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Présentée en amont dans la capitale, avec notamment, outre Marc Serrano, Yannis Ezziadi et Afida Turner, ce sera cette année la troisième édition à Méjanes…
« On va dire qu’avec un autre nom, mais dans le même esprit, il est né il y a plus de dix ans à Vauvert ! En fait, la première fois, je venais de connaitre les responsables de l’association La CLE qui m’avaient demandé de devenir parrain. Je leur ai donné mon accord, mais en leur demandant de me préciser ce que je pouvais leur apporter. Le lendemain, j’avais rendez-vous avec Philippe et Dominique Cuillé, je leur en ai parlé et l’idée de faire un festival était lancée…
Je leur ai fait part de mes préoccupations pour monter un tel projet et spontanément Philippe m’a dit qu’il ferait cadeau des six toros ! Le premier festival était alors né grâce à ce bel élan de solidarité de la part de cette ganadería, relayée ensuite par les autres catégories de professionnels…
Après, on est parti sur Samadet puis on est revenu dans le Sud-Est avec l’association « Un toro pour un Rêve d’Enfant. » Le nom de cette association provient des expériences des festivals précédents qui se faisaient ailleurs car les bénéfices permettaient à des enfants, comme c’était l’objectif, de pouvoir réaliser un rêve grâce notamment à la générosité de la ganadería qui a permis de se lancer dans ce projet, avant que d’autres ne suivent.
Après la période de Samadet, comme j’avais toujours le souvenir d’avoir vu très jeune des festivals à Méjanes, ce site m’a toujours plu et rappelé de bons souvenirs d’enfance. Pendant le Covid, j’avais rencontré Michèle Ricard qui m’avait dit que si un jour j’avais envie d’organiser un festival dans le coin, le site de Méjanes pouvait être à disposition. Je m’en suis souvenu, et un peu plus tard, après une discussion avec Michèle Ricard et la famille Guillot, l’idée allait se concrétiser. En effet, à partir de leur approbation, grâce à l’aide de tous, ça a été une belle réussite puisqu’en 2022 on a remis plus de 17.000 € et l’an dernier, on a réussi à passer la barre des 20.000 ! Une somme répartie équitablement entre les deux associations qui pour cette année seront les mêmes bénéficiaires.
On est donc reparti comme les fois précédentes, avec pour ce festival la chance que Claude Viallat accepte d’être parrain de cette journée. Il nous a fait cadeau de l’affiche, une peinture réalisée dans les années 80 qui n’avait jamais été publiée ! En outre, il a accepté de mettre quelques-unes de ses œuvres dans les arènes…
Quant au programme, il y aura le matin un petit bolsín taurin avec des élèves des écoles de Béziers, Arles, CFT, AFAP et Madrid (Yiyo), le triomphateur désigné par le public revenant l’après-midi pour lidier le dernier novillo. Il faut aussi souligner que le bétail est offert par divers éleveurs français, avec toutefois une précision concernant Jean-Marie Raymond, ganadero français dont le bétail se trouve en Espagne. Des complications pour le transport nous ont contraint à renoncer, mais il a tenu tout de même à s’impliquer. En définitive, le bétail proviendra de Valverde, Cuillé, Turquay, deux d’El Campo dont celui pour le rejón et un de Pagès-Mailhan. En ce qui concerne les toreros, les rejoneadors mexicains père et fille Cuauhtémoc et Ximena Alaya ouvriront les débats, puis par ordre d’ancienneté je sortirai suivi de Javier Cortés, Gómez del Pilar, Andy Younes et l’aspirant vainqueur du bolsín. »
Recueuilli par Paul Hermé torofiesta.com
Réservations au 06 59 90 44 15 ou sur 1toro1revedenfant@gmail.com.
Tarifs : festival 25 euros, bolsin 5 euros, journée complète avec repas 50 euros./
Ce n’est pas une faute ni un hasard si j’ai écrit art avec une majuscule.
