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Béziers: les areneros dans la lumière

Olivenza: toro piscine…

Plaza de toros de Olivenza, Badajoz. Première de la Feria del Toro de Olivenza 2025. Moins de 1/2, Averses de pluie violente et suspension de la novillada au quatrième novillo. Piste impraticable

Novillos de Talavante, bien présentés, lourds, discrets de tête, nobles.

• SERGIO SÁNCHEZ, oreille et deux oreilles

• SERGIO DOMÍNGUEZ ‘EL MELLA’, oreille

• JAVIER ZULUETA, oreille. 

BÉZIERS CARTEL 2025 – HOMMAGE À CASTELLA – 25 ANS D’ALTERNATIVE !

14 août à 18h : Sébastien CASTELLA, Alejandro TALAVANTE, Carlos OLSINA
Ganaderia JANDILLA

15 août à 18h : Sébastien CASTELLA, José-María MANZANARES,hristian PAREJO
Ganaderia GARCIGRANDE

16 août à 18h : Rui FERNANDES, Leonardo HERNANDEZ, Léa VICENS
Ganaderia FERMIN BOHORQUEZ

17 août à 18h : Sébastien CASTELLA, Miguel Angel PERERA, Borja JIMÉNEZ
Ganaderia PEDRAZA DE YELTES

17 août 2025 à 11h : Novillade piquée du Tastevin d’Agent
Aarón PALACIO, Martín MORILLA, Victor Clauzel
Ganaderia FERNAY ET MALAGA

15 août (La Paloma) et 16 août (Colombeau) à 11h : novilladas non-piquées

Les billets seront disponibles à partir du 6 mai par téléphone ou sur notre site officiel et à partir du 7 juillet aux guichets des arènes. 

La féria d’Alés en détail

SAMEDI 31 MAI

– 11h, six toros de la ganaderia du Curé de Valverde, propriété de JL Couturier pour Javier Cortes, Luis Gerpe et Carlos Olsina.

– 18h corrida-concours de ganaderias françaises :

un toro de Valverde, un d’Hubert Yonnet, un des Héritiers de François André, 

un de Tardieu Frères, un de Barcelo et un de La Golosina.

 Ils seront combattus par Francisco Javier Sanchez Vara,  Damian Castaño et Miguel Andrades

DIMANCHE 1 JUIN

– 10h45, cinq errales de Durand, Barcelo et La Suerte  pour le troisième trophée Gard Cévennes Camargue et le sixième trophée des Révélations Porte du Tempéras, le vainqueur 2024 en la personne de Bautista Angosto, l’Alésien Matias, Clovis et le vainqueur du bolsin de la Primavera des aficionados organisé en mars à Bellegarde en amont au Trophée Sébastien Castella.

– Mercredi 28 mai – 16h, le 29 à 21h30 et le 1er juin à 16h, trois toros piscine Interbandes…

– Jeudi 29 mai – 16h30, course camarguaise. Une course aux As, un concours de manades avec Éros du Pantaï, Opium du Joncas, Frigoler de Saumade, Heracles de Mermoux, Ragnar de Robert-Michel et Magellan de La Clapière pour Ziko Katif, Nordine El Ghiati, Dorian Friakh, Francois Martin, Milan Boukharta, Youssef El Mahboub, Éric Assenat et Tom Charrade.

– Vendredi 30 mai – 17h, course camarguaise à l’Avenir avec un autre concours de manades. Rollo du Cougoulier, Julot de Vinuesa, Tempo du Joncas, Novi du Rousty, Jappeloup de Blatière-Bessac, Rafa de chez Aubanel et Rabinel du Gardon. Face à eux, pour l’instant, Emeric Assenat, Nordine El Ghiati ou encore Amaury Cadenas.

TARIFS

Corridas de 30 à 65 euros, NSP à 18 euros, Trophée des As entre 13 et 16 euros, Trophée de l’Avenir à 11 euros et toros piscine à 8 euros. Pour tout achat d’une place de deux corridas, quelle que soit la catégorie, il sera possible de bénéficier de tarifs préférentiels pour la NSP fixant le prix à 11 euros au lieu de 18 euros.

Toutes les places (du rang A au F), une réduction de 25 % sera proposée aux clubs taurins et comités d’entreprises. Pour toutes les places, quel que soit le rang, une réduction de 75 % sera proposée aux jeunes aficionados de 18 à 25 ans.

