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Cali: novillada accidentée

Arènes de Cali (Colombie). corrida Deuxième de la feria de Cañavelarejo.

Des novillos de Paispamba, bien présentés et variés dans leur comportement.

• BRUNO ALOI, palmas et palmas

• LUIS MIGUEL RAMÍREZ, palmas, deux oreilles et l’oreille de celui qu’il a tué pour Arturo Cartagena.

• ARTURO CARTAGENA, palmas au seul qui a tué.

• Le torero Cristian Restrepo, palmas.

Incidents : Arturo Cartagena a dû se rendre à l’infirmerie après avoir subi un accident avant le troisième de l’après-midi. Bruno Aloi est sorti pour tuer le taureau et, dans l’exécution de la suerte suprême, il a subi une coupure qui l’a obligé à se rendre à l’infirmerie, laissant Luis Miguel Ramírez comme seule épée. Aloi sortit pour tuer le dernier taureau de l’après-midi. Pendant la novillada, un taureau de Las Ventas de Espíritu Santo a été combattu pour le torero de l’École taurine de Madrid Cristian Restrepo.

David Casas invité du Club Taurin de Paris le 30 janvier

Il y a exactement 60 ans, précisément un jour de mai 1964, l’Espagne cessait pratiquement de respirer pour suivre à la télévision la confirmation d’alternative d' »El Cordobés ». A cette époque lointaine, les corridas télévisées – toujours sur la chaîne « officielle » TVE –  étaient une rareté, et elles le sont restées encore longtemps, au moins jusqu’aux années 1980, marquées par la diffusion en direct de la fameuse « corrida del siglo » du 1er juin 1982 à Madrid, puis par l’arrivée de Canal Plus et les diffusions d’extraits, et parfois de corridas intégrales, à partir de 1985. Ce phénomène s’est amplifié dans les années 1990, époque de la « massification » où il était parfois possible de voir jusqu’à plusieurs corridas télévisées le même jour sur différents canaux. Ensuite sont arrivées les télévisions à « péage », Via Digital, un peu avant l’an 2000, Canal Plus, et jusqu’à tout récemment Movistar, qui diffusait en intégralité toutes les grandes ferias espagnoles. La dernière en date a été « Onetoro », l’an dernier, dont l’aventure s’est toutefois terminée – provisoirement? – de façon quelque peu frustrante puisque faute d’un nombre suffisant d’abonnés, la chaîne a essuyé de telles pertes qu’elle a dû renoncer à diffuser la feria de San Miguel à Sevilla et la feria d’Automne de Madrid.
 C’est dire que la question de la corrida télévisée est brûlante, notamment en raison du problème des droits d’image versés par les télévisions aux organisateurs et toreros, qui ont été à l’origine de plusieurs conflits – et, plus profondément, parce que la diffusion télévisée d’un grand nombre de corridas dans l’année a transformé très nettement notre rapport au spectacle.
Nul n’était mieux placé pour évoquer la question que celui qui fut pendant de nombreuses années journaliste pour Movistar, soit dans le callejon soit comme commentateur, avant d’être de l’aventure de Onetoro l’an dernier. 

C’est pourquoi le Club taurin de Paris aura le plaisir d’accueillir David CASAS le jeudi 30 janvier à partir de 20 heures au restaurant Loubnane, 29 rue Galande 75005 Paris. 
Prix de la soirée ( à régler en chèque ou espèces) membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros. Il vous est rappelé que vous êtes encore à temps de régler votre cotisation pour l’exercice en cours, d’un montant de 60 euros.

Vous pouvez également noter la réunion suivante, qui aura lieu le mardi 11 février avec Yves Charpiat, vétérinaire de l’UVTF.

(Communiqué)

Saint-Sever: c’est noël !

La commission taurine de l’Association des Fêtes annonce le cartel de la corrida qui aura lieu dans le cadre des Fêtes de la Saint-Jean dimanche 22 juin 2025 à 18 h : Sébastien CASTELLA, CLEMENTE et Tomas RUFO face aux toros de Zacarias MORENO. Pour ces 3 toreros, ce sera la première corrida dans le Sud-Ouest en 2025.Cet élevage présentera pour la première fois un lot de toros dans les arènes Henri Capdeville.Nous fêterons les 25 ans de carrière de matador de toros de notre grande « figura » française, Sébastien CASTELLA qui termine la temporada 2024 avec des triomphes à Zaragoza, Lima (où il vient de gagner le précieux Scapulaire d’Or de la feria) et Madrid Vista Alegre lors de sa participation au festival pour les sinistrés de Valencia.CLEMENTE revient quant à lui à Saint-Sever où il avait fait sa première corrida en France en 2019. Il est auréolé de succès retentissants cette temporada 2024 : à Dax et Béziers, il a gracié à chaque fois un toro, à Nîmes en septembre où il est sorti a hombros par la « Porte des Consuls » avec trois oreilles. Une nouvelle « figura » en puissance…Tomas RUFO se présentera pour la première fois devant le public saint-severin. En 3 ans de carrière de matador, ce pur castillan est déjà détenteur d’un palmarès impressionnant : 88 corridas, 47 « puertas grande » dont 2 à la Monumental de Madrid-Las Ventas et 2 sorties par le Porte du Prince de la Maestranza de Séville ! Et cette année il a ouvert la « Porte des Consuls » à Nîmes et celles de Pamplona et Zaragoza. 
Billetterie en ligne à partir du mercredi 18 décembre 2024 sur https://www.billetweb.fr/pro/afssPlaces à partir de 15 €
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06 43 90 09 27 et toros.fetessaintsever@gmail.com

CLUB TAURIN DE PARIS : La profondeur d’Emilio De Justo.

