Istres. Samedi 15 juin après-midi, deuxième corrida de feria, fort belle entrée aux arènes du Palio, temps, enfin, ensoleillé, deux heures trente cinq de spectacle. Six toros de Victoriano del Rio, bien présentés, de 510 à 545 kilos sur la balance de l’éleveur. Tous une pique, à l’exception du quatrième, deux châtiments. Ils ont tous poussé fort sous le fer. Le troisième récompensé d’une vuelta posthume. Tous toréables à la muleta.
Présidence, R. Abid, assesseurs, J. Collin et Gilles Raoux. Musique Chicuelo II. Cavalerie Bonijol.
Sébastien Castella (bleu nuit et azabache), au premier, une entière, avis, une oreille ; une demi lame, deux avis, salut.
Sébastien Castella
Leo Valadez (rouge vif et azabache) au deuxième, une entière, une oreille ; au dernier, un pinchazo, une entière, un descabello avis, salut.
Léo Valadez
Christian Parejo (rioja et or), au troisième, une entière, deux oreilles ; au dernier, une entière, deux oreilles.
Christian Parejo
Poursuivant sur sa confirmation d’alternative, plutôt réussie, il y a quinze jours à Madrid Christian Parejo, l’hispano-bitterois, a frappé un grand coup, pour cette deuxième course de la feria d’Istres. Une sortie en triomphe avec quatre oreilles en main. Pourtant tout n’avait pas très bien commencé et il s’était fait plusieurs fois accroché la cape par ce troisième Victorino qui revenait sans cesse sur les leurres et ne laissait que peu de temps au torero pour se replacer. Mais il renversait soudaiment la vapeur par une série de quite par chicuelinas. Il commençait par une série de derechazo très bas étant parfois obligé de reculer sous la pression constante du Victoriano mais jamais le garçon n’a renoncé se payant même le luxe de terminer par quelques ayudados sur les deux mains. L’estocade est sûrement à montrer dans les écoles taurines…Deux oreilles et vuelta pour le toro, un vrai combattant. A son retour Christian Parejo attaque dans le domaine de l’émotion en signant quelques passes changées dans le dos citées de très loin. Il va multiplier ces figures ajoutant une longue série de naturelles a faire rêver. Puis une nouvelle démonstration à l’épée pour s’offrir deux nouveau trophée. Certes à Istres, les présidences sont parfois généreuses mais samedi, personne n’a boudé son plaisir.
Leo Valadez, le jeune Mexicain qui nous revient avec des envies de victoire fut un instant le roi de cette fête. Un excellent tercio de cape et dans les quites qui suivirent ce fut une palette de figures enluminées, certes très mexicaines, mais séduisantes. Il poursuivra à la muleta par une séquence châtiments cherchant le sitio en citant de loin. Mais si par moment il était débordé il sut chaque fois rectifier la situation par des séries conclues par des pechos. Belle estocade pour un premier pavillon.
Même s’il aborda, lui aussi, le registre de l’émotion, il ne peut continuer sur sa lancée et malgré une passe changée dans le dos, à genoux au centre de la piste… il fut souvent obligé de rompre. Un petit cafouillage avec l’épée l’obligea à se retirer déçu.
Il y eut aussi dans cette course le cas Sébastien Castella. Avec cette corrida de Victoriano et ses dernières sorties à Madrid on a l’impression que le torero traverse un mauvais moment. Hier avec son premier adversaire, il fut parfait, mais pas extraordinaire. Des véroniques parfaites, des quites par chicuelinas à couper les souffle. Et par la suite, à la muleta on l’a vu plusieurs fois reculer, se replacer, chercher le sitio sans véritablement pouvoir dominer. Ce n’est pas son habitude. Une grande estocade sauvera ce premier passage. Il revient dans un style plus accrocheur, premières passes aux planches, des desplante, il touche la pointe des cornes de son adversaire, prend des airs et des statures de fakir. Il devra se contenter de saluer. On souhaite revoir très vite au mieux de sa forme le Sébastien Castella que nous aimons tous.
Sa ganaderia est impressionnante par son étendue et par la qualité des cercados où paissent en liberté 700 têtes de bétail dont 160 vaches de ventre, réparties en 5 lots. Au départ, l’origine était essentiellement Contreras, mais dès les années 50 il y a eu un apport de Domecq par El Ventorillo, Santiago Domecq etc. sang qui prédomine aujourd’hui. Malgré cela, les Conde de Mayalde gardent la réputation de toros avec un certain piquant.