En effet, le comportement de Mr Urtasun ministre espagnol de la culture relève en matière de bêtise, de grossièreté et d’ignorance crasse des règles de la bienséance minimum à l’égard du roi, de la reine , de la tauromachie représentée en l’occurrence par Julian Lopez El Juli.
Explication: sur une même ligne , debout et applaudissant El Juli , de gauche(en effet!) à droite
le sieur Urtasun ci devant ministre étiqueté Catalogne en commun extrême gauche; puis le Roi d’Espagne, puis la Reine.
Le matador honoré arrive pour saluer cet aréopage et, en homme bien élevé se dirige droit vers le Roi et la Reine qu’il salue en premier. Notons au passage que l’annonce de l’arrivée du Juli était unanimement applaudie avec chaleur et sourire bienveillant par le roi et la reine, mais pas par le malheureux idiot que l’Espagne a pour ministre de la culture, lequel garde comme un cache sexe ses deux mains croisées à hauteur de sa braguette.
Ayant ainsi échangé avec le souverain une poignée de main franche et cordiale et quelques mots pleins de respect et d’admiration, le torero s’est alors dirigé main tendue vers le ministricule.
Tordant le nez, d’un air dégouté le sus nommé ministre n’a pu refuser la main du torero qu’à ce moment là, je l’avoue j’aurais bien voulu voir armée d’une lame pour un ‘julipié » rapide et efficace!
Et pendant ce temps là, chez nous, le même style d’imbéciles bien sûr trotsko gauchistes refusent aussi de serrer la main de leurs collègues qui ne partagent pas leurs « opinions », même bétise crasse, même intolérance qui autorise des fascistes de gauche à traiter de nazi quicinque ne pense ni n’agit comme eux.Les Caron, Panot préparent dans leur coin des projets de loi liberticide contre la corrida avec la complicité étrange de gens qui, allez savoir pourquoi, du centre ou de la droite dite « republicaine », se cachant derrière leur petit doigt en disant: notre projet n’interdit pas la corrida, il veut juste l’interidre aux moins de 16ans….Ah Mr le sénateur Pariât, passé par toutes les couleurs politiques, patron du domaine de Chambord et de ses chasses , chasse faut il le rappeler dont en France on obtient le permis dès l’âge de 15ans, cherchez l’erreur..
A un moment où les arènes se remplissent à nouveau de jeunes passionnés qui sont la relève du public vieillissant que l’on voyait sur les gradins, à ce moment précis où l’ancien projet de loi repoussé du triste Caron l avait été avec clarté, le jeune public comme le plus âgé s’apercevant que les toreros étaient des jeunes gens pleins de qualités , de courage et d’humanité, voilà que les animalistes antispécistes reviennent en scène et veulent interdire la corrida aux jeunes gens.
Urtasun, Podemos, Ecolo punitifs, LFI même combat, et même les Macronistes comme Patriat ex PSU ex PS et ces gens viennent vous parler de démocratie.
J’ai vu ma première corrida à 14ans et n’en ai retiré que le sens du beau, l’admiration pour le courage des toreros et la splendeur de l’animal le plus respecté au cours des siècles depuis la haute antiquité: le taureau.
Jean François Nevière
La bataille pour la transmission comme celle de la recherche d’un public nouveau est essentielle pour l’avenir de la corrida. Sans transmission pas de futur pour toute activité humaine quelle soit culturelle, sportive, sociale. Et ce n’est pas un hasard si nos ennemis les plus acharnés dont Samantha Cazabone du groupe sénatorial d’obédience Macroniste dirigé par Patriat -un chasseur prosélyte- veut interdire l’accès aux arènes au moins de 16 ans. Ils savent que c’est le début d’un processus qui aboutira à la disparition de la corrida. Ils le savent car, en effet, un apprentissage est nécessaire à toute compréhension et la transmission débute dès l’enfance, c’est vrai pour les valeurs portées par la corrida: le respect de l’animal, le courage, la loyauté -cela ne va pas de soi, on le voit tous le jours.