Réservation : Par téléphone au 06 27 60 77 70 ou par mail à temperasalescevennes(a)gmail.com et très bientôt en ligne sur www.arenesales.com.

Location à compter du 5 mai à l’hôtel Campanile Alès Centre, Place des Martyrs de la Résistance. À compter du 28 mai 2025, c’est au guichet des Arènes qu’il faudra aller. Pour plus d’informations, 04 66 52 32 15 ou www.ales.fr.

La féria de Boujan à Soustons

La cour des comtes fait taire les allégations des antis

Commentaire de l’UVTF sur X : « La délation des taurinophobes se retourne contre eux : selon la CRC d’Occitanie, la contribution des collectivités est « modeste ». La corrida se finance donc intégralement grâce à ses recettes. Merci à @Anticorrida pour avoir permis cette confirmation officielle ».

EL SORO A PARIS

C’est une des richesses du Club Taurin de Paris, de ne pas se contenter d’inviter les gloires médiatiques du moment, mais de rendre hommage à ceux qui ont fait vivre la corrida et méritent de laisser leur trace sur le « wall of fame » du monde taurin.

C’est à ce titre, que Vicente Ruiz El Soro était l’invité du CTP en ce 4 mars, et l’on peut dire qu’il n’a pas déçu !

En le présentant, Nicolas Havouis le décrit comme un homme qui a fait des folies ! Mais surtout comme un torero populaire, en remarquant qu’en Espagnol, pueblo signifie à la fois peuple et village. D’où l’amour qui dure depuis toujours entre El Soro et le peuple de Foyos son village natal.

Cartel de la corrida de Caceres, du 29 mai 1983.

Il souligne qu’El Soro est un torero majeur des années 80-90 et un des plus grands banderilleros de l’histoire taurine : en témoignent ses cartels avec Espla, Mendez, Morenito de Maracaï et Nimeno. C’est un modèle d’alegria en tauromachie qui a survécu à d’innombrables blessures et réussi à surmonter la destruction de son genou dans les arènes pour revenir toréer après 20 ans de soins et d’opérations.

Il lui attribue la phrase : «  j’aime les paellas mais pour faire ce que j’ai fait, il faut des « cojones » (attributs qui ne sont pas spécifiquement masculins mais parfaitement taurins !)

Cet accueil se termine par un « aurresku » musical offert par Michel Pastre, saxophoniste de jazz bien connu qui sortira de son registre pour enchainer sur un paso doble appris la veille. Visiblement El Soro apprécie et rythme les thèmes de ses battements de mains.

El Soro lui-même prend alors la parole pour évoquer les souvenirs moins de sa carrière de torero que de sa vie : « J’ai 3 amours : Eva (sa compagne), la musique et le toro. » Grâce à ce dernier il a parcouru le monde pendant 20 ans ce qu’il n’aurait pu faire dans aucune autre profession. 

Son père était novillero et devait faire vivre une famille de 9 frères et sœurs.

Dans sa jeunesse, il aimait déjà beaucoup la musique, mais alors qu’il devait jouer avec la banda des arènes, un jour de corrida, il s’échappa car il avait décidé (à 9 ans) qu’il ne voulait plus être musicien, mais devenir torero.

Il a même fait partie d’une troupe de toreros comiques, dans la partie sérieuse.

El Soro au Club taurin de Paris, le 4 mars 2025. ©JYB

Sur sa carrière, pourtant brillante, El Soro n’insiste pas. Il reconnait que ses maitres, les grands banderilleros de son temps, lui ont appris à avoir l’intuition du toro pour maîtriser le deuxième tercio. Il a beaucoup aimé sa profession, travaillé son corps « gordito » (enveloppé) pour pouvoir faire même le recortador et réussir.

Pour lui, dans la fiesta authentique, il y a le toro, lui et rien d’autre. La façon de galoper est le langage du toro mais son regard aussi est un signal. « S’il n’y avait pas de toros, il n’y aurait pas d’artistes et le monde n’existerait pas ! »

Pour rendre hommage à trop de ces artistes qu’il a vus mourir autour de lui, ( Paquirri, Caceres, Montoliu,) El Soro prend sa trompette et, concentré et visiblement ému, joue alors l’Ave Maria de Schubert.

El Soro, musicien plein d’émotion, au Club Taurin de Paris, le 4 mars 2025. ©JYB

Question : Valence est une terre de taurins et de musiciens : quel lien fait-il entre la tauromachie et la musique à Valence ?

