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Madrid: première déception du « Cenate Las Ventas »

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Première des novilladas nocturnes du certamen ‘Cénate Las Ventas’. 8.173 spectateurs. 

Novillos de La Guadamilla, Chamaco (5º bis) et Los Chospes (6º bis), dcevants dans l’ensemble sauf le 4ème.

PEDRO GALLEGO, silence après deux avis et palmas

 MANUEL CABALLERO, silence et palmas

BRUNO ALOI, ovation arès avis et silence après avis

Finales de la Copa Chenel samedi et dimanche

Luis David Adame, José Fernando Molina et Víctor Hernández sont les noms retenus pour la finale à trois de la Coupe Chenel qui aura lieu samedi 29 juin prochain à Móstoles. Ils affronteront un défi d’élevage ‘ Adolfo Martín et Zacarías Moreno, et concourront pour une place dans la finale à deux, qui aura lieu le lendemain dans la même corrida à Mostoleño avec une corrida dans laquelle les taureaux de Baltasar Ibán , Victoriano del Rio et Pedraza de Yeltes seront combattus

–S 29/06. Móstoles, Madrid – Finale à 3 de la Coupe Chenel. Luis David Adame, José Fernando Molina et Víctor Hernández toros d’Adolfo Martín et Zacarías Moreno

Et dimanche donc finale à deux. Toujours à Mostoles télévisée sur TVMadrid

Torrejón de Ardoz: blessure de Javier Gómez Pascual

Le banderillero Javier Gómez Pascual a été pris cet après-midi dans la ville madrilène de Torrejón de Ardoz alors qu’il était en train de banderiller le premier taureau de l’après-midi d’El Pilar. Le subalterne se réfugiait dans les planches lorsque le taureau l’a fait à sa place, le blessant à la jambe gauche. Le rapport officiel révèle qu’il souffre d’une « blessure par corne de taureau à l’extérieur de la jambe gauche d’environ 20 cm avec une trajectoire ascendante et descendante avec saignement actif ».

Par ailleurs voici le résultat de la corrida:

Plaza de toros de Torrejón de Ardoz, Madrid. Deuxième de la Feria Taurina 2024. Trois quart.

 Toros de El Pilar.

 CAYETANO, palmas et deux oreilles.

BORJA JIMÉNEZ, deux oreilles et silence.

GINÉS MARÍN, silence et palmas.

Madrid

Plaza de toros de Las Ventas de Madrid. Corrida de toros. Moins d’un quart. 7445 spectateurs.

Toros de Valdefresno.

MORENITO DE ARANDA, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.

FRANCISCO JOSÉ ESPADA, vuelta al ruedo et silence après avis.

JUAN DE CASTILLA, palmas après avis et vuelta al ruedo.

La Brède : Intelligence et toreo

Samedi 22 juin. Plus de trois quarts d’arènes. Temps couvert, pluie intermittente.

6 toros de Robert Margé, dans le type de la maison, nobles dans l’ensemble, mais sans mordant, certains très faibles. Le cinquième fut remplacé par un sobrero du même fer.

Uceda Leal vuelta et salut.

Adriano oreille et oreille.

Dorian Canton silence après deux avis et oreille après avis.

Adriano est sorti a hombros.

Uceda Leal

Uceda Leal

Uceda Leal

Uceda Leal est peut-être le torero dont s’inspire Dorian, il nous avait enchanté à Madrid. Il revenait en France après pratiquement vingt ans d’absence. C’est trop pour un torero qui a prouvé maintes fois toutes ses qualités. Devant un lot faible et sans transmission, peu de possibilités de briller.  Il y eut quelques détails à la muleta, mais guère plus, dommage.

Adriano

Adriano

Adriano

Corrida d’une fade noblesse de Margé, sans le piquant et la caste qui caractérise souvent ce fer. Maniables, mais certains trop faibles pour que l’émotion soit au rendez-vous. Par contre, Adriano l’a été. Avec un toreo très intelligent, adapté aux comportements et aux difficultés engendrés par ses toros.

Le premier avait de la qualité, un peu faible, surtout à sa sortie et jusqu’au début de la faena de muleta. Adrien l’a convaincu petit à petit, a bien structuré sa faena, en lui demandant au fur et à mesure d’aller plus encore loin. Bonne lidia, avec des moments de relâchement et quelques beaux muletazos. S’il n’avait pas pinché, il aurait peut-être coupé deux oreilles et non une. Il brinda son second toro au maire de La Brède, qui avait bien chauffé le public avec un discours en défense de la corrida et des cultures minoritaires. Salenc l’en remercia avec ce brindis. Une nouvelle fois, devant un toro remplaçant et faible, il parvint à le maintenir debout et à nous faire oublier parfois ce handicap. Des passes bien dosées, toujours suaves virent le jour, il parvint même à les enchaîner. L’oreille coupée à ce toro lui permit de sortir en triomphe.

