Mois : novembre 2023 Page 3 sur 12

ALGAR, JESULIN DE TORRECERA AU TOREO DE SALON

Ce dimanche de nouveau la petite place d”ALGAR dans la Sierra de CADIZ servit d’Ă©crin au toreo de salon de la fondation CULTURA TAURINA de JEREZ DE LA FRONTERA de nombreux aficionados de tout age entouraient JESULIN DE TORRECERA qui en Ă©tait l’invitĂ© d’honneur,

Le maire d’Algar souhaita la bienvenue Ă  tous les participants, Par la suite Jesulin qui fĂ»t un excellent torero de la province s’est livrĂ© Ă  une dĂ©monstration de son art tant au capote qu’Ă  la muleta, Pour chaque passe il put expliquer aux jeunes apprentis toreros sa conception du toreo et la manière de bien l’exĂ©cuter,

Après ces dĂ©monstration il revint sur sa carrière, son entrĂ©e Ă  l’Ă©cole taurine de JEREZ Ă  l’age de sept ans et les sept annĂ©es qu’il y passa, ses premières armes en non piquĂ©es entre autre dans ces arènes son passage en piquĂ©e qui fut pour lui le passage de l’enfance Ă  l’age adulte et ses 51 novilladas souvent triomphales, puis son alternative des mains De MANZANARES avec le JULI comme tĂ©moin dans, ni plus ni moins que la Real Maestranza de SEVILLE qu’il quitta ce jour la en triomphe après avoir coupĂ© deux oreilles Ă  son second toro, Il rappelait ensuite les difficultĂ©s de ce mĂ©tier si particulier incitant ses jeune auditeurs Ă  beaucoup de travail et de persĂ©vĂ©rance,

Sur ces bonnes paroles chacun put poursuivre l’entraĂ®nement, les plus anciens conseillant les plus jeunes et le maestro intervenant aussi dans cette classe pratique, Comme toujours nousus quitĂ©rent a=autour d’un verre de JEREZ,   

Photo et texte Jean Dupin

Roquefort: les ganaderias

In Memoriam Nimeño II

Photo archives Sud-Ouest

Un nouveau livre de l’UBTF : La lettre de Moratin

Un beau travail historique et bibliophilique : la première traduction en français de la Lettre de MoratĂ­n de 1777.

Arles

C’est dĂ©sormais officiel: La concession de service public pour l’organisation de spectacles taurins traditionnels aux arènes d’Arles de 2024 Ă  2028 a Ă©tĂ© officiellement attribuĂ©e Ă  la SAS Ludi Organisation (Jalabert)…

Prévue à être débattue lors du Conseil Municipal de ce vendredi 24 novembre, la délibération d’attribution de la future concession pour cinq ans a été votée à la quasi-unanimité en faveur de la société de Jean-Baptiste Jalabert, auquel est venu récemment s’associer Simon Casas.

Enhorabuena…

Succès Ă  la peña des Graves pour la venue d’Adriano

Beaucoup de monde hier Ă  la peña des Graves Ă  La Brède, pour la venue du matador Adrien Salenc “Adriano” accompagnĂ© de son apoderado Olivier Barratchart. SoignĂ©e animĂ©e par Zocato.

BORJA JIMENEZ AU CLUB TAURIN DE PARIS.

Le club taurin de Paris accueillait ce jeudi Borja Jimenez qui vient de vivre une temporada brillante après 7 années de galère. Accueilli par de chaleureux applaudissements, le maestro prenait place à la tribune et se livrait au feu des questions de la salle.

Accueil chaleureux pour Borja Jimenez au Club Taurin de Paris, le 23 novembre 2023. ©JYB

Sa vocation est née des tientas auxquelles il assistait vers ses 10 ans époque à laquelle ses toreros référents étaient Espartaco, Manzanares (père), Miguel Abellan, et un peu plus tard El Juli socle de sa passion pour les toros.

Pendant ces 7 annĂ©es il a continuĂ© Ă  s’entraĂ®ner quel que soit le nombre de corridas qu’il pouvait signer : il ne faut pas s’arrĂŞter, au contraire. Heureusement les ganaderos (Martin Lorca, Murube, Julio de la puerta, Espartaco etc.) ont Ă©tĂ© accueillants et lui ont permis de tienter rĂ©gulièrement. C’est grâce Ă  cet entrainement qu’il a gagnĂ© ses cartels 2023.

En fait, paradoxalement, c’est la pandĂ©mie du COVID qui lui est venue en aide : Les ganaderos ont fait lidier au campo de nombreux toros qu’ils ne pouvaient vendre, des toros de respect le plus souvent faits pour les arènes de primera. Au cours de ces lidias privĂ©es, il s’est rendu compte qu’il Ă©tait prĂŞt et plus important, des apoderados et des empresas s’en sont aussi rendu compte, notamment Julian Guerra qui le fait entrer dans la Copa Chenel et Ă  Madrid.

