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Nombreux festivals taurins au bénéfice des victimes de la DANA

La situation dans la région de Valence est catastrophique. Les pouvoirs publics espagnols ont tellement pris de retard dans l’apport d’aides aux populations locales que l’ont ne voit pas comment tous ses sinistrés vont arriver à se sortir de cette ornière dans laquelle cette tempête les a empètrés nonobstant les drames humains causés pas les décès et les disparitions. Le monde de la tauromachie tente de s’organiser pour apporter fonds et soutiens.

Les arènes de La Misericordia de Saragosse ont annoncé la célébration d’un double festival taurin caritatif « Aragón X Levante » pour aider les personnes touchées par DANA. L’homme d’affaires des arènes de La Misericordia, Carlos Zúñiga Manso, en collaboration avec la Députation Forale de Saragosse, organisera ces célébrations. Les dates et combinaisons des deux affiches seront finalisées prochainement. La société gestionnaire des arènes a annoncé que l’un des cartels serait composé de novilleros et l’autre de torero

Le gestionnaire des arènes de la province de Cadix, Carmelo García, organisera le 28 février un festival taurin caritatif en faveur des personnes touchées par DANA. « Journée de l’Andalousie », sur l’une des places gérées par son entreprise. Pour ce festival, Carmelo García sollicite la collaboration et l’implication du monde de la tauromachie, ainsi que de la Junta de Andalucía, de l’ANOET, de la Fondation Toro de Lidia, de l’Union Royale des Éleveurs de Taureaux de Lidia, de l’Association d’Élevage de Lidia, de l’Union des Toreros. , Union Nationale des Picadores et Banderilleros (U.N.P.B.E.) et Union Nationale des Sword Mozos (ASNAME).

L’entreprise UTE Casas-Amador, en coordination avec la Mairie d’Albacete, annonce la célébration d’une fête caritative dans les arènes d’Albacete, pour venir en aide aux victimes du terrible DANA qui a frappé la ville de Letur à Albacete. Une grande fête qui sera célébrée le 23 février prochain et dans laquelle des personnalités taurines seront présentes sous la devise : Tous avec Letur ! L’affiche officielle sera annoncée prochainement, ainsi que tous les moyens d’aide et de solidarité qui seront mis en place pour ce festival et pour les victimes de DANA.

L’élevage de Guadalmena de Jaén a mis en place un festival caritatif. Le but est de récolter des fonds pour les sinistrés sous le nom de « El Toro de la DANA ». L’élevage a décidé d’offrir le combat de 3
novillos et un toro pour deux toreros. Le festival sera diffusé gratuitement sur le compte Instagram @eltorodeladana. Un compte et un numéro bizum ont également été mis à disposition de tous les
aficionados pour faire des dons à partir de 5€. Ce sera le samedi 9 novembre à partir de 16 heures;

José María Manzanares, en collaboration avec l’entreprise Espacios Nautalia 360, actuel directeur des arènes de Valence, organisera un grand festival pour rendre hommage aux victimes de la DANA dans la province de Valence et au profit des victimes de cette catastrophe humaine tragique et historique. En collaboration avec les autorités, les institutions de Valence et les toreros, la date la plus appropriée et l’affiche la plus adéquate seront décidées pour que l’événement qui se tiendra dans les arènes de la rue Jàtiva ait le succès que les Valenciens méritent.

La Communauté de Madrid annoncera prochainement la célébration d’un festival au profit des personnes touchées par DANA et en hommage aux personnes tuées par les victimes. Le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Intérieur a été lancé à travers le Centre des Affaires Taurines pour organiser un événement qui se tiendrait avant la fin de l’année et qui aura la meilleure affiche possible pour en faire un succès auprès du public. Le lieu du Festival serait le palais Vistalegre, qui devrait être conditionné comme une arène.