Dorian Canton

Dorian Canton

Dorian Canton

Dorian Canton, encorné au visage dimanche dernier, revint en piste comme si de rien n’était. Très belle attitude du Béarnais avec un toreo de belle facture. Comme devant son premier, qui ne dura pas longtemps, mais son début de faena avec des passes droitières fut d’une rare élégance, d’un classicisme hors d’âge. On le retrouva à son dernier, un animal fade mais collaborateur, dans une longue faena en quête du geste le plus épuré. Il toréait pour lui, sous une pluie battante, comme s’il était seul au campo. Dorian coupa une oreille. Seule critique, son mauvais maniement du descabello, il faillit recevoir les trois avis à son premier.

Texte Antonio Arevalo

Photographies Bruno Lasnier

Deuxième demie-finale de la Copa Chenel : Molina domine les débats

Les petites arènes de Alalpardo étaient pleines au trois quart cet après-midi pour la deuxième demi-finale de la Copa Chenel. Trois toros de la ganaderia d’Aurelio Hernandez (Madrid) et trois de Salvador Gavira (Cadiz), bien présentés, compliqués pour le premier fer et nobles pour le second, ont été combattus par :

Rafael de Julia : ovation et silence

Fernando Molina ; deux oreille et ovation après avis

Christian Parejo : silence aprés deux avis et silence

Rafael de Julia qui est le plus capé des trois protagonistes du jour entend mettre la barre haut en allant s’agenouiller à la porte du toril. Si la larga est bonne elle est suivie d’un désarmé et d’une fuite aux callejon. Sur l’incident le torero est traumatisé au poignet et cela le gênera peut être pour la suite. En tout état de cause on le trouve sur la défensive dans la lidia d’un toro qui profitant de la faiblesse du torero relèvera la tête protestant fortement. La mise à mort est longuette deux pinchazos une entière plate et six descabellos.

A son second de Gavira pourtant beaucoup moins compliqué que celui d’Hernandez il est aussi mal assuré reculant en permanence la jambe et toréant sur le voyage. La muleta est très souvent accrochée. Ici encore la mise à mort et difficile un pinchazo et une demi tombée.

Molina s’entendit d’entrée avec son toro de Gavira: beau travail au capote par véroniques à la réception et saltilleras au quite le tout bien templé et dessiné. L’accord des deux protagonistes se poursuit dans la faena par de longs derechazos bien liés et des naturelles profondes. En fin de faena Molina donnera une circulaire inversée prolongée d’un changement de main d’une longueur et d’une douceur infinie. L’entière, peut être légèrement contraire, est efficace et lui permet de couper les deux oreilles.

Son Adversaire d’Hernandez n’a pas les mêmes qualités et l’accord ne se fera jamais. Molina fera durer la faena pour une naturelle ou dérechazo de-ci de-là. La mise à mort sera laborieuse.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Christian Parejo: après son triomphe d’Istres et sa bonne prestation madrilène son passage à Alalpardo restera un jour sombre. Certes il donnera une bonne faena au Gavira sorti en troisième mais tout sera oublié aux aciers j’ai arrêté de compter les pinchazos puis les descabellos.

Son Hernandez est comme ceux des ses confrères, compliqué, et il ne résoudra pas les problèmes, laissant toutefois quelques bons détails. Ici encore il tuera mal et repart dans le silence.

Si Molina est directement qualifié pour la finale il reste à désigner le troisième parmi les quatre autres toreros qui ont œuvré ce jour et samedi dernier.

Jean Dupin

https://x.com/i/status/1804602693820071945

𝗣𝗔𝗥𝗧𝗘 𝗠E𝗗𝗜𝗖𝗢 Rafael de Julia a dû se rendre à l’infirmerie où il a été opéré après avoir terminé le combat: blessure par corne de toros sur la face avant de l’avant-bras gauche.

