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Toros et TV

Plusieurs spectacles sont retransmis à la TV à partir de demain sur diverses chaines que l’on peut regarder sur internet : Canal Extremadura (gratuit), Castilla la Mancha Media (gratuit), Telemadrid (gratuit), Onetoro (payant) et Unicable (payant). Les affaires reprennent ..

Regardez l’excellent site elmuletazo pour avoir tous les détails.

https://elmuletazo.com/agenda-de-toros-en-television/

Nouveau site web pour Victor Cerrato

https://www.victorcerrato.com/

Victor Cerrato, le jeune et brillant novillero trop absent de nos ruedos qui se produira à Madrid le 5 mai a désormais un site web très bien documenté et réalisé. Rappelons que Victor est mené par le gersois Gérard Ducès dont il faut saluer l’aficion désintéressée.

Castella/Luque/F. Adrian confrontation inédite à Saint Sever

Nous vous l’annoncions en décembre, la première confrontation dans le Sud-ouest entre Sébastien CASTELLA et Daniel LUQUE aura bien lieu lors des Fêtes de la Saint-Jean le dimanche 23 juin à 18 h. Fernando ADRIAN, le torero révélation de 2023 et les toros de Santiago DOMECQ feront leur présentation à Saint-Sever ce jour-là.

Sébastien CASTELLA à Saint-Sever en 2023


Un an après son mano a mano avec Emilio de Justo et leur sortie en triomphe, Sébastien Castella sera à nouveau à Saint-Sever, l’une de ses arènes de prédilection.
Son retour dans les ruedos en 2023 après deux années sabbatiques a été un come-back triomphant, que Saint-Sever avait anticipé : c’est le seul torero depuis janvier 2023 à avoir réussi l’exploit de sortir « a hombros » de quatre des arènes les plus importantes arènes au monde :  Madrid (Puerta grande en mai et triomphateur de San Isidro avec trois oreilles), Séville (Puerta del Principe en septembre avec trois oreilles lors de la féria de San Miguel), Lima (en novembre, trophée Scapulaire d’Or de la féria Señor de los Milagros) et tout récemment la Monumental de Mexico qui a réouvert ses portes à la grande joie du monde taurin.
Un autre triomphateur de la saison 2023 en France, Daniel Luque reviendra dans les arènes Henri Capdeville, où il avait réalisé en juin 2022 l’une de ses meilleures faenas de la saison sur la magnifique interprétation du Concerto d’Aranjuez par l’Harmonie du Cap de Gascogne. Son début de saison 2024 en Colombie au mois de janvier a été tonitruant : trois oreilles à la feria de Manizales et quatre oreilles à la feria de Cali.Fernando Adrián s’imposait dans ce cartel de triomphateurs : il est la révélation de la temporada espagnole 2023 avec 15 corridas et 15 sorties « a hombros », un fait exceptionnel d’autant plus que par deux fois en mai puis en juin, il a ouvert la Puerta grande de Las Ventas de Madrid. Un bilan à faire pâlir les figuras : en 15 corridas, 46 oreilles, 4 queues et un indulto ! C’est le torero à voir !
Santiago Domecq présentera pour la première fois à Saint-Sever un lot de toros. Ganadero réputé pour la bravoure et la classe de ses toros, il a obtenu de très bons résultats la saison dernière remportant notamment le prix de meilleure ganaderia de la Feria de San Isidro et obtenant la grâce de deux toros à Béziers et à Antequera.
En 2023 corrida et repas à Morlanne ont affiché complet alors …RÉSERVEZ VOTRE JOURNÉE DE L’AFICIONIncluant la corrida, la fiesta campera et le repas côte à l’osVous bénéficierez de l’avantage remise avec le code JOURNEE
Animation musicale de la journée : Lous Faïences de Samadet11 h Fiesta campera avec l’école Adour Afición (novillos sans picador de Camino de Santiago)12 h 30 Repas animé par le groupe Sambastian :Côte à l’os et ses pommes de terre grenaille – Fromage – Tourtière
Menu adulte 25 € (Café et vin non compris) Menu enfants (- 10 ans) 10 € : Burger-Frites, Dessert, un soda18 h Corrida des Fêtes de la Saint-Jean    Musique : Harmonie du Cap de Gascogne Billetterie en ligne : https://www.billetweb.fr/pro/afssOffice de Tourisme Landes Chalosse (Saint-Sever, Hagetmau, Amou) : 05 58 76 34 64Guichet aux arènes le 22 juin de 10 h à 19 h et le 23 à partir de 9 h : 06 43 90 09 27 Places à partir de 15 €
Tarif jeunes jusqu’à 18 ans : réduction de 50 % sur tous les rangs 4 à 7Gratuit pour les moins de 10 ans sur les genouxFiesta campera : Adulte 8 € / Gratuit pour les moins de 18 ans   
À l’Office de tourisme et aux arènes, carte bancaire et chèque-vacances acceptésInformation tarif groupes, clubs, peñas et CE : 06 43 90 09 27 et toros.fetessaintsever@gmail.com  Sébastien CASTELLA à Saint-Sever en 2023
Organisation : Association des Fêtes de Saint-Sever Hôtel de Ville 40500 Saint-SeverInstagram :  @commissiontaurinesaintsever40Facebook : Commission Taurine Saint-SeverMENTIONS LÉGALESLettre d’information de l’Association des Fêtes de Saint-Sever – Siège social : Hotel de Ville 40500 SAINT-SEVERConformément à la loi no 78-17 du 6/01/1978, informatique et libertés, vous disposez à tout moment d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant. Ce droit de rectification pourra être exercé en nous écrivant ou cliquez ici. Afin de respecter la protection de votre vie privée et de vos données personnelles, l’Association des Fêtes de Saint-Sever s’engage à ne pas divulguer vos informations personnelles à d’autres sociétés ou associations à des fins d’utilisations par celles-ci. Aucune utilisation de votre adresse électronique ne sera faite en dehors de l’envoi de la lettre d’information ou de votre réservationInformation : toros.fetessaintsever@gmail.com
Communiqué