L’économie de la ganaderia ne peut se limiter aux toros, surtout que la camada est courte. C’est pourquoi l’élevage comporte aussi 2000 porcs et une partie des terres est plantée d’oliviers. Compte tenu du climat rude des plateaux castillans, les cercados sont semés de céréales pour compenser la disparition de l’herbe déjà sèche en mai (malgré une saison pluvieuse cette année). Les vaches et les jeunes toros qui ne vont pas sortir aux arènes dans l’année y trouvent une nourriture qui évite de leur donner du pienso.
Les camadas sont courtes : en 2024, 3 corridas et 1 novillada ont été vendues. 2 de ces corridas sont déjà sorties, ne reste que celle prévue pour Albacete en septembre. La novillada est vendue pour Villaseca de la Sagra. En réserve des sobreros pour Madrid dont certains sont déjà revenus de la San Isidro. S’ils ne sortent pas à l’Otono, ils seront proposés en corrida comme cinquenos en 2025. L’opération « sobreros » devrait être renouvelée en 2025, les novillos correspondants sont déjà sélectionnés.
Mais tous les animaux non sélectionnés pour l’échelon supérieur sont vendus en becerrada. Toute la camada est donc vendue et aucun toro ne termine sa vie à l’abattoir.
Lorsque vous quittez Jerez en direction d’Algeciras, vous empruntez la mythique route du toro . Les coteaux sont exceptionnellement verdoyants en cette fin de printemps,. La première finca que vous rencontrez sur votre gauche est la fameuse casa de los toreros, surnom donné à la maison du Marquis de Domecq en raison du nombre et de la qualité de tous les toreros qui s’y sont croisés tout au cours du siècle passé. Deux fers prestigieux, Marques de Domecq et Martelilla, paissaient sur ces terres. A la mort du Marquis le sang brave avait avait quitté les lieux laissant place à une agriculture plus classique, renvoyant le mythe à l’histoire.
La visite se termine par un tour dans le parc des sémentales, remarquablement présentés eux aussi . Le dernier âgé de quatre ans est le premier pur produit de Casa de Los Toreros .
En 2014, Juan Pedro Domecq Bohorquez et sa sœur Lourdes, petits neveux du Marquis décident de ramener le sang brave sur leurs terres et c’est Juan Pedro qui nous accueille aujourd’hui pour visiter son élevage et nous faire partager sa passion pour le toro. Cette année la centaine de vaches qui composent la ganaderia ont la chance de pouvoir profiter d’une alimentation verte qui profitera certainement à tous les veaux qui commencent leur sevrage. Nous passons ensuite aux parcs des novillos et la première chose qui frappe le yeux des aficionados que nous sommes, c’est la présentation des animaux. Erales et novillos sont remarquables et le ganadero de nous expliquer que pour lui la présentation doit être impeccable. Il sélectionne sur le modèle mais aussi sur le caractère son toro doit être brave et noble avec de la caste. Certes son encaste de base est Domecq mais, nous dit il on peut faire des Domecq très différents, et lui recherche la bravoure. Mais la caste sans la force ne sert à rien ajoute-il et il privilégie celle ci dans sa méthode d’élevage, de grands parcs en pente où les animaux doivent se déplacer pour boire et manger.
Actuellement la jeune ganaderia ne sort qu’en novillada sans picadors et en novillada piquée. Un lot de novillos a été toréé en piquée ce printemps à Antequera. Trois des novillos ont pleinement satisfait le ganadero mais il reste encore du travail pour que tout soit parfait et l’on peut compter sur Juan Pedro Domecq pour que tous les ajustements soient faits. En ce moment deux novillos de la maison sont dans les cercaderos de Madrid réservés par Florito comme sobreros pour les novilladas de cette année à La Ventas. La plus jeune des ganaderias jerezana a tout son avenir devant elle et mérite d’être connue.
Après la fin de la Féria de San Isidro 2024 , la saison taurine se poursuit à un rythme soutenu avec la corrida In Memoriam dimanche prochain dans les arènes de Las Ventas, des férias importantes comme Alicante, la éria de Pampelune en juillet prochain, Burgos ou Badajoz, entre autres au calendrier. La France aura également sa place d’importance durant ce mois, avec la féria d’Istres ce week-end et de Céret le mois prochain. Sans aucun doute, un authentique marathon de érias d’une grande importance pour l’avenir de l’année.