Torrejón de Ardoz, Fernando Adrian au sommet

Torrejón de Ardoz (Madrid) première de Feria « no hay billetes »,

Toros de Castillejo de Huebra 2° de vuelta al ruedo

Alejandro Talavante silence et silence,

Fernando Adrian 2 oreilles et oreille

Juan Ortega silence et bronca

Avant La Brède samedi: Paul Hermé rencontre Adriano

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Rencontre avec Adrien Salenc « Adriano » ce mercredi à la ganadería d’Olivier Fernay y sus Hijas…Chez l’éleveur de Pont de Crau, aux Jasses de la Ville, deux vaches l’attendaient, avec de seconds les jeunes aspirants Clovis et Manuel Fuentes. Deux vaches qui ont étalé de fort belles qualités, la seconde toutefois un peu juste de forces, et qui ont constitué un bon entrainement pour Adrien avant son rendez-vous de La Brède samedi prochain.


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Un Adrien visiblement affûté ayant gagné au printemps le Scapulaire d’Or de Puquio, au Pérou, et qui malgré quelques déceptions, semble remonté à bloc pour attaquer de front les rendez-vous importants qui l’attendent chez nous dans le cours de l’été… 
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TEMPORADA 2023« Sur le plan comptable, j’ai participé à une quinzaine de corridas. Pour moi, ça a constitué une bonne saison que j’ai commencée en Espagne pour la Copa Chenel où je n’ai pas eu trop de chance. Après, je suis revenu pour un remplacement tambour battant du lundi de Pâques pour la corrida de Victorino. Je suis arrivé à 14h, revenant du Pérou, enfilant le costume de lumières pour affronter cette forte corrida cinqueña. J’ai coupé deux grosses oreilles après une faena inventée et de beaucoup d’efforts au dernier toro. Franchement, j’ai été quelque peu surpris de ne pas avoir été répété cette année. Je vois qu’année après année le temps passe, d’autres toreros plus jeunes arrivent et forcément, dans ce cas, on se demande ce qu’il faut faire pour retrouver le ruedo. Je crois que j’ai prouvé être capable devant tous types de toros et c’est pas mal décourageant de devoir poireauter et ne pas avoir la place que je pense avoir méritée. A savoir que dans les ferias de plusieurs cartels, je pense avoir gagné un meilleur traitement.  

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Ensuite, il y a eu Istres avec une grande après-midi sur le plan artistique où j’ai pu totalement m’exprimer, coupant trois oreilles aux toros de Cuvillo, et deuxième surprise, toujours pas reconduit… tout comme à Nîmes où j’ai coupé deux oreilles en septembre aux toros de Robert Margé… Dans le Sud-Ouest, à Dax, j’ai obtenu deux oreilles à la corrida de Pallarés, une à Bayonne à un toro de Garcigrande où heureusement, je retournerai cette année dans ces deux plazas. Outre ces succès, j’ai connu quelques triomphes au Pérou, notamment à Chota et à Cutervo, qui m’ont bien permis d’ouvrir quelques portes aux côtés notamment d’Andrés Roca Rey et Joaquín Galdós. En définitive, malgré le bémol des engagements auxquels je croyais pouvoir prétendre, je pense que le solde est positif. Finalement, c’est peut-être bien de se faire attendre !!!  De toute façon, il n’y a pas de frustration de ma part dans la mesure où c’est quelque chose qui échappe à mon contrôle. Si j’avais pégué des pétards, je saurais pourquoi on ne m’engageait plus, mais là, j’ai fait tout mon possible, ça s’est super bien passé, donc ça ne dépend pas de moi…

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2024J’ai commencé en Espagne, à Villarobledo, où j’ai été pour la première fois parrain d’alternative de Sergio Felipe, torero d’Albacete.  Je suis sorti a hombros avec mes deux compañeros pour avoir coupé deux oreilles aux toros de Voltalegre. Ensuite, je suis parti au Pérou pour la première grande feria, celle de Puquio, à 3200 mètres d’altitude, douze heures d’avion et onze heures de fourgonnette ! On ne peut pas recréer à l’entrainement les conditions liées au manque d’oxygène, mais pour mettre toutes les chances de mon côté, je suis arrivé quelques jours avant afin de m’acclimater. J’ai coupé trois oreilles pour cette corrida télévisée, ce qui a entrainé une bonne répercussion puisqu’une dizaine de corridas m’attendent à présent. Je vais d’ailleurs passer tout le mois de juillet au Pérou.