Borja Jimenez à la tribune du CTP encadré par Thierry Vignal et Araceli Guillaume. ©JYB

Il s’est donc installé à Salamanque avec Julian Guerra (qu’il considère comme un coach formidable et avec qui il ne pense pas qu’il puisse avoir des problèmes relationnels) qui l’a fait évoluer techniquement en prévision de la Copa Chenel où il tombe notamment sur un toro de Fuente Ymbro très fort qui lui permet de triompher. Mais le point clé de sa saison pour lui, est la corrida d’Escolar Gil à Pampelune, car à partir de là, le mundillo s’intéresse vraiment à lui et lui fait signer 6 ou 7 corridas en plus de Madrid. A propos de la polémique sur le retrait de points pour avis en demi-finale de la Copa Chenel, il considère qu’avec le temps ce ne sera qu’une anecdote, d’autant que ce système de décompte a été supprimé pour les prochaines éditions. Il regrette surtout que sa proposition de lidier en 3 ème de la finale les deux toros de Palha n’ait pas été retenue.

Mais le grand succès de sa saison est la corrida de Victorino Martin le 8 octobre Ă  Madrid sur laquelle la salle l’a longuement interrogĂ© :

C’est une première pour lui et Julian Guerra n’a pas voulu accepter sans avoir son accord, qu’il a donné immédiatement car il pensait qu’il pouvait s’y passer quelque chose de bien et, plus tard, à la veille de la corrida, il se sentait très concentré.

Les 3 semaines précédentes, il est allé tienter chez Victorino qui lui a expliqué, en théorie, comment lidier ses toros, (hauteur de la muleta, qui doit être très plate pour que le toro ne voie pas son corps, toque, etc.), passant beaucoup de temps avec lui. En voyant le résultat de ces conseils devant les vaches, la nervosité des premiers instants s’est effacée.

Paquecreas, n°46 de Victorino Martin, lidié en seconde position par Borja Jimenez qui va lui couper une oreille à Madrid, le 8 octobre 2023. ©JYB

Le toro de Victorino est très exigeant sur le plan technique et sur le don de soi. Devant lui, il ne faut jamais hĂ©siter : si on arrive Ă  le dominer, on en tire le meilleur. Selon Victorino, il faut le torĂ©er en ligne droite au dĂ©part pour qu’il dure et ne venir au torĂ©o en rond qu’ensuite. Mais Ă  Madrid, le public ne rĂ©agit que sur le torĂ©o en rond, donc il n’a pas pu totalement respecter cette règle. Par contre, Victorino n’a pas insistĂ© sur le caractère « tobillero Â» de ses toros.

Plazuelo, n°22 de Victorino Martin, (tobillero) cherchant les chevilles de Borja Jimenez, à Madrid le 8 octobre 2023. ©JYB

Ă€ Madrid, alors que la grande porte Ă©tait assurĂ©e après ses deux premiers toros, il a choisi d’aller Ă  puerta gayola : Julian Guerra n’est pas intervenu dans cette dĂ©cision. Lui, voulait d’abord la grande porte, mais aussi convaincre. Donc la porte du toril et la meilleure faena possible s’imposaient, mĂŞme si le Victorino n’est pas facile Ă  torĂ©er Ă  genoux.

Au cours de ses faenas on a remarquĂ© la longueur de ses naturelles : certains toros le permettent, d’autres non ; il considère que c’est Ă  lui de s’adapter. Les 3 Victorinos permettaient et il en a profitĂ©. Un aficionado a remarquĂ© que ses toques Ă©taient plus forts Ă  droite qu’à gauche. Effectivement son premier toro prĂ©sentait plus de difficultĂ©s Ă  droite, il s’est adaptĂ© ! Pour les deux suivants, cela n’a pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire sauf pour quelques passes isolĂ©es.

Naturelle croisée en chargeant la suerte de Borja Jimenez à Paquecreas, n°46 de Victorino Martin, à Madrid, le 8 octobre 2023. ©JYB

On a remarquĂ© aussi qu’il Ă©tait très croisĂ© Ă  Madrid. C’est une question de colocation. Le Victorino l’exige particulièrement, mais il essaie de le faire partout devant tous les toros. Car il ne veut pas de concept du torĂ©o fermĂ© ; il prĂ©fère un concept large pour pouvoir torĂ©er tous les encastes et trouver le tracĂ© adaptĂ© Ă  chaque toro.

Pour la technique, a-t-il visionnĂ© ses faenas de Madrid ? Le soir mĂŞme, c’était impossible car le tĂ©lĂ©phone n’arrĂŞtait pas de sonner ! Il considère de toute façon qu’il vaut mieux le faire la tĂŞte froide après quelques temps pour une analyse critique moins Ă©motionnelle et plus constructive.

