C’est sous ce tire que vient de s’ouvrir à Jerez de a Frontera dans le cadre somptueux de la mairie, une exposition de robes des Vierges de Jerez cousus à partir des broderies des costumes de lumières donnés par de nombreux toreros.
Juan José Padilla qui prit la parole lors de l’inauguration résuma fort bien cette relation très spéciale entre tauromachie et religion : « Lorsqu’il quite l’autel de la chapelle pour l’arène le torero est seul face à son destin, seul non, accompagné de Dieu et de Marie qui tant de fois a ouvert son manteau, il est normal que nous lui rendions ce vêtement » Padilla a pour sa part offert son costume de la gravissime blessure de Saragosse promesse qu’il fit sur son lit de douleur.
Ce sont dix neuf robes de la Vierge qui sont exposées, remises par de nombreux toreros depuis le début du XXème . jusqu’à nos jours, des plus grands, Rafael de Paula, Ordonez, Paquiri ou Ortega Cano aux plus humbles.
L’exposition est ouverte dans le patio de la mairie de Jerez jusqu’au 11 Octobre veille de la « Magna Mariana » qui marquera la plus grande procession mariale de l’histoire de la ville pour ce rosaire 2024.
C’est le vieil aficionado qui écrit ces mots. Aficionado qui se demande parfois s’il l’est vraiment , étonné, surpris, scandalisé qu’il est par ce qui se passe dans le mundillo, ce que rapporte la rumeur, ce qui nous trouble lorsque , par exemple, une entreprise comme ONE TORO dépose le bilan pour de très valables mais anormales raisons. Raisons valables devant un commissaire aux comptes: défaut de recettes , perte de marge bénéficiaire, motifs scandaleux par ailleurs puisque d’une part l’étude de marché a certainement été faite naïvement, comptant sur l’honneteté des potentiels abonnés payants, et le résulat des courses démontrant que la plus grande partie des gens qui regardaient One Toro ne payaient pas leur abonnement, en se débrouillant avec de vilaines combines pour voir les corridas sans donner les 1 ,28 que One toro leur demandait à l’unité. Ça rappelle la grande époque de Canal Plus que beaucoup regardaient en douce sans bourse délier.
L’aficionado devrait avoir honte de ce genre de comportement et encore plus honte les peñas ou clubs taurins qui en payant un seul abonnement faisaient profiter leurs très nombreux adhérents de ces projections.. »clandestines » .
Certains ne manqueront pas de se réjouir que cette offre moderne disparaisse, arguant du fait que la corrida doit se voir en direct et jamais à la télévision. Avec des raisonnements de ce genre la corrida est assurée de mourir plus vite qu’envisagé, les prix pratiqués par les empresas éloignant de facto les gens à faibles revenus, les jeunes, et les mollah qui traitent d’idiots ceux qui n’ont pas leur vision integriste de l’art qui nous passionne, oublieux qu’ils sont du fait que la corrida est un art populaire qui se prête à toutes les manières de le voir.
Sur ce plan je crois absolument nécessaire de faire des comparaisons, qui pour une fois seront raison.
Dira- t -on que le theâtre n’existe que s’il est de Brecht et d’extrême gauche en rejetant la comédie ?
En musique les amateurs de dodécaphonisme se permettraient ils d’interdire Bach, Fauré Ravel, pauvre musique si on n’avait plus que l’école de Vienne pour bercer nos besoins mélodiques ?
Voulez vous d’autres exemples? Il se trouve que , à titre personnel, certains toreros ne me font pas vibrer, de quel droit aurais- je l’outrecuidance de tenter de leur nuire quand précisément beaucoup de gens dans le public aiment l’un et l’autre, disons un » pueblerino » et un » rigoriste classique »!
Tout cela ne nous éloigne pas de notre sujet, j’en ai marre des donneurs de leçon, des querelles de chapelles, sachons regarder, chaque fois comme nouvelle la tauromachie d’un homme qui, on l’oublie toujours, risque sa vie même avec des petits toros mal foutus ou « mansos ».
