Nous avons eu la chance Roland Costedoat et moi-même de participer au premier tentadero de David Fandi sous la direction de Domingo Lopez Chaves. Quatre vaches d’Ignacio Lopez Chaves pour cette première coopération entre l’icône de Grenade et l’as du Campo Charro. Tentadero sérieux on le voit sur ces photos mais aussi amical comme le lien qui unit Domingo à David.
El Fandi nous accordé un interview à l’issue de la journée
Francisco Montero Schneider et né le 23 mars 1992 à Chiclana de la Frontera (Cadiz). Il a débuté en novillada piquée le 27 août 2017 à Sepulveda. Il a pris l’alternative le 24 juillet 2022 à Orthez face aux toros de Monteviejo (2ème fer de Victorino Martin) avec pour parrain Octavio Chacon et comme témoin Sergio Flores (une corrida historique pour sa qualité). Il est revenu aux arènes du Pesqué et cette année, il a coupé l’oreille du meilleur toro de la temporada du sud-ouest: le sixième de Dolorés Aguirre. C’est un torero au chemin atypique qui s’est fait « à l’ancienne », hors des écoles taurines, en se distinguant dans les capeas de villages et qui a vécu l’expérience des maletillas qui allaient de villages et villages chercher la gloire. Marginal dans le milieu taurin, il fait son chemin sans l’appui des « grandes maisons ». Son aficion immense, son courage qui ne l’est pas moins et son originalité lui ont fait beaucoup d’amis qui lui tendent des mains fraternelles (françaises notamment), pour qu’il puisse réaliser sa vocation.
Le 14 août 2025, il se trouvait à Cenicientos. Son passage de l’ombre à la lumière a été observé par Philippe Gil Mir. Corrida de toros de Sobral pour Gómez del Pilar, Francisco Montero et Diego García
Jesús Martínez « Morenito de Aranda » et Tito Fernández ont officialisé leur partenariat professionnel par une poignée de main, renforçant ainsi leur relation personnelle. Dans un communiqué, ils indiquent tous deux que cette union « vise à consolider la carrière du torero d’Aranda de Duero, figure emblématique de la saison 2025, qui a réalisé des performances remarquables dans les arènes les plus prestigieuses et bénéficie du soutien et du respect du public. »
Jesús Martínez Barrios dit « Morenito de Aranda », né le 10 novembre 1985 à Burgos (Espagne) est devenu une véritable icône pour l’aficion du sud-ouest ces dernières années. Il a gagné ces galons d’abord dans les corridas dites dures comme Vic-Fézensac où il a effectué un six contre un face à des toros de Flor de Jara et Arauz de Robles et coupé deux oreilles dans l’emblématique plaza gersoise. Il fêtait ses 20 ans d’alternative : Valladolid (Espagne) le 14 mai 2005. Parrain, Salvador Vega ; témoin, José María Manzanares. Toros de la ganadería de José Luis Marca. Morenito connut des années difficiles mais il trouva en Gascogne, sous la houlette de Jean-Pilés -aujourd’hui abandonné- un public qui perçut ses qualités de lidiadors, son sérieux et son sens des responsabilités. Après ses succès il confirma « tras los montes » à Burgos, sa ville natale mais aussi à Madrid ou Talavera de la Reina.
Voici Morenito passant de l’ombre à la lumière à l’Abbor l’hôtel taurin de Mont-de-Marsan le 19 juillet 2024 vu par Philippe Gil Mir. Corrida concours – Toros deSaltillo, Conde de la Corte, Dolores Aguirre, Peñajara, Flor de Jara, Christophe Yonnet pour Fernando Robleño, Morenito de Aranda, Alberto Lamelas.
Álvaro Domecq Romero, figure de la tauromachie et propriétaire de l’élevage de Torrestrella, est décédé ce matin à l’âge de 85 ans. Fils du torero et éleveur Álvaro Domecq Díez, il est né à Jerez de la Frontera le 8 avril 1940.
Álvaro Domecq a fait ses débuts publics le 13 septembre 1959 dans les arènes de Ronda et a fait ses adieux le 12 octobre 1985 aux arènes de Jerez de la Frontera, après une carrière au sommet de la corrida à cheval. Il faisait partie des « quatre cavaliers de l’Apothéose » avec Ángel et Rafael Peralta et José Samuel Lupi.
Il a pris les rênes de l’une des ganaderias les plus emblématiques de la cabaña brava : Torrestrella; à« Los Alburejos » (Medina Sidonia), Álvaro Domecq a maintenu le concept de bravoure qui l’a amené aux sommet des ferias taurines, avant d’être transférés à « El Carrascal », où ils paissent actuellement.
Rappelons que la famille Domecq a des origines béarnaises du côté de Lembeye à l’origine puis de Sauveterre de Béarn où elle possède encore des terres avant de s’expatrier ver l’Espagne et Jerez précisémment vers le milieu du XVIIIème siècle.
Alberto Lamelas n’a eu qu’une seule corrida cette année. Il a pourtant ses mérites et son public; sa peña vient de se réunir il samedi à Aurice dans les Landes. Il a prit l’alternative en 2009 et depuis s’est partagé entre sa passion de torero et son gagne pain de taxi madrilène de nuit comme l’a très bien montré un documentaire passé sur France 3 « Hacia la luz ». Qué merito! Abonné aux corridas dures, doté d’un courage de lion, Alberto a de nombreux amis en France où il a connu des succès importants comme à Mont-de-Marsan, Vic-Fezensac ou Céret la Mecque du « toro-toro ». C’est là que nous le retouvons pour son habillage vu par Philippe Gil Mir le 14-07-2023:Rafaelillo, Alberto Lamelas, Javier Cortes Toros de Peñajara de Casta Jijona.
Le triple vainqueur du trophée des As Joachim Cadenas fera ses débuts officiels en novillada piquée le 21 décembre dans la « monumental Aranda » de Panabá, au Mexique…
Cette arène inaugurée en 1983 et d’une capacité de 3500 places, se trouve au Nord de Valladolid, dans le Yucatan.
Michel Lagravère la gère avec son épouse.
Lalo de María y avait déjà fait le paseo en 2023.
Lagravère pense pouvoir faire toréer une petite dizaine de courses à Joachim ici, sur place, au Mexique…
Vendredi 21 juillet 2023 Mont-de-Marsan : 6 toros de Cebada Gago pour Domingo Lopez Chaves, Fernando Robleño, Jesus Enrique Colombo. Domingo Lopez Chaves, le héros du Campo Charro, est très attendu pour son dernier paseo au « Moun ». 25 ans de carrière et un bilan glorieux, des triomphes dans toutes les grandes arènes, un courage de lion et une technique unique qui lui permettent de combattre et de triompher devant les ganaderias les plus dures. C’est aussi un torero qui a du goût, de l’élégance et ce mélange rare entre le combattant et l’artiste en a fait un lidiador efficace et précieux qui a su créer un lien profond avec le public français souvent exigeant. Mais on peut le dire: Domingo ne craint pas l’exigence.
Le torero de Ledesma avant cet ultime rendez-vous dans les arènes du Plumaçon vu par Philippe Gil Mir témoin unique de son habillage.
Jean François Pilés qui gère notamment les arènes d’Aire-sur-l’Adour et de Tyrosse va gérer désormais de la carrière d’Alvaro Lorenzo. Il l’annonce sur sa page facebook : « Une nouvelle aventure professionnelle et humaine commence aujourd’hui aux cotés d’un matador doté d’un potentiel énorme : Alvaro Lorenzo (6 oreilles et 5 vueltas à las Ventas de Madrid). Beaucoup de convictions et d’espérances. »