13/06/2024 Maestranza de Séville (Séville) Espagne – Chamaco (anciennement Carmen Borrero) pour Nek Romero, Tomás Bastos
14/06/2024 Istres (Bouches-du-Rhône) France – Jandilla pour Daniel Luque, Thomas Joubert, Borja Jiménez
15/06/2024 Istres (Bouches-du-Rhône) France – Novillos de Juan Pedro Domecq pour Nino Julian, Marco Pérez
15/06/2024 Istres (Bouches-du-Rhône) France – taureaux Victoriano del Río Cortés pour Sebastián Castella, Leo Valadez, Christian Parejo
15/06/2024 Valdetorres del Jarama (Madrid) Espagne – Ana Romero et Concha y Sierra pour Luis David Adame, Cristian Pérez, Víctor Hernández
15/06/2024 Cariñera (Saragosse) Espagne – Toros de Valdefresno, José Vázquez Fernández, Los Maños et Pedraza de Yeltes pour Jorge Isiegas
15/06/2024 Sahagún (León) Espagne – Valdellán pour Juan Leal, Francisco de Manuel, Isaac Fonseca
15/06/2024 Plasencia (Cáceres) Espagne – toros de Núñez del Cuvillo pour Alejandro Talavante, Roca Rey, Ginés Marí
15/06/2024 Cedillo del Condado (Tolède) Espagne – Toros de Albarreal et Ángel et Juan Antonio Sampedro pour Gómez del Pilar, Roberto Armendáriz
16/06/2024 Istres (Bouches-du-Rhône) France – Taureaux Pages-Mailhan pour El Rafi, Carlos Olsina, Jorge Martínez
16/06/2024 Istres (Bouches-du-Rhône) France – Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, David Galván, Clemente
16/06/2024 Las Ventas (Madrid) Espagne – taureaux Jandilla et Vegahermosa pour José María Manzanares, Alejandro Talavante, Paco Ureña
16/06/2024 Albacete (Albacete) Espagne – Las Ramblas pour El Fandi, Rubén Pinar, Borja Jiménez
16/06/2024 Aire Sur L`Adour (Landes) France – Taureaux de Peñajara pour Morenito de Aranda, Jesús Enrique Colombo, Dorian Canton
16/06/2024 Plasencia (Cáceres) Espagne – Romão Tenorio pour Pablo Hermoso de Mendoza, Leonardo Hernández, Lea Vicens
16/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – Fermín Bohórquez pour Andy Cartagena, Diego Ventura, Guillermo Hermoso de Mendoza
20/06/2024 Maestranza de Caballería de Sevilla (Séville) Espagne – Albarreal pour Villita, David López, Aarón Infantes
20/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – Fuente Ymbro pour Kevin Alcolado, Marco Pérez
21/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – taureaux Zacarías Moreno pour Sebastián Castella, Alejandro Talavante, Daniel Luque
22/06/2024 La Brede (Gironde) France – Robert Margé pour Uceda Leal, Adrien Salenc Adriano, Dorian Canton
22/06/2024 Alalpardo (Madrid) Espagne Salvador Gavira García et Aurelio Hernando pour Rafael de Julia, José Fernando Molina, Christian Parejo
22/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – Toros de Jandilla, Victoriano del Río Cortés et Daniel Ruiz Yagüe pour José María Manzanares, Roca Rey
22/06/2024 León (León) Espagne – Taureaux Zalduendo pour El Fandi, Sebastián Castella, Miguel Ángel Perera
22/06/2024 Torrejón de Ardoz (Madrid) Espagne – Taureaux de Castillejo de Huebra pour Morante de la Puebla, Alejandro Talavante, Juan Ortega
22/06/2024 Las Rozas de Puerto Real (Nueva Plaza Polivalente) (Madrid) Espagne – Taureaux de Hnos Cambronell pour Antonio Ferrera, Alberto Durán, Borja Jiménez.
22/06/2024 Badajoz (Nueva Plaza de) (Badajoz) Espagne – Toros de San Pelayo et Hnos García Jiménez pour Pablo Hermoso de Mendoza, Emilio de Justo, Ginés Marín.