Emilio de Justo à son arrivée au Club Taurin de Paris le 11 décembre 2024. ©JYB

Ce 11 décembre, Emilio de Justo était l’invité du Club Taurin de Paris : accueilli avec chaleur, se mêlant à la cohorte des aficionados, il captait d’emblée l’attention et l’intérêt, après l’introduction du président Thierry Vignal.

Thierry Vignal, président du CTP accueille Emilio de Justo à Paris le 11 décembre 2024. ©JYB

Il évoque d’abord sa vie de torero : son enfance en Estrémadure, région taurine s’il en est, où il voit beaucoup de corridas à la télévision. Il est séduit surtout par l’émotion qui se dégage du spectacle et à 15 ans, il se lance dans la formation taurine : ses débuts sont simplement le toréo de salon avec Rafaël Canada et ce qu’on appelle en Espagne, le toreo de « tapia », où les jeunes apprentis attendent assis sur un mur lors des tientas que les toreros confirmés veuillent bien leur laisser la place. Puis il entrera à l’école taurine de Plasencia suivie par celle de Caceres.

En 2000, il revêt pour la première fois l’habit de lumière : une véritable fête et une grande émotion.

Il passe en novillada piquée en 2002, là où, dit-il, « les choses sérieuses commencent » et avec l’aide de son école taurine toréera 70 novilladas pendant les 5 années suivantes avec de nombreux succès dans les férias de novilladas (Arnedo, Arganda del Rey, etc.) et dans des grandes arènes. C’est là où il comprend l’exigence du toréo.

L’alternative survient en 2007 des mains de Talavante avec Cayetano pour témoin devant des toros de Jandilla. Après 2 saisons il subit en 2010 un fracasso monumental à Madrid où il entend les 3 avis. Sa carrière est suspendue pour 6 années très dures pendant lesquelles il ne perd pas courage. Pour continuer, avec l’aide du matador colombien Guerrita Chico, il se rend 4 années de suite en Colombie car il n’aura eu en Espagne qu’un seul cartel dans un pueblo d’Estrémadure. En 2013, il gracie un toro, ce qui lui vaut de nouvelles invitations et lui permet de retrouver le plaisir de toréer et de se rendre compte que Madrid n’avait été qu’un accident.

Emilio de Justo avec Thierry Vignal et Araceli Guillaume-Alonso pendant sa conférence au CTP le 11 décembre 2024. ©JYB

C’est Luisito, matador français retiré à San Lucar de Barrameda, qui le prend en mains et lui offre une opportunité à Orthez où il coupe 2 oreilles à une corrida de Hoyo de la Gitana. S’ensuivent des cartels dans tout le Sud-Ouest, notamment une rencontre avec les Victorino à Mont-de-Marsan où il coupe à nouveau 2 oreilles, puis l’année suivante avec les Adolfo Martin et le même résultat.

Ces succès attirent l’attention en Espagne et lui ouvrent des contrats (Valladolid, Azpeitia,..) et il revient à Madrid avec les Victorino et sort pour la première fois par la puerta Grande à la féria d’Automne.

L’année suivante, Bilbao et Pampelune lui ouvrent leurs portes, avec succès, mais la crise du COVID éclate bientôt et brise l’élan. Il a peur d’être oublié.

2021 est pour lui une année de consolidation avec des grandes portes à Madrid et à Séville pour la San Miguel, devant les Victorino.

Emilio de Justo sort en triomphe de la Maestranza de Séville après une grande faena au toro n°51 de Victorino Martin, le 23 septembre 2021. ©JYB

En 2022, l’empresa de Madrid lui propose un geste avec une encerrona le dimanche des Rameaux. Les arènes sont pleines et après une faena intense au toro de Pallares, c’est l’accident à l’estocade : la voltereta lui brise les vertèbres cervicales, heureusement sans déplacement, mais les médecins prévoient 1 an ou 1 an et demi d’arrêt. Suivent 4 mois et demi d’immobilité complète dans un corset et surtout de douleurs intenses, mais il savait qu’il devait tout donner. Et il revient au toréo, 5 mois plus tard à Almeria, avant de toréer 10 corridas dans des plazas de secunda pour retrouver le sitio malgré la douleur (sous calmants) et la gêne qui n’ont pas disparu. Intérieurement, « il pleurait pendant le paseo ».

En 2023, il torée de nouveau dans les grandes plazas ; les séquelles sont toujours là, surtout dans le cou, qui lui donnent 60% de ses capacités. Mais il s’entraîne à fond pendant l’hiver car il est sûr de réussir et d’être prêt en 2024. Cette temporada sera des plus importantes avec de grands succès à Madrid, Séville, Pampelune, Malaga, etc. et son vœu de revenir au sommet s’accomplit grâce à un moral d’acier.