Je ne reviendrais pas sur toutes les objections morales ou psychologiques que l’on peut faire à ce projet qui a un objectif essentiellement politicien -en cherchant un sonsensus payant électoralement- mais qui se révèlera tragique pour la Tradition -la pratique artistique- que nous défendons. Il ne semble pas (hélas !) que les taurins dans leur ensemble, empêtrés souvent dans des querelles d’égos subalternes, aient saisi la gravité de cette nouvelle attaque plus pernicieuse que les précédentes et mortelle à terme. Un peu de hauteur de vue est nécessaire maintenant. Du passé faisons table rase comme dit la chanson : il est temps de se reprendre et de faire front contre ce qui est un péril existentiel.
PV
Voici deux éléments nouveaux dans le débat et une illustration concrète de cette nécessaire transmission: vous trouverez copie du courrier écrit et envoyé récemment par les 11 élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes aux Sénateurs et Sénatrices du Gard et de l’Hérault ainsi qu’au Président du Sénat au sujet du projet d’interdiction des mineurs de moins de 16 ans aux corridas. Puis la lettre de l’abbé Tessier aumonier des arèes de Nîmes publiée par Torofiesta.
De Jacques Teissier, aumônier des Arènes de Nîmes, reçu par torofiesta.com , ce courrier adressé aux trois sénateurs du Gard particulièrement bien tourné ;
Monsieur/Madame le sénateur,
Ayant vu ma première corrida en famille à l’âge de 7 ans, et en compagnie des enfants des amis de mes parents, Monsieur Patriat pense forcément que nous en avons été gravement traumatisés. C’est sûrement la raison pour laquelle, à plus de 80 ans, je fréquente toujours les arènes…
La démarche constitue une véritable escroquerie intellectuelle, car rien ni aucune étude sérieuse et indépendante n’a été réalisée sur le sujet montrant qu’assister à une corrida avait une influence néfaste sur le comportement et le développement de l’enfant ; et si j’ai vu des enfants qui, après l’avoir vue, n’aimaient pas la corrida et ne sont plus allés en voir, je n’en ai JAMAIS vu de traumatisés. D’ailleurs, les opposants à la corrida ont toujours refusé la proposition de M. André Viard qu’une telle étude soit faite : elle n’aurait pas été à leur avantage !
Les motivations réelles de M. Patriat n’ont sans doute pas grand-chose à voir avec la corrida… Et ce n’est guère à l’honneur d’un politique digne de ce nom.
J’espère que, aimant ou non la corrida, vous aurez à cœur de respecter la vérité des choses, la responsabilité éducative des familles envers leurs enfants et notre tradition culturelle locale.
Respectueusement,
Jacques Teissier, Nîmes
Après une riche semaine culturelle au cloître des Jacobins, conclue hier par une course landaise, la novillada non piquée marque la fin des festivités. Le cartel est particulièrement alléchant, avec le retour de la Ganadería El Palmeral après près de quarante ans d’absence dans cette arène. L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre.
L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre. Face à ce bétail, nous retrouverons Jesús Iglesias, triomphateur de l’Esparragal de Oro 2024, Julio Méndez, régulièrement vu dans diverses arènes du Sud-ouest et triomphateur de Dax, et enfin, Bruno Angosto, qui a fait ses débuts à Alès et s’est distingué dans le sud-ouest en remportant une oreille et le prix de l’ACOSO à Maurrin.
Fiche Technique
Président : Robert Desclaux
Musique Peña Al Violin
Météo Été indien
Public : 1/4
Jesús Iglesias : Salut / une oreille prix de la Villa Mirasol & Prix peña Jeune aficion
Julio Méndez : Silence / deux oreilles et vuelta Prix acoso
Bruno Angosto : Salut / avis et Silence
Sous le soleil au cœur de la Gascogne, les becerros de la Ganadería El Palmeral surgissent du toril. La présentation des beceros va crescendo, culminant avec le dernier exemplaire.