Thomas Joubert : “« Croyez toujours dans la beauté de vos rêves »

« Croyez toujours dans la beauté de vos rêves »

Cette phrase tatouée (en anglais) sur le poignet de Thomas Joubert semble être un symbole de sa vie, de son inspiration, de ses aspirations.

Comme il le dit lui-même, il est libre : « si on se met devant un toro de 500 kilos, on est libre de faire comme on veut ! »

Son aficion est née (sans peut-être qu’il s’en doute), vers 3 ou 4 ans quand il regardait à la télé les corridas ou les résumés diffusés par Canal +. Mais c’est aussi de là qu’est venue son admiration pour César Rincon qu’il n’a jamais reniée. Pour lui, Rincon n’est pas seulement un souvenir d’enfance, mais une véritable fusion : il cherche toujours à l’imiter !

Passe du cartucho de pescao en tienta devant une vache de Gabriel Rojas, à la ganaderia le 19 février 2024. ©JYB

Son autre idole est José Tomas, numéro 1 de tous les temps pour sa pureté : jamais de peopolisation, la simplicité en piste et au dehors. Un modèle !

Logiquement, il entre à l’école taurine d’Arles à 12 ans : « être practico, c’est une drogue, mais quand on y entre jeune, c’est vraiment une chance !»

Sa tauromachie s’y forge, même s’il le reconnait, il n’est pas un torero très technique ; son toréo est plutôt d’inspiration et de sentiment. D’ailleurs il assume parfois de ne pas dominer entièrement le toro, surtout s’il demande « les papiers ». En ce sens, il reste un torero instinctif qui sait quand le toro peut vous attraper. Ses 3 objectifs en terme de toréo sont simples : la créativité mais adaptée au toro, la lenteur même si quelques fois il peut la pousser trop loin, et l’élégance.

