Mois : avril 2024 Page 12 sur 16

NIMENO II (le film) à Béziers

Chez Turquay samedi

Félicitations Juan

Photo Marina Bernal

Le torero français Juan Leal installé à Séville, père de Juan Jr. est maintenant père de deux belles jumelles sévillanes déjà à la maison avec leur mère Ana Behro. Félicitations au maestro, à la famille et au grand-père, ami et excellent photographe Maurice Berho.
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Grenade sous le patronage de Federico

Deuxième phase de la Copa Chenel

Ce week-end dans les arènes

Arènes de Ricla (Saragosse). Trois quarts d’entrées; toros de Toros de la Plata,

  • JUAN MORA, deux oreilles.
  • PABLO AGUADO, deux oreilles.
  • TOMÁS RUFO, deux oreilles et une queue.
  • le torero CRISTIANO TORRES, deux oreilles et une queue.
  • AARON PALACIO, deux oreilles et queue

Bocairent, Castellón – Novillos de Polo Saiz pour
Marco Pérez ; oreille, oreille et deux oreilles

Bruno Gimeno ; oreille, deux oreilles et deux oreilles et queue.

Valdepeñas toros Rocío de la Cámara et Cortijo de la Sierra, les meilleurs quatrième et cinquième.
Aaron Infantes , oreille après avertissement et deux oreilles

Javier Zulueta , oreille et deux oreilles

Texcoco Mexique toros de San Marcos et Vistahermosa (7ème, cadeau), bien présentés. Applaudissements pour le deuxième taureau et traînée lente au septième.

Emiliano Gamero , vuelta après deux avertissements et oreille
; Cuauhtémoc Ayala , applaudissements après deux avertissements, et vuelta et appaudissements pour le toro de regalo ;

Fauro Aloi , de retour après deux avertissements et vuelta.

Hopelchén (Campeche, Mexique)

Première de la féria. Plein. Taureaux de Puerta Grande.

Ernesto Javier « Calita » , oreille et deux oreilles ;

Alejandro Lima « El Mojito », silence après deux avertissements et silence.

Séville, Calerito en triomphe

Real Maestranza de Sevilla, dimanche 7 avril, preferia. 

Corrida de Fermin Bohorquez 

Pour Lama de Gongora, vert wagon et or, Salut au tiers et Oreille 

         Ruiz Muñoz, Vert pâle et azabache Silence et silence après avis 

         Juan Pedro Garcia “Calerito”, sangre de toro et or Oreille et Oreille. 

Un tiers d’arène, beau temps, pas de vent. 

Poids moyen des toros540kg, tous noirs, quatre ans, très bien présentés, bas et armés, fades les deux premiers,intoréable le 5eme, vifs mobiles et puissants les 3eme, 4eme et 6eme. 

Bien dans le type Murube ces toros ont obligé les toreros à aguanter faute de quoi ils risquaient la correctionnelle. Ruiz Muñoz a tiré le mauvais lot , et devant le danger et l’intoréabilité supposée du 5eme il est allé chercher l’épée   après trois tentatives  de passes , désarmé à chaque fois. 

Lama de Gongora qu’on ne voit presque plus en Europe mais qui fait carrière au Mexique et au Pérou (où pourtant le lama andin ne manque pas… oh pardon),s’est donné de toute son âme et  avec le premier , tardo, sans mobilité et qui s’arrêtait à mi passe, il a su attendre  , sans toutefois pouvoir construire une faena.  Le plus grand mérite sur ce toro fut que Paco Lama de Gongora le tua  recta alors que l’animal était totalement arrêté. Palmas et Salut au tiers. 

A son second la copie qu’il rendit à ce public bienveillant fut de belle qualité, d’un engagement total puisqu’il s’en fut à Porta Gayola, puis, le toro l’ayant survolé, il se remit trois fois à genoux dans la foulée, 3 largas de rodillas devant un toro ultra rapide et remate par trois veronicas de bonne facture. Le public se lève! Belle conduite au cheval.  Le reste de la faena sera émaillé d’imperfections mais ca va vite et il faut parer au plus pressé, pour finir par templer les dernières passes  , notamment des naturelles au cours desquelles le toro ne se livre pas entièrement. Grande épée trasera (mais oublions cela, elle est efficace) et après l’ouvrage accompli comment refuser l’oreille: le garçon est un vaillant. 