De chaleureux applaudissements saluent cette évocation de sa carrière et préparent certaines questions qui vont suivre.

Emilio de Justo en naturelle devant Portezolano, n°51 de Victorino Martin, à Séville, le 23 septembre 2021. ©JYB archives

Q : Il a une relation particulière avec Victorino Martin : peut-il en donner l’explication ? Et quels sont les toros de Victorino qui l’ont le plus marqué ?

Cela a commencé par hasard : il vivait dans un village non loin de la finca de Victorino et vers 16 ans il faisait du stop pour aller à une tienta. Victorino s’arrête : lui-même est très impressionné de cette rencontre, mais Victorino lui indique que la tienta dans son élevage c’est dans l’autre direction et qu’il se trompe. Réponse : « Non, non, je ne suis pas encore prêt pour aller chez vous, on verra plus tard ! ». Ceci explique assez bien la qualité de leurs rapports futurs..

Pour les toros : en 2016 le premier toro de Mont-de-Marsan auquel il coupe 2 oreilles. En 2021, le toro de Séville auquel il coupe là aussi 2 oreilles et le toro de Madrid auquel il donne une des faenas les plus intenses de sa carrière et enfin la corrida de Victorino à Cali, une de ses après-midi les plus complètes.

Q : En 2024, Ses triomphes lui ont valu 6 rabos coupés dont 2 indultos. Lesquels lui ont apporté le plus de plaisir ?

Il doit réfléchir : La saison a été tellement riche qu’il a du mal à détacher l’une ou l’autre de ses faenas. Peut-être celle à un toro de Vellosino dans un pueblo qui lui a donné beaucoup d’émotions.

Emilio de Justo pendant sa conférence au Club Taurin de Paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Q : En parlant de force mentale, comment se remet-on après 2 toros rentrés vivants à Madrid puis après l’accident ?

C’est une question profonde et difficile. « je me pose la question : comment ai-je pu en être capable ? J’ai passé tant d’années sans toréer et comment ai-je pu faire tout ça ? Peut-être l’aficion et l’amour du toréo.

Le torero doit penser, faire ses choix et décider seul. La solitude et la réflexion sont absolument indispensables, car dans sa tête il se voit tout le temps en train de toréer ou se demande quel est le toro qu’il voudrait voir. »

Q : Dans le même ordre d’idées rêvez-vous de toros ?

Oui il y a un rêve dans sa vie. Et il rêve toujours de faenas. Mais de toute façon, la réalité est toujours meilleure que le rêve !

Surtout qu’il y a aussi des cauchemars.

En tout état de cause, il voit toujours le côté positif, même dans les moments désagréables : il voit le bon qui va arriver après.

Q : Quels sont les toreros avec lesquels il apprécie le plus de toréer ?

Tous. D’abord parce qu’ils l’ont admiré après l’accident de Madrid, lui-même les admire tous. Sur le concept du toréo, les grandes figuras l’ont impressionné Joselito, Ortega Cano, Manzanares. Il a pris beaucoup de plaisir à les voir toréer, mais cherche surtout son propre style.

Emilio de Justo répondant aux questions des aficionados du Club Taurin de Paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Q : Que sera sa temporada 2025 ?

(sourire) Ce sera une temporada où faire un pas de plus et améliorer son toréo. Il ne faut pas être conformiste et avoir l’humilité de savoir qu’il y a encore des choses à faire.

(Bien entendu, aucun détail concret sur ses perspectives de cartels en 2025.)

Q : Quel est son toro idéal : facile, difficile ? Celui qu’il faut attendre ou celui qu’il faut aller chercher ?

Il ne sait pas. Car c’est au torero de s’adapter au toro. Il faut donc le laisser tel qu’il est mais bien connaître les élevages pour être capable d’anticiper toutes ses réactions.

Il préfère le toro qui vient avec caste et bravoure et qui embiste bien. Il aime la bravoure, mais la bravoure franche, le toro encasté, mais avec de la classe.

Q : Est-ce important d’être chef de lidia ?

Le chef de lidia doit être attentif, mais c’est quelque chose qui relève plus de l’étiquette aujourd’hui. Tous les toreros sont extrêmement attentifs à ce qui se passe en piste. En fait, le seul problème est qu’on doit tuer le premier toro alors que le public est froid et que le torero lui-même n’est pas échauffé ni au plus haut de ses capacités. Mais il faut assumer son expérience.

Q : Comment abordez vous la peur après tout ce que vous avez subi ?

La peur est toujours là ; mais la peur de ne pas toréer est la plus dure !

On a envie de la ressentir quand on ne peut plus se retrouver devant les toros.

En outre, quand on dépasse sa peur, cela use terriblement.

Estocade d’Emilio de Justo à Portelozano, n°51 de Victorino Martin à Séville le 23 septembre 2021. ©JYB archives

Q : Emilio De Justo est reconnu comme un grand estoqueador. Quelles sont ses références ? Peut-il citer des estocades dont il se souvient ?

L’estocade est personnelle ; c’est une question de synchronisation des mouvements. La coordination est donc très importante et pour cela l’entraînement au carreton est fondamental. Il faut se sentir à l’aise au moment où on se profile, d’où le carreton car c’est le moyen de créer son propre style à partir d’une base technique.

