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Andy Younes triomphe au Pérou

Nouveau triomphe important du Matador de Toros français Andy Younes dans les Arènes péruviennes de Querocotillo (Province de Cutervo) le lundi 15 septembre à l’occasion de la Feria en l’honneur de San Juan Bautista. Andy Younes est sorti a hombros après avoir coupé deux oreilles, une à l’issue de chacun de ses combats, qui auraient pu être quatre si son premier toro ne s’était pas cassé la corne au moment des banderilles, ce qui a refroidit quelque peu l’ambiance, et si le président n’avait pas refusé de lui accorder la seconde oreille de son second toro malgré une pétition majoritaire.
Unique torero de l’après-midi à triompher face à un lot de l’élevage de San Alejandro, Andy Younes a dessiné deux faenas de haut niveau démontrant que les triomphes obtenus en juillet et août n’étaient pas le fruit du hasard. Andy Younes a fait preuve d’élégance, d’implication et de grand professionnalisme en comprenant ses deux adversaires. Percutant avec l’épée, il acheva de la meilleure façon ses deux faenas qui ont enchanté le public qui remplissait les arènes.
Le passage d’Andy Younes au Pérou a laissé l’image d’un torero abouti, avec de grandes qualités techniques et artistiques. En attente d’autres corridas, Andy Younes va ajouter plusieurs dates à son calendrier et démontrer le bon torero qu’il est, capable d’intégrer d’autres ferias du monde taurin.

Communiqué

Damián Castaño, admis à l’hôpital Santísima Trinidad de Salamanque après son accident à Salamanque

Damián Castaño est à l’hôpital Santísima Trinidad de Salamanque après son accident survenu lors de la réception du quatrième taureau de l’après-midi à Portagayola. Le torero originaire de Salamanque a été écrasé et piétiné par le taureau Vellosino. Il a été transporté à l’hôpital pour des examens médicaux afin de déterminer l’étendue de la blessure. Il est possible qu’il souffre d’une fissure ou d’une fracture du bassin.

Roca Rey sera a Albacete aujourd’hui malgré sa blessure hier à Valladolid.

Valladolid. Roca Rey reçut le deuxième de l’après-midi avec des véroniques, un taureau de Garcigrande qui, au quatrième passage, chargea le torero péruvien à la poitrine, le projetant à terre, où le torero se retrouva à la merci de l’animal, qui le frappa de ses deux cornes. Le taureau revint sur le torero, le poussant contre les planches avec ses cornes, puis le poursuivit férocement. Roca Rey s’en sortit miraculeusement. Visiblement souffrant. Il a terminé la faena puis est allée à l’infirmerie et est revenu pour affronter le 6em taureau.

Morante de la Puebla de nouveau forfait…

Problème de cicatrisation suite à sa blessure du 10 Aout à Pontevedra. Il espère reprendre à Salamanque le 19 septembre. Il est remplacé à Valladolid aujourd’hui par Emilio De Justo.

Fernando Adrián : fracture de l’apophyse épineuse C7, hernie discale T7-T8 et traumatisme crânien

Fernando Adrián a récemment subi divers examens médicaux suite au violent coup de corne subi dimanche dernier à Tovar, au Venezuela. À son arrivée en Espagne, il a été pris en charge par le Dr Román García Sorando et par la clinique de rééducation avancée du spécialiste Juan Carlos Ciriza.

Les examens ont confirmé une fracture non déplacée de l’apophyse épineuse C7 et une hernie discale T7-T8, ainsi qu’un traumatisme crânien.

Fernando Adrián est arrivé à Tovar au Venezuela malgré l’accident subi le 31 août à Alcalá de Henares. Le torero madrilène avait coupé trois oreilles malgré le coup de corne, et a été déclaré vainqueur de la corrida de Tovar.

Juan de Castilla sera à Dax samedi

Il s’est entraîné dans l’élevage de San Isidro et assure qu’il sera à Dax samedi et Madrid dimanche. Il avait été gravement blessé le 31 Août à Bayonne

Photo Bruno Lasnier

Mort du novillero péruvien : Álex Gabino des suites de coups de cornes à la cuisse, le ventre et l’aisselle

Le mardi 2 septembre, le torero péruvien Robert Alexander Copertino Gavino, dit « Alex Gabino », âgé de 28 ans, a été grièvement blessé après avoir reçu un violent coup de corne qui lui a laissé des blessures à la cuisse, à l’abdomen et à l’aisselle. Il est décédé.

