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Décès d’Alvaro Domecq

Photo ABC

Álvaro Domecq Romero, figure de la tauromachie et propriétaire de l’élevage de Torrestrella, est décédé ce matin à l’âge de 85 ans. Fils du torero et éleveur Álvaro Domecq Díez, il est né à Jerez de la Frontera le 8 avril 1940.

Álvaro Domecq a fait ses débuts publics le 13 septembre 1959 dans les arènes de Ronda et a fait ses adieux le 12 octobre 1985 aux arènes de Jerez de la Frontera, après une carrière au sommet de la corrida à cheval. Il faisait partie des « quatre cavaliers de l’Apothéose » avec Ángel et Rafael Peralta et José Samuel Lupi.

Il a pris les rênes de l’une des ganaderias les plus emblématiques de la cabaña brava : Torrestrella; à« Los Alburejos » (Medina Sidonia), Álvaro Domecq a maintenu le concept de bravoure qui l’a amené aux sommet des ferias taurines, avant d’être transférés à « El Carrascal », où ils paissent actuellement.

Rappelons que la famille Domecq a des origines béarnaises du côté de Lembeye à l’origine puis de Sauveterre de Béarn où elle possède encore des terres avant de s’expatrier ver l’Espagne et Jerez précisémment vers le milieu du XVIIIème siècle.

DE L’OMBRE A LA LUMIERE (III): ALBERTO LAMELAS A CERET

Alberto Lamelas n’a eu qu’une seule corrida cette année. Il a pourtant ses mérites et son public; sa peña vient de se réunir il samedi à Aurice dans les Landes. Il a prit l’alternative en 2009 et depuis s’est partagé entre sa passion de torero et son gagne pain de taxi madrilène de nuit comme l’a très bien montré un documentaire passé sur France 3 « Hacia la luz ». Qué merito! Abonné aux corridas dures, doté d’un courage de lion, Alberto a de nombreux amis en France où il a connu des succès importants comme à Mont-de-Marsan, Vic-Fezensac ou Céret la Mecque du « toro-toro ». C’est là que nous le retouvons pour son habillage vu par Philippe Gil Mir le 14-07-2023: Rafaelillo, Alberto Lamelas, Javier Cortes Toros de Peñajara de Casta Jijona.

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JOACHIM CADENAS DEBUTE EN NOVILLADA PIQUEE AU MEXIQUE

Le triple vainqueur du trophée des As Joachim Cadenas fera ses débuts officiels en novillada piquée le 21 décembre dans la « monumental Aranda » de Panabá, au Mexique…

Cette arène inaugurée en 1983 et d’une capacité de 3500 places, se trouve au Nord de Valladolid, dans le Yucatan.

Michel Lagravère la gère avec son épouse.

Lalo de María y avait déjà fait le paseo en 2023.

Lagravère pense pouvoir faire toréer une petite dizaine de courses à Joachim ici, sur place, au Mexique…

Jean-Charles Roux

Site de l’association TOROFIESTA

DE L’OMBRE A LA LUMIERE (II): LOPEZ-CHAVES A MONT-DE-MARSAN

Vendredi 21 juillet 2023 Mont-de-Marsan : 6 toros de Cebada Gago pour Domingo Lopez Chaves, Fernando Robleño, Jesus Enrique Colombo. Domingo Lopez Chaves, le héros du Campo Charro, est très attendu pour son dernier paseo au « Moun ». 25 ans de carrière et un bilan glorieux, des triomphes dans toutes les grandes arènes, un courage de lion et une technique unique qui lui permettent de combattre et de triompher devant les ganaderias les plus dures. C’est aussi un torero qui a du goût, de l’élégance et ce mélange rare entre le combattant et l’artiste en a fait un lidiador efficace et précieux qui a su créer un lien profond avec le public français souvent exigeant. Mais on peut le dire: Domingo ne craint pas l’exigence.

Le torero de Ledesma avant cet ultime rendez-vous dans les arènes du Plumaçon vu par Philippe Gil Mir témoin unique de son habillage.

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Jean-François Pilés nouvel apoderado d’Alvaro Lorenzo

Jean François Pilés qui gère notamment les arènes d’Aire-sur-l’Adour et de Tyrosse va gérer désormais de la carrière d’Alvaro Lorenzo. Il l’annonce sur sa page facebook : « Une nouvelle aventure professionnelle et humaine commence aujourd’hui aux cotés d’un matador doté d’un potentiel énorme : Alvaro Lorenzo (6 oreilles et 5 vueltas à las Ventas de Madrid).
Beaucoup de convictions et d’espérances. »

Suerte à tous les deux !