L’estocade pour le souvenir celle donnée au toro du Puerto de San Lorenzo qui lui a permis d’ouvrir sa première grande porte de Madrid.

Emilio de Justo reçoit le livre Toreros dans la ville lumière, au CTP le 11 décembre 2024. ©JYB

Cette question conclut la soirée et Emilio de Justo peut saluer une nouvelle ovation avant de recevoir en cadeau le dernier livre de l’UBTF Toreros dans la ville lumière, car à son arrivée il n’avait pas manqué de poser la question : Y a-t-il eu des toros à Paris ?

Signatures et dédicaces d’Emilio de Justo pour les aficionados du CTP, à paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Après signature du livre d’or du Club et dédicace de quelques photos, la soirée se poursuivra autour d’un bon repas avant que les aficionados parisiens ne se retirent enchantés de cette soirée.

Jean Yves Bloin https://facealacorne.fr/

Javier Castaño: 2025 la temporada des adieux

Javier Castano Adelaida Rodriguez Garcia Bilbao 24 août 2013 © Ferdinand De Marchi

Javier Castaño a annoncé que la temporada 2025 serait la dernière de sa carrière. Ce sera sa vingt-quatrième année d’alternative. Le torero salmantino a été ces dernières années dans l’ombre de son frère Damian après s’être imposé comme un des lidiadors les plus sérieux et courageux du circuit, abonné aux corridas dures et aux situations les plus difficiles. Il s’est donc imposé sur le tard dans les arènes les plus toristes du monde comme Madrid, Bilbao, Pampelune et pour ce qui est de la France: Céret. Javier a indiqué qu’il aimerait que sa dernière corrida se déroule à Salamanque.

CLUB TAURIN DE PARIS : POUR RUBEN AMON CE N’EST PAS LA FIN DE LA FÊTE !

Au cours de la récente soirée qu’il a passée au Club taurin de Paris, Ruben Amon a montré beaucoup plus d’optimisme que ne l’aurait laissé penser le titre de son livre : la fin de la fête. Voici le compte-rendu de cette très intéressante soirée rédigé par Martine Bourand membre très inspirée du CTP.

« Pour sa  deuxième soirée de la temporada 2024-2025 le  CTP a eu le plaisir de recevoir Rubén Amon  pour son essai  El fin de la fiesta parue  en 2021  en version  espagnole  et traduit en français en 2022 par Adrien Gérard  aux éditions le Diable Vauvert sous le titre : la fin de la fête .

Pour introduire la soirée,  Aracelli Guillaume nous présente l’auteur  : Rubén Amon, né en 1969 à Madrid est un  homme qui a plusieurs cordes à son arc, polyglotte, journaliste politique et géopolitique, spécialiste de l’opéra et de la tauromachie, chroniqueur taurin  et même critique taurin à une époque. Il publie ou publia dans  El mundo, El Confidential, El Pais et dans des journaux étrangers. Egalement homme de télévision, il dirige entre autres sur Onda Cero l’émission la cultureta.

Jean Davoigneau et Ruben Amon, complices pendant la soirée au Club Taurin de Paris. ©JYB

Les échanges se feront en français sous la conduite de Jean Davoigneau qui ouvre les débats par cette question:

Ce livre a été écrit en 2021, en 2024 l’écririez vous à l’identique ?

Avant toute réponse, Rubén Amon s’amuse du fait que le lieu où se déroule la soirée  évoque la clandestinité !

Concernant la question, il se dit bien plus optimiste quant à la corrida et à son avenir qu’en 2021, période très difficile pour le milieu avec la période COVID,  où l’interrogation : que faire des toros bravos ? se posait, sachant que les éleveurs n’ont pas bénéficié d’aide du gouvernement ?

Depuis, les choses ont changé, les jeunes reviennent aux arènes, probablement parce qu’ils ont pris conscience que la corrida pouvait disparaître. Jamais autant de jeunes ne sont venus découvrir la corrida. Par ailleurs, deux autres facteurs ont  contribué à ramener le public aux arènes : la contre réaction face aux menaces d’interdiction  avec un changement de regard de la société plus sensible au fait de réfléchir par elle-même. Les publications des mouvements anti taurins moins nombreuses qu’il y a trois ans, sur les réseaux sociaux,  en témoignent. Le second facteur est  le phénomène Roca Rey, idole transatlantique, cosmopolite,  qui amène beaucoup de monde aux arènes, figure héroïque comme le fût Dominguin, portant des valeurs de courage et de charisme. Aller voir Roca Rey c’est également aller voir des toreros tels que Morante, Pablo Aguado, Gines Marin, toreros d’art ainsi que des  toros les plus intéressants de l’histoire de la tauromachie grâce à des  éleveurs de plus en plus professionnels.

Pour autant les milieux artistiques espagnols véhiculent toujours des contre vérités à son encontre , pour exemple,  le commissaire de l’exposition Goya au Prado qui présenta Goya comme un anti taurin alors qu’il avait à la fois, une passion pour la corrida et de solides amitiés avec des toreros. Son aficion totale transparaît toujours à travers ses dessins expressionnistes. Ou, encore,  le ministre de la culture qui exclut la tauromachie et ses représentants  de la remise des prix des  beaux arts.

Couverture du livre de Ruben Amon paru en 2021.