L’incident s’est produit lors d’un festival en l’honneur de Santa Rosa de Lima, organisée dans les arènes improvisées du quartier de Chiquián, à Bolognesi (Ancash). Le taureau — selon le site web Perú Taurino —, appartenait à l’élevage Rupay.

Roca Rey a déclaré : « Que Dieu te bénisse, torero ! Ta disparition est une profonde tristesse pour la tauromachie péruvienne et internationale. Tu es un exemple d’amour et de passion. Tu as donné ta vie pour ce que tu aimais : la tauromachie. La tauromachie est pure, authentique, magique, belle et très dangereuse partout : en Espagne, en France, au Mexique, au Pérou et en Chine »

infos cultoro

Mario Vilau : cornada de 10 centimètres à Navacerrada

Mario Vilau a été victime d’un coup de corne donné par le deuxième taureau de l’après-midi à Navacerrada. Selon cette source, le torero catalan a subi une intervention chirurgicale pour une cornada nette de 10 centimètres à la cuisse gauche. L’incident s’est produit alors que le torero s’apprêtait à entrer à matar. Il a a été conduit à l’infirmerie pour y être soigné.

Villaseca : Aarón Palacio forfait, El Mene prendra seul les six novillos

El Mene

Demain à Villaseca El Mene prendra seul les six Novillos de Montealto. Aarón Palacio n’est pas remis de sa blessure jeudi dernier au tibia à Tarazona de Aragón.

Il doit prendre son alternative à Nîmes le 20 Septembre 2025.

Aaron palacio photo mundotoro

Roca Rey : « La tauromachie ne connaît ni frontières ni étiquettes ».

Voici le communiqué que Roca Rey a émis pour défendre le Pérou et ses aficionados, suite à la publication de Mundotoro annonçant que David de Miranda, qui se produira bientôt, partait en vacances à Tacabamba:

« La tauromachie ne connaît ni frontières ni étiquettes. Entendre que le Pérou, ma terre, soit traité avec mépris, rabaissé par des étiquettes sarcastiques comme « indigène » ou « tiers-monde », c’est offenser non seulement un public exemplaire, mais aussi une histoire qui résonne depuis des siècles.
À Cajamarca, Chota, Tacabamba, Lima et tant d’autres places du Pérou, la tauromachie se pratique avec la même authenticité qu’à Séville, Madrid ou Bilbao : avec des hommes qui risquent leur vie et avec un public qui vit la tauromachie avec passion et respect.
Les toreros d’Espagne et du monde entier qui se rendent au Pérou ne sont pas en vacances : ils viennent pour se donner à fond, s’engager avec sueur, sang et larmes, et démontrer que le courage n’a pas de passeport. À chaque passage, il y a du dévouement, du risque et un respect absolu pour la profession, pour ce mode de vie.
La tauromachie est universelle, et partout où il y a un taureau et un torero, ils méritent d’être célébrés. être reconnu avec la même dignité.
Le Pérou est aujourd’hui l’un des derniers bastions fertiles de la tauromachie mondiale : alors que les arènes ferment dans d’autres pays, elles se construisent ici ; alors que les événements diminuent ailleurs, ils se multiplient ici chaque année.
C’est le véritable reflet d’un public d’aficionados dynamiques qui méritent le respect.
« 

Le jour où la cour constitiutionnelle de Colombie vient d’interdire définitivement la corrida, les propos de Roca Rey prennent toute leur dimension. Interdite désormais en Colombie, en déclin au Mexique, la tauromachie est au contraire en plein développement au Pérou. Alleluia! C’est, disons-le, le génie de Roca Rey et sa reconnaissance en Europe qui ont été déterminants dans ce développement inattendu. C’est vrai que la xénophobie rance d’une partie de la critique taurine européenne et de l’aficion soit-disant « éclairée » -qui a fait d’Andrés sa bête noire- est en réalité absurde et irresponsable.

PV

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