Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Dimanche Novillada piquée. 8.271 spectateurs.
Novillos de Fuente Ymbro,
• DIEGO BASTOS, silence après avis et silence
• MARISCAL RUIZ, silence après avis et ovation
• EMILIANO OSORNIO, ovation et silence
Diego Bastos a été soigné à l’infirmerie des arènes de Las Ventas pour une blessure par corne de taureau dans le tiers proximal de la face interne de la jambe gauche, avec une trajectoire vers l’arrière de 10 cm, qui a provoqué des lésions à l’intérieur du mollet. Sous anesthésie locorégionale, il a été opéré à l’infirmerie de la Plaza de Toros. Après avoir été intervenu, il est retourné pour tuer son deuxième taureau.
Bastos a été victime d’une cogida par le premier de l’après-midi à Madrid. Le Sévillan se tenait à sa gauche devant le taureau de Fuente Ymbro, le taureau a ignoré l’appel de Bastos et l’a rattrapé, l’encornant au mollet gauche. Malgré cela, il a continué et a tué l’ animal. Il a marché seul jusqu’à l’infirmerie, où il est soigné.
Mariscal Ruiz : « Point de suture dans le tiers supérieur de la face antéro-interne de la cuisse droite avec lésion de l’aponévrose. » Après avoir tué le cinquième, il a dû recommencer à cause d’une coupure à la main.
Ce samedi soir, la Peña Adrien Salenc organise une conférence à la Cuevas de la Peña Taurine de Dax. Le rendez-vous réunit un public de tout âge, dans une atmosphère conviviale animée par Hugo Lavigne, qui mène l’entretien.
Au cours de cette rencontre, le matador Adriano se dévoile à travers le récit de son parcours. Avec un sourire chaleureux et une voix vivante, il transmet la joie que lui inspire la tauromachie, partageant ainsi la passion qui irradie chacun de ses gestes. Il rappelle notamment ses visites en ce lieu emblématique et relate sa découverte de la tauromachie lors d’une corrida à Rejon à Arles, soulignant qu’il a toujours considéré cet art comme l’objectif de sa vie et l’équilibre essentiel de son existence.
Au fil des anecdotes, Adriano revient sur ses débuts à Madrid, évoquant la vie en communauté, les tentations de la vie nocturne et la nécessité de forger une carapace d’acier face aux défis du quotidien. Chacune de ses histoires est empreinte d’un souvenir positif qui témoigne de la richesse de cette période formatrice.
Adriano qui parle de Olivier Baratchart tout en le regardant
Dans un élan d’émotion, le matador évoque également des figures marquantes de son parcours : il parle du maestro El Juli et de son apoderado, et met en lumière sa relation quasi filiale, établie depuis quinze ans, avec Olivier Baratchart, dont l’anniversaire est célébré ce jour même. Chaque élément de cette conférence offre ainsi une immersion authentique dans l’univers de la tauromachie, où tradition et passion se rencontrent dans une symphonie de récits intimes et mémorables.
Entre les questions de Hugo Lavigne et les interventions parfois nombreuses du public, l’échange s’installe de manière dynamique et enrichissante. Le matador évoque ses relations avec les éleveurs de toros à travers les tentaderos, qui lui permettent de mieux appréhender la patience et de se préparer mentalement à chaque corrida. Il exprime son intérêt pour la génétique des toros.
Le meneur de l’entretien revient sur des échecs formateurs, comme celui de Dax en 2024 avec Aigre Douce, lors duquel il perd les trophées à l’épée, ou encore celui d’une corrida organisée par la Ganaderia de Pedraza à Yeltes, avec un lot qui aurait pu lui permettre de triompher. À l’issue de cette corrida, il se fait opérer de l’épaule pour soigner une blessure datant de 2017 et entame une rééducation soutenue par sa famille et ses amis.
Il enrichit son univers artistique en s’adonnant à la lecture et au cinéma, entre autres passions qui complètent son parcours atypique. Il revient aussi sur divers succès, notamment à Bayonne lors de la Goyesque et à Arles devant les toros de la Ganaderia de Victorino Martin, en illustrant chacun de ces moments par de riches anecdotes.
Pour 2025, il se montre prêt à revenir au premier plan des toreros français, à l’instar de 2022, et il espère triompher à Dax. L’issue de ce défi sera dévoilée au mois de mai.
Vous trouverez ci-joint le programme complet de ce séjour pour MADRID & SALAMANCA accompagné du bulletin de réservation. Il se déroulera dudimanche 15 au jeudi 19 juin 2025.Nous serons encore accompagnés par notre amie Virginie de l’Agence ANDALUCIA AFICION. Et quoi de mieux que de commencer le séjour par une corrida à Madrid ! Le billet en tendido sol bajo à Las Ventas est inclus. Le cartel semble prométeur : Paco Ureña – Emilio De Justo – Boja Jiménez devant les toros de Victorino MARTÍN. Pour agrémenter ce déplacement, nous avons programmé 3 visites de ganaderias du Campo Charro dont la célèbre GanaderiaBARCIAL. Je ne peux que vous inviter à lire le programme en entier.
Les vols aériens ne sont pas compris afin de permettre à chacun de choisir sa réservation et son nombre de bagages. Toutefois, PALMAS Y PITOS propose tout de même d’aider les plus réfractaires à internet pour la réservation. Le prix dépendra alors du jour de votre inscription. N’attendez pas, réservez vite !!!
Nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire. Espérant que vous partagerez ce séjour convivial (comme toujours !) avec nous.