Il regrette la position de la gauche espagnole, pour qui la tauromachie représente le passé, une vision de l’ancien régime, opinion défendue par les nationalistes catalans. Ce qui amène à la situation paradoxale, où  les aficionados catalans se retrouvent à chanter l’hymne catalan, aux arènes de Céret !

La tauromachie est une expression artistique  liée à la Méditerranée, elle est cosmopolite. Les reproches qui lui sont faits, d’être liée à l’ancien régime, pourraient dans ce cas, tout autant s’adresser au Real  Madrid avec la période franquiste. Le parti d’extrême droite  VOX  et Morante qui travaille pour lui, en prenant la défense de la tauromachie, risquent de lui faire du tort. Ainsi la tauromachie se trouve tiraillée entre la gauche et l’extrême droite.

Quel est l’impact du documentaire D’Albert Serra, Tardes de soledad, dont le personnage central est  Roca Rey, primé au festival international du film à San Sébastian ?

Rubén Ramon a visionné le film à Madrid  avec Roca Rey, lors d’une projection organisée par Serra avec un public averti,  en avant première. Il rapporte que Roca Rey s’est senti trahi par rapport à ce que lui, voulait raconter en se livrant à Serra. Mais, grâce aux anti taurins qui ont voulu l’interdire en tant qu’apologie de la tauromachie, le film a rencontré un certain succès, déclenchant le réflexe : « Si les anti sont contre alors le film doit être intéressant ». Le film retient avant tout la violence et le sang, la guerre et, omet la part d’art de la tauromachie dont Serra n’a pas compris la dimension, ce qui explique la disparition d’Aguado du projet qui à l’origine, réunissait les deux toreros.  Serra développe, selon lui, une vision de psychopathe de la corrida, l’absence de public visible mais toutefois présent crée  une atmosphère oppressante.

Si la tauromachie est un scandale c’est parce qu’elle représente tout ce que craint la société, la mort qu’elle cache, la masculinité, valeur désormais négative, la liturgie dans une société sécularisée qui occulte la dimension religieuse ou  même païenne des rites, la hiérarchie, l’héroïsme.  Avec  comme personnage central,  le torero, héros, sur le chemin de la perfection face au héros occasionnel.

La tauromachie doit donc se protéger et pour cela respecter l’eucharistie,  la mort et le sang et non pas négocier ses valeurs avec la société. Spectacle exceptionnel, elle  doit pour survivre  le demeurer.

La tauromachie est-elle conceptuellement discriminante ?

Si la démocratie est le meilleur système politique pour autant la tauromachie n’a rien à faire avec elle, elle fonctionne au mérite et de ce fait admet une hiérarchie.

Ruben Amon attentif aux questions des membres du Club Taurin de Paris, le 29 novembre 2024. ©JYB

La France est-elle le miroir de l’Espagne ou a-t-elle une autre vocation ?

La France représente un modèle de résistance dont  Simon Casas fut un acteur. Avant, les empresas espagnols étaient en France en territoire de colonisation mais, elle a trouvé son propre chemin pour la défense de la corrida et est devenue un modèle auto suffisant  désormais,  à la fois,  caution morale et modèle de résistance. Modèle de résistance face à la pression, à travers l’organisation de ses spectacles et ses aficionados. Elle offre un schéma à suivre. Il y a de la tauromachie dans le sud, Nîmes, Arles, Béziers, Dax … sans considérations politiques.

Que pense-t-il  du torero Morante de la Puebla ?

 Rubén Ramon le considère comme le plus grand torero de tous les temps, avis qu’il partage avec les anciens toreros  qui ont vu Paco Camino et bien d’autres  mais qui n’ont jamais rencontré  un torero comme lui. Il rappelle comment à Cordoba, après s’être recueilli sur la tombe de Manolete, le soir dans l’arène, Morante exécute pour la première fois, une manoletina. C’est un torero qui fait le lien entre le passé et le futur, spectacle total, la tauromachie a besoin de lui.

La corrida s’apparente-t-elle  à la religion, à la transcendance  à un côté mystique ?

Si on vient à la corrida pour Roca Rey,  on y reste pour les toreros d’art qui révèlent le mystère. La tauromachie est protégée par l’originalité de l’expérience qu’elle propose : barbarisme ou civilisation totale par la codification de la violence  par la dramaturgie et l’esthétisme ? Rite pour faire de la mort un mystère avec une prise de risques totale pour le torero qui lui donne toute sa légitimité à l’opposé de la mort cachée des abattoirs. Il ne faut donc renoncer à rien.

La télévision est-elle une démystification de la corrida par la multiplication des spectacles ?

La télévision est indispensable à la corrida, sans télévision la connexion avec la société ne se fait pas. Du reste, une corrida non télévisée comme celle de Jose Tomas , attire beaucoup de monde aux arènes et autant de téléphones portables qui filment ! Canal plus est un exemple de vulgarisation réussie de la corrida. Malheureusement, la chaîne taurine  One toro est dans une situation critique, faute de moyens.

Le mystère n’existe pas à la télévision, mais sans télévision plus de tauromachie.

