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Hugo Alquié entre Cauna et Madrid à découvrir à Maurrin vendredi soir

Un nouveau nom venant de l’école taurine d’Adour Aficion va s’ajouter à la liste des novilleros. La peña Toro Cardeño dans les Landes vendredi va présenter Hugo Alquié que l’on croise depuis quelques années lors des capéas publiques. Il mène une vie entre le sud-ouest et l’école de Richard Milian et Madrid.

Hugo Alquié au centre de la photo

Un entretien avec lui pour le mieux le connaitre avant de le découvrir devant les becerros de la Ganaderia Alma Serena ce vendredi soir à Maurrin.

 » Bonjour Hugo, tu vas faire dans quelques jours ta présentation en public. Peux-tu te présenter ?

  • Hugo Alquié : Je vais débuter en costume de lumières à Maurrin, ce 9 août. Je suis originaire de Gavarnie, un petit village de montagne des Hautes-Pyrénées. J’ai donc grandi loin des Toros, ce qui m’a amené a débuter un peu tard, mais le Toro ne demande pas la carte d’identité. J’ai également suivi des études de langue espagnole, que je poursuis toujours en rédigeant une thèse sur la naissance de la presse taurine en Espagne et en France. Cela me permet de lier mes recherches au reste de ma vie, c’est passionnant d’explorer la tauromachie des XIXes et XXes siècles au fil des revues et des ouvrages d’époque, finalement il n’y a pas tant de différence avec ce que l’on peut vivre aujourd’hui dans les arènes.
    En parallèle, j’ai rejoint l’école Taurine du Maestro Milian, et c’est ce parcours et cet apprentissage qui nous permettent aujourd’hui de débuter en sans picador, à Maurrin.
  • N.C : Depuis quand tu as le « gusanillo » ? Quel est ton cheminement ton aficion pourquoi vouloir mettre l’habit de lumière ?
  • Hugo Alquié : J’ai beaucoup d’afición depuis petit, cela me vient de ma grand-mère avec qui j’ai une relation très forte, et qui sera là à Maurrin.
    J’ai toujours eu énormément d’admiration et de respect pour les hommes que je voyais dans l’arène, et finalement j’ai ressenti le besoin de vivre ces émotions à la première personne. Ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère, car celà implique beaucoup, ce n’est pas un métier, ou une activité, mais un véritable mode de vie, un état permanent, et au final, ce n’est même pas un choix, mais une évidence, c’était là avant même de le savoir.
    C’est à la fois un honneur et une grande responsabilité que de pouvoir revêtir l’habit de lumière, ce n’est pas quelque chose d’anodin, il faut être à la hauteur de ce qu’il représente.
  • N.C : Une partie de ta vie est à Madrid, tu viens régulièrement chez le maestro Richard Milian pour te former à ton éventuelle carrière de torero ? Que t’apporte t’il alors que tu pourrais aller au Batan à Madrid ?
  • Hugo Alquié : Oui, pour mes études j’ai du passer quelques années à Madrid, mais j’ai toujours tenu à maintenir mes entraînements chez le « Maestro », ce qui a donné lieu a certaines anecdotes dont on se rappelle avec le sourire maintenant, surtout des pannes automobiles au beau milieu de nulle part. Chez le Maestro, c’est une véritable famille, c’était naturel pour moi de ne pas rompre ça malgré les difficultés que peuvent représenter l’éloignement et le temps de trajet.
    Le « Maestro », il nous connaît parfaitement, et sait quels sont nos points forts ou faibles, comment travailler avec chacun, etc… Il y a toujours une grande exigence, ce qui est pour moi, une des raisons du choix de cette école, une recherche permanente d’amélioration technique, mais aussi un travail plus personnel de recherche artistique, toujours accompagné par le « Maestro ».
    Finalement, c’est beaucoup de travail mais surtout beaucoup d’affection, il se construit une vraie relation
    .
  • N.C : Décris-nous l’habit de lumière que tu souhaiterais enfiler ?
  • Hugo Alquié : Depuis petit ,je suis tombé amoureux des trajes sangre de toro y oro, mais j’aime aussi beaucoup les costumes azul marino ou tabaco y oro.

Et maintenant avec Hugo, un portrait chinois :

Ton pasodoble préféré ?  » Suspiros de España « 
Ton arène de coeur ? « La Real Maestranza de Sevilla« 
Ton élevage ou encaste que tu apprécie ? « Santiago Domecq, surtout depuis Séville cette année« 
Ton ou tes maestros préférés ? « Rafael el Gallo et Curro Romero, en activité, Pablo Aguado et Juan Ortega »
Préfères-tu la cape ou la muleta ? « J’aimerais beaucoup dire capote, mais je me sens plus à l’aise avec la muleta »

Merci Hugo d’avoir pris quelques minute à répondre et qu’il y aura beaucoup de monde pour venir te découvrir cette fois devant les becerros « 

Texte et photos Nicolas Couffignal

Lalo à Almorox

Décès de Paco Camino

On vient d’apprendre le décès de Paco Camino à l’âge de 83 ans, un des toreros les plus importants du siècle dernier qui avec Curro Romero et Diego Puerta a formé un trio sévillan inoubliable auquel il faut ajouter El Viti le salmantino qui formaient un carré d’as. Il était né à Camas en 1940 et pris l’alternative en 1960n des mains de Jaime Ostos avec Mondeño comme témoin.