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Avant, l’actualité, c’est la corrida de la Brède le samedi 22 avec Uceda Leal et Dorian Canton, toros de Margé, un élevage que je connais bien. Puis après le Pérou, je reviendrai pour Villeneuve de Marsan le 6 août pour affronter les Pagès-Mailhan. Retour ensuite au Pérou pour deux corridas de plus, puis un rendez-vous très important m’attendra à Dax le 18 avec Román et David de Miranda, toros de Pedraza de Yeltes, pour la corrida de l’Agur !On sera alors fin août avec une corrida à Saint-Gilles le vendredi 30 août avec Thomas Joubert et Roca Rey, toros de Rocío de la Cámara, et deux jours plus tard, le 1er septembre, retour sur Bayonne pour la clôture de la Feria de l’Atlantique avec Juan Ortega et Andrés Roca Rey, toros de Zacarías Moreno

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J’aurais peut-être encore quelques opportunités, mais je ne veux pas trop en parler car il n’y a rien de définitif pour le moment. Sinon, on peut dire que je suis globalement respecté en ce qui concerne mes engagements, je ne peux pas pour autant accepter n’importe quoi et si je pense que les conditions ne sont pas réunies, je préfère laisser ma place. Par mes propres convictions et par rapport à ce que je pense valoir sur le marché et au chemin que je veux tracer dans ma trajectoire, je tiens à me tenir sur une ligne qui me corresponde. Et aussi pour que le public s’y retrouve dans ma carrière…TOREOJe pense avoir évolué, en ne perdant jamais de vue que la tauromachie, c’est aussi passion et alegría. Je donne beaucoup de ma personne et c’est vrai que j’ai des facilités pour connecter avec les gens. Pendant une corrida, je dépense énormément d’énergie, c’est naturel chez moi. Il faut bien sûr respecter la base d’un bon toreo, mais surtout intéresser le public, lui transmettre ton envie. Manuel Benítez « El Cordobés » a d’ailleurs dit : « Le plus important dans le toreo, c’est l’ouïe du public ! »

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Maintenant, après cinq ans d’alternative, je pense avoir évolué vers plus de maturité, de réflexion, le concept est beaucoup plus défini avec l’expérience, avec une sensation de davantage de sécurité, d’affirmation, une tauromachie plus posée, plus profonde, pour extirper au mieux la charge que le toro a au fond de lui. C’est ce que je recherche dans mes affrontements avec l’animal…ENTOURAGEJ’ai la chance d’être entouré de bons banderilleros et de bons amis qui savent me conseiller, ainsi que de matadors avec qui je parle et je m’entraine. as19e

El Juli ? J’entretiens toujours de bons rapports avec lui. Il m’a d’ailleurs félicité pour mes cinq ans d’alternative, avec un message très sympathique. J’ai aussi pas mal de relations avec les Péruviens Roca Rey et Galdós qui sont des amis intimes. Toutes ces relations sont très importantes dans le domaine humain et de ma progression. Je suis toujours très heureux d’être entouré par tous ces gens qui ont autant d’expérience et qui sont forcément de bon conseil…OBJECTIF 2024Toréer le plus possible, évidemment, notamment à Madrid où j’ai confirmé face à deux toros de Fuente Ymbro qui m’ont malmené. J’avais fait un effort important, mais en vain. Plus généralement, toréer davantage en Espagne et marquer le public à chacune de mes sorties. Où que ce soit… »

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Après l’avoir suivi attentivement lors de ce tentadero, j’ai pu constater combien il mettait de cœur à l’ouvrage, ne ménageant jamais sa peine pour tirer le meilleur de chaque confrontation. Alors Adrien, suerte pour samedi à La Brède, et bien sûr, pour une suite estivale propre à remplir ton esportón…
Paul Hermé texte et photos torofiesta.com

Paco Ureña: trois heures d’opération…

Paco Ureña a subi trois heures d’intervention chirurgicale pour reconstruire de manière satisfaisante la fracture avec déplacement de la clavicule gauche, littéralement cassée dimanche dernier à Madrid. L’intervention a été réalisée à la clinique CEMTRO de la capitale espagnole par l’équipe dirigée par le Dr Araúz. L’intervention s’est déroulée comme prévue. Reconstruction de la fracture et suture à l’aide d’une plaque et de vis. Désormais, six jours minimum d’immobilisation et début de rééducation pour raccourcir les délais.

« Nous allons mettre tous les moyens à notre disposition pour qu’il soit prêt le 1er juillet, c’est le focus et l’objectif. Ce n’est pas un délai logique, mais avec un programme et un travail de physiothérapie adéquats, nous pouvons le respecter« , explique son apoderado Juan Diego dans des déclarations à Mundotoro. Paco Ureña est dans l’unité de réanimation.