22/06/2024 Huévar del Ajarafe (Séville) Espagne – Lamanié de Clairac pour Sebastián Fernández, Fernández de la Puebla, Manuel Casado
22/06/2024 Cehegín (Murcia) Espagne – Cayetano Muñoz González et Ana Romero pour Cristóbal Ramos Parrita, Fran Ferrer, José María Trigueros, Víctor Acebo
22/06/2024 Moralzarzal (Madrid) Espagne – ’Antonio Palla Vicente pour Ismael Martín, David López
23/06/2024 Las Ventas (Madrid) Espagne – Taureaux de Valdefresno pour Morenito de Aranda, Francisco José Espada, Juan de Castilla
23/06/2024 Saint-Sever (Landes) France – Santiago Domecq Bohórquez pour Sebastián Castella, Daniel Luque, Fernando Adrián
23/06/2024 El Casar (Guadalajara) Espagne – Taureaux et novillos de Los Ronceles et José Vázquez Fernández pour Jesús Enrique Colombo, Víctor Hernández, Carla Otero
23/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – Daniel Ruiz Yagüe pour Enrique Ponce, Morante de la Puebla, Tomás Rufo
23/06/2024 León (León) Espagne – Hdros de Ángel Sánchez y Sánchez pour Rui Fernandes, Diego Ventura, Lea Vicens
23/06/2024 Torrejón de Ardoz (Madrid) Espagne – Taureaux d’El Pilar pour Cayetano, Borja Jiménez, Ginés Marín
23/06/2024 Las Rozas de Puerto Real (Nueva Plaza Polyvalente) (Madrid) Espagne – Guadalest-Pepe Luis Cirugeda, Álvaro Serrano
23/06/2024 Badajoz (Nueva Plaza de) (Badajoz) Espagne – Taureaux Núñez del Cuvillo pour Miguel Ángel Perera, Juan Ortega, Roca Rey
24/06/2024 Alicante (Alicante) Espagne – Victorino Martín Andrés pour Rafael Rubio Rafaelillo, Manuel Escribano, Borja Jiménez
24/06/2024 Torrejón de Ardoz (Madrid) Espagne – Toros de Manuel Santiago Corvo (El Canario) pour Andrés Romero, Lea Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza
27/06/2024 Algésiras (Cadix) Espagne – Taureaux de Fermín Bohórquez, Taureaux d’El Torero, Fuente Ymbro, Núñez del Cuvillo,
28/06/2024 Algésiras (Cadix) Espagne – Bulls de Fermín Bohórquez et Núñez del Cuvillo pour Pablo Hermoso de Mendoza, Juan Ortega, Roca Rey
28/06/2024 Navas de San Juan (Jaén) Espagne – Sorando pour Manuel Román, Marco Pérez, Antolín Jiménez
29/06/2024 Móstoles (Madrid) Espagne – Les taureaux d’Adolfo Martín Andrés et Zacarías Moreno terna à désigner
29/06/2024 Mimizan (Landes) France – Taureaux de Zacarías Moreno pour Rafael Rubio Rafaelillo, Daniel Luque, El Rafi
29/06/2024 Boujan-Sur-Libron (Hérault) France – Valverde et Turquay pour Jesús Moreno, Alejandro Chicarro, Cid de María
29/06/2024 Algéciras (Cadix) Espagne – Taureaux des fils d’Eduardo Miura Fdez pour Octavio Chacón, Esaú Fernández, Miguel Ángel Pacheco
29/06/2024 Burgos (Burgos) Espagne – Antonio Bañuelos pour El Fandi, Manuel Escribano, Ismael Martín
29/06/2024 Segovia (Segovia) Espagne – Taureaux d’El Pilar pour Sebastián Castella, José María Manzanares, Roca Rey
29/06/2024 Zamora (Zamora) Espagne – Taureaux et novillos de Hdros. de Ángel Sánchez y Sánchez et La Cercada pour Diego Ventura, Manuel Román, Marco Pérez
29/06/2024 Navas de San Juan (Jaén) Espagne – Martín-Carrasco pour Cristóbal Ramos Parrita, El Mella, Álvaro Rodríguez
30/06/2024 Móstoles (Madrid) Espagne – Taureaux de Victoriano del Río Cortés, Pedraza de Yeltes et Hdros. par Baltasar Ibán Valdés terna à nommer
30/06/2024 Boujan-Sur-Libron (Hérault) France – Guadaira pour Mario Navas, Nino Julian, Samuel Navalón
30/06/2024 Burgos (Burgos) Espagne – Taureaux Valdellán pour Curro Díaz, Morenito de Aranda, David de Miranda
30/06/2024 Zamora (Zamora) Espagne – taureaux Núñez del Cuvillo pour Cayetano, Daniel Luque, Ginés Marín
30/06/2024 Teruel (Teruel) Espagne – Taureaux et novillos de Los Ronceles pour Sergio Cerezos, Tomás González, Pedro Montaldo
01/07/2024 Burgos (Burgos) Espagne – Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, Daniel Luque, Emilio de Justo
02/07/2024 Burgos (Burgos) Espagne – Román Sorando Herranz pour Morante de la Puebla, Joselito Adame, Roca Rey.