Communiqué de la FSTF

Organisé par l’association culturelle taurine espagnole  CHENEL Y ORO s’adresse aux jeunes de moins de 30 ans et aux associations de jeunes Les candidatures sont à déposer à l’aide du formulaire

Décision du jury international le 15 décembre (diffusion en direct pour tous les pays participants)

Contact pour la France (FSTF 0643219020, mailfstf@gmail.com)

communiqué de la Fédération des Sociétés Taurines de France

FSTF

Dimanche c’est Rion des Landes

La temporada dans le Sud Ouest tire à sa fin et pour clôturer celle-ci la Peña Toro Blanco de Rion des Landes vous propose de se retrouver pour

une fiesta campera les 9 et 10 novembre aux arènes André Taris .

Ce week-end taurin débutera le samedi 9 novembre à 18h au thèatre municipal  par une conférence avec pour thème «  LES ECOLES TAURINES » agrémenté par la

projection du film  « SABLES FAUVES « réalisé par FRANCIS DEL RIO .

A l’issu du film le maestro RICHARD MILIAN et JOSE IGNACIO SANCHEZ répondront aux questions de l’assistance .

Le dimanche place à la fiesta campera : après avoir dégusté les croupions , nous vous proposons avec le concours de Jean Baptiste Jalabert et des novillos des FRERES JALABERT , un cartel de jeunes toréros :

-EL RAFI   le Nimois  a laissé une très bonne impression à Dax lors de Toros et Salsa face à une trés  bonne corrida de MARGE

– CHRISTIAN PAREJO natif de Chiclana de la Frontéra , mais  Biterrois d’ adoption à fréquenté l’ école taurine de Béziers dirigée par le maestro Thomas Cerqueira

    Cette temporada Christian a toréé 10 corridas et coupé 14 oreilles

                –ALEJANDRO MORA  né d’une famille torére a pris l’alternative en 2023 à la féria de l’atlantique à Bayonne où il a triomphé

                –JULIO NORTE  école taurine de Salamanque  élève de JOSE IGNACIO SANCHEZ  remporte la non piquée de la Madeleine, finaliste à DAX et sort par la porte NICOLAS FRAILE de Rion des Landes

Le repas de l’aficion sera servi après le spectacle avec la participation des acteurs de la matinée.

Vous trouverez ci-après la participation aux frais :

–          Journée compléte ( croupions ,spectacle et repas)        :              40€

–          Spectacle seul                                                                                 :              30€

–          Repas                                                                                                 :              18€

–          Groupes de 10 personnes                                                         :              36€

Réservations : Office de tourisme – contact@coeurdeslandes.com   – Tel : 05 58 73 39 98

·               -penatoroblanco@gmail.com        – Tel : 06 79 64 18 67

La commission des lois rejette la PPL

Juan de Castilla à Parentis

CONFERENCE TAURINE avec JUAN DE CASTILLA LE SAMEDI 14 DECEMBRE à 18h30

L’Association des Aficionados de Parentis (ADA) recevra JUAN DE CASTILLA Matador de toros colombien et révélation de la temporada 2024 le SAMEDI 14 DECEMBRE à partir de 18h30 à la Salle de Réunion des Arènes de Parentis en Born. La conférence est gratuite et ouverte à tous ceux qui le souhaitent. Pour ceux qui le voudront un repas est prévu au Restaurant « Chez Camette » à Biscarrosse moyennant une participation de 35€ par personne. Les inscriptions au repas sont ouvertes jusqu’au 9 Décembre 2024 dernier délai à : ada-parentis@orange.fr

VISITE DE LA GANADERIA RETA DE CASTE NAVARRA

La ganaderia Reta de Casta Navarra est dirigée par Miguel Reta (après son père toujours présent).

Miguel Reta, ©JYB

Son l’objectif proclamé est de faire renaître l’encaste Navarra. Celui-ci a été peu à peu abandonné car son trapio n’était plus en rapport avec les desiderata des empresas et du public : trop petit, il ne peut aujourd’hui être lidié qu’à l’âge de 5 ans, avec l’inconvénient de l’augmentation de son sentido.

Généalogie de l’encaste Navarra. ©JYB

Depuis 100 ans, les éleveurs de sang navarrais ont sélectionné leurs bêtes pour une lidia dans les spectacles populaires nombreux en Navarre. Le problème de Reta, qui veut lidier en corrida est donc de revenir sur 100 années de sélection.