Il avait reçu une greffe du foie en 2007 et depuis il vivait une vie paisible dans sa finca du campo Los Caminos sur la commune de Madrigal de la Vera, (Avila) . Paco Camino, el niño sabio, c’est la toreria, l’élégance dans le maniment du capote notamment avec de magnifiques chicuelinas de su sello mais aussi un lidiador capable et enfin un grand tueur dans l’éxécution parfaite du volapîé. Très aimé en France, il fut adulé en Amérique du sud et notamment au Mexique. Il fut plus célébré dans les plazas du nord comme Bilbao, Pampelune ou Madrid que dans son sud natal où il était respecté certes mais sans obtenir cette adoration portée à Curro Romero.

Photo Yvon Pagés

Paco Camino était aussi le parrain d’alternative du torero français Richard Milian la cérémonie s’est déroulée à Dax avec El Cordobés comme témoin un jour de no hay billetes. Le camero avait coupé l’oreille de son premier toro. Rolland Agnel précise: « il y a eu 43 ans le 5 juillet dernier. C’est la seule alternative donnée à un torero français ». Ce jour-là Richard avait coupé lui aussi une oreille.

Paco Camino s’est habillé de lmière pour la dernière fois à Nîmes le 26 septembre 1987. Cet après-midi-là, avec le vétéran Miguel Báez « Litri », ils ont donné l’alternative à leurs fils respectifs, Miguel Báez Litri et Rafi Camino, taureaux Jandilla. Paco Camino, qui comme Litri a estoqué un seul taureau, a été vraiment bon, avec notamment une série de chicuelinas les pieds enfoncés dans le sable, jouant très bien des bras et faisant chauffer l’arène. Il a coupé une oreille, la dernière de sa longue carrière, et ils est reparti sur les épaules avec ses compagnons.

C’est une figure majeure de l’histoire de la tauromachie qui disparaît; à sa famille, ses amis nos condléances sincères.

PV

La ville de Camas a déclaré une journée de deuil en méoire de su Hijo predilecto.

Avec Tibo Garcia

Dans le cadre de la grande corrida du 10 Août à Socuéllamos, nous organisons un voyage sur 3 jours du 9 Août au 11 Août pour soutenir notre matador et ainsi vivre une expérience unique. Nous vous proposons un trajet en minibus, 2 nuits en hôtel 3 étoiles avec petit déjeuner, la place pour assister à la corrida et une soirée convivial et chaleureuse autour de Tibo à un prix très avantageux !!

Grâce à cet engouement, un premier minibus est déjà bouclé et fait le déplacement, nous avons donc décidé d’organiser un second minibus.(sous réserve d’avoir suffisamment de réservations). Pour les personnes intéressées contactez nous soit par Messenger, soit au 06.12.52.63.24.

A vos réservations !! La Peña Tibo Garcia.

https://www.facebook.com/tiibo.garcia

Opération réussie pour Tristan Barroso

Tristán Barroso est déjà dans l’unité de réanimation de la clinique FREMAP de Madrid où il a été opéré le matin de la blessure à l’épaule droite survenue dans les arènes de Mont de Marsan dimanche dernier, le 21 juillet.

L’intervention a été dirigée par le chirurgien Fernando García De Lucas et les os endommagés ont été alignés, restaurant la partie blessée de l’épaule droite.

Pour le moment, le temps de récupération est inconnu. La prochaine étape pour le jeune novillero sera de se mettre entre les mains du prestigieux physiothérapeute Javier Alfonso, connu pour ses succès dans ce type de blessure. Tout cela en fonction de la période postopératoire et tant qu’il n’y a pas de complications.

Source La prochaine étape pour le jeune novillero sera de se mettre entre les mains du prestigieux physiothérapeute Javier Alfonso, connu pour ses succès dans ce type de blessure. Tout cela en fonction de la période postopératoire et tant qu’il n’y a pas de complications

Source http://mundotoro.com

Décès de Pepe Luis Vasquez

Le torero sevillano Pepe Luis Vázquez Silva est décédé ce vendredi à l’âge de 67 ans dans la finca  ‘El Canto’, située dans la ville sévillane de Carmona. Selon les premières informations, le propriétaire a retrouvé le corps sans vie du maestro, qui se remettait d’une intervention chirurgicale mineure qu’il avait subie ces derniers jours, (ABC de Séville).

Le diestro, appartenait à une grande lignée de toreros sévillans : il était le fils du maestro Pepe Luis Vázquez, décédé en 2013, et le neveu de Manolo Vázquez. La dernière fois qu’ il a toréé c’était le 12 octobre 2018 à la Real Maestranza de Caballería de Séville, lors du festival organisé par la Hermandad de la Macarena. Pepe Luis Vázquez a subi un accident vasculaire cérébral en 2019 qui a provoqué une paralysie modérée du côté gauche.