03/07/2024 Burgos (Burgos) Espagne – Luis Albarrán pour Pablo Hermoso de Mendoza, Guillermo Hermoso de Mendoza, Sergio Pérez de Gregorio.
04/07/2024 Teruel (Teruel) Espagne – Murube- pour Sergio Galán, João Moura Caetano, Sebastián Fernández.
05/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Novillos de José Antonio Baigorri El Pincha pour Samuel Navalón, Alejandro Chicarro, Jarocho.
05/07/2024 Teruel (Teruel) Espagne – Taureaux d’El Parralejo et José Vázquez Fernández pour Morante de la Puebla, Sebastián Castella, Alejandro Talavante.
/06/07/2024 Céret (Pyrénées-Orientales) France – Toros de Toros de Sobral (anciennement Hdras. de Bohórquez) pour Damián Castaño, Gómez del Pilar, Juan de Castilla.
06/07/2024 Algete (Madrid) Espagne – Bouvillons de José González Jiménez et Hnos González Rodríguez pour Cid de María, Jarocho, Adrián Centenera.
06/07/2024 Arévalo (Ávila) Espagne – Taureaux des Toros de La Plata pour Alejandro Talavante, Cayetano, Pablo Aguado
06/0T/2024 Tarascon (Bouches-du-Rhône) France – Blohorn et Aimé Gallon pour Lalo de María, Miguel Losana, Nino Julian
07/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Taureaux d’El Capea (anciennement Pedro et Verónica Gutiérrez Lorenzo) pour Pablo ermoso de Mendoza, Roberto Armendáriz, Guillermo Hermoso de Mendoza
07/07/2024 Teruel (Teruel) Espagne – Saltillo pour Sánchez Vara, Octavio Chacón, Alberto Lamelas
07/07/2024 Céret (Pyrénées-Orientales) France – Barcial novillos pour Mario Arruza, Jesús de la Calzada, Miguel Andrades
07/07/2024 Céret (Pyrénées-Orientales) France – José Escolar Gil pour Fernando Robleño, Sergio Flores, Gómez del Pilar
07/07/2024 Estepona (Málaga) Espagne – Taureaux des frères García Jiménez et Pilar Olga García Jiménez pour Morante de la Puebla, Sebastián Castella, Roca Rey
07/07/2024 Arévalo (Ávila) Espagne – La Castilleja pour Pablo Hermoso de Mendoza, Lea Vicens, Sergio Pérez de Gregorio
07/07/2024 Vila Franca de Xira (Lisbonne) Portugal – Taureaux et novillos de David Ribeiro Telles et Paulo Caetano pour David Ribeiro Telles, Francisco Palha, Tomás Bastos
07/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – La Palmosilla pour Diego Urdiales, Fernando Adrián, Borja Jiménez
08/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Hdros de José Cebada Gago pour Juan Leal, Román, Isaac Fonseca
09/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – taureaux Victoriano del Río Cortés pour Sebastián Castella, Emilio de Justo, Ginés Marín
10/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Fuente Ymbro pour Miguel Ángel Perera, Roca Rey, Tomás Rufo
11/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Domingo Hernández Martín pour Alejandro Talavante, Daniel Luque, Juan Ortega
12/07/2024 Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) France – Taureaux de Juan Manuel Criado et Monte de la Ermita pour Manuel Escribano, Borja Jiménez
12/07 2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Jandilla pour Morante de la Puebla, Cayetano, Roca Rey
13/07/2024 Valdetorres del Jarama (Madrid) Espagne – novillos de Los Eulogios, San Isidro (anciennement Giménez Indarte) et Fernando de Guzmán Guzmán terna à désigner.