Thomas Joubert en passe de las flores chez Gabriel Rojas, le 19 février 2024. ©JYB
Thomas Joubert en changement de main dans le dos devant une vache de Gabriel Rojas le 19 février 2024.©JYB
Circulaire inversée de la gauche de Tomas Joubert devant une vache de Gabriel Rojas le 19 février 2024. ©JYB

Créativité et originalité en 3 photos ci-dessus : entame en passe de Las Flores, (sa passe préférée), changement de main dans le dos et reprise de la gauche en circulaire inversée.

Et pour conserver cet état d’esprit, continuer à toréer au feeling, il prend toujours de la musique pour toréer de salon (et même quelquefois dans une arène).

Son concept, c’est d’arrêter le temps : faire vivre la muleta dans toutes les passes, mais aussi quand le toro est figé, prêt à charger.

Et il le reconnait, « être torero, c’est être un peu égoïste pour ne pas souffrir des réactions des gens autour de vous. »

« Il faut être fort pour être torero : quand on entre au paseo et qu’on voit la foule, on se demande : qu’est-ce que je fais là ? » Et il se souvient de ce que disait Espartaco : « avant une corrida, je refuserais toujours un cartel supplémentaire ! »

Quand on le voit toréer, on s’aperçoit que son style est différent et unique dans un monde où la plupart des toreros ont été formatés par la technique des écoles taurines : Les pieds fermement plantés dans le sol, le corps bien vertical, les gestes souples mais amples, et toujours l’inspiration qui permet de dominer le toro et de séduire l’autre adversaire : le public. Il y a dans son style une forme d’ascétisme bien loin du populisme de beaucoup de toreros actuels.

L’actualité 2024 de Thomas Joubert, c’est d’abord la Copa Chenel où il affrontera le 10 mars, des toros d’El Retamar et de Hermanos Cambronell au premier tour. Il serait souhaitable qu’il puisse franchir ce premier obstacle et pour cela que le vote du public le soutienne : on peut voter via Télé Madrid et compenser ainsi le fait que ses concurrents soient 2 toreros de la Communidad de Madrid qui vont bénéficier du chauvinisme local. D’autant que ce sera le premier paseo en Espagne de toute sa carrière !

Pour l’accompagner, une cuadrilla d’amitié et de fraternité avec notamment, Mathias Forestier au cheval (cousin de Monnier et passionné de sa profession) et Tomas Ubeda qui s’est formé comme novillero avant de passer aux banderilles : de l’expérience et de la sincérité dans le toréo. Selon Thomas, tous se jetteraient sur le toro pour le protéger en cas d’accident.

Thomas a un autre contrat signé à Istres où il affrontera des Jandilla en présence de Daniel Luque et Borja Jimenez : excusez du peu !

Il lui reste à espérer que ses prestations lui ouvriront d’autres portes..

L’homme, Thomas Joubert est aussi passionnant que le torero : qui sait qu’il est pompier volontaire donnant chaque semaine au moins une journée à sa communauté ?

Et il s’occupe principalement d’une association remarquable : Association Sport Santé du Pays d’Arles (ASSPA)

Voir ici pour les détails :

https://asspa-paysdarles.fr/

Pour le rencontrer de manière un peu différente, ce portrait « chinois » réalisé lors de sa venue à Paris par l’équipe de Culturaficion

Un torero passionnant et un homme hautement respectable !

Thomas Joubert. ©JYB

Recueillie par Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/

Thomas Joubert au campo

Après El Rafi, il y a une dizaine de jours, c’était au tour de Thomas Joubert d’être invité par Andalucia Aficion, pour une série de visites d’élevages et de tientas préparatoires de sa temporada 2024.

C’est la ganaderia de Las Monjas (campo superbe) qui avait été retenue pour la première sortie : 2 vaches ont été tientées, qui si elles se sont montrées toréables, malgré un sol très humide qui a pu inciter la première à la réserve, n’ont pas fait preuve de suffisamment de bravoure pour devenir mères.

