Plaza de toros de Salamanca, Castilla y León. Dernière de la feria en honor a la Virgen de la Vega. Deux tiers d’entrée. Corridda concours.
Toros, par ordre de lidia de El Capea, Puerto de San Lorenzo, Garcigrande, Hermanos García Jiménez, Olga Jiménez, Lorenzo Espioja. Bonne présentation et bon jeu en général le premier de Capea applaudi à l’arrastre
JOSÉ MARÍA MANZANARES, ovation et silence
BORJA JIMÉNEZ, oreille et oreille après avis
ISMAEL MARTÍN, deux oreilles et oreille
Les prix du concours:
Meilleur Toro: ‘Botijero’, nº36, de El Capea, comabattu en premier par José María Manzanares
Meilleur picador: Óscar Bernal de la cuadrilla de José María Manzanares qui a piqué le 1º toro de la tarde
Meilleur lidiador: Diego Vicente de la cuadrilla de José María Manzanares qui a lidié le 4º toro de la tarde
Président. : Manuel Gonzalez Miguel Angel Perera : Silence et Silence Daniel Luque : Une oreille et Salut Borja Jimenez :Silence et Silence Cavalerie :Douze rencontres Public : 1/3 d’arène
On ne garde pas un souvenir marquant des toros de la ganaderia de Zalduendo lors de cette première corrida à Logroño. Le lot est homogène en présentation. L’attitude générale de la noblesse met en évidence à la fois des signes de faiblesse et une absence de bravoure.. Seul le vin de la rioja donne de l’ivresse lors de cette course. Les toros ont tous quatre ans et les sobreros cinq ans.
Miguel Angel Perera et son premier toro
Le toro garde la gueule fermée tout au long de la lidia . Le maestro exécute une belle faena à la cape. Elle va à mas. Le public demande le changement du toro après la pique.Le public chante lors du tercio de banderille. Miguel Angel Perera brinde son toro au public. Il réalise un magnifique travail à mi-hauteur lors de sa faena. » Aguero » retenti rapidement. L’enthousiasme du public pour l’œuvre du maestro ne cesse de grandir tout au long de la faena. L’épée fait perdre l’éventuel trophée.
Naturelle de Miguel Angel Perera sur son premier toro
Le second toro est faible voir decaste. La musique donne de l’émotion que la faena n’exprime pas. L’expression du visage de Miguel Angel Perera trahit une profonde désillusion. Sa détermination et ses compétences semblent dérisoire face à ce toro qui ne permet pas de transmettre d’émotion. Sans un engagement exceptionnel, il met une belle épée.
Daniel Luque dans ces oeuvres
Daniel Luque n’est pas inspiré à la cape sur son premier toro qui a une charge courte sur la gauche .Comme sur le précédent le public siffle après la pique. L’inspiration du maestro avec sa tauromachie appliqué s’exprime dès le début de la faena sur des derechazos. Sur la gauche, il se fait accrocher. Avec de l’alégria, il exécute toute une série de trincheras et de trincherillas. Il finit par ses luquesina . Dans un silence de cathédrale, il exécute une épée engagée et bien placée. Les panuelos sont majoritaires et le président n’hésite pas à donner la première oreille, mais résiste à la pétition pour la seconde.
Le second toro est très bien présente. Daniel Luque s’investit davantage dans ce premier tiers. Il débute sa faena par des naturelles. Le reste de la faena n’exprime pas grand-chose. Seul le morceau « Lalo Moreno » fait réagir le public. Dans le calme solennel du moment, la première tentative à l’épée est un pinchazo. La seconde tentative, le bruit enivrant du palo fait écho de manière éclatante à travers l’arène.
Quite de Borja Jimenez sur le premier toro de Daniel Luque
Borja Jimenez Celui qui se présente dans cette arène tête découverte lors du paseo, commence avec un premier toro avec des séries à la cape très appuyé. Le toro plante non pas un essai derrière la ligne mais les cornes qui lui faire une impressionnante vuelta de campana. Le toro va pas se remettre de ce mouvement. Il va garder la bouche ouverte tout au long de la lidia . Lors de la faena , le torero est soutenu par quelques applaudissement .L’épreuve du fer est l’image de faena insignifiante.
