Catégorie : torero Page 6 sur 13

Cristobal Reyes De retour sur ses terres après son triomphe à Cenicientos

Cristobal et l’ex-matador jerezano Soto Paula à la sortie des arènes de Sanlucar (Photo JD)

C’est un torero heureux que nous avons rencontré avant la corrida de Sanlucar de Barameda ce Dimanche. Tout auréolé de son triomphe en terres madrilène et radieux, le jeune torero de Jerez nous a confié ses impressions sur cette corrida et son été péruvien.

Cela faisait cinquante ans qu’un torero n’avait pas coupé deux oreilles à un toro de Saltillo. On comprend la fierté toute justifiée de Cristobal à la suite de cet exploit qui lui vaut d’être le triomphateur de cette féria qui est l’une des plus dures du circuit.

Le jeune torero vient de passer deux mois au Pérou où il a toréé six corridas et un festival, sans compter les cinquante vaches au moins qu’il a tienté. Ce séjour l’a mûri et les conditions terribles dans lesquelles il a exercé son art, Des arènes sans aucun service médical à plusieurs heures du premier hôpital l’on confronté aux très dures réalités de la profession. Loin de se décourager, c’est remonté à bloc qu’il a abordé sa corrida de Saltillo.

Pour son avenir , il espère beaucoup des contacts qu’il a eu avec l’empresa de Madrid pour une prochaine confirmation d’alternative, c’est de coutume pour le triomphateur de Cenicientos. Cristobal aimerait aussi sortir en France et à déjà des contacts avec Céret pour l’an Prochain, et pourquoi pas Vic Fezensac pour ce torero courageux qui aime bien les encastes difficiles.

JD

Cristobal qui compte de nombreux amis en France, triomphateur de Cenicientos. Enhorabuena!

Dax: Morenito dans la cour des Grands

Plaza de toros de Dax. Cinquième de la féra de Dax. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Victoriano del Río.

SEBASTIEN CASTELLA, palmas après avis et silence après deux avis

MORENITO DE ARANDA, oreille et oreille.

ANDRÉS ROCA REY, ovation après avis et palmas après avis

Les jours se suivent mais ne se ressemblent c’est ce qui fait le charme de la corrida diront certains c’est en tout cas un de ses aléas. Donc après avoir tutoyé les sommets la veille on est retombé hier dans la médiocrité du medio toro et la loi du moindre effort. On fera exception pour Morenito de Aranda qui a trouvé là un succès qui paient les avanies des temporadas précédentes. C’est ainsi : les adulateurs du jour étant les critiques de la veille…

On ne discutera pas la présentation des Victoriano commodes de tête mais armés pointus dans l’ensemble ils sont allés au cheval sans conviction sans jamais rompre par la suite, dociles certes mais manquant de force et de transmission.  Le cinquième se révéla au cheval sous lequel et s’avéra toréable par la suite.

Castella sans peine ni gloire essaya vainement de construire quelque chose de cohérent à ses deux passages. Ses faenas durèrent excessivement et ne passèrent jamais la rampe. Certes il fit un effort mais il n’avait pas face à lui l’adversaire nécessaire : exigeant et avec la transmission nécessaire. Il tua en deux temps les deux fois mais son second mis trop longtemps avant de s’écrouler. Il partit à vide ce qui lui arrive rarement et passa en définitive dans l’indifférence général ce qui est rare aussi de sa part.

 Bonne journée pour Morenito de Aranda invité de la dernière heure et qui a montré qu’il méritait l’aubaine. Il fut très efficient et élégant à la cape menant ses deux adversaires au centre avec autorité. Face à son second mle plus encasté du lot il proposa les seules séries intéressantes : il sut templer la fougue de cet « Impuesto » qui a relevé la tarde et on vit que le toro avait de la race. Ce fut le seul moment d’enthousiasme de la soirée. Il tua le premier d’un estoconazo à encadrer, le second d’une entière basse après un pinchazo.

On attendait Roca Rey le phénomène péruvien ne fut que l’ombre de lui-même absent sans faire d‘effort réel. Il débuta à genoux le second et fit passer un court frisson mais la suite fut banale et comme Castella il eut du mal à s’accorder avec ses deux adversaires. A lui aussi il faut un toro plus vif… Il tua en deux fois chacun de ses adversaires.

Demain sera un autre jour. Nous verrons alors si Morenito se sera fait une place durable dans l’Olympe…

Pierre Vidal   

Photos B. Caritey

Saint Sébastien: adieux tonitruants de Mendoza

San Sebastián (Guipúzcoa).- Première de Feria. Corrida Mixte de Núñez del Cuvillo, Juan Pedro Domecq et El Capea pour Pablo Hermoso de Mendoza, Morante de la Puebla et Marco Pérez. 1/2.

Pablo Hermoso de Mendoza, oreille et oreille

Morante de la Puebla, ovation et saluts et ovation et saluts

Marco Pérez, ovation et saluts et oreille

Communiqué de Jarocho suite à sa blessure de Millas

Suite à sa blessure à Millas, voici le communiqué officiel du novillero « Jarocho »

« Jarocho blessé à Millas »

Blessure par coup de corne à l’oreille droite qui a affectée le conduit auditif, provoquant un œdème et un caillot dans la zone du tympan. Ainsi que de nombreuses contusions dans la zone touchée.

