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Madrid, kilometro cero

Pourquoi  Isaac Fonseca n’a-t-il pas reçu une oreille jeudi à Madrid ?

Deux faenas extrêmement engagées, une présence  en piste qui a ému les 22300 spectateurs, un brindis à l’Infante présente en barrera pour le jour de la Hispanidad dans lequel le jeune matador mexicain , tout sourire, remercie la couronne d’Espagne pour son soutien à la corrida, une détermination, un courage et un engagement sans nom, au péril de sa vie, et au bout de tout cela, malgré l’émotion, le danger absolu et un défi incroyable à la mort qui rôde, une pétition d oreille minoritaire certes , mais  un retentissement  énorme dans le public, malgré tout cela, comme s’il ne n’était rien passé, Madrid a maltraité ce torero.

 Pourquoi ? Les épées ? un peu trop ceci ou cela alors que les oreilles tombent pour des estocades traseras ou des presque bajonazos pour d’autres ?

La réponse est simple : Madrid ne reconnait que très exceptionnellement les œuvres des latino-américains.  Ce fut le cas souvent dans un passé récent, et on est presque gênés de rappeler le mot méprisant d’Antonio Ordoñez à un des frères Giron dans les années 50 : « Mira como se torea, Indio ! »( Regarde comment on torée, Indien !).

J’ajoute qu’en tauromachie comme en chant lyrique, le minimalisme , ou l’absence de voix, de coffre, de présence, priment aujourdhui, nouvelle forme d’esthétique un peu coincée sous prétexte de profondeur. La tauromachie populaire, les grands élans de l’âme, comme les grands airs verdiens ou pucciniens relèvent de toreros ou de chanteurs « couillus » à ‘grosses voix’, qui font vibrer les murs ou les gradins et se passent d’amplificateurs. La récitation molle d’un répertoire classique par un torero vieillissant qui n’invente plus rien et n’a donc plus rien à dire… cela m’ennuie.

La formidable joie d’aller au contact d’un toro brave comme nous le montrent tous les jours des ADAME, ROCA REY, SERGIO FLORES,ISAAC FONSECA, est à mes yeux la justification première de cet art archaïque et superbe qu’est la corrida.

Jean François Nevière.

Madrid, Corrida de la Hispanidad

Las Ventas, Madrid jeudi 12 octobre ;Toros de Garcigrande, Toros de Cortes, Victoriano del Rio. Tous grands, très armés, entre 541et 610 kg, 4 agés de 5ans révolus, deux de 4ans.

Pour Manuel Jésus « El Cid » bleu ciel d’Andalousie et or :Palmas et Silence après avis.

Alejandro Talavante, tabac brun et or,Silence et Salut au tiers après avis.

Isaac Fonseca, Champagne et or : Grande ovation après avis et Grande ovation après avis avec pétition..

Le Cid a toujours une bonne main gauche, son air entre sourire et sérieux  qui le fait parfois ressembler à un  chef de rang de bonne brasserie.  On a vu ce soir ce qu’il sait toujours faire devant des  toros  grands mais sans jamais nous enthousiasmer, à cause des toros dont il a hérité , peut-être, mais aussi à cause d’un manque d’engagement ou d’un excès de prudence.  Les deux toros qu’il a eu à combattre étaient pour le premier un énorme bestiau de 610 kg noir  de 5ans, sifflé dans le premier tercio parce qu’il s’agenouillait avant la pique, en manso.  A la muleta on eut droit à un molinete suivi de deux pechos élégants et templés. Puis à gauche deux séries impeccables dans le style de la maison  malheureusement suivies d’une  entière trasera . Pour le second,un Victoriano del Rio noir, fin et noble mais un brin distrait, Le Cid donne de jolies passes droitières  et plus belles  encore à gauche.   Le toro n’a pas grand-chose dans le coffre et très habilement Le Cid va terminer sa faena de muleta par trois passes à droite enchainées par trois passes à gauche.

Epée verticale qui tarde… Avis, deux descabellos, sifflets, SILENCE.

Le torero d’Extremadure   revient auréolé de son petit triomphe Valencien et semble décidé à amplifier le mouvement.

