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Saint Gilles : Andy Martin – ETPA – a remporté le Bolsín Nîmes Métropole…

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Seul l’arlésien repartira des arènes avec une oreille, lui valant également le prix de la meilleure faena et ce au terme d’une novillada sans picador dont on espérait un niveau un peu plus relevé de la part des trois finalistes, un constat à relativiser car ils n’en sont encore qu’au stade de l’apprentissage. Valentin Vindevogel a affiché le plus de décision, Andy Martin le plus d’envie, quant à Léo Pallatier, il montra le corte le plus torero mais aucun ne réussit vraiment à se démarquer. Certes, il y avait un vent particulièrement dérangeant mais les novillos des deux élevages ont affiché des possibilités, dans des registres différents, mais furent assez peu exploités.stg25bols2

Trois erales de La Paluna, propriété de Vincent Fare (2ème, 3ème et 4ème) et trois de la ganaderia Bernard Taurelle et fils (1er, 5ème et 6ème).
Valentin Vindevogel (vert et or), Centre Français de Tauromachie de Nîmes : Silence et vuelta après avis.
Andy Martin (blanc et or gris), École taurine El Toreo de l’Afap : Salut après avis et oreille.
Léo Pallatier (bleu ciel et or), École taurine José Cubero “El Yiyo” de Madrid : Silence et vuelta.
Pst : Ch. Arlac.
Temps ensoleillé et vent pas mal gênant. Un bon tiers d’arène…

Thierry Ripoll – Torería (in torofiesta)

Saint-Gilles: Finale du Bolsin Nîmes Métropole

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Tous les détails sur la Finale 2024 du Bolsín de Nîmes Métropole à Saint-Gilles…

 .Suite à la dernière épreuve de sélection qui a eu lieu ce jeudi 22 août à Fons Outre Gardon, les sélectionnés pour la finale du Bolsín Taurin Nîmes Métropole édition 2024, qui se déroulera dimanche prochain 25 août à 18H00 dans les Arènes de Saint Gilles sont les aspirants toreros suivants:-
Valentin Vindevogel (CFT)
– Andy Martin (section jeune AFAP “El Toreo”)
– Léo Pallatier (École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid)
“Hugo Casado ayant été retenu initialement parmi les 3 finalistes ne pourra pas tenir sa place pour des raisons administratives”.
Pour cette finale, ces trois novilleros seront confrontés à six erales, trois provenant de l’élevage de La Paluna et trois de la ganadería de Bernard Taurelle et fils. Le réserve proviendra de la ganadería de La Suerte.
D’un commun accord entre M. Frédéric Lautier, Nîmes Métropole et l’AFAP, les erales de l’élevage de François André ne pourront pas être combattus. Ils ont été remplacés par un exemplaire des ganaderías La Paluna et Bernard Taurelle et Fils.Lors de cette finale, c’est le public, et lui seul, qui désignera le grand vainqueur du Bolsín Taurin 2024 de Nîmes Métropole.Plusieurs urnes seront disposées à la sortie des arènes afin que le public puisse déposer leurs votes à l’aide du ticket d’entrée.
Le vainqueur du Bolsín Taurin recevra une cape de paseo de la Sastrería de Toreros Fermín de Madrid et sera invité à participer à la novillada non piquée de Seissan dans le Gers le dimanche 1er septembre 2024.
Le deuxième se verra remettre une cape et le troisième une muleta, également de la Sastrería de Toreros Fermín.
Pour mémoire l’édition 2024, et d’un point de vue comptable, a été composée de :* 18 erales des ganaderías suivantes : La Suerte – Alain et Frédérique Tardieu – François André – Jalabert frères – La Paluna – Bernard Taurelle et fils.* 12 aspirants toreros des structures suivantes : AFAP – CFT – ETB – ETPA – Adour Afición -École Taurine de Cataluña – École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid – Ecole Taurine d’Albacete.
(Communiqué)

Bizet à Béziers, indultez la musique, de grâce!

Depuis quelques années la mode est venue de faire jouer à des orphéons d’arènes des airs classiques , ou des musiques de films, Carmen, le concerto d’Aranjuez… plus ou moins bien , dans un tempo qui s’accorde le plus souvent mal au lieu, ou à la faena en cours de développement.

Ce fut le cas par deux fois hier  à Béziers oùl’ami Bizet dut endurer l’interprétation de l’air du toreador de Carmen soutenu ou plutôt exécuté par l’orchestre des arènes, avant l’envoi d’une Marseillaise de plus, comme aux jeux olympiques , Et durant la faena du premier toro de Clemente, l’assassinat d’une belle musique de film.

La seule musique qui convienne dans une arène c’est le paso-doble et encore si le chef d’orchestre sait choisir la partition adaptée au style de ce qui se déroule en piste: solennité, combat, douceur, rythme lent ou rapide, tout dans le répertoire des paso-dobles taurin est à la disposition de l’orchestre.

Ajoutons que très souvent “ça” joue trop fort, ou faux.

La solution la meilleure ne réside- t- elle pas dans la méthode Sévillane ?  L’orchestre ne joue que si son chef apprécie ce qui se passe en piste, et libre à lui de choisir le morceau.