Après la suture de cette blessure à l’hôpital de Gerone, il a été réalisé de nombreux examens pour écarter des lésions plus importantes. Nous sommes dans l’attente de la résorption de l’oedème pour explorer l’importance de la blessure.

Je vous remercie à tous de vos marques de soutien.

FUERZA « Jarocho »

Jarocho est annoncé le 15 à Dax en matinale, novillos de Montealto, le soir il est prévu à Briviesca, le 17 à Burgo de Osma et le 19 à Bilbao. Il doit prendre l’alternative le 29/08 à Palencia des mains de Cayetano, témoin Daniel Luque, toros de Montalvo.

Avant Dax: Dans l’intimité de Morenito de Aranda avec Gil Mir

Dernier invité à, la féria de de Dax -pour pallier à l’indisponibilité deTristan Barroso blessé-, c’est beaucoup plus qu’un remplaçant car Morenito de Aranda a triomphé dans toutes les grandes arènes du sud-ouest cette année: Vic-Fezensac, Mont-de-Marsan, Aire-sur-l’Adour. Ainsi, après de dures années de labeur, parfois dans une indifférence inique, ses qualités de lidiador mais aussi d’artiste sont consacrées. Il trouve à Dax la juste récompense de ses succès récents. Il défilera le 16 août avec Sébastien Castella et Andrés Roca Rey face à des toros de Victoriano del Rio. Cartel royal !

Le grand photographe taurin Philippe Gil Mir l’a saisi lors de son habillage à l’hôtel Abbor de Mont-de-Marsan, ces images en disent plus long que tout discours sur cette personnalité rare et inspirée.

Clmente Jaume à Blanca

Hugo Alquié entre Cauna et Madrid à découvrir à Maurrin vendredi soir

Un nouveau nom venant de l’école taurine d’Adour Aficion va s’ajouter à la liste des novilleros. La peña Toro Cardeño dans les Landes vendredi va présenter Hugo Alquié que l’on croise depuis quelques années lors des capéas publiques. Il mène une vie entre le sud-ouest et l’école de Richard Milian et Madrid.

Hugo Alquié au centre de la photo

Un entretien avec lui pour le mieux le connaitre avant de le découvrir devant les becerros de la Ganaderia Alma Serena ce vendredi soir à Maurrin.

 » Bonjour Hugo, tu vas faire dans quelques jours ta présentation en public. Peux-tu te présenter ?

  • Hugo Alquié : Je vais débuter en costume de lumières à Maurrin, ce 9 août. Je suis originaire de Gavarnie, un petit village de montagne des Hautes-Pyrénées. J’ai donc grandi loin des Toros, ce qui m’a amené a débuter un peu tard, mais le Toro ne demande pas la carte d’identité. J’ai également suivi des études de langue espagnole, que je poursuis toujours en rédigeant une thèse sur la naissance de la presse taurine en Espagne et en France. Cela me permet de lier mes recherches au reste de ma vie, c’est passionnant d’explorer la tauromachie des XIXes et XXes siècles au fil des revues et des ouvrages d’époque, finalement il n’y a pas tant de différence avec ce que l’on peut vivre aujourd’hui dans les arènes.
    En parallèle, j’ai rejoint l’école Taurine du Maestro Milian, et c’est ce parcours et cet apprentissage qui nous permettent aujourd’hui de débuter en sans picador, à Maurrin.
  • N.C : Depuis quand tu as le « gusanillo » ? Quel est ton cheminement ton aficion pourquoi vouloir mettre l’habit de lumière ?
  • Hugo Alquié : J’ai beaucoup d’afición depuis petit, cela me vient de ma grand-mère avec qui j’ai une relation très forte, et qui sera là à Maurrin.
    J’ai toujours eu énormément d’admiration et de respect pour les hommes que je voyais dans l’arène, et finalement j’ai ressenti le besoin de vivre ces émotions à la première personne. Ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère, car celà implique beaucoup, ce n’est pas un métier, ou une activité, mais un véritable mode de vie, un état permanent, et au final, ce n’est même pas un choix, mais une évidence, c’était là avant même de le savoir.
    C’est à la fois un honneur et une grande responsabilité que de pouvoir revêtir l’habit de lumière, ce n’est pas quelque chose d’anodin, il faut être à la hauteur de ce qu’il représente.
  • N.C : Une partie de ta vie est à Madrid, tu viens régulièrement chez le maestro Richard Milian pour te former à ton éventuelle carrière de torero ? Que t’apporte t’il alors que tu pourrais aller au Batan à Madrid ?
  • Hugo Alquié : Oui, pour mes études j’ai du passer quelques années à Madrid, mais j’ai toujours tenu à maintenir mes entraînements chez le « Maestro », ce qui a donné lieu a certaines anecdotes dont on se rappelle avec le sourire maintenant, surtout des pannes automobiles au beau milieu de nulle part. Chez le Maestro, c’est une véritable famille, c’était naturel pour moi de ne pas rompre ça malgré les difficultés que peuvent représenter l’éloignement et le temps de trajet.
    Le « Maestro », il nous connaît parfaitement, et sait quels sont nos points forts ou faibles, comment travailler avec chacun, etc… Il y a toujours une grande exigence, ce qui est pour moi, une des raisons du choix de cette école, une recherche permanente d’amélioration technique, mais aussi un travail plus personnel de recherche artistique, toujours accompagné par le « Maestro ».
    Finalement, c’est beaucoup de travail mais surtout beaucoup d’affection, il se construit une vraie relation
    .
  • N.C : Décris-nous l’habit de lumière que tu souhaiterais enfiler ?
  • Hugo Alquié : Depuis petit ,je suis tombé amoureux des trajes sangre de toro y oro, mais j’aime aussi beaucoup les costumes azul marino ou tabaco y oro.