Premier toro, un Garcigrande de 595 kg, 5ans, fait celui qui ne voit pas le cheval, en vrai manso qu’il est.  D’ailleurs il s’emploie fort peu dans le capote de Talavante.  Isaac Fonseca va au quite  et donne trois chicuelinas excellentes à ce grand  cornu. Noble , ce toro l’est assurément, mais parado par moments, irrégulier, et Talavante sait en tirer parti par le bas sur la corne droite , mais à gauche c’est impossible.  Le public siffle, une épée basse, sifflets.

 Toro sifflé à l’arrastre  et pour le matador : SILENCE.

Le deuxième adversaire du torero de Badajoz est un Victoriano del Rio de 551 kgs, très sérieux, veleto astifino, cornes jusqu’ au ciel. Deux puyazos après un bon début  par veronicas.

Le vainqueur mexicain de la copa Chenel, Isaac Fonseca ne se fait pas prier pour aller délivrer un quite  très engagé par espaldinas.

Belles banderilles de Miguel Murillo.

Brindis au public, cite aux medios, le toro ne part pas le matador se rapproche et offre deux statuaires , deux doblones et deux trincheras en suivant, ça a de la gueule on se prend à espérer. Mais le toro manque de force et ne pourront s’ensuivre que trois courtes mais belles séries finales.

Un avis retentit, le toro est difficile à cadrer près des planches où l’épée de Talavante   est concluante.

Ovation et pétition minoritaire : Salut au tiers.

ISAAC FONSECA

Isaac Fonseca remplit totalement son rôle,et les deux vieux qui partagent l’affiche , malgré leur bonnes manières ne nous ont à aucun moment donné l’émotion du jeune mexicain.  A son premier un toro de Cortès bas  et arm » fonce sur le torero qui le reçoit à genoux, la cape s’envole, et relevé , Isaac nous montre une belle demie. Comme les deux « vieux » ne vont pas au quite( !!) c’est le jeune matador lui-même qui y va : Impressionnantes saltilleras( passe qui ressemble à la gaonera mais dont l’origine est née des mains d’Armillita, on reste au Mexique !Tête imposante, cornes très ouvertes et fines, on commence à se réveiller, reconnaissons que la fraicheur de ce trompe la mort ade quoi séduire. Un brindis de catégorie à l’Infante Elena en barrera et la corrida commence : cite de très loin, ligado templado  les gestes sont magnifiques .

A gauche Isaac est au meilleur niveau, acceptant tous les risques. Tout s’enchaine et le public vibre et crie des olé mêlés d’effroi. La fin  se fait par 6 Bernadinas provocantes, une épée entière mais basse qui lui fait perdre l’oreille, petite pétition et OVATION.

Le dernier toro, un gros colorado œil de perdrix de Victoriano del Rio est reçu à genoux puis à peine relevé le matador le cite pour trois chicuelinas.  Brindis au public , qui applaudit à tout rompre, mais la manière dont Fonseca enroule les passes tout près du corps me fait peur, on devine la volonté de triomphe dans toutes les attitudes de l’aztèque. J’avoue adorer l’entrega, courageuse au suprême, et l’inévitable finit par se produire : le torero est pris sous la cuisse gauche envoyé en l’air repris sous son gilet et traîné , la corne le cherche  on voit le visage ensanglanté du matador entre les cornes du toro , dont le sang recouvre une grande partie du costume de lumière.   Frayeur d’autant plus ancrée dans la mémoire que le jeune diestro sourit en se relevant pour reprendre la faena où il l’a laissée, à genoux et ça repart, sans peur sans remords sans erreur, aguantant comme un fou !

Epée, Avis, pétition pas tout à fait majoritaire, mais soyez certains que le souvenir qu’on gardera de cette corrida de la Hispanidad, c’est Isaac Fonseca  avec ses deux toros.

Jean François Nevière

Madrid Mariscal Ruiz emporte le certamen

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Finale du Certamen de novilladas sin picadores ‘Camino hacia Las Ventas’. lleno

Novillos de Lorenzo Rodríguez Espioja. 

• ÁLVARO SERRANO, blessure cvornada dans la partie supérieure de la cuisse droite.

• MARISCAL RUIZ, ovation après pétition à celui tué pour Álvaro Serrano, oreille et silence après avis

• SERGIO ROLLÓNovation, saluts et silence après avis

Madrid, jeudi: le Cid revient!