Vuelta de campana sur le premier toro de Borja Jimenez
Alors que l’orage se déchaîne dehors, le trapio et le comportement du dernier toro est à l’identique de ces prédécesseurs. Borja Jimenez ne fait pas les mêmes erreurs que sur le précédent. A la cape et à la muleta, ses faenas sont propres et appliquées. Aucune émotion ne se transmet au public qui pense plus à faire la fête en ville et sa première nuit de fête. Une demi-épée et le descabello. Les trois toreros déçus sont applaudis lors de leur sortie.
Villamartin, Province de Cadix : onze oreilles et deux queues, rien moins pour Léonardo Hernandez (3) manuel Escribano (4et1) Curro Duran (4 et 1), mais parlons d’abord des toros. Deux exemplaires de Montes de Oca pour la partie équestre, et quatre magnifiques toros de Salvador Domecq bien présentés et d’une grande noblesse encastée (vuelta al ruedo au cinquième) pour les piétons .
Léonardo Hernandez ouvrait les débats face à un animal lourd bisco à l’extrême qui se révélera fort et brave mourant la bouche fermée. Le rejonéador estremeno dispose d’une excellente cavalerie et une fois encore en fera la démonstration dans des poses élégantes et la plus part du temps de face, laissant un excellente impression à ce premier toro mis à mort d’un rejon déterminant malgré un forte hémorragie buccale.
Les choses furent un pu plus compliquées au second manso, que les banderilleros durent souvent sortir des planches au capote, l’animal ne suivant pas le cheval, la mise à mort se fit en deux temps.
C’est la partie à pied qui fut la plus intéressante et ce grâce aux toros de Salvador Domecq qui permit aux deux toreros de s’exprimer au mieux.
Manuel Escribano accueille son premier par un bon toreo de capote clôture par un quite par delantales au bandérille il ravit un public déjà conquis et délivrera une bonne faena sur les deux bords, un toreo limpide certes mais parfois manquant de transmission. Le toro raccourcit la charge et l’on aurait peut être pu abréger. En tout cas l’estocade est d’école, en décomposant les temps, une épée dans la croix en se mouillant les doigts parfaitement orientée. Tombent alors les deux oreilles.
Curro Duran tore ce soir sa troisième corrida depuis son alternative d’Utrera et le fait que papa soit organisateur du spectacle n’est pas étranger à sa présence sur le sable de Villamartin. Curro va démontrer que son mérite lui vaut cet opportunité. Bonne réception par véronique pour débuter face à un toro qui sera le plus commode d’armure de la soirée. Le jeune torero a un peu de mal à trouver la distance et le rythme mais peu à peu il parvient à s’imposer t donne quelques bonnes séries des deux mains pour conclure par deux immenses circulaires inversées. Trois quart de lame tendida matte fin aux débats et comme me le dit mon voisin il n’y a qu’au fourreau que l’épée est inoffensive, bien ou mal placée elle finit toujours par faire son effet.
C’est alors que survient un événement impromptu l’équipe de toril sort le sobrero au lieu du toro de tour d’Escribano. C’est une estampe qui sort en piste, le toro Osborne des bords de routes espagnoles Plante au centre surveillant tout ce qui se passe, et il ne se passe rien justement, moment de stupeur , chacun se regarde, le président sort son téléphone et finalement Escribano sort occire l’animal après une pique assassine et trois muletazos de mise en place. Quel gâchis !!! un si beau toro qui semblait disposer de bonnes qualités.. En tout état de cause nous avons perdu aussi une demi heure et cela aura ses conséquences plus tard, le soleil est déjà bas sur l’horizon lorsque sort le véritable cinquième un peu moins beau mais digne de la gravure lui aussi quoique un peu plus simple de tête. Escribano va s’employer à faire oublier l’incident précédent en tirant le maximum d’un toro encasté mais d’une grande noblesse brave la pique est unique certes mais très dure et le combat féroce. A la muleta la faena débute à genoux au raz des planche pour se poursuivre au centre par de belles séries rythmes et liées toro et torero s’accordent dans un ballet parfaitement accompagné par Concha Flamenca. Trois quart de lames en place pour conclure et le toro s’écroule « sin puntilla » Trophées maximum pour le torero et vuelta al ruedo au très grand toro.