La corrida, sujet tabou, lors des conversations privées, souffre de l’insuffisance  de relais médiatiques. El Pais ne parle plus de toros face à la progression des anti taurins. La tauromachie traîne toujours une mauvaise réputation, alors que la période de l’afeitado a fait place à une exigence d’intégrité du toro. Des rumeurs circulent comme au sujet de Roca Rey pour tuer la crédibilité du spectacle (caleçon blindé, cornes protégées …). Seuls les journaux conservateurs parlent de la corrida, les médias de gauche l’ignorent. Alors que toutes les valeurs peuvent s’y retrouver : de gauche, de droite, le passé, le futur, la religion…

Le mundillo n’est-il pas son premier ennemi ?

Il y a des erreurs de gestion dans certaines arènes  même, si beaucoup d’arènes attirent du monde et  que de  nouvelles s’ouvrent, mais des arènes de première catégorie comme Bilbao sont vides, à la fin du mois d’août depuis l’abandon de l’ancien empresa.

Le nombre de  novilladas  organisées est insuffisant pour les nombreux élèves des écoles taurines alors qu’elles sont le passage obligé pour  devenir torero. Cependant la dernière temporada a révélé des novilleros intéressants. En Amérique règne  une tendance lourde à l’érosion de la corrida : au Mexique, en Colombie, au Pérou, en Equateur. Cette situation difficile s’est construite, encore une fois sur un malentendu politique, la corrida comme symbole culturel de l’Espagne colonisatrice face aux nationalismes. Ironie de la situation, en Colombie alors que la violence gangrène le pays que de nombreux hommes sont tués, la cause animaliste fait son chemin !

Que pensez-vous de l’indulto ?

Rubén Ramon  y est opposé, sauf circonstances exceptionnelles, il y voit un mécanisme du mundillo pour négocier avec la société.

Il est persuadé que pour défendre la corrida, il faut invoquer l’héroïsme, l’érotisme, le mystère, la mort qui sont ses seules justifications  et non pas l’écologie.

Elle est art,  inutile, éphémère, gaspillage autrement dit  la part maudite  qu’elle se doit  d’assumer. »

Texte Martine Bourand

Ruben Amon dédicace La fin de la fête pour les membres du Club Taurin de Paris, le 29 novembre 2024. ©JYB

in https://facealacorne.fr/

Le festival de Villaseca de la Sagra, animé d’un bon esprit… mais longuet, parfois !

Villaseca de la Sagra (Toledo), dimanche 8 . Festival sans picadors au bnéfice des victimes de la DANA Plus de 2/3 d’entrée.

Novillos, par ordre de lidia La Olivilla, Toros de San Román,  La Buitrera, Mariano de León, San Isidro, ; José Cruz, Juan Carlos García Rivera, et Conde de Mayalde, bravo. Le troisième Nicotina, numero 7, tostado chorreado, né en 06/22, de La Buitrera, vuelta al ruedo; comme le 8ème Conde de Mayalde, « Entrador » n° 58, castaño salpicado, bragado y meano, né en 01/23. 

Esaú Fernández, ovation et saluts; 

Cristian Escribano, ovation et saluts,

Álvaro Lorenzo, deux oreilles; 

Francisco Montero, deux oreilles après avis; 

García Pulido, oreille après avis; 

Sergio Rodríguez, ovation et saluts après avis; 

Jorge Molina, palmas après avis

Alberto Seseña oreille.


Villaseca de la Sagra, bien connue pour ses novilladas participe elle aussi au grand élan de solidarité pour les victimes des intempéries de la province de Valence. Le festival sans picadors de cet après midi participait à ce grand mouvement du monde taurin. Huit erales (novillos de deux ans) de huit ganaderias différentes étaient lidiès par sept toreros du second niveau de l’escalafon et un novillero de la province nous étions loin du festival de luxe de Madrid la semaine dernière mais animés par le même esprit.

Le festival a duré plus de trois heures ce qui fait beaucoup surtout pour un spectacle sans picador et il faut bien dire que les faena ont été particulièrement longue selon la mode du temps et parfois particulièrement ennuyeuses.

Esaü Fernandez essayera beaucoup avec un exemplaire du Juli qui bien que qualiteux possédait le pire vice une faiblesse indigente.

Cristian Escribano paraît bien brouillon devant son opposant de San Roman qui à plusieur reprises le prend en défaut. La faena ne montera jamais à un bon niveau malgré quelques détails.

Il faudra attendre le troisième novillo pour voir un animal brave et noble disposant des forces suffisantes pour livrer un combat intéressant. Le salut capotero d’Alvaro Lorenzo montre d’entrée le niveau auquel le jeune torero veut s’élever. Une série de véroniques particulièrement lente mène les deux protagonistes au centre. Montero donne un quite baroque à une main auquel Lorenzo réplique par tafalleras d’une grande lenteur conclue d’une formidable larga. Cette lenteur , la profondeur des passes et leur précision domineront la faena de muleta. L’estocade est d’école portée droit en décomposant les temps.