A la question sur l’influence de son succès Ă  Las ventas sur sa prochaine temporada, il souligne qu’il n’a plus le temps de rien faire (sauf l’entraĂ®nement) car il est invitĂ© partout : c’est ainsi qu’au sortir de la soirĂ©e, il se prĂ©parait Ă  prendre un avion Ă  6 heures du matin pour rejoindre Salamanque et tienter en prĂ©sence de l’empresa de SĂ©ville. SĂ©ville oĂą rien n’est encore fait car l’empresa attend « les rois mages Â» pour commencer ses nĂ©gociations. Mais il y a dĂ©jĂ  plusieurs contrats signĂ©s et d’autres en cours, mais il ne dĂ©voilera rien, l’annonce des cartels appartenant aux empresas.

Cependant, il a bien voulu concéder qu’un mano a mano avec son frère Javier était programmé en 2024.

Borja Jimenez devant Patatero, n°47 de Victorino Martin, à Madrid, le 8 octobre 2023. ©JYB

Pour répondre à la demande du public (et à celle de Victorino Martin qui a déclaré qu’il devait prendre ses toros), il considère que c’est vraiment un luxe de lidier les Victorinos, parce qu’ils ont du fond, qu’il faut aller les chercher et en extraire la substantifique moelle. C’est pourquoi, il veut les prendre mais dans les grandes arènes pour des publics connaisseurs, notamment en France (où il n’a jamais toréé depuis son alternative).

Ceci dit, il accepte de prendre des corridas dures, mais dans des endroits importants et veut aussi torĂ©er avec les figuras et leurs toros. Ses Ă©levages favoris : Victorino et l’encaste Albaserrada Ă©tant incontournables, il voit chez Santa Coloma La Quinta et Ana Romero, et par ailleurs, Victoriano del Rio,  Garcigrande parce qu’ils ont du fond et qu’il faut trouver leur charge. In fine il aspire Ă  la variĂ©tĂ©.

À quelques questions plus personnelles il a souligné que dans les diners de famille on ne parle jamais de toros. Et que ses kilomètres de voyages et ses obligations l’empêchaient de rencontrer le public dans la rue, avec les selfies etc. Peut-être les vivra-t-il avec les fêtes qui approchent.

Auditoire conquis et enchanté de la prestation de Borja Jimenez au Club Taurin de Paris, le 23 novembre 2023. ©JYB

Au final, une excellente soirĂ©e oĂą l’on a apprĂ©ciĂ© la sincĂ©ritĂ© et l’engagement du torero : encore une fois, les absents non excusĂ©s ont eu vraiment tort !

JY Bloin (texte et photos) https://facealacorne.fr/borja-jimenez-au-club-taurin-de-paris/

Apoderamientos

El Cid de Maria va avec  Javier Munárriz, jeune imprĂ©sario navarrais des plazas de toros de Calatayud, Peralta, SangĂĽesa et Aldeanueva de Ebro.

JosĂ© Ortega Cano va diriger la carrière de Julio Mendez qui a remportĂ© le certamen d”ExtrĂ©madure.

 JesĂşs MartĂ­nez Barrios “Morenito de Aranda” et français, Jean Francois Piles, se sont mis d’accord pour prĂ©server leurs liens une annĂ©e de plus. PrĂ©cisons que Morenito grièvement blessĂ© Ă  Vic avait triomphĂ© brillamment Ă  Aire.

Par ailleurs les picadosr Tito et Alberto Sandoval entrent dans la cuadrilla de Borja Jimenez en compagnie du banderillero Vicente Valera.

Caxuxi – Mexique

Manizales: cartels de luxe

Malgré les manœuvres de dernière minute des antis la Cour Constitutionnelle de Colombie a donné son feu vert pour ce qui sera la cycle taurin le plus important en Amérique Latine . Voici les cartels:

 09/01: RubĂ©n Pinar, David Galván, Juan Sebastián Hernández (Dos GutiĂ©rrez)

X 10/01: Luis BolĂ­var, JosĂ© Arcila, Román (Santa Bárbara)

J 11/01: Antonio Ferrera, Daniel Luque Juan de Castilla (Juan Bernardo Calcedo)

V 12/01: Antonio Ferrera, Talavante, Emilio de Justo, CristĂłbal Pardo, AndrĂ©s Roca Rey, Tomás Rufo, Felipe Miguel Negret (Ernesto GutiĂ©rrez)

S 13/01: Talavante, Emilio de Justo, Tomás Rufo (Las Ventas EspĂ­ritu Santo)

D 14/01: Luis BolĂ­var, Cayetano, AndrĂ©s Roca Rey (Ernesto GutiĂ©rrez)

© 2024 Corridasi - Tous droits réservés