Madrid : les illusions perdues

Las Ventas, Madrid. Samedi. Cinquième de la Feria de Otoño. 21.436 spectateurs, casi lleno. Toros de El Pilar, 

DAMIÁN CASTAÑO, silence et silence

JUAN ORTEGA, palmas et silence

PABLO AGUADO, silence après avis et silence ;

Tous les toros de la tarde ont été protestés à leur sortie ; le sixième à l’origine d’une véritable bronca. Il y avait dès le départ de la suspicion populaire envers un lot pourtant dans le type de la maison, lourd mais sans doute passez armé -car souvent playero- pour une partie du respectable. Deux d’entre eux avaient cinq ans. Le médiocre comportement des Pilar encouragea cette défiance : absents sous le cheval (sauf le sixième), justes de force, nobles mais sosos, ils ne permirent pas aux toreros de s’exprimer ; seul le premier avait plus de transmission. Bref cela manquait de race.

C’était un jour de fête car on attendait beaucoup de la venue à Madrid de ces toreros du sud réputés artistes mais, comme le dit le dicton : “corrida de expectacion corrida de decepcion”. L’absence de Daniel Luque était prévisible mais son remplacement par Damian Castaño surprenant. Que venait faire le modeste salmantino dans ce qui devait être un trio andalou? Castaño discret ne gêna personne. Il abrégea sa première faena alors que le toro semblait en avoir gardé sous la semelle et sa seconde fut, elle aussi, marquée par la brièveté et son côté superficiel. A son crédit: ses premières lances de capote à la réception de ses deux opposants et ses deux estocades bien exécutées. Peut-il plus ? Il n’aura pas, en tout cas, profité de l’opportunité offerte.

Juan Ortega débuta par un quite sensationnel sur le toro de Castaño. Trois véroniques et une demie de cartel. Il était donc décidé mais l’opposition manquait de cette chispa qui est nécessaire à l’épanouissement de son toreo précieux, ambitieux aussi qui demande un toro qui se livre avec franchise et caractère. On se contenta donc de muletazos éparpillés et de détails luxueux ; ces passes del desprecio notamment qu’il exécute à la perfection. A son second passage il choisit d’allonger la faena montrant sa détermination mais il se fit siffler par un public fatigué de l’inanité de cette opposition. Il tua brièvement.

photo JY Blouin

Même scenario pour Pablo Aguado qui montra lui aussi sa capacité à proposer un toreo différend à la cape notamment avec laquelle il arrête le temps. Mais il ne s’accordera avec aucun de ses adversaires mous du genou et ces belles promesses tournèrent vite en « eau de boudin ». Pablo face à un lot sans classe ni race ne put rien prouver de tangible et le public se contentera de quelques détails : les miettes d’un festin annoncé qui tourna court.

Pierre Vidal

Madrid, phénoménale faena au 4eme : Castella au sommet.

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Quatrième de la Feria de Otoño. Casi lleno.

Toros de Victoriano del Río y Toros de Cortés (4º et 5º)

SEBASTIÁN CASTELLA, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.

PACO UREÑA, silence et vuelta al ruedo après deux avis. 

GINÉS MARÍN, silence et silence. 

Les banderilleros Rafael Viotti et José Chacón au quatrième.

Ovation pour le picador Ignacio Rodríguez au sixième.

Des toros imposants, lourds, hauts,  4 mansos dont un , le 5ème, recevra les banderilles noires, un grand manso encastado le 4eme, le reste sans mérite, comme le premier qui se laissera faire par Castella, plus que jamais au sommet, au courage sec, à la technique sans faille sauf à l’épée pour son premier .. puis, bis repetita, sur son second. Aucun doute, une grande épée à son second lui aurait valu les deux oreilles.

Un mot de Ginès Marin dont ce n’était pas le jour, particulièrement sur le 6ème dont il ne sut rien extraire, toréant de profil, écourtant la faena sans vraie motif, alors même que ce toro aurait pu prendre une troisième pique si le matador n’avait demandé le changement de tercio à la présidence après une deuxième puya impressionnante  qui valut d’ailleurs une ovation au picador Ignacio Rodriguez.