Vaches de la ganaderia RETA. ©JYB

En conséquence, Reta possède 3 fers, dont 1 acquis avec l’aide de Victorino Martin, appartient à l’UCTL. Les bêtes (mâles et femelles) marquées de 2 de ces fers sont systématiquement envoyées en spectacles de rue, les autres réservées pour la corrida. A l’évidence, ces deux origines n’ont rien à voir en termes de nourriture et de reproduction.

Toutes les vaches nées au campo sont tientées avant d’être affectées à l’une ou l’autre destination.

Sur le plan économique, l’élevage de bêtes pour la rue pose plusieurs problèmes administratifs : d’abord, l’Europe ne considère pas qu’il s’agit d’une activité d’élevage, mais comme de l’organisation de spectacles : en conséquence, pas de subvention, puisque les éleveurs ne participent pas à la PAC et des charges beaucoup plus fortes !

Vache de la ganaderia RETA. ©JYB

Pour pallier cet inconvénient, les vaches destinées aux spectacles de rue ont fait l’objet d’une dérogation à la législation espagnole qui oblige notamment à les conduire à l’abattoir après le spectacle. Les ganaderos navarrais ont obtenu l’autorisation de louer leurs bêtes, suivant un modèle analogue à celui de la Camargue, et de ne pas les afeiter (contrairement aux autres communidades) les toros étant ici emboulés.

Une réflexion en cours vise à reproduire le modèle camarguais en termes de vente de la viande : traditionnellement, les ganaderos du Sud de l’Espagne sont de grands propriétaires et riches d’autres activités pour lesquels la viande n’est qu’un à côté négligeable. Les éleveurs navarrais au contraire sont plus proches des agriculteurs camarguais et souhaitent modifier les mentalités en créant une AOP pour la viande de toros de combat comme cela s’est fait en Camargue. La conséquence serait l’augmentation de rentabilité des élevages et des recettes supérieures pour les empresas.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

La ganaderia Reta est relativement petite 120 hectares seulement, plus 10 ha pour les cultures permettant l’alimentation du bétail. Les sols très accidentés et arborés en chênes blancs et verts, sont à la base argileux. A noter que la réglementation locale ne permet pas d’élever parallèlement des porcs pour profiter des glands qui ne servent qu’aux sangliers ! La raison ? d’obscurs problèmes sanitaires possibles…

Les sols imposent un manejo des animaux particulier : ici tout se fait à pieds. Ni chevaux ni quads comme dans d’autres élevages, mais des chiens (bergers allemands) accompagnant l’éleveur et les vaqueros. Les visiteurs bénéficient aussi de la possibilité de marcher dans les enclos accompagnant Miguel Reta et ses chiens !

Sur cet espace vivent 150 à 180 vaches de ventre réparties en 3 lots pour les fêtes populaires et 2 lots pour la corrida. Les lots de fécondation sont sélectionnés sur les cahiers généalogiques ; le semental reste en monte 4 à 5 mois, mais le rythme traditionnel de la monte pour provoquer des naissances en automne est ici modifié : les femelles sortant en spectacle populaire (vaquilla) en été ne peuvent pas être pleines pendant cette saison d’où le décalage dans l’approche du semental. Les femelles sont sevrées à 4 mois, et tientées à 2 ans.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

Le toro navarrais est de type aleonado : gros devant, plus petit derrière. Miguel Reta considère que c’est un toro intelligent, en ce sens qu’il ne retourne pas à la pique (contrairement à la réputation de bravoure du toro navarrais au 19 ème siècle), surtout à l’âge de 5 ans.

Tentative de pique par les picadors de Miguel Angel Pacheco au toro n°59 de Reta de Casta Navarra, à Céret, le 17 juillet 2021. ©JYB

D’où l’explication de la corrida de Céret, qui rappelons le, avait dépassé les 6 ans. Facteur aggravant dans ce dernier cas, il avait été demandé de faire courir les animaux. Or un taureau qui court ne s’arrête pas et donc devient beaucoup plus difficile à remater. (Ceci étant, on sait que les mères de ces toros avaient été sorties des lots de corrida ou envoyées à l’abattoir par Miguel Reta au lendemain de la course).