Beaucaire (suite)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 24/07/2024 :

PLUS DE MENSONGES !
À la lecture des contre-vérités publiées par les organisateurs de Beaucaire et leur gérant Thierry Cazaubon, les quatre associations professionnelles françaises et espagnoles se voient dans l’obligation de révéler des aspects du dossier qu’elles n’avaient pas divulgué auparavant dans l’espoir qu’ils reviendraient à la raison.
Constatant qu’ils ont choisi au contraire de se victimiser en diabolisant les toreros aux yeux de l’aficion, nous tenons à disposition de chacun l’état des plaintes déposées contre Monsieur Cazaubon pour des manquements répétés aux obligations du Convenio, en France et en Espagne, ainsi que pour divers impayés au détriment de toreros.
Concernant le calcul des salaires proposés par lui, inférieurs à ceux prévus par le Convenio et abusivement présentés comme équivalents en appliquant la bonification de 25% accordée par les organisations professionnelles aux organisateurs vertueux, Monsieur Cazaubon ment : il ne peut pas se prévaloir de cet avantage au regard des divers contentieux en cours desquels il devra répondre devant la commission de suivi du Convenio et devant la Justice espagnole.
Quant aux supposées menaces verbales et physiques dont lui et Monsieur Giner se disent victimes, elles n’existent que dans leur imagination.

Association des Matadors de Toros Français
Association des Banderilleros et Picadors Francais
Unión de Toreros
Unión Nacional de Picadores

Opération en vue pour Tristan Barroso

Tristán Barroso devra subir une intervention chirurgicale pour se faire opérer de la blessure à l’épaule droite subie samedi dernier à Mont de Marsan où il a réalisé une grande prestation. Le torero a été transféré dans un hôpital de la ville française. Au centre médical, on lui a diagnostiqué une luxation de l’épaule droite, excluant une fracture. Cependant, dans un ultime examen, les médecins ont jugé qu’il devait être opéré pour une luxation antérieure de l’épaule droite avec un fragment osseux de la glène antéro-inférieure nécessitant un traitement chirurgical.

L’opération a été programmée le lundi 29 juillet à l’ hôpital FREMAP de Majadahonda par le Dr Fernando García de Lucas. Après l’intervention, les délais de réhabilitation seront vus, pour pouvoir accéder à l’alternative à la fériade Dax le 16 août.

Après Santander: « Il n’y a pas de vérité vraie »

Brindis de Ponce à Morante

L’extraordinaire tarde de Santander marque un tournant dans une temporada qui ronronnait un peu disons-le. D’abord il faut féliciter le ganadero Marcos qui quelques jours plus tôt s’était complètement planté en présentant la corrida la plus médiocre du cycle pamplonnais. Là ce fut un ensemble d’une noblesse vibrante qui a permis à chacun de s’exprimer.

Les adieux de Ponce ont été particulièrement réussis : l’attitude du torero de Chiva motivé, dominateur et élégant présage d’une grande soirée à Dax. Le retour de Morante en aura surpris beaucoup qui le disaient irrécupérable; à la cape comme à la muleta il a montre qu’il n’avait rien perdu de ses capacités. Enfin Fernando Adrian par son entrega a emballé les tendidos de la capitale cantabrique. Tout cela Charles Figini le décrit fort bien dans sa reseña.

Ainsi la temporada est relancée : les adieux de Ponce n’auront désormais plus rien de compassé ou de convenu, ils célébreront un des toreros qui aura le plus marqué l’aficion de ces trente dernières années. Le retour de Morante de La Puebla (s’il se confirme) à ce niveau va tirer l’ensemble de l’escalafon vers le haut. Ceux qui se la jouaient facile comme Talavante, Manzanares ou même Luque vont devoir mettre le pied sur l’accélérateur. Fernando Adrian va bousculer la jeune garde et susciter une saine émulation chez les prétendants aux premiers rôles comme Borja Jimenez.

Ponce, Morante et Adrian unis dans le triomphe ce soir, trois styles, trois personnalités, trois toreos différents voir opposés, vérifiant l’adage philosophique : « il n’y a pas de vérité vraie ».

PV     

CENICIENTOS: TIBO GARCIA FACE AUX SALTILLOS

LES CARTELS DE LA FERIA

14 août. Corrida sans chevaux. Erales de Carriquiri pour Fran Jerez, Álvaro Bravo, Alejandro Rubio, Ángel Otero, Rafael de la Cueva et Roberto Cordero

15 août. Des taureaux Conde de la Corte pour Serafín Marín, Jairo Miguel et José Carlos Venegas

16 août. Des taureaux Saltillo pour Sánchez Vara, Cristóbal Reyes et Tibo García

17 août. Fête taurine mixte. Des novillos de Bernardino Píriz pour le rejoneador Paco Velasquez, les matadors Víctor Puerto et Julio Benítez et les novilleros Jorge Molina, Félix San Román et Samuel Castrejón

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