Pour son deuxième jour avec Andalucia Aficion, Thomas Joubert avait rendez-vous avec les vaches de Santiago Domecq pour une tienta entretenue : 2 vaches encastées, d’une grande noblesse qui lui ont permis un répertoire de passes très large. Dans une ganaderia où le réservoir de classe n’est pas aussi riche que chez Santiago Domecq, ces vaches auraient pu être conservées comme reproductrices. Hélas, leur prestation à la pique n’a pas satisfait le ganadero qui a condamné leur manque de bravoure et de force et les enverra au matadero…

Thomas Joubert en véronique devant une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB

A la muleta, Thomas Joubert a décliné une faena complète à chacune des deux vaches: doblones d’entame,..

Doblon de Thomas Joubert à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB

… suivis de derechazos autoritaires et de naturelles d’une grande finesse…

Naturelle de la droite de Thomas Joubert à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB
Naturelle de Thomas Joubert à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia le 18 février 2024. ©JYB

Pour terminer, en entame d’une nouvelle série, la passe préférée de Thomas Joubert: la pase de Las Flores.

Passe de Las Flores de Thomas Joubert à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB

Et comme adornos: passe changée dans le dos et manoletinas pour terminer!

Passe cambiada de Thomas Joubert à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB
Manoletina de Thomas Joubert, à une vache de Santiago Domecq, à la ganaderia, le 18 février 2024. ©JYB

Au total, une très bonne préparation pour Thomas qui, rappelons le, doit affronter le 10 mars prochain les toros d’El Retamar et de Hermanos Cambronell lors de la Copa Chenel où il a arraché sa qualification. A voir sur Télé Madrid!

JY Blouin https://facealacorne.fr/

Jairo Lopez deux oreilles, gagne la competencia dans les arènes de Arzacq-Arziguet

Présidence : Frédéric Marcel, assesseurs : Pascal Bouneau-Lavedan & Samuel Long

Public : remplissage à 90%

Musique : La Lyre Arzacquoise

6  novillos des frères Gallon

Bruno Martinez ( E.T Huesca)    : applaudissements et une oreille

Tomas Bastos     ( E.T Badajoz)  : une oreille et applaudissements et un avis   

 Prix de l’union des clubs taurin et des critiques taurin 

Jairo Lopez.    (E.T Citar Madrid) : silence et deux oreilles après avis et demande de vuelta du novillo par une partie du public Prix de l’Acosso

Sortie en triomphe de Jairo Lopez

Cette année la Ganaderia présente un ensemble avec un trapio homogène et de tête désigual. Tout au long de la course, on a eu un lot avec de la noblesse, une charge courte et de l’exigence. Le quatrième a eut un comportement légèrement manso et avisé.

Naturelle de Bruno Martinez

Bruno Martine sur son premier toro, le novillero effectue de jolies véroniques particulièrement appuyées à la cape. Les derechazos sont compliqués à effectuer, car le toro passe mieux à gauche qu’à droite. Les naturelles, qu’il effectue, sont plus appuyées. Le public l’encourage avec des applaudissements et la musique retentie. Au fer, il met une épée entière. Une pétition minoritaire  ne le récompense pas.

Face à son second toro tête haute Bruno Martinez a su montrer sa technique qui répond correctement aux sollicitations du toro . Des olés raisonnent lors du premier tiers. À la muleta, il appuie sur les derechazos ainsi que sur les naturelles afin de le fixer dans la muleta pour obtenir une oreille.

Tomas Bastos lors de la pose de banderilles
Tomas Bastos est vivement attendu après une bonne temporada 2023, dans le premier tiers le novillero a tendance à être légèrement dominé. Une de ces qualités et de poser les banderilles sur ses deux toros. Plein centre avec la muleta, il enchaîne de belles séries de derechazos. Il n’insiste pas trop sur la gauche. Il exécute un très joli changement de main. Sur sa première tentative il pinche et mets une épée engagée sur le second. Le président agite le mouchoir sur une pétition légèrement majoritaire.