13/07/2024 Méjanes (Bouches-du-Rhône) France – Toros de Luc et Marc Jalabert pour Sergio Galán, João Moura (fils), João Ribeiro Telles (I), Francisco Palha, Andrés Romero, Sebastián Fernández
13/07/2024 Arévalo (Ávila) Espagne – Taureaux de Francisco Galache de Hernandinos, Montalvo, Los Bayones, Manuel Santiago Corvo (El Canario), Hdros. de Vidal García Tabernero Orive et Hermanos Boyano de Paz pour Álvaro de la Calle, Manuel Diosleguarde, Ismael Martín
13/07/2024 Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) France – de Romão Tenorio pour Pablo Hermoso de Mendoza, Lea Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza
13/07/2024 Cabeza La Vaca (Badajoz) Espagne – Manuel de Assunçao oimbra pour Manuel Escribano, José Garrido, João Silva Juanito
13/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – José Escolar Gil pour Rafael Rubio Rafaelillo, Gómez del Pilar, Juan de Castilla
14/07/2024 Pampelune (Navarre) Espagne – Taureaux des fils d’Eduardo Miura Fdez pour Antonio Ferrera, Manuel Escribano, Jesús Enrique Colombo
Revient le désormais traditionnel concours de Novilladas dans le cadre de « Cenate Las Ventas ». Quatre courses qualificatives dans lesquelles douze toreros chercheront une place pour la grande finale qui aura lieu le 25 juillet où concourront les toreros d’El Juli et de Talavante. Parallèlement à ces célébrations, revient le « Cénate Las Ventas », une initiative de Plaza 1 en collaboration avec la Communauté de Madrid. Une proposition déjà consolidée comme un grand projet de loisirs en été dans la capitale madrilène qui permettra de déguster des produits gastronomiques certifiés de toute la Communauté avant et après chaque course. La présentation de cette initiative gastronomique aura lieu lors d’un événement institutionnel dans les arènes de Las Ventas lundi prochain, le 24 juin.
Voici les cartels:
Jeudi 27 juin. 21:00h. Novillada nocturne. Novillos de La Guadamilla; Pedro Gallego (presentation), Manuel Caballero (presentation) et Bruno Aloi.
Jeudi 4 juillet. 21:00h. Novillada nocturne. Novillos de López Gibaja: Álvaro Sánchez (presentation), Carlos Domínguez et Álvaro de Chinchón (presentation).
Jeudi 11 juillet. 21:00h. Novillada nocturne. Novillos de Couto de Fornilhos : Santiago Esplá, Valentín Hoyos et Rubén Núñez (presentation de la terna).
Jeudi 18 juillet. 21:00h. Novillada nocturne. Novillos de El Cotillo para Manolo Vázquez (presentation), Fabio Jiménez et Mario Navas.
Jeudi 25 juillet. 21:00h. Novillada nocturne. Grande finale. Novillos de Talavante et El Freixo pour les trois finalistes du Certamen ‘Cénate Las Ventas’.
La cartel de la corrida du 23 juin à Madrid est désormais connu Morenito de Aranda, Francisco José Espada et Juan de Castilla face aux toros de Valdefresno. Rappelons que Morenito sera dimanche à Aire-sur-l’Adour où il est très attendu après son triomphe vicois (3 oreilles). Il sera confronté aux toros de Peñajara avec Dorian Canton et Enrique Colombo. Un très beau cartel sur lequel nous reviendrons.
Le marathon madrilène de la San Isidro est derrière nous. Son bilan est contrasté. Du point de vue commercial, économique disons populaire, c’est un succès avec 565 400 spectateurs et 13 llenos de no hay billetes malgré une nette augmentation du prix des entrées et la présence des caméras de télévision de Onetorotv et Télémadrid. Il a eu de nombreux « people », singulièrement du monde du football mais aussi des hommes politiques de tous les bords, des artistes, chanteurs ou autres qui se sont parfois exhibés au callejon ou plus discrètement assis dans les gradins. La Ventas the place to be.
Ce succès dans la première arène du monde est remarquable. Il marque l’enracinement de la tauromachie dans son propre pays, il en fait, malgré sa singularité, un spectacle de masse qu il devient difficile à attaquer et qui est une sorte de phare pour la corrida dans le monde et notamment pour l’Amérique Latine où sa survie s’avère précaire. De ce point de vue la présence d’Isaac Fonseca au palmarès comme meilleure estocade est non seulement méritée mais aussi porteuse d’avenir.