Ou bien, solution extrême, calviniste en diable, comme à Madrid, pas de musique du tout pendant la faena!

Et puisqu”il faut bien ne rien prendre au sérieux, rappelons- nous le mot du grand aficionado qu’etait Yvan Audouard, à qui son voisin d’arène  demandait un jour ce qu’il pensait de la corrida en cours, répondit avec un sourire:” oh, vous savez, je n’y connais rien, je ne viens que pour la musique”.

Le vent mauvais, un ganadero qui avait hier de bonnes raisons d’être heureux mais qui aurait pu se passer de faire de grands gestes vers la présidence qui venait de refuser l’oreille à Juan Leal, la pétition étant visiblement minoritaire, un indulto pour le toro Neptuno  probablement un peu généreux avec pétition vigoureuse de l’éleveur, une double vuelta de Juan Leal exigée par le ganadero avec force gestes… 

On attend désormais le troisième indulto obtenu par Clemente, jamais deux sans trois dit le proverbe, mais alors… avec quel toro? 

Un Santi Domecq  de grande classe, un Margé très solide armé et noble, un….,?

En tout cas Clemente ne cesse de nous convaincre, le chemin reste long cependant.

Jean François Nevière-

Cristobal Reyes De retour sur ses terres après son triomphe à Cenicientos

Cristobal et l’ex-matador jerezano Soto Paula à la sortie des arènes de Sanlucar (Photo JD)

C’est un torero heureux que nous avons rencontré avant la corrida de Sanlucar de Barameda ce Dimanche. Tout auréolé de son triomphe en terres madrilène et radieux, le jeune torero de Jerez nous a confié ses impressions sur cette corrida et son été péruvien.

Cela faisait cinquante ans qu’un torero n’avait pas coupé deux oreilles à un toro de Saltillo. On comprend la fierté toute justifiée de Cristobal à la suite de cet exploit qui lui vaut d’être le triomphateur de cette féria qui est l’une des plus dures du circuit.

Le jeune torero vient de passer deux mois au Pérou où il a toréé six corridas et un festival, sans compter les cinquante vaches au moins qu’il a tienté. Ce séjour l’a mûri et les conditions terribles dans lesquelles il a exercé son art, Des arènes sans aucun service médical à plusieurs heures du premier hôpital l’on confronté aux très dures réalités de la profession. Loin de se décourager, c’est remonté à bloc qu’il a abordé sa corrida de Saltillo.

Pour son avenir , il espère beaucoup des contacts qu’il a eu avec l’empresa de Madrid pour une prochaine confirmation d’alternative, c’est de coutume pour le triomphateur de Cenicientos. Cristobal aimerait aussi sortir en France et à déjà des contacts avec Céret pour l’an Prochain, et pourquoi pas Vic Fezensac pour ce torero courageux qui aime bien les encastes difficiles.

JD

Cristobal qui compte de nombreux amis en France, triomphateur de Cenicientos. Enhorabuena!

Cenicientos triomphe de Cristobal Reyes

Cenicientos (Madrid). Troisième de la Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. 3/4

Toros de Saltillo.  le troisième Cafetero, herrado con el número 65, cárdeno de capa né en 01/2020 vuelta al ruedo.

Sanchez Vara: Silence et silence après avis

Tibo García: Silence et silence.

Cristóbal Reyes: Deux oreilles et silence après deux avis. 

Thomas Ubeda et Pascal Mellina ont salué.

Dax : novillada sans picadors: Julio Norte triomphe

Dax. Novillada sans picadors, très belle entrée, au moins un quart d’arène, temps couvert, température agréable, deux heures dix de spectacle. Six erales novillos de Alma Serena. Deuxième, troisième, quatrième et cinquième applaudis à l’arrastre. Armés sans excès et toréables avec un peu de courage.

Julio Mendez, Badajoz (bleu ciel et or) au premier, un entière, une oreille.

Rafael de la Cueva, Madrid (rouge et or), au deuxième, six pinchazos, un quart de lame, deux descabellos, avis, silence.

Jorge Hurtado, Badajoz (rose pâle et or), au troisième, deux pinchazos, trois-quart de lame, silence, toro applaudi à l’arrastre.

Pedro Rufo, Tolède, (bleu céleste et or), au quatrième, un pinchazon une entière, silence, toro applaudo à l’arrastre.

Julio Norte, Salamanque, (vert très pâle et or), au dernier, une entière, deux oreilles, toro applaudi à l’arrastre.

Pour la finale des novillada sans picadors qui se déroulera le 17 août, à partir de 11 heures, la commision taurine de Dax a retenu Julio Norte et Julio Mendes. Mais hier la lutte fut dure entre les cinq prétendants face à des novillo de Alma Serena, Philippe Bats. Un lot bien présenté, toujours mobile et avec trois novillos applaudis à l’arrastre.