Contentons nous d’aimer cet art si compliqué que depuis 60 ans que je m’assieds dans une arène, me reste mystérieux , émouvant, et, m’a toujours aidé à vivre.
L »art, les arts, nous sont des béquilles(muletas) morales et esthétiques.
Alors , au lieu de vous engueuler et vous comporter toujours comme des écornifleurs ( cf Jules Renard) ouvrez vos esprits et vos goussets et admirez ce qui doit l’être.
J’ai lu tout récemment un livre de Francis Marmande dans lequel il se livre à l’exercice que je fais souvent : un musicien face à un torero.
Essayez vous- même si vous êtes mélomane; José Tomas qui serait il ? et Juli? et Ponce? et Ortega? et Morante?
Vous verrez c’est bien agréable !
Et, au moins, vous ne ferez plus la guerre à vos amis aficionados qui ne partagent pas vos goûts taurins.
Du 18 au 19 octobre 2024 à Béziers se tiendront les 42emes Journées taurines organisées par la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB).
Celles-ci débuteront le vendredi 18 octobre à 19 heures dans les locaux du Musée taurin du Biterrois, 7 rue Massol avec une conférence consacrée aux ganaderias française avec des éleveurs de notre pays, animée par Stefan Guin chroniqueur taurin au midi Libre. Le lendemain, samedi 19 octobre à 10h30 un hommage sera rendu à Robert Margé aux arènes de Béziers avec la pose d’une plaque. Puis à 11 heures TIENTA gratuite de trois vaches pour les élèves de l’École Taurine Béziers Méditerranée. Ensuite, rendez-vous à la peña Emilio Oliva, boulevard de Genève pour un apéritif…
Le soir à 20 heures ouverture du grand Gala taurin* à la salle Zinga Zanga durant lequel seront remis par les clubs et peñas les trophées découlant de la Feria biterroise 2024 :
trophée du triomphateur : Clemente (FCTB),
meilleure faena : Roca Rey (Peña Le Poulpe),
meilleur novillero : Lalo de Maria (Tastevin d’argent, Union Taurine Biterroise),
meilleur lot de toros : ganaderia Margé (Peña Oliva),
meilleur banderillo : Manuel Durán “Viruta”, (Vino Y Toros),
coup de cœur : ganaderia « La Paluna » (FCTB),
coup de coeur : Vicente Sanchez, novillada non piquée (FCTB).
Une soirée animée par Arte Espagnol, Gypsies Kompas et Lous Camelous. Avec la lecture par Tierry Girard du « Llanto » à Francisco Rivera « Paquirri » de Richard Pascal pour célébrer le 40eme anniversaire de la mort du Maestro espagnol. Les murs de Zinga Zanga seront décorés par les œuvres photographiques de Jeremy Busquere, les sculptures d’Olivier Caysac et des pièces des collections du Musée taurin de notre ville.
* 40 euros, s’adresser à votre club taurin ou au 06 88 06 65 70
Il y a 40 ans exactement dans les arènes de Pozoblanco un toro de Salayero y Banfdres blessait mortellement le matador de toro Francisco Rivera Paquirri. Le gaditano amenait son adversaire au cheval par delantales regardant le public dans un geste de défi. Il fut pris par l’animal retors, la fémorale percée et après être passé à l’infirmerie des arènes, il fut conduit en ambulance à Cordoues et il mourut à son arrivée à l’hôpital après plusieures heures d’atroces souffrances, la route étant dans un état épouvantable. Ce fut une sorte de collapse qui non seulement concerna le monde de l’aficion mais aussi l’Espagne dans son ensemble et on pointa du doigt sévèrement à cette occasion le manque d’équipement des villes isolées des capitales régionales.