Sur le plan artistique on a plus connu hélas! de bas que de hauts et les tardes ont été souvent ennuyeuses, sans émotions. Le fameux « toro de Madrid » y est pour beaucoup. Sous la pression d’un secteur du public contestataire par essence, la présentation devient une sorte d’obsession exagérée ; parfois hors du type au détriment exemple de corridas comme celles de Victorino Martin et d’Adolfo atacada de kilos qui n’ont pas donné le jeu attendu. Il y a eu aussi des choix de ganaderias celui de Roman Sorando, pour le jour des « artistes » s’est transformé en pétard sonore. Il est assez symptomatique qu’il ait fallu chercher une novillada pour la coller au palmarès du meilleur ensemble; celle de Fuente Ymbro réellement encastée, pour le coup.
Borja Jimenez est déclaré triomphateur de la féria c’est certain sa Puerta Grande a plus de poids que celle de Fernando Adrian qui, même s’il nous a plu n’a pas atteint les sommets du torero d’Espartinas. Celui-ci n’est pas une révélation véritable mais son toreo viril, dominateur ainsi qu’esthétique parfois est justement récompensé. Deux autres toreros auraient mérité le tableau d’honneur Roman au courage de lion comme Manuel Escribano le torero de Gerena durement méprisé par une présidence inique. Il ne faut pas oublier les prestations de toreros consacrés comme Miguel Angel Perera dont les mérites ne sont jamais assez célébrés, de Talavante qui renaît de ses cendres, de Castella impavide dans la malchance, de Tomas Rufo aussi une véritable promesse. Il y a d’autres noms qui auront plu, plus ou moins, selon le goût de chacun. Nous ne nous voulons pas exhaustifs… mais nous ne saurions oublier la grande révélation du torero gaditano David Galvan.
Les présidences qui se sont succédées au placo ont multiplié les impairs : le plus gros fut le refus d’accorder la seconde oreille à Borja Jimenez et le mouchoir bleu à « Dulce » toro de Victoriano exceptionnel. Mais ce n’est pas la seule, il y eut des pétitions majoritaires non honorées -Escribano par exemple-, des remplacements de toros injustifiés et des changements de tiers intempestifs. L’immense pouvoir dont jouissent les présidences qui font ou défont les dures carrières des toreros devrait être mieux calibré, leurs jugements devrait s’appuyer sur des critères objectifs et s’accorder entre ceux qui se succèdent à cette lourde responsabilité.
Grace à Antonio Arévalo, Exir, Jean François Nevière, Charles Figini, Jean Dupin et moi-même vous avez pu suivre dans nos colonnes TOUS les spectacles de cette importante féria et vous avez été très nombreux à le faire consolidant ainsi notre site.
Madrid le 9 juin. Corrida placée sous le haut patronage de l’Infante Elena.
Mano a Mano entre Sébastien Castella, lilas et or. Ovation, silence et silence et Fernando Adrian, blanc et argent. Oreille,silence, oreille, Puerta Grande
lleno de no hay billetes ( 13ème édition de cette San Isidro).
Beau temps, sans vent, 25°.
Toros de Garcigrande les 1,2,4,5,6 et de El Pilar le 3.
Poids moyen de 545 kg à l’exception notable du sixième, 597 kgs et 5ans et demi.
Comment aborder cette chronique autrement qu’en dénonçant une fois de plus la faiblesse , le manque de force et de race des toros et tout particulièrement les fragilités des antérieurs (les mains des toros) pratiquement à chaque animal. Le pire ayant été le toro de chez Fraile, d’El Pilar, qui cumulait tous les défauts, mansedumbre, décasté, faible, derrotant, fuyard etc..
Et si au lieu de se répéter à propos des lacunes des 3,4 et 5 on disait deux mots agréables sur le 1 qui échut à Castella?
Pas bien joli ce colorado claro mais le maestro qui l’a tout de suite jaugé a demandé à son picador de ne pas forcer la dose de fer. Castella est un très grand capotero et distribue avec suavité et rythme des natuelles bien conclues par une larga magnifique.
Adrian vient au quite et montre que lui aussi, par chicuelinas et tafalleras il sait parler « toro ».
La faena de muleta est très élégante, initiée à gauche avec changement de main.
Cité de loin et de face les muletazos de Sébastien castella sont très doux, mais autoritaires démontrent à quel point le matador français est poderoso. Avis, echec à l’épée, c’est rare mais ça arrive aux meilleurs.