Quand il était petit et regardait le ruedo, il voulait être comme Granero torero et musicien. (Granero outre d’être un matador de classe était un violoniste reconnu). L’art est le hasard du torero valencien. Et en hommage aux artistes valenciens, El Soro ressort sa trompette et joue un extrait du Concerto d’Aranjuez de Rodrigo.

Lui-même a connu son lot d’accidents, subissant 62 séjours à l’hôpital dont 49 pour sa seule blessure au genou, et recevant à 3 reprises l’extrême onction. À l’approche de la mort, « on pense à l’amour, à la famille et à Dieu ».

D’ailleurs, « la vie est un rêve » !

Arrivée d’El Soro au Club Taurin de Paris, le 4 mars 2025. ©JYB

Il a dépensé toute sa fortune pour trouver, aux 4 coins du monde, le chirurgien qui lui permettrait de marcher et courir pour revenir dans l’arène : le docteur miracle qui l’a opéré voulait lui couper la jambe ! Son obstination à vouloir re-toréer n’a pour objet que de montrer aux jeunes générations le « bon chemin ». 20 ans après sa blessure, il revient aux arènes malgré son poids, maigrit et s’entraine comme avant et il triomphe en 2015 au cours d’une tarde d’anthologie à Valence où il est allé à porta gayola, assis sur une chaise car il ne pouvait pas s’agenouiller ! Ce jour là, son Mozo de espada refusait de l’habiller car « c’était aller à la mort ». Mais lui voulait encore ressentir 20 ans après, la tension, le toro, le public, les caméras. Même son fils ne voulait pas rester aux arènes, par peur de le voir se faire prendre par la corne.

Question : Vous qui avez affronté la mort, que ressentiez-vous à porta gayola ?

Il est allé très souvent à porta gayola, mais le toro est un  mystère. La suerte de porta gayola est basée sur l’attente, la patience, pour capter son attention au dernier moment.

Une fois, agenouillé devant la porte de la peur, il a vu 2 toros sortir en même temps : lorsqu’on lui a piqué la devise sur le morillo, la réaction du premier a été telle qu’il a défoncé la porte du chiquero voisin et que les deux toros sont sortis ensemble : émotion !

El Soro musicien au Club Taurin de Paris, le 4 mars 2025. ©JYB

En guise de conclusion, El Soro joue « Comme d’habitude » avant d’enchainer avec « Valencia » en duo avec Michel Pastre, sous les applaudissements d’aficionados enchantés.

El Soro avec Araceli Guillaume Alonso, Nicolas Havouis et Patrick Guillaume au CTP le 4 mars 2025. ©JYB

La soirée se poursuivra dans un bar à vins voisin où El Soro signera le livre d’or du Club et appréciera l’enthousiasme des membres du CTP et se pliera volontiers aux obligations de la photo souvenir.

El Soro avec une partie des membres du CTP le 4 mars 2025. ©JYB

Et pour ne pas oublier que Paris est terre d’aficion, rendez-vous dimanche 9 mars à 10h30 au cinéma Arlequin Rue de Rennes pour la projection en avant-première de Tardes de Soledad, en présence d’Albert Serra.

JY Blouin texte et photos https://facealacorne.fr/

Béziers: report de « Dans l’intimité d’un torero »

Dans l’intimité d’un Torero III initialement prévu ce samedi est reporté au 15 mars en raison des conditions météorologiques. 🌧️ Merci pour votre compréhension, on se retrouve bientôt pour un événement encore plus mémorable !

Report à Saint Laurent d’Aigouze

Nîmes: Casas conforté

Le tribunal administratif de Nîmes a confirmé l’attribution pour quatre ans de la délégation de service public à la SAS Simon Casas…

En clair, ça signifie que Simon Casas et son équipe, composée de Robert Pilès, Gilles Vangelisti, Denis Allegrini et Hadrien Poujol, va continuer à organiser les spectacles taurins dans les arènes de Nîmes jusqu’en 2028, le recours sollicité par le groupe adverse, SAS ADT, composé de Julien Miletto, Pierre-Henry Callet, Joachim Cadenas et Joselito Miralles, ayant été rejeté.

Le tribunal a en outre ordonné aux sociétés composant la SAS ADT de payer conjointement le somme de 1000 € à la Ville de Nîmes, ainsi que 1000 aussi la société de Simon Casas.

L’avenir dira si les colistiers n’ayant pas eu gain de cause vont se lancer dans d’autres poursuites. Wait and see…

Paul Hermé https://torofiesta.com/

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