Sanchez Vara à Tafalla.

Depuis cette course, les lots de vaches pour la corrida ont été reconstitués, et de nouvelles tentatives en novillada ont été organisées avec des résultats plus satisfaisants. La dernière corrida de Reta a eu lieu cette année sous la forme d’un seul contre 6 de Sanchez Vara dans sa ville de Tafalla: le lot afficha encore un fond de mansedumbre mais se révéla plus toréable que celui de Céret.

JEAN YVES BLOUIN

https://facealacorne.fr/ganaderia-reta-de-caste-navarra

El Soro et Victorino préparent des festivals au bénéfice des victimes des inondations

Il y a quelques jours, Vicente Ruiz « El Soro » torero emblématoque de Valence et Victorino Martín président des ganaderos étaient en pourparlers pour organiser des festivals caritatifs au bénéfice des victimes des dramatiques inondations comme cela s'est s'est produit à plusieurs reprises au cours de l'histoire. Ce dimanche après-midi, El Soro, à travers un communiqué, a annoncé que l'idée d'organiser ces festival avait été lancée de manière concrète
« Moi, Vicente Ruiz « El Soro » et Victorino Martín, éleveur et président de la Fondation Toro de Lidia, à la tête de l'initiative d'organisation des fêtes caritatives pour la tragédie de DANA, confirmons et apprécions la réponse massive des toreros et des éleveurs.

C'est pour cette raison que nous envisageons d'organiser plusieurs festivals dans les principales villes espagnoles pour tenter d'aider les personnes touchées par la catastrophe.

Je tiens à vous informer que dans quelques jours nous déterminerons les dates, les lieux et les affiches de ces célébrations qui tenteront d'être une bouée de sauvetage pour les personnes touchées.

Merci encore aux professionnels de la tauromachie qui, du monde entier, montrent une fois de plus leur côté solidaire en essayant de collaborer du mieux qu'ils savent, face au taureau.

J'exprime également mon admiration aux citoyens pour cette réponse massive et en particulier aux toreros valenciens qui sont au complet comme volontaires. Mon âme est avec eux et cela m'épuise et ça me fait mal à l'âme de ne pas pouvoir les accompagner à cause de mon handicap et de ma foutue jambe qui me maintient en fauteuil roulant et en convalescence après ma 49ème opération subie mercredi dernier.'

Codognan

 Viva la Fiesta Brava !!!

Dimanche 3 novembre. Météo « de puta madre » ! Arènes pleines. Trois novillos, le premier de Piedras Rojas (Patrick Laugier), les deux suivants de Roland et Rafi Durand.

Journée taurine organisée par le CT Fiesta Brava récompensé par l’affluence et la bonne tenue des interventions des trois toreros invités.

Avant le début du tentadero, une minute d’applaudissements particulièrement nourris a salué la mémoire des victimes de la catastrophe subie par l’Espagne.

Puis Henri Diop, président durant 22 ans des areneros de Fiesta Brava a été honoré en piste et désormais remplacé par Jérôme Nuel.

Enfin, l’éleveur Patrick Laugier et ses filles Margot et Marie sont venus à leur tour dans le ruedo pour recevoir aussi une distinction.

Dans l’après-midi, un tentadero de machos a constitué le « plato fuerte » avec d’abord un novillo de Patrick Laugier charpenté qui prit deux piques, la seconde pour la forme. Juste de forces, mais noble, l’adversaire  de Rafi lui permit toutefois de se distinguer tout au long d’un labeur technique adapté aux conditions du novillo. Final par luquecinas avant un simulacre d’estocade.