Tomas Bastos n’exploite pas son second toro. Il exécute une faena propre qui ne porte pas sur le public. Il fait une série de naturelles. Les derniers derechazos sont plus profond qu’en début de faena. A l’épée, il est obligé d’utiliser le descabello. Il reçoit des applaudissements du public.

Derechazo de Jaire Lopez sur son second novillo


Jairo Lopez  : son premier novillo est un peu manso. Dans le premier tiers, il se fait prendre deux fois à la cape. Comme son prédécesseur, il pose les banderilles. Il fait de remarquables séries à droite et se fait prendre à deux reprises quand il attaque les naturelles. Sans convaincre, il n’a que le silence comme récompense.

Sur son second novillo le jeune Mexicain montre un tout autre visage. A la cape, il fait une série de lopesinas qui réveille le public. Aux banderilles, il exprime encore plus son talent que lors de son premier passage. Contrairement à son premier novillo, il trouve le sitio et la bonne distance. Il exploite la qualité de noblesse du novillo sur la droite comme à gauche avec de la profondeur lors de la faena. Cela transmet au public. Une épée entière légèrement de travers n’empêche pas le public très majoritairement de demander l’oreille. Le palco résiste plusieurs minutes avant de lâcher la seconde. Une partie du public demande vuelta qui n’est pas accordé. Le public sort ravi de cette première journée en attendant de se retrouver à Magescq.

Photos Roland Costedoat

Texte E.C

Festival de Moralzazal

Moralzarzal, Madrid – Festival taurino au bénéfice de la Sociedad Española de Cirugía Taurina. Trois quart d’entrée.

Novillos, por orden de lidia, de Fuente Ymbro, Trinidad, Los Chospes, Domecq Núñez, Montealto, Garcigrande y Jandilla.

Diego Urdiales, oreille;

El Fandi, deux oreilles;

 Manuel Escribano, ovation;

 Cayetano, ovation après pétiotion;

Paco Ureña, ovation;

 Jiménez Fortes, ovation

Le novillero Fabio Jiménez, oreille.

Rencontre avec El Rafi par Jean Yves Blouin

El Rafi devant le toro n°188 de Robert Margé, qui va lui permettre de couper sa première oreille. ©JYB

Lorsqu’on a connu Raphaël Raucoule – El Rafi – seulement par ses prestations médiatiques lors de la triste affaire Caron, on avait noté son sérieux et son charisme. De cette affaire il ne regrette rien, même si elle l’a fait connaître. Il ne pense pas qu’elle lui ait valu des contrats supplémentaires, d’ailleurs il n’en aurait pas voulu : il s’engageait pour la défense de la tauromachie et non par intérêt personnel. Et puis sa place dans les cartels on se la gagne face au toro dans l’arène et non sur les réseaux sociaux.

Le rencontrer permet de confirmer cette image : personnalité forte, un charisme évident et en même temps une attention aux autres qui impressionne !

El Rafi en tienta devant une vache de Hermanos Sampedro: la tienta permet aussi au torero de travailler de nouvelles suertes. ©JYB

S’il évoque sa formation, c’est pour souligner qu’elle a commencé à l’âge de 10 ans, même s’il avait accompagné son grand-père qui s’occupait des torils aux arènes de Nîmes bien avant. Le déclic semble s’être vraiment produit lors de son passage au CFT et la rencontre avec Patrick Varin qui a tout de suite décelé ses qualités. Et sa formation continue encore aujourd’hui car comme l’explique le coach : « il faut 10 ans pour former un torero » et « on n’arrête jamais de se former car tous les toros sont différents au long d’une carrière ». Et 10 ans après, Patrick Varin est encore là même si ce n’est plus dans le rôle de formateur mais de conseiller.

Quant à ses parents ils lui ont imposé le contrat : passe ton bac d’abord ! Ce qu’il a fait, mais le lendemain (ou presque), il partait aux toros !

