et improductif : en somme « la décision de tuer le toro à la fin d’une corrida… est un acte agricole, technique, pragmatique, dépassionné ». Quant à la forme de la mise à mort : « le toro bravo est le seul animal de rente … dont la mise à mort oblige celui qui tue, à se placer lui-même, en situation d’être tué ».

Autres chapitres brillants, ceux consacrés à la pique et aux banderilles et donc aux blessures du toro. C’est l’occasion d’expliquer ce qu’est la bravoure : le toro brave est le seul animal qui charge et pousse malgré la douleur : « son désir d’écrouler son adversaire est plus grand que sa douleur. Bravura. »

La description du travail du picador par ce grand professionnel est superbe et devrait ouvrir les yeux à beaucoup de ceux qui se contentent de siffler dans les arènes.

La suite est plus classique avec les définitions de qualités et défauts du toro : bravoure, noblesse, caste, mansedumbre, fiereza (sauvagerie), genio, trapio. Suit la description du protocole des arènes depuis le sorteo jusqu’à la sortie en triomphe. Et celle de la vie du campo.

Et ne pas oublier l’œuvre superbe de Jonathan Veyrunes qui parait en couverture !

Couverture du livre de Jean Christian Domergue.

Autrement dit un ouvrage très complet et digne de figurer dans toutes les bibliothèques d’aficionados.

La corrida de toros expliquée à mon ami mangeur de tofu

de Jean-Christian Domergue.

Publié en auto édition aux éditions Nombre 7 à Nîmes.

Pour commander :

https://librairie.nombre7.fr/recit-temoignage/7610-la-corrida-de-toros-expliquee-a-mon-ami-mangeur-de-tofu-9791042702540.html?search_query=domergue&results=2

Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/

Vingtième anniversaire de la peña Toro Cardeño

Indulto à Merida (Venezuela)

Plaza de Toros Monumental “Román Eduardo Sandia” de la ciudad de Mérida, Venezuela; plus de 1/2 arène –  

Toros de El Prado, Rancho Grande y San Antonio, le second la vuelta al ruedo, le sixième gracié. 

José Luis Rodríguez, oreille et ovation; 

Antonio Ferrera deux oreilles et palmas;

Manolo Muñoz, oreille et deux oreilles symboliques

Ciudad Rodrigo: Juan Manuel Candelas triomphe

Plaza de toros de Ciudad Rodrigo, Salamanca. Deuxièmeo festejo de los Carnavales del Toro de Ciudad Rodrigo. Lleno.

Un novillo de El Canario (5º) pour rejones et erales de Castillejo de Huebra, le 4ème vuelta al ruedo.

• DAVID FERNÁNDEZ ‘EL GALI’, ovation.

• SALVADOR HERRERO, palmas.

• NOEL GARCÍA, palmas.

• JUAN MANUEL VIDAL CANDELAS, deux oreilles et la queue. JM Vidal qui a débuté en France l’an dernier à Castelnau Rivière Basse est le petit frère du jeune matador de Sanlucar de Barameda El Melli.

• VÍCTOR HERRERO, oreille.

Images du carnaval:

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Photos : mairie de Ciudad Rodrigo

Saint Perdon: Ouverture de la billetterie

La Peña La Muleta de Saint Perdon vous donne rendez-vous le 5 Avril 2025 pour sa traditionnelle novillada , aux arènes du Plumaçon. Nous espérons vous retrouver nombreux au cours d’une des premières journées festives du Sud-Ouest.

La Une des Cahiers du cinéma

La corrida à la Une de la revue prestigieuse de Truffaut, Godard et cie, grâce au film d’Albert Serra; consacré à Roca Rey, bientôt sur les écrans.

Cantes Jondos et Palmas

Vient de paraître aux éditions Méridianes le livre de Serge Pey, dédié au torero Yvan Fandino Barros et au taureau Provechito : 

CANTES JONDOS ET PALMAS

Pour un échange d’âmes entre Yván Fandiño Barros et Provechito, taureau de la ganaderia de Baltasar Ibán 

durant  la messe du 19 juin 2017 dans l’église Santa Maria d’Orduña

a été tiré à 10 exemplaires numérotés de I à X et signés, accompagnés d’un dessin original de Serge Pey (encres,15×21,2022) sur papier Tintoretto et présentés sous un étui cartonné réalisé par l’atelier L’œil de Chat à Corconne.

Le tirage courant est de 200 exemplaires numérotés de 11 à 200. 64 pages ; format : 20 × 24cm ;12 illustrations.

Je vous signale aussi la parution plus ancienne du texte de F. Garcia Lorca : Essai sur le taureau en Espagne accompagné d’un dessin de Claude Viallat ; et celui de M. Hernandez : J’appelle le taureau d’Espagne accompagné de pastels de Vincent Bioulès. Les deux bilingues français-espagnol; traduction: René Pons 

RONDA !