Ce qui c’est passé par la suite, difficile de le dire on a bien vu sortir le dernier dans le crépuscule mais la nuit noire est tombée à la dernière paire de banderille, on a assisté à un « toreo de la luna sin luna » Le toro était certainement noble et brave il y eut des série mais les trois malheureux projecteurs ne distillaient qu’une pale clarté dans toute cette obscurité. Il y eut un coup d’épée, la masse sombre s’est effondrée et trois mouchoirs blancs accrochèrent un rayon de lumière.
Pour conclure et plus sérieusement , c’est ravis que nous sommes sortis de la place portative de Villamartin nous disant qu’une fois de plus c’est dans un petit village que l’on d a des chances de rencontrer la caste qui fait souvent défaut dans les places de prestige.
Arènes de Murcie, Murcie. Cinquième de la feria. Deux tiers d’entrée. Taureaux de Hnos. García Jiménez,
SEBASTIÁN CASTELLA, ovation et ovation.
JOSÉ MARÍA MANZANARES, deux oreilles et deux oreilles et queue.
PACO UREÑA, ovation et ovation
Talavera de la Reina (Toledo). Feria de San Mateo. Casi lleno.
Toros, por orden de lidia, de Garcigrande, Santiago Domecq, Victoriano del Río, El Freixo, Daniel Ruiz (5º bis) y Núñez del Cuvillo. El tercero, de nombre Casero, y del hierro de Victoriano del Río, vuelta al ruedo.Le 4ème , de El Freixo « Rebujino », a été gracié.
TOMÁS RUFO, en solitaire, oreille pétition de seconde, palmas, deux oreilles, deux oreilles symboliques, deux oreilles et oreille.
Plaza de toros de La Ribera, Logroño. Première de la Feria de San Mateo. Un tiers.
Toros de Zalduendo,
MIGUEL ÁNGEL PERERA, palmas et silence.
DANIEL LUQUE, oreille et ovation.
BORJA JIMÉNEZ, silence et silence.
Pozoblanco (Cordoue). Samedi 21 septembre 2024. Première de la Foire Nuestra Señora de las Mercedes. Entrée : Trois quarts.
Taureaux Cayetano Muñoz. Le second, récompensé par une vuelta.
ENRIQUE PONCE, oreille et deux oreilles.
ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et ovation.
DAVID GALVÁN, deux oreilles et deux oreilles
Villaviciosa de Odón (Madrid)–
Toros dValdefresno
Fabio Jiménez, deux oreilles et ovation ;
Diego Bastos, deux oreilles et deux oreilles ; Miguel Serrano; oreille et oreille.
Azuqueca de Henares (Guadalajara) –
Novillos de Fuenterroble
Miguel Andrades, palmas, oreille, deux oreilles et deux oreilles et queue.
Le quatrième taureau de Fuenterroble a été récompensé par son retour sur le ring.
Herrera de Pisuerga (Palencia) –
Taureaux de La Glorieta pour
Cristiano Torres, silence et oreille ;
« El Mene », deux oreilles et deux oreilles.
Salamanque. Samedi 21 septembre 2024. Feria Virgen de la Vega; rejones. Entrée : Presque une demi arène
Taureaux d’Angel Sánchez et Sánchez, le deuxième vuelta.
SERGIO GALAN, oreille et oreille.
DIEGO VENTURA, deux oreilles et deux oreilles.
GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, silence après avertissement et ovation.
Après 14 ans d’absence, le Club Taurin La UNICA avait décidé de remettre à son programme le Revivre de sa Feria, avec notamment une novillada sans picadors pour laquelle le trophée souvenir “Cherif Laouazi”, a été remis en piste à l’issue de la course,
Un prix qui n’aurait pas dépareillé non plus dans les mains de ‘Victor’, mais qui souligne le début d’une belle histoire. Mathis Messeguer, ancien raseteur, qui suite à une blessure, a choisi le toreo pour continuer d’exprimer sa passion pour le taureau…
C’était sa première novillada sans picadors et le sort lui a attribué le novillo idéal pour des débuts. Avec une belle planta torera, il lia de belles séries avec quiétude et douceur, surtout par naturelles avec un noble eral de Gallon, gêné malgré tout par un certain manque de forces. Sa faena restera intéressante jusqu’au final par luquesinas et une demi-lame suffisante.