C’est Julio Mendes de Badajoz qui ouvrit le bal avec un toro trop travaillé au quite par Rafael de La Cueva. Julio Mendes parvint à le rétablir et signer une faena très acceptable. Rafael de La Cueva (Madrid) interessa son adversaire à la cape, par chicuelinas. A la muleta il signa de beaux ayudados por alto et réalisa un toreo très classique. Malheureusement il tua mal. Jorge Hurtado (Badajoz) après quelques belles véroniques s’affronta à un animal très mobile qu’il parvint à dominer après avoir longuement cherché et trouvé le sitio. Très à l’aise à droite il fut parfois débordé sur l’autre main. De beaux gestes illustrèrent ces instants.

Pedro Rufo, le frère de qui vous savez (Tomas), récent vainqueur du bolsin de Bougue, se montra à son avantage à la cape. Puis il commença une faena par de classiques passes de châtiments. Une faena très complète sur les deux mains et servie par un excellent temple. La matinée se terminait avec Julio Norte, qui voulut aussitôt impressionner le public par quelques véronique à genoux. Il commençait sa faena, toujours en pénitent, avec des passes changées dans le dos. Puis il devait dérouler une grande série de derechazos et changeant plusieurs fois de main, terminait par des manoletinas à genoux.

Dans ce style de novillada on peut regrettet que le public réagisse uniquement à la mise à mort. Un coup d’épée parfait et fulgurant c’est l’oreille assurée… par contre les Dacquois n’ont pas été très chaleureux vis a vis d’autres acteurs notamment Jorge Hurtado et Pedro Rufo qu’ils auraient pu inviter à saluer.

Jean-Michel Dussol

Photos B. Caritey

Madrid, oreille pour Adrian de Torres

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 1/4. 

Toros de José Enrique de Valdefresn.

• ADRIÁN DE TORRES, silence après deux avis et oreille.

• GÓMEZ DEL PILAR, ovation et vuelta.

• JESÚS DUQUE  vuelta al ruedo après avis et silence.

Cenicientos, la féria del toro

Cenicientos (Madrid). Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. 3/4

Toros de Hdros. del Conde de la Corte. Entrada: Tres cuartos.

Serafín Marín: Silence et silence. 

Jairo Miguel: Ovation et saluts et silence.

José Carlos Venegas: Silence après avis et silence après avis. 

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Cenicientos: blessure de Fran Jerez

Cenicientos (Madrid). Première de la Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. 1/2 arène.

Novillada sin picadores.

Erales de Carriquiri.

Fran Jerez: blessé en entrant pour tuer .

Álvaro Bravo: Silence à celui tué Fran Jerez et silence

Roberto Cordero: Ovation et saluts après avis. 

Alejandro Rubio: Vuelta al ruedo après avis. 

Ángel Otero: Ovation et saluts. 

Rafael de la Cueva: Oreille. 

Bizet à Béziers, indultez la musique, de grâce!

Depuis quelques années la mode est venue de faire jouer à des orphéons d’arènes des airs classiques , ou des musiques de films, Carmen, le concerto d’Aranjuez… plus ou moins bien , dans un tempo qui s’accorde le plus souvent mal au lieu, ou à la faena en cours de développement.

Ce fut le cas par deux fois hier  à Béziers oùl’ami Bizet dut endurer l’interprétation de l’air du toreador de Carmen soutenu ou plutôt exécuté par l’orchestre des arènes, avant l’envoi d’une Marseillaise de plus, comme aux jeux olympiques , Et durant la faena du premier toro de Clemente, l’assassinat d’une belle musique de film.

La seule musique qui convienne dans une arène c’est le paso- doble et encore si le chef d’orchestre sait choisir la partition adaptée au style de ce qui se déroule en piste: solennité, combat, douceur, rythme lent ou rapide, tout dans le répertoire des paso- dobles taurin est à la disposition de l’orchestre.

Ajoutons que très souvent “ça” joue trop fort, ou faux.

La solution la meilleure ne réside- t- elle pas dans la méthode Sévillane ?  L’orchestre ne joue que si son chef apprécie ce qui se passe en piste, et libre à lui de choisir le morceau.

Ou bien, solution extrême, calviniste en diable, comme à Madrid, pas de musique du tout pendant la faena!

Et puisqu”il faut bien ne rien prendre au sérieux, rappelons- nous le mot du grand aficionado qu’etait Yvan Audouard, à qui son voisin d’arène  demandait un jour ce qu’il pensait de la corrida en cours, répondit avec un sourire:” oh, vous savez, je n’y connais rien, je ne viens que pour la musique”.

Le vent mauvais, un ganadero qui avait hier de bonnes raisons d’être heureux mais qui aurait pu se passer de faire de grands gestes vers la présidence qui venait de refuser l’oreille à Juan Leal, la pétition étant visiblement minoritaire, un indulto pour le toro Neptuno  probablement un peu généreux avec pétition vigoureuse de l’éleveur, une double vuelta de Juan Leal exigée par le ganadero avec force gestes… 

On attend désormais le troisième indulto obtenu par Clemente, jamais deux sans trois dit le proverbe, mais alors… avec quel toro? 

Un Santi Domecq  de grande classe, un Margé très solide armé et noble, un….,?

En tout cas Clemente ne cesse de nous convaincre, le chemin reste long cependant.

Jean François Nevière-

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