Cayetano qui va se retirer en fin de temporada, en passe par le haut au toro n°132 de Garcigrande, à Ronda, le 9 septembre 2016. ©JYB archives

Ronda attire les touristes pour ses paysages vertigineux, son Ponte Nuevo d’où les prisonniers nationalistes furent jetés dans le vide pendant la guerre civile, mais aussi et surtout pour ses arènes mythiques.

Concours de calèches le premier jour de la féria, à Ronda. ©JYB archives

Les calèches sont une des marques de la féria: d’ailleurs, pour la corrida goyesque, les toreros arrivent aux arènes en calèches et sont précédés par un concours, le plus renommé d’Espagne peut-être avec celui de Séville, qui ouvre les cérémonies.

On sait qu’il n’y aura pas de féria à Ronda pour la deuxième année consécutive en 2025. Les travaux de mise aux normes de la plaza ne sont pas terminés et la toiture de tuiles a elle aussi besoin d’une rénovation. En attendant, on ne peut que visiter les arènes pour en découvrir certains caractères très spécifiques.

Les visiteurs des arènes qui passent par le toril, marchent sur les cendres d’Antonio Ordonez enterrées devant la porte. ©JYB archives

On sait par exemple qu’Antonio Ordonez demanda que ses cendres soient enterrées dans la plaza de Ronda, ce qui fut fait, symboliquement, devant la porte du toril. Mais on ignore qu’un autre torero Curro Guillen, mortellement blessé par la corne d’un toro de Cabrera, en 1820, fut lui aussi enterré dans les arènes. Le guide local affirme que son tombeau se situe dans le couloir des chiqueros, juste avant la sortie, d’autres (Wikipédia) que ses restes ont été découverts sous le sable à l’occasion de travaux.

Talanquère des arènes de Ronda. ©JYB archives

Parmi les caractéristiques des arènes, il y a ces talanquères, à moitié en pierre, à moitié en bois, peintes d’un gris qui échappe à la tradition du rouge habituel, et décorées de frises ou du sigle de la Reale Maestranza de Caballeria de Ronda.

A Ronda, pas de barrera le premier rang s’assoit les pieds dans le vide au dessus du callejon. ©JYB archives

Les places les plus recherchées par les spectateurs sont celles du premier rang, même si elles présentent un risque au cas où un toro réussirait à sauter dans le callejon. Mais le risque est faible, compte tenu de la hauteur des talanquères.

Costumes goyesques de Antonio Ordonez, Paquirri et Francisco Rivera au musée de la Maestranza de Ronda. ©JYB archives

Sous les gradins, un musée très bien conçu et riche en détails de grande valeur permet d’évoquer le souvenir des toreros ayant combattu en ces lieux depuis la création des arènes au 18 ème siècle.

Manzanares en véronique devant le toro n°80 de Garcigrande, à Ronda, le 9 septembre 2016. ©JYB archives

On sait que les arènes de Ronda sont un fief torériste et que ne s’y produisent que les toreros choisis par les descendants de la famille Ordonez qui en a la gestion. Les plus grands noms y ont donc toréé, dont Léa Vicens qui a participé à la traditionnelle corrida de rejon de la féria. Car dans les dépendances des arènes figure aussi une école d’équitation renommée et, comme dans toute l’Andalousie, le cheval est roi comme le toro.

Léa Vicens sur Betico banderillant un toro de Passanha le 11 septembre 2016. ©JYB archives

Pourtant les corridas de Ronda présentent quelques spécificités techniques: d’abord il n’y a aucun affichage des caractéristiques des toros dans l’arène: ni poids, ni âge, ni numéro d’identification: ici, c’est la tradition, et le public vient pour les toreros, pas pour les toros!

Toro n°26 de Toros de la Plata, rematant le burladero pour agresser son ombre, à Ronda, le 9 septembre 2016. ©JYB archives

Autre caractéristique de la plaza, le sortéo est ici intégral: on ne crée pas de lot après de longues discussions entre banderilleros de confiance, mais on tire simplement au sort l’ordre de sortie des toros: les 6 numéros des toros inscrits sur les traditionnelles feuilles de papier à cigarette sont mis dans le sombrero du mayoral et chaque « confiance » à tour de rôle tire un des papiers.

Véronique de Lopez Simon, dans le soleil de Ronda, au toro n°38 de Garcigrande, le 9 septembre 2016. ©JYB archives

Mais même sans féria en 2025, Ronda mérite une visite !

Le Ponte Nuevo de Ronda. ©JYB archives

Texte et photos JY Blouin https://facealacorne.fr/

Tienta à Aurice

Tienta – repas 30 euros ,sur réservation au 06 58 71 53 38.

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