Carlos Olsina prit le relais avec un superbe novillo jabonero des Durand père et fils. Deux rencontres, la seconde mouvementée, avant un début de faena intéressant, mais le Biterrois connut ensuite une cruelle désillusion car alors que tout allait plutôt bien, il constata que son adversaire avait le sabot gauche lésionné, ce qui par la force des choses, le contraignit rapidement à le reconduire au toril. Dommage…

Restait Nino Julián, à son tour animé de bonnes intentions, qui prit un novillo des Durand qui allait lui permettre d’exprimer sa verve, son entrega et son alegría, faisant fi d’une spectaculaire voltereta pour tirer tout ce qu’il pouvait de ce bon opposant.

Les trois diestros ont salué en fin d’exercice et visiblement, le nombreux public s’est retiré satisfait de ce tentadero. Enhorabuena aux organisateurs du CT Fiesta Brava et à tous les participants, dont aussi Luc Tosello sur le cheval, Thomas Ubeda et Hugo Stievenard pour la brega, ainsi que  Simon Challut « Sabadel », élève du CFT, qui sortit de second…

A noter encore qu’en matinée, Rafi a tienté deux vaches de Laugier et un excellent novillo de La Véronique (Dany Bantzé), d’origine Miranda de Pericalvo, avant les agapes de la mi-journée réunissant dans la salle adjacente aux arènes de nombreux convives. Bref, une journée réussie à tous égards. L’expression ne pouvait pas mieux tomber ce jour : Viva la Fiesta Brava !

Paul Hermé torotiesta.com

Le drame de Valence

La catastrophe qui touche nos voisins valenciens, nous émeut fortement, nous voulons en premier lieu leur apporter toute notre leur sollicitude et partager leur chagrin. Ils ont vécu des heures horribles, nous prenons part à leurs deuils et compatissons à leurs souffrances. Plus de 220 morts, des dizaines de disparus qui vont alourdir ce bilan, des richesses durement acquises détruites en quelques heures et l’angoisse de revivre un jour ce traumatisme brutal. Que l’on ne vienne pas faire le discours sur la résilience : le drame reste le drame, la souffrance et l’absence aussi…

Reste le pourquoi. C’est une question bien naturelle. Il faut la poser. La réponse des médias français -des journalistes plutôt que des spécialistes- : c’est le réchauffement climatique. La formule magique qui explique tout, désormais. Même si nous ne saurions contester ce que des centaines de scientifiques ont établi depuis plusieurs années, cela semble un peu court : Le réchauffement climatique est réduit à une commodité de langage qui empêche de penser la complexité, une injonction puérile comme on a pu le voir lors d’une émission « C’est à vous » consacrée à ces inondations.

Des scientifiques plus avertis que ces jeunes journalistes frais émoulus de ces écoles de formatage des esprits qui ont sévi dans l’émission, des architectes, des urbanistes ont montré les errements d’une urbanisation sauvage non maîtrisée, le scandale d’une pauvreté cachée mais endémique, l’absence de prévision des risques naturels et un défaut d’éducation à ces risques naturels sont à l’origine de l’ampleur de la catastrophe. Le drame de Biescas en 1996 avec 87 morts sur quelques dizaines de mètres carrés après qu’un pan de montagne se soit effondré sur un camping placé-là sans évaluation du danger aurait dû faire réfléchir…

Aucun pays du sud de l’Europe n’est à l’abri d’une catastrophe équivalente à celle de l’Espagne, mais le recul de l’Etat chez nos voisins est à la base de la catastrophe : le développement anarchique d’une prospérité nouvelle fondé sur la mono-industrie touristique polluante supportée de plus en plus mal par la population. Ce n’était pas mieux avant, non certainement pas mais l’hyperconsommation, les déréglementations tous azimuths et le développement touristique forcené qui ont succédé aux privations de da dictature n’ont pas eu que du bon.