Et maintenant avec Hugo, un portrait chinois :

Ton pasodoble préféré ?  » Suspiros de España « 
Ton arène de coeur ? « La Real Maestranza de Sevilla« 
Ton élevage ou encaste que tu apprécie ? « Santiago Domecq, surtout depuis Séville cette année« 
Ton ou tes maestros préférés ? « Rafael el Gallo et Curro Romero, en activité, Pablo Aguado et Juan Ortega »
Préfères-tu la cape ou la muleta ? « J’aimerais beaucoup dire capote, mais je me sens plus à l’aise avec la muleta »

Merci Hugo d’avoir pris quelques minute à répondre et qu’il y aura beaucoup de monde pour venir te découvrir cette fois devant les becerros « 

Texte et photos Nicolas Couffignal

Lalo à Almorox

Décès de Paco Camino

On vient d’apprendre le décès de Paco Camino à l’âge de 83 ans, un des toreros les plus importants du siècle dernier qui avec Curro Romero et Diego Puerta a formé un trio sévillan inoubliable auquel il faut ajouter El Viti le salmantino qui formaient un carré d’as. Il était né à Camas en 1940 et pris l’alternative en 1960n des mains de Jaime Ostos avec Mondeño comme témoin.

Il avait reçu une greffe du foie en 2007 et depuis il vivait une vie paisible dans sa finca du campo Los Caminos sur la commune de Madrigal de la Vera, (Avila) . Paco Camino, el niño sabio, c’est la toreria, l’élégance dans le maniment du capote notamment avec de magnifiques chicuelinas de su sello mais aussi un lidiador capable et enfin un grand tueur dans l’éxécution parfaite du volapîé. Très aimé en France, il fut adulé en Amérique du sud et notamment au Mexique. Il fut plus célébré dans les plazas du nord comme Bilbao, Pampelune ou Madrid que dans son sud natal où il était respecté certes mais sans obtenir cette adoration portée à Curro Romero.

Photo Yvon Pagés

Paco Camino était aussi le parrain d’alternative du torero français Richard Milian la cérémonie s’est déroulée à Dax avec El Cordobés comme témoin un jour de no hay billetes. Le camero avait coupé l’oreille de son premier toro. Rolland Agnel précise: « il y a eu 43 ans le 5 juillet dernier. C’est la seule alternative donnée à un torero français ». Ce jour-là Richard avait coupé lui aussi une oreille.

Paco Camino s’est habillé de lmière pour la dernière fois à Nîmes le 26 septembre 1987. Cet après-midi-là, avec le vétéran Miguel Báez « Litri », ils ont donné l’alternative à leurs fils respectifs, Miguel Báez Litri et Rafi Camino, taureaux Jandilla. Paco Camino, qui comme Litri a estoqué un seul taureau, a été vraiment bon, avec notamment une série de chicuelinas les pieds enfoncés dans le sable, jouant très bien des bras et faisant chauffer l’arène. Il a coupé une oreille, la dernière de sa longue carrière, et ils est reparti sur les épaules avec ses compagnons.

C’est une figure majeure de l’histoire de la tauromachie qui disparaît; à sa famille, ses amis nos condléances sincères.

PV

La ville de Camas a déclaré une journée de deuil en méoire de su Hijo predilecto.

Avec Tibo Garcia

Dans le cadre de la grande corrida du 10 Août à Socuéllamos, nous organisons un voyage sur 3 jours du 9 Août au 11 Août pour soutenir notre matador et ainsi vivre une expérience unique. Nous vous proposons un trajet en minibus, 2 nuits en hôtel 3 étoiles avec petit déjeuner, la place pour assister à la corrida et une soirée convivial et chaleureuse autour de Tibo à un prix très avantageux !!

Grâce à cet engouement, un premier minibus est déjà bouclé et fait le déplacement, nous avons donc décidé d’organiser un second minibus.(sous réserve d’avoir suffisamment de réservations). Pour les personnes intéressées contactez nous soit par Messenger, soit au 06.12.52.63.24.

A vos réservations !! La Peña Tibo Garcia.

https://www.facebook.com/tiibo.garcia

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