Le 1er qui échut à ‘Victor’ s’avéra noble lui aussi, mais avec un manque de forces latent qui leva de la transmission à une faena parfaitement ajustée sur les deux bords avec son toreo vertical tout en quiétude, allant à más avec un final varié et créatif. Le jeune saintois subit une voltereta sans conséquence en terminant par des bernardinas, puis logeant une belle épée après un pinchazo.
Le novillo le plus intéressant, particulièrement pour l’aficionado, fut le second aux charges vives et encastées qui mirent en difficulté Juan De Morena pourtant décidé, avec l’envie de bien faire. Il le réceptionna par deux largas de rodillas, débuta sa faena à genoux mais le Gallon prit régulièrement le dessus, l’Arlésien parvenant à lier quelques bons enchaînements, surtout à gauche, avant de connaître l’échec avec les épées.
Ce n’était que son sixième paseíllo, Baptiste Angosto, conseillé par Morenito de Nîmes, afficha néanmoins de bons principes face à un adversaire manquant de forces, aux charges désordonnées, humiliant peu. Son manque d’expérience s’afficha peu à peu au cours de sa faena. Il mit une épée nécessitant l’usage du descabello avec lequel il connut quelques problèmes
Au menu, quatre jolis erales de la ganadería des Frères Gallon, nobles a divers degrés, top pour le torero le dernier, justes de forces, plus intéressant le deuxième, surtout pour l’aficionado…
-Victor Clauzel ‘Victor’ (blanc et azabache) Ecole Taurine du Pays d’Arles : Oreille après avis.
-JM Hassad Ouache ‘Juan de Morena’ (aubergine et or) Ecole Taurine du Pays d’Arles : Silence après deux avis.
-Baptiste Angosto (nazareño et azabache), Centre Français de Tauromachie de Nîmes : Salut après deux avis.
-Mathis Messeguer (bleu électrique et or gris) Ecole Taurine du Pays d’Arles : Oreille après avis.
Pst : D. Pascal. Jolie petite entrée sous le soleil avec un vent léger.
Mathis Messeguer portait son 1er costume de lumières.
Empêché au dernier moment, remerciements à Thierry Ripoll (Torería) pour la reseña et les photos…
e vendredi 1er novembre aux arènes de Fourques, journée taurine avec une tienta et une novillada non piquée…
Organisée en collaboration par trois clubs taurins : les peñas JAVIER CORTÉS, CAYETANO RIVERA ORDÓÑEZ et le Cercle Taurin CAMPUZANO, elle comprendra en matinée une tienta d’un macho d’origine Chamaco et l’après-midi d’une novillada sans picadors avec Victor et Clovis…
Arènes de Salamanque . Quatrième de la Féria de la Virgen de la Vega. Presque plein.
Des taureaux de Garcigrande, de présentation variée, nobles, avec classe et bon jeu en général, mettant en valeur le quatrième de l’après-midi, nommé ‘Querido’, n°2, qui a été récompensé une vuelta al ruedo.
ALEJANDRO TALAVANTE , ovation et deux oreilles
ROCA REY , ovation après demande et deux oreilles
PABLO AGUADO , oreille et oreille
Arènes d’Almodóvar del Campo , Ciudad Real . Corrida. Presque plein. Taureaux María Loreto Charro , avec une présentation variée et un bon jeu en général sauf le 4°de l’après-midi, qui manquait de force et de transmission.
DANIEL LUQUE , oreille et ovation
JUAN ORTEGA , paumes après deux avertissements et oreille
BORJA JIMÉNEZ , deux oreilles et deux oreilles
Moralzarzal, Madrid – Novillada sans picadors. XXVIII Trophée Frascuelo d’Argent.
Erales de Ginés Bartolomé pour Juan Alberto Torrijos, vuelta et l’oreille ;
Javier Cuartero, vuelta et silence ;
Juan Pablo Ibarra, oreille et ovation.
Arènes de Murcie . Quatrième de la féria. Un tiers d’entrée.
Des novillos de Fuente Ymbro, avec une bonne présentation et un bon jeu.