DE L’OMBRE A LA LUMIERE (I): JUAN DE CASTILLA, CENICIENTOS

Passer l’habit de lumière ça ne s’improvise pas. C’est un rituel qui met face à face -en règle générale- le futur combattant encore jeune et le mozo de espada plus ancien, homme de l’ombre, silencieux et rassurant à la fois, le sage… le parrain de cette initiation. Le rituel est complexe et immuable; les moments s’enchaînant dans un ordre bien défini. L’habillage fut un temps, pour les stars -les figuras-, prétexte à mondanité. Hemingway partageait ces instants avec Ordoñez, par exemple et Joseph Peyré décrit ces moments dans « Sang et Lumière ». Les temps ont changé c’est devenu désormais un moment intime, secret, solitaire; seul dans cette bulle qui entoure le torero, dès sa sortie de la douche, le mozo de espada, modeste, silencieux et précis -dont on ne dira jamais assez l’importance. Ses gestes sont immuables et inexorables pour l’homme qui attend son heure, sa sortie de l’hôtel couvert d’or.

Ici Juan de Castilla -qui vient d’être justement distingué par l’UCTPR- vu par Philippe Gil Mir le 15 août à Cenicientos au cartel: Corrida de toros ganadería de Adolfo Martín pour Damián Castaño, Joaquín Galdós y Juan de Castilla.

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Fernando Adrian avec Santiago Ellauri

Fernando Adrian à Cuenca

Le torero Fernando Adrián et le taurin sévillan Santiago Ellauri ont conclu un accord d’apoderamiento pour la saison 2026. Ellauri, avec une carrière consolidée en tant que mandataire dans le monde de la tauromachie, sera chargé de coordonner les actions, les contrats et les projets d’Adrián, en gérant ses engagements dans les arènes nationales et internationales. Notons que Fernando est un des espoirs plus solides du moment avec des succès à Madrid — faena au toro Frenoso, de Victoriano del Río- , et une oreille la Corrida de Beneficencia—, Pampelune, Arles, Bilbao, Zaragoza, Cuenca, Pontevedra, Guadalajara o Teruel, et d’autres.

MORANTE AU « NEW YORK TIMES »: « CA N’EST PAS UNE RETRAITE, C’EST JUSTE UNE PAUSE »…

Le New York Times, quotidien américain de référence, s’est passionné pour la tauromachie après que son nouveau correspondant en Espagne, Jason Horowitz, ait assisté à la corrida du 12 octobre à Las Ventas, journée durant laquelle Morante de La Puebla a décidé de se couper la coleta. L’impact de cet événement à Las Ventas a conduit ce journal, qui n’avait jamais manifesté d’intérêt pour la corrida, à explorer de manière approfondie la thématique de la tauromachie à Madrid et à établir un dialogue avec Morante, avec lequel Horowitz a eu l’opportunité d’échanger qui a donné lieu à un aveu qui fait l’effet d’ une bombe. Morante laisse la porte ouverte à son retour : « Ce n’est pas une retraite, c’est juste une pause ».

Bon il faut faire la part du feu : tout le monde se doutait que ça ne serait pas une « retraite » complète; mais qu’entend le cigarero par « pause » ? Lui seul connaît la réponse. Restons calme.

Ce Commentaire de Michèle qui nous écrit:

« Restons calme » ! 

Comment le rester devant tant de supercheries, de complaisance face au comportement insupportable de Morante! 

Combien de fois tomberez-vous encore dans le panneau ? Névrose? Cinéma ? Comédie ? Foutage de gueule ? Calme ? Non ! Basta ! 

Nouvelle rupture

Avec Maximino Perez, Fernando Adrián a connu une période brillante, marquée par trois Puertas Grandes consécutives à Las Ventas et 25 triomphes similaires entre les saisons 2023 et 2024, une séquence qui l’a placé fermement parmi les toreros les plus remarquables du moment. Dans la déclaration commune, les deux parties apprécient profondément le chemin parcouru, reconnaissant la valeur de ce qui est partagé et se souhaitant mutuellement succès et fortune dans leur avenir professionnel respectif.

Le matador José Carlos Venegas blessé au campo

Le matador José Carlos Venegas a été blessé mardi alors qu’il effectuait des tâches agricoles dans l’exploitation de Moragón.« L’accident s’est produit lorsqu’un taureau, qui se déplaçait d’un côté à l’autre, m’a surpris alors que je m’éloignais de la voiture pour finir de nourrir les animaux avec le sac de fourrage. Il n’a pas l’habitude de charger. Je ne sais pas s’il s’était battu avec un autre taureau, mais il m’a foncé dessus », raconte Venegas. « La première fois qu’il m’a foncé dessus, je l’ai esquivé avec le sac, mais il s’est retourné et en courant vers la voiture, j’ai vu qu’il allait m’attraper, il était plus rapide, alors je me suis jeté par terre en pensant qu’il allait juste me passer dessus. Mais non. En passant par-dessus moi, il m’a attrapé alors que j’étais assis, face à lui, et m’a enfoncé sa corne dans la cuisse, sous la fesse. Il m’a également fait une entaille dans les côtes qui m’a valu six ou sept points de suture », raconte le matador de Jaen au site mundotoro.com

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