Le second, pour Fernando Adrian est reçu à genoux, largas afaroladas six fois de suite et le public, étrangement ne bronche et n’applaudit que lorsque le matador se relève. Le toro se couche sur le flanc tout seul, Adrian insiste et torée de verdad, faisant plusieurs fois passer l’animal dans son dos et termine, imitant Castella à son premier par un desplante dans les cornes, les outilsjetés loi derrière lui. Final par Bernadinas, le toro va a mas, on se sent mieux , on espère pour la suite, grande épée et OREILLE.
les trois suivants seront des invalides, le troisième dont hérite le malheureux Sébastien est bien banderillé par José Chacon deux fois et il doit saluer, très justement. Pour le reste, soseria. Le bicho derrote, donne des hachazos à hauteur d’homme…Faena impossible charge brouillonne, Pinchazo, entière et descabello.
Sifflé à l’arrastre. Le suivant un Garcigrande tout noir et pas vilain mais invalide qui tombe plusieurs fois, bien que peu piqué.
Le 5ème, pour Castella, un joli noir de 4 ans nommé Pistolero va t il nous enchanter ?
D’une noblesse infinie, mais si décasté et faible que Castella doit lui laisser de longues poses entre les passes. Le toro avait la bouche ouverte dès son entrée en piste, le final laisse des regrets, avec un poil de hardiesse c’aurait pu être un toro intéressant. Mais rien, non, rien de rien, trois muletazos, une pose de 2 minutes, trois muletazos, et une épée en se mouillant les doigts, le toro plonge sur le sable , lamentablement.
Vint le 6 ème, LE toro de la tarde, un grand Garcigrande de 597 kgs et presque 6ans, fort, charpenté, qui dura , lui, bien fait, hechuras parfaites. Adrian devait triompher avec lui et joua le tout pour le tout, ce qui lui réussit puisque , coupant une belle oreille parfaitement méritée il obtint la sortie par la Puerta Grande.
J’aimerais savoir au cours de cette San Isidro sur les 125 toros combattus, combien ont mérité de rester dans nos mémoires de 2024, un Santiago Domecq, un Victoriano del Rio, Dulce pour Borja Jimenez et deux ou trois autres, c’est peu, non?
MADRID – 8/06/2024 Corrida hommage à la police nationale pour son 200° anniversaire (!), minute de silence et hymne national à l’issue du paseo. 21°, vent, Arène pleine pour la 13° fois en cette San Isidro. Toros de ROMAN SORANDO 572,564,593,578,554,541Kg, robe variée, de 4 ans, les 3 et 5, à quasi 6 ans, les 2,4 et 6 en passant par 5 ans, le 1. Carrure et cornes conformes aux exigences madrilènes. Du Domecq pur, noblesse mais faiblesse, parfois extrême. Pas de race. Mansos. Mouchoir vert au 3° d’une faiblesse insigne, remplacé par un sobrero de José Vasquez de 6 ans. José Vasquez, la plus vieille ancienneté d’Espagne, 1788, mais encore du Domecq depuis quelques années, faible et sifflé lui aussi à son départ. Mouchoir vert au 6° aussi faible, remplacé par un sobrero de MONTALVO de 5 ans et 586 kg, intoréable lui, visiblement avisé, sans doute ayant séjourné trop longtemps dans les corales. Pour :
DIEGO URDIALES, saumon clair et noir, silence et silence.
JUAN ORTEGA, vert printanier et or, silence et silence.
PABLO AGUADO, noir et argent, gilet or, silence Tous les toros sifflés à leur départ. Bronca et jets de coussins de dépit à l’issue de la corrida.
Cet après-midi Madrid a touché le fond du fond avec ces toros de Roman Sorando infumables. Ce n’était pas la peine de faire venir trois toreros classés « artistes » pour ne pas leur offrir du bétail leur permettant de s’exprimer. Trois toreros si brillants à la feria de Séville. Pas une passe de cape, pas un quite artistique, cinq ou six passes de muleta conformes en tout pour l’ensemble de la corrida. Nous avons rarement vu un tel désastre ganadero. En général il y a toujours un toro, pas forcément le cinquième, qui sauve l’après-midi. Mais là, aucun. Le public n’en pouvait plus, réclamant des toros, et nous avec. Et comme en plus les deux toros remplaçants ne voulurent pas faire d’ombre à leurs congénères, l’ennui fut total. Il va donc falloir que la police, à laquelle les organisateurs avaient voulu offrir un hommage, ouvre une enquête sur cette après-midi désastreuse et trouve le ou les coupables.