Boujan-Sur-Libron a choisi les deux ganaderias de sa IXème Feria Toros y Campo. Toutes les deux d’origine Buendía : samedi 28 juin novillada piquée de Rehuelga et le dimanche une du fer français de Turquay. L’origine Santa Coloma est donc à l’honneur.
Après de longues hésitations, palabres et tergiversations la première corrida des Fallas de Valence a été suspendues. Il y avait un gros cartel pourtant : Miguel Angel Perrera, Paco Ureña et Fernando Adrian avec des toros de El Parralejo. Dans les arènes un quart d’entrée environ et de nombreux déçus évidemment. La piste était impraticable bien que la pluie ait cessé une heure avant le paseo.
Samedi dernier le public jerezano était convié à la sortie du dernier film taurin dont on parle le fameux « Tarde de soledad » auquel participait le matador Andres Roca Rey et sa cuadrilla. Nous étions nombreux à l’entrée du cinémas toreros et anciens toreros élèves des écoles taurines et aficionados de longue date. Pour ma part je rentrai dans la salle de projection en compagnie de mon ami Soto Paula ancien torero, cousin germain du grand Rafael, avec qui je partage souvent durant les corridas , je ne connais guère de meilleur connaisseur du toro bravo.
Tout commençait pour le mieux avec de gros plans sur le roi de la dehesa dans son environnement au campo, le souffle puissant sous la lune belles images ! Et par la suite : rien, un film entièrement en gros plans plus sanglants les uns que les autres. Du sensationnalisme à bon marché . Des « puyas » déchirant la chair mieux que ne les voit le picador lui même, des estocades à fleur de peau (souvent défectueuses) de longues agonies sous la puntilla. Jamais le réalisateur ne montre une passe entière ni un mouvement complet. Tout ce qui est l’art dans la tauromachie est passé sous silence. Soto Paula à mes côtés ne peut s’empêcher de s’exclamer « Quelle horreur !» . Pour ma part il m’a été donné de puntiller quelques toros et je vous assure c’est bien moins terrible que ce qui nous est donné à voir.
La sortie de la projection ressemblait à la sortie de ces mauvaise corridas où rien ne s’était passé comme on l’aurait souhaité. Mines tristes et têtes basse nous tirions nos premières conclusions unanimes. Tout d’abord Tarde de Soledad n’apporte rien à un aficionado, peut être même pourrait il dégoûter de la tauromachie. Et Roca Rey, parodiant le Scapin de Molière, qu’allait-il faire dans cette galère ? Je crois que lui même s’en mord encore les doigts. La question que nous nous nous sommes tous posés : ne serait-ce pas encore une manœuvre des anti taurins . Ce film leur est bien plus destiné qu’à nous.
Le torero français a été honoré pour sa carrière et pour avoir placé la France à l’avant-garde de la tauromachie mondiale.
Le maestro Sébastien Castella , icône de la tauromachie française, a été récompensé hier à Arles par la Médaille d’Honneur de la ville , non seulement pour sa carrière impeccable de 25 ans, mais aussi pour son engagement envers la tauromachie et pour avoir placé la France dans une position privilégiée. Sébastien a exprimé sa gratitude et sa fierté pour une ville qui a joué un rôle déterminant dans sa carrière.
« Il y a des noms qui deviennent des références indispensables dans la tauromachie, et Sébastien Castella est sans aucun doute l’un d’entre eux. « C’est un défenseur passionné de la tauromachie et un modèle d’engagement auprès des nouvelles générations « , a déclaré le maire d’Arles, avant de lui remettre le prix.
Les cartels sont déjà annoncés pour la féria de Chota, féria péruvienne parmi les plus importantes du pays andin. Cette année, elle se tiendra du 25 au 27 juin. Trois corridas y seront présentées, avec les combinaisons suivantes :
Mercredi 25 juin : Taureaux de San Pedro et Salamanque pour Jesús Enrique Colombo, Juan Leal et Alfonso de Lima .Jeudi 26 juin : Taureaux de San Simón pour David Fandila « El Fandi », Ismael Martín et Luis López. Vendredi 27 juin : Taureaux de San José del Monte pour Sebastián Castella, Fernando Adrián et Julio Aguilar.
Plaza de toros de Valencia, Comunidad Valenciana. Novillada piquée. Deuxième la Feria de Fallas 2025. Moins d’un quart. Piste détrempée. Violente averse à partir du cinquième.
Novillos de Fuente Ymbro,
• IKER FERNÁNDEZ ‘EL MENE’, oreille et oreille avec pétition de la seconde.
• JAVIER ZULUETA, ovation et vuelta al ruedo.
• SIMÓN ANDREU, palmas et vuelta.
Sans doute la piste détrempée aura nuit aux novillos de Fuente Imbro inégaux de présentation qui n’eurent pas le rendement espéré; le lot du Mene parut le plus favorable; celui de Zueleta manquant de force, le sixième dangereux.
Belle démonstration du Mene très sûr dans ces circonstances. On a apprécié son toreo classique et templé, et son efficacité à l’épée. Une suerte que possède parfaitement Zuleta lui aussi qui dans le contexte n’eut pas son rendement habituel. Simon Andreu encore très vert fit preuve d’entrega et il ira à paorta gayola les genoux dans la piscine. Il faut le faire ! Tant de bonne volonté mérite d’être saluée.
Depuis dimanche dernier, le très attendu Calendrier de l’Acoso 2025 est enfin disponible. Ce livret, qui réunit tous les événements taurins du sud-ouest, est un véritable trésor pour les passionnés de tauromachie.
Cette année, c’est Julio Norte qui fait la couverture, apportant une touche d’élégance et de tradition à ce guide incontournable. Que vous soyez un habitué des arènes ou un curieux, ce calendrier est l’outil parfait pour ne rien manquer des rendez-vous taurins de la région.