Paco Ureña est un torero rageur et courageux. Il hérite du second toro aux cornes en plumeau.  Vilaine pique trasera, le toro galope en sautillant, Ureña distribue quelques derechazos pas liés, le toro a un peu de genio, et le torero ne tentera ni ne fera rien sur la corne gauche. Le public, ce grand sage, s’ennuie un peu, on le comprend et Ureña ne fait pas durer le plaisir : il pinche trois fois, met une entière et écoute le silence, à Madrid le silence est grand ! surtout avec plus de 20 000 spectateurs. Toro bien entendu sifflé à l’arrastre. Son deuxième toro  un negro de 587 kg  est un manso perdido qui évite tout, le cheval, la moindre cape, il a une indifférence pour tout ce qui bouge et pourrait même avoir peur de son ombre.  Pétition du public  pour les banderilles noires enfin accordées par la présidence. 

Victoriano del Rio ronge son frein et attend la suite, tout comme nous. Curro Vivas chargé aux banderilles doit se jeter dans le callejon la corne lui effleurant la jambe au moment du plongeon dans le couloir. On va ensuite assister à un combat épique, le torero essayant de bâtir une faena avec cette absence de toro, sans doute pour démontrer que lui aussi, à l’image de Castella , peut extraire la lidia que tout toro contient, même  un manso perdido.  Et Paco ose tout, n’a pas peur , prend des risques fous, se fait accrocherà la mise à mort, reste au sol épuisé , se relève, pinche, met une entière, écoute un avis, panique à bord, deuxième avis et le toro tombe au quatrième descabello !

Malgré cela, devant le courage fou  le public craque et applaudit au moint fde permettre au matador une vuelta al ruedo,tandis que le toro est hué copieusement à l’arrastre.

Mais parlons de la faena quasi historique du 4ème par Sébastien Castella.

Oublions, tant il s’est sublimé au quatrième le beau travail qu’il offrit à son premier.

Le quatrième, donc !

Devoto, noir de 626 kg de Toros de Cortes, très haut, large, armé très fin né en février 2019.

A peine entré dans l’arène il fuit, positionné devant le cheval il fait mine de le charger , instant fugace dont le picador profite pour lui glisser un picotazo épidermique qui le fait fuir.  Castella en grand stratège  a deviné qu’il pourrait  faire quelque chose avec cet animal : il dirige et ordonne tout, le placement de José Chacon qui assure la lidia,  extraordinaire paire de banderilles de Rafael Viotti qui fait se lever le public, non seulement on ne s’ennuie plus mais on attend l’éclosion improbable d’une œuvre majeure. Et cette œuvre majeure, n’hésitons pas à le dire, ce sera la plus belle et méritoire faena de Sébastien Castella de toute cette année 2023 pourtant riche en grands moments. 

Personne n’oublie que Castella a été triomphateur de la San Isidro, qu’il est sorti la semaine dernière par la Porte du Prince à Séville, et il est là, devant nous, à Madrid, avec un toro impossible . Il fera tout à ce toro qu’on croyait vide , il le magnifiera par des passes d’une proximité  folle, finissant par 6 manoletinas de catégorie après des séries gauchères à couper le souffle, avec changement de main en lâchant la muleta .. une autorité  un poder incroyable, un ligazon qui vous fait frémir, et tout passe et le toro s’améliore devient entre les mains du magicien un grand toro manso qui découvre sa caste, car il existe ne l’oublions pas des manso encastados. Pureté des gestes, froideur qui cache la volonté indomptable, l’artiste est dans la plénitude ne manque que l’épée, trop basse pour permettre les récompenses majeures, mais une fois de plus le public ne se trompe pas, il est debout, hurle sa joie et son admiration, Sébastien Castella va saluer au centre et l’ovation est si forte qu’il entreprend sous la clameur une vuelta al ruedo qui me reste encore dans la tête au moment ou j’écris ces lignes.

Cette tarde de toros a été une étrange  chose, et in fine, ces mansos de Victoriano del Rio nous ont permis de juger et jauger  le caractère particulier des hommes qui les ont affrontés. Ureña  montant au front en se sachant battu mais qui ne craint ni le combat ni la défaite, Castella qui sait ce qu’il aura à faire, conduit, lui, l’assaut comme un chef de guerre génial.