Doblon d’El Rafi à une vache d’Hermanos Sampedro, le 8 février 2024. ©JYB

De novillero il a connu des triomphes à Nîmes, à Valence, mais à Madrid il est sorti le jour où Rufo a triomphé ce qui a masqué sa prestation. Il a également toréé en novillada à Vic et en corrida à Alès, ce qui indique bien une volonté qui se confirmera cette année de prendre tous les encastes.

C’est ainsi qu’il sera annoncé dans 9 cartels en France à ce jour dont : Alès (toros de Valverde, Pagès-Mailhan, Tardieu), Vic  (avec les Los Manos), Dax, Istres (toros de Pagès-Mailhan), Eauze, Mimizan etc. Un contrat en Espagne est également signé mais sera dévoilé par l’empresa des arènes.

Rappelons qu’en 2022 il avait toréé 5 corridas et en 2023, 10.

En attente, bien sûr, la confirmation à Madrid, mais rien n’est acquis à ce jour et peut être aussi ce n’est pas d’une urgence absolue. Il n’est pas encore allé en Amérique du Sud, mais ne veut y prendre que les grandes arènes : dans les pueblos, il y a trop de toros de média casta qui ne permettent pas.

Naturelle d’El Rafi à une excellente vache de Soto de la Fuente qui sous sa lidia a gagné le droit de devenir reproductrice. ©JYB

Rafi avoue ne pas avoir une idole particulière dans le monde des figuras : bien entendu, El Juli qu’il a souvent vu à Nîmes l’a sans doute marqué, mais il admire le torero qui est a gusto devant le toro et qui réalise une belle prestation, ce qui arrive aux figuras comme aux autres matadors.

De même, il n’a pas d’exclusivité en matière d’élevage : « Dans tous les élevages, il y a du bon et du mauvais ; on coupe des oreilles à tous les élevages ».

Pecho d’El Rafi à une excellente vache de Soto de la Fuente le 8 février 2024. ©JYB

Sa préparation se fait au campo : il vit en Espagne de décembre à avril-mai et retrouve sa famille quand la saison française est lancée. En fin de temporada, il se relâche un peu (novembre) mais dès décembre il reprend de manière intensive : Sport, toréo de salon, déjeuner, sieste, toréo de salon et sport forment la trame de ses journées. Il ne croit pas trop à la préparation mentale : « elle commence en sortant de sa maison, si on vit avec les toros dans la tête et avec la peur dans la tête » et « la préparation mentale permet éventuellement de saisir mieux comment s’améliorer. C’est surtout être tous les jours torero dans sa vie ; c’est la meilleure préparation et l’ indispensable c’est la passion ! » Son objectif est clair : «  ce n’est pas d’être matador, c’est d’être torero ! »

Sur le plan pratique, hormis la sobriété en termes de boissons, pas de contraintes alimentaires : d’ailleurs il aime cuisiner.

El Rafi en tertulia à la ganderia Murube.

Au total un jeune homme bien dans sa tête et dans sa passion et qui a montré dans les tientas sa maîtrise du toréo et déjà une connaissance des toros approfondie, avec en complément une grande empathie envers les ganaderos et les aficionados présents qui ont apprécié ses tertulias de fin d’exercice.

http://facealacorne.fr/rencontre-avec-el-rafi/

Valdemorillo: oreille pour Perera et Pulido

Valdemorillo, Madrid – Troisième de la Feria de San Blas 2024.  Plus de trois quart.

Toros de Alcurrucén, 

• MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et oreille

• PACO UREÑA, silence après avis et silence après avis

• GUILLERMO GARCÍA PULIDO, qui prenait l’alternative,  oreille et ovation après avis

I

Agustín de Espartinas a salué au 3ème Daniel Duarte au quatrième.

Alajavir: Tristan Baroso en triomphe

Aljalvir (Madrid) Novillada. Deux tiers.

Novillos de Guadalest. 

Lalo de María, ovation et silence; 

Tristán Barroso, oreille et oreille; 

Bruno Aloi, silence et ovation.

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