Certains montrent des signes de faiblesse, et le quatrième se blesse lors d’un début de vuelta de campana. Cependant, nous avons pu observer le comportement caractéristique de cet encaste, qui a posé de réelles difficultés aux novilleros.
Jesús Iglesias
Le premier becerro se montre quelque peu violent. Le novillero manque d’inspiration à la cape, et les premières séries à droite manquent de temple. La musique démarre rapidement. Au centre de l’arène, il exécute des naturelles plus abouties et sa seconde série à droite est mieux maîtrisée. La seconde épée est bien placée après un premier pinchazo.
Son second becerro se blesse lors d’une vuelta de campana. Bien que distrait, il montre une certaine noblesse. El Santo pose une jolie paire de banderilles, applaudie par le public. Jesús Iglesias exécute des séries à droite mihauteur. La faena du novillero gagne en profondeur. Une première épée atravesada et une seconde caida n’empêchent pas que le pañuelo blanc tombe.
Julio Mendez
Son premier becerro montre plus de fixité que le précédent, mais aussi plus de violence. Bruno Angosto exécute une jolie quite sur le becerro. Malgré un manque de sitio, le novillero réalise des faenas avec du temple et de la profondeur sur les naturelles. La mise à mort pose des difficultés avec un pinchazo et un bajonazo, pour finir avec le descabello. Le becerro est applaudi à l’arrastre.
Le second becerro exprime une grande noblesse et un galop agréable. Mathieu Guillon est salué pour sa pose de banderilles. Julio Mendez ne répète pas les erreurs du précédent. À droite et à gauche, l’émotion se dégage de la faena, accompagnée du concerto d’Aranjuez. Il termine par une série de Luquesina.
Bruno Angosto
Le novillero est déterminé en exécutant deux largas devant son premier becerro exigeant. Il s’applique dans l’exécution de ses véroniques et de ses faenas. Malgré sa volonté de bien faire, il est débordé. Surpris par la charge du becerro à l’épreuve de l’épée, il réussit à placer une belle estocade.
Son second toro est celui qui a le plus de trapío. Il commence sa faena au centre de l’arène, en le citant de loin, ce qui crée de l’émotion. Au fur et à mesure de la faena, la charge devient plus courte. Comme pour son premier becerro, il est débordé par l’exigence de l’animal. Sa seconde estocade manque de technique, car il ne baisse pas assez la muleta, ce qui le fait rater son épée, qui est atraversada. Il termine au descabello.
Le mayoral et l’éleveur Olivier Martin sont salué à la fin de la novillada
Le soleil se couche et le public sort ravi d’avoir assisté à un lot encasté et exigeant pour les novilleros.. Les discussions animées et les sourires sur les visages témoignent de l’émotion et de l’admiration ressenties tout au long de la soirée.
Photos Bertrand Caritey et Texte Nicolas Couffignal
Plaza de toros de Torrejón de Ardoz, Madrid. Corrida de toros bénéfique en faveur de ‘La Sonrisa de María’. Plus de trois quart.
Toros de Zalduendo.
ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles et deux oreilles.
GONZALO CABALLERO, oreille et deux oreilles
PABLO AGUADO, deux oreilles et silence.
Plaza de toros de Jaén, Andalucía. Première corrida de la Feria de San Lucas 2024. Moins de deux tiers.
Toros de El Torero (1º,3º, 5º) et Fuente Ymbro (2º, 4º 6º), bien présentés, nobles dans l’ensemble, le troisième excellent
ANTONIO FERRERA, deux oreilles et deuxx oreilles après avis.
DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, oreille et deux ioreilles.
MANUEL ESCRIBANO, deux oreilles et deux oreilles.
Les trois matadors ont échangé les banderilles évoquant ainsi les regrettés cartels de bnadeilleros. Ils l’ont fait avec succès. Face à un encierro de qualité ils ont su mettre en valeur leur officio mais aussi une ntrega qui a conquis le public. Cela augure biende la San Lucas, dernière féria de la temporada qui, après bien des déboires, renaît de ses cendres.