Il y a un an à Séville, en 2024, Emilio, le directeur de l’hôtel Madrid où je descends tous les ans pour la féria depuis une vingtaine d’années, m’aborde pour me faire une proposition à mes yeux incroyable.
Il faut savoir que ce petit hôtel, au demeurant très confortable, a pour spécialité d’organiser tous les deux ou 3 mois une exposition d’un artiste local pour agrémenter le séjour de ses hôtes.
Et là, pour la première fois en ce qui me concerne, j’étais propulsé au rang d’artiste et invité à exposer mes photos dès la Semana Santa et jusqu’à la mi-juin ! Je n’en aurais jamais rêvé, d’autant que je me considère plus comme un photographe de reportage que comme un photographe artiste…
Les choses étant ainsi posées, la réponse était « oui bien sûr », étant donné que cela me permettait en outre de reprendre mes dons aux écoles taurines françaises qui bénéficieront de toutes les sommes recueillies.
Restait à sélectionner une cinquantaine de photos, après avoir trouvé un thème répondant aux contraintes posées par Emilio :
Pas de photos des monuments de Séville bien sûr, compte tenu du thème, mais celles de la Semaine Sainte, avec quelques portraits des plus beaux Christ et Vierge des 72 confréries de Séville. Ces statues sont inscrites au patrimoine culturel de l’Espagne et de l’UNESCO.
Les cornes seraient celles de toros au campo ou dans l’arène à leur sortie du toril de la Maestranza, pour traduire mon admiration pour cet animal magnifique son agressivité et le courage des hommes qui osent se mettre devant.
Les véroniques, à la Maestranza toujours, ou plutôt les passes de cape, car vue la durée de l’exposition et l’accueil de touristes « non aficionados » pendant un mois et demi, il n’était pas question de montrer des piques, des banderilles des muletazos et du sang pour ne pas choquer ces futurs visiteurs.
Les choses sont lancées : les photos et les cadres ont été livrés au Madrid. Et à partir du dimanche des rameaux on pourra les admirer dans le hall et le salon de l’hôtel. Un vernissage organisé par Cactus Event (agence à laquelle je reste fidèle et que je remercie sincèrement) est prévu pour le 6 mai.
Donc, si vous passez par Séville, lors de la féria ou plus tard, n’hésitez pas à visiter mon exposition. La plupart des photos ne sont pas publiées sur ce blog ! Je serai présent à l’hôtel Madrid pendant toute la féria et le dernier week-end de la Semaine Sainte.
Le matador MORENITO de ARANDA est l’invité ce vendredi 28 mars à 19h de la peña « A los Toros » de Mont de Marsan dans le cycle de conférence de son 50ème anniversaire.
MORENITO de ARANDA qui entame sa 20ème année d’alternative (Valladolid le 4 mai 2005) a été l’un des grands triomphateurs de la saison française 2024 coupant des oreilles à Ales, Aire sur Adour, Riscle et sortant en triomphe à Vic-Fezensac, Mont de Marsan et Dax.
Il sera accompagné de son peon de confiance Jose Luis TRIVIÑO (ancien matador) pour évoquer cette saison avant son retour à Madrid pour la San Isidro et son seul contre six toros à la feria de Vic. Dans la région il est déjà annoncé à Mimizan, Mont de Marsan et Dax.
La soirée est ouverte à tous les aficionados, entrée libre, et se prolongera autour de vino y tapas
19h au local de la Peña A los Toros – 2 rue Leon Lalanne
La ganaderia Casa de Los Toreros, implantée sur les terres de La Martelilla, autrefois celles de Marques de Domecq, est une jeune ganaderia fondée, après le partage des terres de l’élevage du Marques, avec des vaches d’origine Santiago Domecq.
Aujourd’hui, elle sort en novillada et vend les toros qui vont jusqu’à 4 ans pour la rue.
L’an dernier, elle disposait d’une novillada magnifique prévue pour fournir des sobreros à Madrid, mais qui ne sortit pas et fut finalement lidiée en fin de saison à Antequera en donnant de bons résultats.
Pour 2025, 2 novilladas sont sur les rangs dont l’une pour Madrid (mais hors San Isidro), magnifique de présentation dont le ganadero espère beaucoup. La seconde, un peu moins rematée, n’est pas encore annoncée.
3 toreros français étaient invités à tienter : El Rafi, Nino Julian et Clément Hargous qui sortait de second. Fait remarquable qui montre bien les problèmes de l’élevage, c’était pour chacun la première fois qu’ils se trouvaient devant les vaches en 2025 : Depuis le COVID, les ganaderos devant la reprise du nombre de corridas, ne se pressent pas trop d’augmenter leur cheptel, ce qui fait grimper les prix et compense pour eux la hausse du coût de la nourriture et des carburants. Inversement, le nombre de vaches à tienter reste bas et là aussi, elles peuvent couter plus cher en prix de location.
Le ganadero avait mis 3 vaches à tienter : elles ont péché essentiellement par manque d’engagement et de caste, même si elles ont pu faire illusion. Mais le même rythme tout au long des faenas traduisait leur manière de s’économiser et peu à peu d’acquérir du sentido.
On a pu voir El Rafi très pointu avec une belle main gauche notamment sur sa première vache. Volontaire, ayant visiblement le souci de bien faire les choses, ce fut pour lui un excellent entraînement car il a pu dominer ces vaches et travailler des détails qu’il n’aurait pas mis à son programme devant un autre bétail.
Nino Julian a semblé en progrès avec beaucoup d’engagement et une bonne maîtrise de son toréo. Lui aussi a pu profiter de ces vaches qui n’étaient pas si faciles, pour étudier certains aspects de la lidia qu’il mettra à son répertoire.