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L’affiche des fêtes de Bayonne

Photo Mathieu Prat

L’affiche des Fêtes de Bayonne 2025 a été dévoilée ce midi. Elle est l’œuvre de Julie Alenda et a généré 31,21 % des votes des internautes. ▪︎ 2 corridas seront au programme : – vendredi 11/07 : Corrida blanche des Fêtes – samedi 12/07 : Corrida à cheval.

LES « CAMINO DE SANTIAGO » A VILLENEUVE-DE-MARSAN

Très bon choix du club taurin de Villeneuve de Marsan que celui de donner une corrida intégrale du Camino de Santiago. On ne dira jamais assez que Jean Louis Darré, le ganadero de Bars est un pionnier et qu’il est le seul dans le sud-ouest à être allé au bout du destin de ganadero de bravo c’est à dire jusqu’à élever un toro de quatre ans. Reconnu en Espagne où il a lidié de nombreuses corridas avec succès, il a été ignoré en France, du moins au niveau des corridas, car nul n’est prophète en son pays. Il y eut une exception heureuse et brillante: Mimizan où il fut répété avec succès les trois premières années des « arènes du Courant ». Le voilà de retour sur ses terres gasconnes à Villeneuve -où il fut déjà présent- le 5 août prochain, une date à ne pas manquer !

PV

Valence: One Toro ressucite, Madrid 17 spectacles de la San Isidro sur CMMTV

La plateforme One Toro n’est pas morte: elle diffusera quatre des spectacles donnés dans le cadre des fallas de Valence.

● J 13 mars à 16:30: Novillada con picadores. Novillos Fuente Ymbro : El Mene, Javier Zulueta, Simón Andreu.

● V 14 à 16:30: Corrida de toros. Toros de El Parralejo para Miguel Ángel Perera, Paco Ureña y Fernando Adrián.

● S 15 à 16h30 Corrida de toros. Toros de Victoriano del Río / Toros de Cortés: Talavante, Roca Rey, Alejandro Chicharro (alternative).

● D 16 à 16:30: Corrida de toros. Toros de Jandilla / Vegahermosa: Manzanares, Roca Rey , Tomás Rufo.

Le même jour Castilla la Mancha Media TV qui a télévisé l’an dernier 71 spectacles taurins avec des scores remarquables annonce qu’ elle va téléviser désormais 17 spectacles taurins de la San Isidro. Cela lève l’hypothèque de Télé Madrid qui va téléviser elle aussi la San Isidro sans que l’on sache si cela sera en mode ouvert pour tous les téléspectateurs ou réservé aux madrilènes.

Reste Séville, Ramon Valencia, le patron de Pagés, ne peut -ou ne veut- rien dire sur le sujet. Il y a des négociations en cours néanmoins. Canal Sur est sur le coup c’est une bonne chose car les retransmissions en direct y battent tous les records : une moyenne de 4 millions de personnes.

Arzacq, le résumé en images

Vidéo Antoine Gonzalez

Nouveau contrat pour Jean-Baptiste Molas

Morante absent du festival d’Algeciras

Les aficionados devront attendre pour voir Morante de la Puebla à nouveau. Il ne sera finalement pas présent à Algéciras le 28 février pour le festival pour les victimes des nondations. C'est ce qu'affirme le journaliste Zabala de la Serna dans le journal El Mundo.

Selon le journaliste, Morante de la Puebla se concentre sur sa préparation pour son retour à Olivenza samedi 8 mars prochain. La préparation lui a causé quelques problèmes physiques qui l'empêcheront d'être présent au festival d'Algésiras le 28 février.

L'affiche d'Algeciras sera donc composée d'Enrique Ponce, du remplaçant de Morante de la Puebla, Cayetano, Daniel Luque, David Galván et Martín Morilla.Morante sera remplacé par Javier Conde qui fêtera ses 30 ans d'alternative.




Séville, la temporada

Madrid : début de temporada

Comment se déroule un « Sorteo » dans une corrida

Avec Gil Mir, découvrez tout ce qui se passe dans les corrales d’une arène de première catégorie (Zaragoza) lors d’une matinée de toros.

Avant une après-midi de corrida, le travail matinal est nombreux et très important, et la bonne réalisation d’une corrida en dépend. Une matinée dans une arène en Feria et dans une arène de première catégorie se déroule comme suit : Déchargement d’une corrida des jours suivants, première « Reconocimiento » de la corrida déchargée, dernier « Reconocimiento » de la corrida du jour, mise en lots de la corrida entre les membres des cuadrillas, tirage au sort et « Apartado » avec mise en « chiqueros ». Le tout sous la surveillance du président (corps de police).

Il y a beaucoup de tâches que le grand public ignore et de nombreuses personnes interviennent dans ce processus. À Saragosse, pendant la Feria del Pilar, de nombreuses tâches s’ajoutent dans les corrales, avec tous les spectacles de tauromachies populaires. Le jour le plus compliqué pour les employés des arènes de la Misericordia est le jour du Pilar (12 octobre). À ces tâches quotidiennes s’ajoutent de nombreux mouvements dans les corrales : 8h. lâchées de vaches (se termine à 10h). 11h30. Concours de Recortades Goyesco (s’est terminé à 15h). 17h30. Corrida de taureaux. 23h. Concours de recortadores avec des Toros de feu.