Le traitement « politique » du drame est maintenant sur la table. L’incompétence de la Région de Valence est patente. L’alerte a été donnée avec retard et les premiers secours ont été étiques pour ne pas dire chaotiques. Cela montre les excès d’une décentralisation poussée à l’extrême qui a favorisé la corruption et conforté l’incompétence. Potiche sympathique le Roi n’a rien pu faire à part bien parler et adoucir les peines -c’est déjà pas mal. Celui qui aurait pu agir c’est le premier ministre Pedro Sanchez dont le cynisme n’a pas de limite. « J’enverrai de l’aide si on me le demande » a-t-il dit alors que les habitants se débattaient dans des fleuves de boue. Ainsi les victimes du fléau se retrouvèrent sans secours durant plusieurs jours. Ces manœuvres dilatoires coûteront cher au danseur de corde icône des élites Bruxelloises

En quoi cela nous concerne-t-il ? Me direz-vous. Et bien d’abord nous ne sommes ni bêtes ni idiots comme on voudrait le faire croire la marche du monde nous concerne au premier chef et nous sommes solidaires de la détresse de nos amis. Ensuite Pedro Sanchez est l’ennemi assumé de la tauromachie qu’il veut annihiler au nom de sa vision de la modernité. Son incompétence, son cynisme et son irresponsabilité sont désormais patents. Enfin parce que nous sommes les défenseurs acharnés d’un environnement sain, d’une biodiversité protectrice, d’une nature intacte préservée, en dernière analyse, par le toro bravo. La disparition de cet animal totem, comme le souhaite les émules de Sanchez, ne ferait qu’accroître les outrages faits à notre mère la Terre.

Pierre Vidal

P.S. Du grand écrivain espagnol progressiste Arturo Perez-Reverte ce soir sur X: « J’ai aimé le roi aujourd’hui : tempérant et courageux, endurant et montrant son visage tandis que Sánchez partait et que Mazón, comme il est petit, ne pouvait pas être vu. »

Gimeaux

Du sérieux avec les « Riboulet »…

Le ganadero étant appelé à saluer à la fin de cette fiesta campera. Si Jesús Martínez put bien s’entendre avec un noble toro marqué du fer du « Scamandre », Alejandro Morilla et Clément Hargous eurent plus de mal à trouver la clé des « Sol » face à deux toros braves et pas évidents à embarquer dans les leurres pour des garçons qui toréaient si peu…

Le 1er mit un bouchon au groupe équestre sans s’y être fait prier, le poussant longuement. Il y retournera deux fois en s’employant et restant dans le peto sous le fer. Alejandro Morilla se verra confronté à un toro de peu d’allant et court de charge mais qui répondit présent quand la muleta s’imposa, sur quelques séquences droitières, l’autre corne s’avérant bien plus compliquée. Le torero de Cádiz conclut d’une lame plus efficace qu’orthodoxe.

Jesús Martínez hérita d’un toro du Scamandre qui poussa à la première rencontre, mettant moins d’entrain pour la répétition après une vuelta de campana. Noble et mobile, il répètera dans la muleta du Madrilène sur les deux côtés et arrivera à en tirer une faena enlevée mieux liée à droite. Conclusion en deux coups d’épée, le puntillero relevant un toro gardant la tête haute et qui ira se coucher en deux autres endroits du ruedo, obligeant El Chino à user de métier pour parvenir à ses fins…

Il y avait trop de toro pour Clément Hargous qui débuta avec picador en septembre et qui faisait son second paseíllo. Brave en trois rencontres et y allant a más, le toro de « Sol », puissant et fort, s’avéra trop exigeant pour le néo-novillero qui se laissa prendre le dessus le plus souvent, mais qui parvint à montrer quelques séquences quand il trouva un peu de sérénité. Le final de la faena sera plus compliqué, tout comme la suerte suprême…

Trois toros sérieusement présentés, solides, deux de la ganadería Sol, les 1er et 3°, et un du Scamandre de meilleure composition.

Alejandro Morilla : Deux oreilles !!!

Jesús Martínez : Oreille

Clément Hargous : Vuelta.

Trophées à l’improvisation. Pst : D. Caparros. Belle après-midi d’automne avec un public qui se réduit de plus en plus sur les étagères ! Une minute de silence pour les sinistrés espagnols et pour les taurins et aficionados qui nous ont quittés récemment, particulièrement Didier Volle disparu il y a peu…

Thierry Llopir torofiesta.com

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