Paquirri fut un des plus grands matadors de l’histoire de la taurmachie: sa fin tragique ne doit pas faire oublier son importance. Torero largo Francisco Rivera brillait dans les trois tiers, aux banderilles notamment qu’il n’a jamais lâchées, et c’était un tueur intrépide et sûr qui n’hésitait pas à user du recibir. Personnage charismatique il était aussi, comme Cordobes, une idole des masses avides de liberté au crépuscule du franquisme. Il avait su par son courage et sa détermination échapper au destin misérable qui lui était promis et c’est sans doute cela qui en fait sa popularité.
Spontané, gentil, amène avce les grands comme les modestes, c’était un seigneur sans prétention avec lequel il faisiat bon discuter en toute simplicité. Un grand Monsieur qui n’est sans doute pas au rang qu’il mérite dans le grand livre du toreo.
La temporada dans le Sud Ouest tire à sa fin et pour clôturer celle-ci la Peña Toro Blanco de Rion des Landes vous propose de se retrouver pour une fiesta campera les 9 et 10 novembre aux arènes André Taris .
Ce week-end taurin débutera le samedi 9 novembre à 18h au thèatre municipal par une conférence avec pour thème « LES ECOLES TAURINES » agrémenté par la projection du film « SABLES FAUVES « réalisé par FRANCIS DEL RIO . A l’issu du film le maestro RICHARD MILIAN répondra aux questions de l’assistance .
Le dimanche place à la fiesta campera : après avoir dégusté les croupions, nous vous proposons avec le concours de Jean Baptiste Jalabert un cartel de jeunes toreros :
EL RAFI le Nimois a laissé une très bonne impression à Dax lors de Toros et Salsa face à une trés bonne corrida de MARGE
CHRISTIAN PAREJO natif de Chiclana de la Frontéra , mais Biterrois d’ adoption à fréquenté l’ école taurine de Béziers dirigée par le maestro Thomas Cerqueira . Cette temporada Christian a toréé 10 corridas et coupé 14 oreilles
ALEJANDRO MORA né d’une famille torére a pris l’alternative en 2023 à la féria de l’atlantique à Bayonne où il a triomphé
Le repas de l’aficion sera servi après le spectacle avec la participation des acteurs de la matinée.
Vous trouverez ci-après la participation aux frais :
– Journée compléte ( croupions ,spectacle et repas) : 40€
La FSTF, violemment et injustement agressée par l’invité de l’émission « Callejon » du 21 juillet 2024 animée par Albert BLAIN sur Radio Bleu Gascogne, a demandé un droit de réponse qui a été honoré ce 21 septembre. La FSTF ne se reconnait pas dans l’outrance des accusations et des mensonges proférés à cette occasion par André VIARD. Non, la FSTF n’est pas atteinte de « mélenchonisation », ni du « syndrome de Stockholm » ! Non, les aficionados ne sont pas « nostalgiques du règlement franquiste », encore moins « amers de ne pas être la pythie » ! Non, le CPAC n’est pas « la Stasi » et il ne formule pas de « propositions burlesques » ! Oui, la concertation sur le nouveau règlement a été tronquée ! Il est vrai que la FSTF s’attache à défendre et promouvoir la corrida authentique et éthique, à défendre l’intégrité du taureau ou encore les intérêts des aficionados, des approches qui peuvent gêner les tenants d’une soit-disant modernité. Il y aura toujours des divergences d’opinion parce qu’il y a divergence d’intérêts entre ceux qui vivent pour la corrida et ceux qui vivent de la corrida. Un professionnel, un organisateur ne peut pas parler au nom des aficionados ou prétendre les représenter. Ainsi, nous dénonçons actuellement les dérives des spectacles taurins qui voient l’affadissement du taureau et le triomphalisme gagner du terrain, soi-disant pour conquérir un nouveau public. Or la justification essentielle de la corrida et sa tolérance par la société ne peuvent reposer que sur le respect dans l’arène d’un taureau brave en pleine possession de ses capacités, qui doit être combattu et mis à mort le plus loyalement possible. L’avenir de la corrida passe cependant par le rapprochement de ses défenseurs, ce que nous demandons c’est de l’écoute, un dialogue lui aussi loyal et le respect de l’autre et de ce qu’il représente.