Le débarquement

Vers 10h. Les toros arrivent en camion des élevages, généralement deux jours avant le jour de la corrida et s’effectue en présence des organisateurs, du représentant de l’élevage, des autorités gouvernementales (Police) et des vétérinaires. Après le débarquement, on procède à la pesée des bêtes.

Premièr « Reconocimiento » des toros débarqués

Certains peuvent passer jusqu’à 12 heures en voyage. C’est pourquoi une équipe de vétérinaires les examine attentivement, effectue une première reconnaissance des toros quant à leurs défenses, leur trapío et leurs aptitudes au combat. Les vétérinaires et le président de la corrida autorisent leur combat.

Deuxième « Reconocimiento » des toros du spectacle du jour

Avant le tirage au sort, les vétérinaires de l’arène reconnaissent à nouveau les toros qui seront combattus le jour même. Les vétérinaires, avec le délégué gouvernemental et le président de la corrida de l’après-midi, approuvent définitivement la corrida avant que les cuadrillas des toreros ne commencent leurs tâches préalables au tirage au sort.

Tâches préalables au tirage au sort : Mise en lots de la corrida

Vous êtes-vous déjà demandé comment le taureau est choisi dans chaque corrida ? C’est le hasard qui décide quel taureau devra toréer le torero, un choix qui se fait par le biais du tirage au sort des taureaux.

Le tirage au sort des toros peut décider de l’avenir ou de la fin d’un torero, c’est pourquoi il s’agit d’un processus très institutionnel et rigoureux. Il se déroule en présence du président, qui est commissaire de police et du délégué du gouvernement.

Vers 11h30. Avant le tirage au sort, les hommes de confiance des matadors et l’éleveur s’approchent des toros, descendent dans les corrales, les déplacent avec beaucoup de prudence pour composer des paires selon une alchimie qui n’appartient qu’à eux. Ils font des lots de deux en deux en fonction des références de l’éleveur, de l’âge, du poids, du type, du volume, de la configuration cornée, du cou et de la taille, entre autres caractéristiques. En général, on associe un toro de plus grand trapío à un autre plus terciado, on tient également compte de la tête du toro et des défenses. Souvent, le moins imposant est associé au plus fort. Les banderilleros de confiance écoutent attentivement l’éleveur qui a passé quatre ans avec ses animaux. L’idée est que les trois maestros soient sur un pied d’égalité. Une fois toutes les cuadrillas d’accord, les lots sont transmis au président.

Le tirage au sort, à 12h

Ensuite, les deux numéros du lot sont notés sur un papier à cigarette et les trois papiers sont pliés en petites boules. Dans certains cas (comme à Pampelune), les boules sont introduites dans des boules métalliques (c’est ce qui s’est passé ici à Saragosse lors de la corrida d’Álvaro Núñez del Cuvillo le 6 octobre 2024) et sont introduites dans un chapeau duquel le représentant du torero le plus ancien tire le premier papier, puis l’homme de confiance du deuxième matador et, enfin, c’est au torero qui ferme l’affiche de choisir.

On dit que la tauromachie a une part de maîtrise et une part de chance. Et la chance se décide à partir du moment où une main innocente tire un numéro et que ce numéro est attribué à un taureau.

Une fois le lot de chaque matador déterminé, la cuadrilla retourne dans les corrales et définit l’ordre de sortie des deux toros qui lui ont été attribués et le transmet au président du spectacle (commissaire de police).

Jusqu’à près de la fin du XIXe siècle, il n’y avait pas de tirage au sort : l’ordre de sortie était déterminé par l’éleveur lui-même. Les éleveurs avaient pris l’habitude de faire sortir en cinquième position celui des toros qu’ils pensaient être le meilleur, d’où le dicton « Il n’y a pas de cinquième mauvais ».

« Apartado » et mise en chiqueros

Après ce tirage au sort, on procède à ce qui, dans le jargon taurin, est connu comme « l’Apartado », (qui est public dans de nombreuses arènes) qui consiste à séparer les toros dans les corrales et à mettre chacun dans le toril ou chiquero correspondant selon l’ordre de sortie dans l’arène, déterminé lors du tirage au sort.

Texte de Philippe Gil Mir

Photos de Philippe Gil Mir réalisées durant la Feria del Pilar 2024 à Zaragoza

Lien Flickr de la galería https://flic.kr/s/aHBqjC3yi5

AMBATO (EQUATEUR), OREILLE POUR JUAN LEAL

PHOTO Andrea Grijalva Dávila

Ambato ECU première course de la Feria Virgen de la Merced avec toros de Campo Bravo pour

Juan Lea palmas/oreille,

Fernando Adrian; palmas/2oreilles

J. Ricaurte: oreille et silence

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