Madrid aime Sébastien Castella, Madrid  a raison !

Jean François Nevière

Photos JY Blouin

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Madrid: Personnalité de Cristiano Torres

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Novillada. Troisième de la Feria de Otoño. 13.757  spectateurs.

Novillos de Fuente Ymbro,

JORGE MOLINAovation et saluts au tiers et division d’opinions après avis et silence après avis.

GUILLERMO GARCÍA PULIDO, ovation et saluts après avis et ovation et saluts après avis.

CRISTIANO TORRES, silence après avis et saluts.

Ensemble de Fuente Ymbro lourd, certains pesant plus de 500 kilos, dans le type de la maison, longs et bien armés. Les pupilles de Gallardo ont déçu au moral : inexistants sous le cheval, nobles mais sans émotion par la suite, se réservant et ne rompant jamais véritablement à l’exception du second le plus maniable du lot.

Jorge Molina écopa du mauvais lot. On ne saurait lui en faire reproche, pourtant sa contribution fut convenue, terne et sans éclat. On voit que le jeune homme a un métier, une expérience qui lui permet de se sortir de situations compromises ; on voit aussi qu’il manque de personnalité pour imprimer sa marque ne serait-ce que dans des détails. Deux épées basses, après plusieurs tentatives. Passage sans peine ni gloire; à Madrid c’est le pire…

Guère mieux loti Gustavo Pulido aura eu de bons moments avec la muleta face à ses deux adversaires avec une décision notable mais peu de personnalité lui non plus. Il tenta inutilement un récibir face au cinquième après une fanea d’alti y bajos, sans jamais convaincre véritablement.

Finalement c’est le nouveau venu Cristiano Torres qui rassembla le plus de suffarge. Le jeune loup zaragozano qui a débuté à Arzacq en costume de lumière en 2021 a fait preuve de son entrega habituelle débutant à genou par une arrucina au centre de la piste après un brindis culotté au micro de Onetorotv; “notez mon nom, je suis ici pour devenir riche”. Même s’il manque d’expérience, sa fraîcheur animera la tarde et réveilla le conclave. Il ne fit pas l’unanimité mais il plut à beaucoup pour sa décision, sa capacité d’improviser, son final par manoletinas à genou et l’estoconazo qui a suivi. Réelle promesse, véritable personnalité: Cristiano qui défilait avec seulement sept novilladas au compteur est à revoir.

Pierre Vidal

Photos JY Blouin

L’intention de Daniel Luque est d’être présent samedi prochain à Madrid puis à Saragosse

Le journal madrilène ABC -pourtant prudent en règle générale- a annoncé un peu vite dans la journée l’absence de Daniel Luque à Madrid dimanche, puis la semaine suivante de Saragosse. Annonce prématurée puisque rien n’est décidé en réalité, c’est ce qu’a précisé Juan Bautista l’apoderado du torero de Gerena dans un communiqué publié dans la soirée:

Compte tenu de l’information parue dans un média national sur la fin de la saison de Daniel Luque, je voudrais informer les aficionados et l’opinion publique de ce qui suit : L’intention de Daniel Luque est d’être présent samedi prochain à Madrid et à la feria du El Pilar de Saragosse. Après la performance de dimanche dernier à Séville, Daniel a de nouveau souffert de douleurs au péroné, sa cheville est très enflée et il est en cours de rééducation, entre les mains des médecins qui auront le dernier mot. Il reste quelques jours et pour le moment, aucune décision n’a été prise. Les prochaines 48 heures seront celles qui marqueront la décision finale.

Jean Baptiste
Apoderado de Daniel Luque

Madrid, blessure d’Ismaël Martin

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Trois quart.

Novillos de Guadaira,

ÁLVARO BURDIEL, silence et ovation pour celui tué pour Ismael Martín

ALEJANDRO PEÑARANDA,  ovation après avis et palmas

 ISMAEL MARTÍN, silence et blessure

Ismael Martín a été soigné à l’infirmerie des arènes de Las Ventas le troisième taureau de l’après-midi pour une « luxation glénohumérale antéro-inférieure droite, qui l’empêche de continuer le combat ». Pronostic : Réservé

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