Que dire de la prestation de Francisco Montero ? Ce torero a, c’est le moins que l’on puisse dire, sa personnalité. On aime ou on n’aime pas et pour ma part je suis mitigé. Ce qui est certain c’est qu’il a porté sur le public de Villaseca. Revenons sur sa prestation. L’entame se fait à puerta gayola, Montero nous avait habitué à utiliser pour ce faire son capote de paseo il il prit son marseillais(la veste chaude de campo) doublé du drapeau valencien . Le novillo n’en a cure et secoue durement l’imprudent. Taléguilla déchirée et boitant bas Montero se relève et poursuit au capote. Par la suite il pose deux paires de banderilles alternant avec son péon. La faena bien dans le style très particulier du chiclanero sera particulièrement longue le premier avis venant le rappeler à l’ordre alors qu’il aimerait poursuivre. Montero se résout à prendre l’épée et conclut d’une série de bernardinas à genoux. Nouveau détail broque la mise à mort sans muleta à cuerpo limpio heureusement l’épée rentre malgré une nouvelle voltereta et elle sera suffisante. Montero est content, le public aussi.

Le San Isidro de Pulido est lui aussi faible d’entrée de jeu . De la faena particulièrement longue nous reteindrons la première série à droite conclue d’une belle trincherilla. La série suivante est liée et templée, le novillo aurait du rythme mais beaucoup trop faible ne tient pas la distance. Pullido donnera de bons détails sans plus.

Le novillo de Sergio Rodriguez paraît noble mais est trop exigeant pour le torero qui se fait souvent accrocher à droite le final à gauche est intéressant.

Jorge Molina se trouve en face d’un animal très faible qui ne lui permet pas de s’exprimer . Ici encore il fera durer des débats stériles d’u n’émergent que quelques passes intéressantes au milieu des scories.

Le novillero de Tolède Alvaro Sesena a la chance de tomber sur un excellent exemplaire du Conde de Mayalde qui sera certainement le meilleur de la soirée, cela valait le coup d’attendre trois heures ! l’érale dispose de toute les qualités pour une bonne faena bravoure noblesse et force et le jeune novillero se retrouvera parfois un peu débordé par son antagoniste. La faena est intéressante mais sans jamais atteindre les niveaux auquel le novillo aurait permis de s’élever. Les séries sont bonne bien dessinées mais l’animal domine souvent en fin de série. Le mise à mort est en deux temps, un mete y saca et une entière et le bilant d’un mouchoir bleu pour le toro me paraît plus justifié que le blanc au torero.

Jean Dupin


BRINDIS D’OR (épisode 2)

Après ce lancement vibrant, (voir épisode 1) on entre dans le vif du sujet avec l’attribution des premiers brindis.

Arnaud Agnel rappelle que le choix des nominés a été fait par un jury qui associe compétence et aficion et que 4000 aficionados ont ensuite voté pour l’attribution de ces Brindis. Leur vote est prioritaire, même si le jury a conservé 25% de la note finale.

Les premiers brindis attribués ont pour ambition de montrer la force du collectif et les résultats qu’il obtient quand tous s’engagent.

Les 3 premiers nominés pour le titre de Brindis de l’organisation sont : la programmation de Dax, la novillada de Seissan, 1 toro pour un rêve d’enfant.

Florent Moreau. ©JYB

Florent Moreau qui révèle des discussions passionnantes au sein du jury pour ce Brindis et le rugbyman Nolan Le Garrec se partagent la lecture du verdict et la nomination du vainqueur.

C’est Marc Serrano pour son opération 1 toro pour in rêve d’enfant qui reçoit le prix.

Marc Serrano brinde son prix des Brindis d’or 2024. ©JYB

Depuis 2013, le festival a été organisé par Marc Serrano avec le soutien des ganaderos, qui offrent les toros, des matadors et des cuadrillas, qui officient gratuitement, des propriétaires d’arènes, qui les mettent à disposition. Ces 3 dernières années, il a permis d’offrir 56 000 €, dont 18000 en 2024, aux services pédiatriques d’hôpitaux et à des associations œuvrant en faveur de l’enfance. Aux yeux de l’aficion, c’était un Brindis incontournable et parfaitement mérité.

Le deuxième Brindis dans l’esprit de la force du collectif est attribué à une action de transmission de l’aficion.

Les nominés qu’il va être difficile de départager sont l’AFAP, le bolsin de Nîmes métropole, la Novillada Sans Picadors gratuite de Tyrosse. À l’évidence les 3 méritent la victoire !

Le président du Cercle Taurin Tyrossais. ©JYB

L’aficion ayant tranché, c’est Le Cercle Taurin Tyrossais qui reçoit le Brindis. Le président, Angel Mora, évoque la première de cette novillada gratuite montée avec les bénéfices d’une bodega des années précédentes et souligne que le lleno y a été constaté tous les ans depuis 20 ans. Il cite les noms de tous les toreros français passés par Saint Vincent de Tyrosse et l’on peut constater que tous les matadors d’aujourd’hui y sont ! Sa conclusion : il faut être fiers de nos traditions !

Léo Pallatier ovationné par la salle des Brindis d’or. ©JYB

En transition, Zocato qui doit présenter le Brindis suivant, fait ovationner Léo Pallatier, (fils du peintre Loren et de Cécile Mesplède directrice de Cactus Event, étudiant en sciences po à Madrid et Bordeaux et à l’école taurine de Madrid), qui représente dans l’assistance les novilleros sans picador, catégorie qui n’a pas été sélectionnée par le jury. C’est la deuxième ovation debout depuis le début de la soirée, le premier ainsi honoré étant le sénateur Laurent Burgoa pour sa défense de la tauromachie lors du renvoi de la dernière PPL.