Les médecins ont expliqué à l’apoderado et à la famille le déroulement de l’intervention. « Ça s’est bien passé, c’est le plus important. Il doit être immobilisé pendant six jours et à partir de ce moment-là, nous commencerons le travail de rééducation et de mise au point avec les physiothérapeutes », admet Juan Diego qui est clair : « Paco Ureña a une fois de plus montré qui il est, son expérience et l’amour de son métier avant tout. Il est un exemple pour tous par son intégrité et sa force ».

MADRID : PACO UREÑA RESCAPÉ

MADRID le 16 juin 2024 – Corrida hommage à Antonio Chenel « ANTOÑETE » Arène pleine, 30°, soleil et vent .
A l’issue du paseo une minute de silence en hommage à ce grand torero de Madrid disparu il
y a 20 ans.
Toros de JANDILLA, le 3° de VEGAHERMOSA, les réserves de EL PILAR.
535,530,568,564,568,532 Kg. Présentation et cornes de Madrid.
JOSE MARIA MANZANARES, Ovation et Silence.
ALEJANDRO TALAVANTE, Silence et Sifflets.
PACO UREÑA, Silence et Une oreille.
Toros infumables en majorité comme cette année à Madrid.


Le premier manso, sans race et sans charge. MANZANARES s’engage et s’efforce, arrive à toréer de la main droite ce toro fuyard qui lui inflige une cogida sans gravité. Estocade habile, sifflets au toro et ovation au torero.


Le deuxième le meilleur, toréable. TALAVANTE le reçoit à la porte du toril par une larga cambiada très risquée étant donné que le toro ne charge pas à sa sortie, le torée très bien de cape en suivant. Après les piques une série de gaoneras laisse voir la détermination du maestro et du toro . Mais pas d’inspiration ce jour, une faenita de la main gauche profilée et sans intérêt suit les banderilles. Le toro qui faisait l’avion en début de faena s’ennuie et décide d’arrêter son rôle de collaborateur. Il fuit le combat. Pinchazo et estocade. Silence. Dommage.
Le troisième de VEGAHERMOSA faible et ne mettant pas la tête à cause d’un problème de vision dira le matador plus tard. Brindis du centre des arènes à ANTOÑETE. Rien à la muleta. Estocade basse. Sifflets au toro et Silence au torero
Le quatrième de JANDILLA trop faible aux piques, remplacé.
Le quatrième bis de EL PILAR, trop faible également, remplacé.
Le quatrième ter de EL PILAR, faible également mais maintenu en piste. Tombe à chaque fin de série de la main droite de MANZANARES. Mete y saca et estocade. Sifflets au toro et silence au torero.
Le cinquième, de JANDILLA , un « tio » magnifique de presque 6 ans, n’a pas envie de charger après deux piques applaudies, il coupe le terrain aux banderilleros et comme TALAVANTE n’est pas dans un bon jour, il abrège son travail superficiel de la main gauche. Mete y saca, épée et descabello viendront à bout de ce toro vétéran. Applaudissements au toro et sifflets au maestro.


Le sixième, de Jandilla, batailleur à sa sortie et bien reçu de cape par le torero s’avère un retord après ses deux piques, aux banderilles et à la muleta. PACO UREÑA, comme à son habitude s’engage ( trop ) devant ce toro par des séries de la main droite de plus en plus serrées et arrive ce qui est trop fréquent pour ce maestro : Une voltereta qui aurait pu le laisser paralyser car retombant sur la tête en bas. Après avoir repris ses esprits dans la ruelle Paco revient en piste. L’émotion est à son comble, Torero, Toreero scande le public. Après deux ou trois passes dominatrices le matador tue recta le toro par une épée entière. Une oreille amplement méritée pour le courage. Curieux applaudissements au toro.
Voilà, une fois de plus, l’émotion créée par un torero chatié par son toro mais revenant en piste pour montrer à celui-ci qui est le patron entre la bête fauve et l’homme, a sauvé une après-midi bien triste jusque-là .Et puisque cette corrida était donnée en hommage à ANTOÑETE permettez à l’auteur de
cette chronique de saluer lui aussi la mémoire de cette immense torero qui lui a donné, dans les années 80, le bonheur d’assister à Bayonne, avec un toro de Buendia, à la faena la plus complète et la plus pure auquel il a assisté jusqu’à présent, à jamais dans sa mémoire.
EXIR

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