PS Il s’agit d’un communiqué de la FSTF que nous passons comme tel. Ce sera le dernier sur ce sujet -sauf si la personne mise en cause veut apporter des précisions légitimes. Nous estimons en effet comme nous l’avons toujours dit qu’il y a mieux à faire dans l’intérêt des aficionados, par les temps qui courrent, qu’alimenter les polémiques, les communiqués succédant aux communiqués comme on l’a vu récemment. Un peu de hauteur de vue et de sens des responsabilités devraient prévaloir du côté de l’ensemble des défenseurs de l’aficion. J’ajouterai que par définition la tauromachie est dans son essence éthique et authentique et qu’il ne peut y avoir de différences de point de vue sur ce principe. Enfin gagner un public nouveau paraît une nécessité vitale ne serait-ce que pour assurer la pérennité de l’art taurin : c’est une évidence.
Le droit de réponse a été honoré, le communiqué est publié; l’affaire est close !
Ce mercredi, le Club taurin de Bilbao a présenté le festival qui aura lieu le 13 octobre et sera combattu seul par le torero Borja Jiménez. Il s’agit d’une célébration qui en est à sa 67ème édition et qui commémorera le 250ème anniversaire de la Sainte et Royale Casa de Miséricordia de Bilbao.
L’événement a été animé par le journaliste de Bilbao Eduardo Velasco et a réuni le torero Borja Jiménez, le président de l’Excmo. Club taurin de Bilbao, Juan Manuel Delgado et l’empresario Manuel Chopera. La vente de billets pour la 67ème Édition du Festival de l’Excmo. Club Taurin de Bilbao est désormais disponibles sur le site Internet, par téléphone et aux guichets de Vista Alegre.
Comme cela a été révélé lors de l’événement, Borja Jiménez a été le triomphateur des dernières Corridas Générales de 2024 et une des grandes nouveautés cette saison, un fait pour lequel il s’est offert à l’honorable. Club taurin de Bilbao pour combattre seul dans la célébration, dans laquelle seront combattus les taureaux de fer de Zalduendo. Il faut tenir compte du fait que s’occuper uniquement de cette fête est un événement inhabituel dans toute l’histoire.
De son côté, Borja Jiménez a souligné « l’excitation maximale » que représente pour lui un événement comme celui-ci, au terme d’une saison de rêve : « J’ai réalisé des soirées de rêve cette année, et terminer ainsi la saison européenne est quelque chose qui me remplit de joie comme un torero ; Je veux que ce soit une belle journée et que je puisse réaliser dans les arènes de Vista Alegre la tauromachie que je poursuis et que j’ai pu réaliser en août dernier avec les taureaux de Fuente Ymbro’.
Hier soir, nous avons eu l’honneur de remettre le Trophée de l’Élevage 2024 à Patrick Laugier, un éleveur de toros de combat d’exception et ancien président de l’Association des Éleveurs Français de Toros de Combat.
Patrick a su se démarquer par son engagement indéfectible envers la filière, marquant les esprits avec son parcours impressionnant, notamment son passage dans les arènes de Madrid. Sa passion pour l’élevage de toros de combat et son dévouement à la défense de notre métier font de lui une figure emblématique que nous sommes fiers de célébrer.
Félicitations, Patrick ! ton travail et ta passion sont récompensés
Réponse de Patrick:
Je suis honoré d’avoir reçu ce trophée, qui symbolise le travail acharné et la passion que nous mettons tous dans le monde de la tauromachie, de l’élevage et de l’agriculture.
Un immensemerci à Sébastien Attias Pro pour son engagement sans faille envers ces domaines
Un grand merci également à la Chambre d’Agriculture, au Groupement de Défense Sanitaire, aux syndicats spécialisés ainsi qu’au @creditagricole, partenaire de l’événement pour l’organisation de cette soirée mémorable de rencontres et de partage«