Ovation debout pour le sénateur Laurent Burgoa pour sa défense de la tauromachie et des traditions. ©JYB

Le Brindis suivant est celui du coup de cœur du public avec comme nominés : les adieux d’Enrique Ponce, les chirurgiens taurins de France, Juan de Castilla pour son défi Vic/Madrid

Sans hésitation, dans le contexte actuel, le Brindis est attribué aux chirurgiens taurins.

Le président des chirurgiens taurins savoure son Brindis d’or. ©JYB

En recevant le prix, leur président soulignera qu’ils sont tous bénévoles de même que leurs infirmiers, aides-soignants, ambulanciers. Ils méritent tous un grand coup de chapeau !

Avant d’enchainer sur le Brindis suivant, un hommage particulier, défini comme le brindis des valeurs humaines est accordé à Sébastien Boueilh, président de l’association « colosses aux pieds d’argile », qui défend les jeunes victimes de viol ou d’agression sexuelle dans le milieu sportif notamment : pour lui, les écoles taurines ne sont pas à l’abri, un cas ayant été repéré en Espagne il y a quelque temps.

Sébastien Boueilh président de l’association Colosse aux pieds d’argile, reçoit un Brindis d’or d’honneur. ©JYB

Dans son discours de réception, il évoque son propre cas : violé entre 11 et 17 ans chaque fois qu’il revenait des entrainements de rugby, reconnu victime par la justice en 2013, il a surmonté le traumatisme qui l’empêchait de ressentir des émotions pendant 17 ans ! Ce qui l’a conduit à créer son association et à lutter pour les jeunes victimes. Aujourd’hui, bien que sans aide de l’état, il gère un budget de 200 000 € grâce à l’appui d’innombrables donateurs, du monde du rugby, et de l’aficion. Et il proclame son admiration au courage des toreros.

JY Bloin https://facealacorne.fr/

Un beau dimanche à la télé…

➡️ Dimanche 1 Décembre de 2024 (17:00 en España)  Telemadrid et  Onetoro Madrid.

Palacio Vistalegre. Festival Taurino festival au bénéfice des victimes de la “Dana”. «Madrid torea por Valencia». Reses de diferentes ganaderías pour Enrique Ponce, José María Manzanares, Sebastián Castella, Alejandro Talavante, Fernando Adrián, Roca Rey et la novillera Olga Casado. 

(VEA EL FESTEJO EN DIRECTO EN LA WEB DE TELEMADRID PINCHANDO AQUÍ) (ACCEDA AL ENLACE DE ONETORO PLATAFORMA DE PPV)

➡️ Dimanche 1er (18:00 en España)  Canal Sur Televisión Toros El Bosque (Cádiz) Becerrada Extraordinaria en Hommage aux victimes DANA en Valencia. Novillos de Los Millares pour: Rojas Ramírez, (E.T. Ronda); Alfonso Morales, (E.T. Jaén); Manuel Domínguez, (E.T. Sevilla); Juan Manuel Viruez, (E.T. Ubrique); Mario Torres, (E.T. Ubrique); y Armando Rojo, (E.T. Sevilla). 

(VEA EL FESTEJO EN DIRECTO EN LA WEB DE CANAL SUR CANAL PINCHANDO AQUÍ)

➡️ Dimanche 1er décembrede 2024 (16:30 México, 23:30 en España)  

Unicable 

Toros depuis México. Monumental Plaza México.

Toros de Montecristo para Juan Pablo Sánchez, Diego Silveti y Juan Ortega (Confirmation).

OntoroTv annonce la retransmission samedi prochain en direct de Lisbonne du gala taurin et le lendemain du festival de Villaseca de la Sagra.

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Au club Taurin de Paris: les prix de la rencontre

Alors que la majorité des prix viennent récompenser soit un torero, soit un taureau, soit encore un acte de combat particulièrement remarquable, le Club Taurin de Paris souhaite rendre hommage, au terme du saison européenne, à ce qui sera apparu à la majorité de ses membres comme la rencontre marquante de l’année entre tel taureau et tel torero, dès lors que cet évènement revêtira une dimension mémorable. Une telle rencontre ne doit pas être confondue avec avec la prestation la plus complète, la plus artistique ou celle qui a reçu les trophées maxima.

Le premier prix de la rencontre a été attribué pour la saison 2006 distinguant conjointement torero et éleveur, depuis il a été attribué chaque année au terme de chaque saison.

Pour la saison 2024 ont été proposés:

Cartero de Montalvo combattu par Paco Urena à Valencia le 19 mars photo © Carlos Gomez Litugo

Delicado de Santiago Domecq combattu par Clemente à Dax le 15 aout photo Ferdinand de Marchi

Beduino de La Quinta combattu par Daniel Luque à Nîmes le 14 septembre photo Ferdinand de Marchi

Le prix 2024 a été attribué à Dulce de Victoriano del Rio combattu par Borja Jimenez le 7 juin à Madrid

L’esprit du Prix de la rencontre et la mise à jour des prix attribués depuis l’origine en 2006 Jean Pierre Hedoin Président d’honneur du Club Taurin de Paris

Myriam Comte

photos Plaza 1/ Carlos Gomez Litugo/ Ferdiand de Marchi

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