L’homme du jour ce fut  Calerito ( nieto du vieux Calerito mort à 33 ans en 1960). Au troisième, il se plante au centre du ruedo, appelle le toro qui charge  a pleine vitesse depuis les planches sur la muleta du jeune homme à genoux, et il va le faire tourner ainsi très vite autour de son corps agenouillé pour se relever et lui refiler deux muletazos et une pase de pecho à vous faire frémir.  Et le public frémit, applaudit, crie, et on est à Séville. 

La faena se bâtit peu à peu intelligemment, pas trop longue parce que ce grand toro va a menos( peut- être en raison de la vuelta de campana  du début). Il faut une grand épée, un estoconazo très en place et d’effet immédiat pour déclencher la pétition quasi unanime d’une oreille de grand poids. Calerito a dans la tête une envie de triomphe qui se mesure à son regard et sa démarche, 543 kg de muscles tout noirs et de cornes blanches à pointes noires entre dans l’arène à un train d’enfer. 

Le torero va jouer le tout pour le tout, faire un quite par chicuelinas très audacieux auquel  avec panache mais avec moins de précision  répondra Lama de Gongora. Grand début de faena de muleta   d’abord rapide en citant de loin, puis petit à petit avec style et entrega, Calerito cite le bicho et temple les passes plus rapprochées. Très belle fin de faena  , variée avec un molinete comme improvisé, suivi de naturelles de face, ce fut un très beau moment et je me suis dit alors que s’il tuait bien…  deux oreilles .. qui sait… pouvaient tomber.  Il tua bien , l’effet fut un peu long et le recours au descabello précipita l’animal dans le paradis de prairies oubliées.   

Quelle belle tarde de toros, gorgée d’énergie et de courage, et souhaitons à Calerito que ces deux oreilles pas volées fassent sonner le téléphone de son apoderado. Signalons que tous les banderilleros ont fait un travail engagé et sincère, et deux d’entre eux, Juan José Dominguez et Fernando Sanchez furent appelés à saluer. 

Jean François Nevière 

Première oreille de la temporada de Las Ventas pour Tristan Barroso

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Première novillada de la temporada. Un quart.

Novillos de Toros de Brazuelas y María Cascón (5º bis), 

DANIEL MEDINA, silence et palmas après avis 

FABIO JIMÉNEZ, silence après avis et silence

TRISTÁN BARROSO, vuelta al ruedo  et oreille.

les Baltasar Iban présents au rendez-vous d’Aignan perdent 2 oreilles

Aignan, belle entrée, temps nuageux, température agréable, deux heures trente de spectacle. Six toros de Baltasar Iban, bien présentés mobiles, très braves au cheval, tous deux piques, prises avec bravoure et poussant fort sous le fer. Seul, petit défaut, manquant d’un peu de nerf dans la suite du combat. Une corrida très agréable.( Corrida du 31 mars, reportée au 7 avril en raison de la pluie).

Uceda Leal, (noir et or), au premier, une entière, silence ; au quatrième, une entière, salut.

Dorian Canton (bleu marine et or), au deuxième, une entière, un avis, une oreille ; au cinquième, deux pinchazos, une entière, deux descabellos, avis, salut.

Christian Parejo (rioja et or), au troisième, une entière, silence ; au dernier, un pinchazo, une entière, avis, une oreille.

Présidence : Jean-Christian Dabadie, assesseur Florian Durou et Yohan Teixeira

A Aignan on ne peut que se féliciter du comportement des toros de Baltasar Iban, bien présentés et bien armés. Ils ont eu sous la pique un comportement très honorable, attaquant, tous, par deux fois, franchement le cheval et poussant fort sous le fer. On pourrait tout de même leur reprocher un léger manque de nerf dans le dernier tiers. Mais l’aller et retour, dans la semaine entre le cortijo Wellington, à côté de Madrid et le Gers n’a pas dû aider à une forme maximum.

Uceda Leal devant son second toro

Si les deux jeunes du cartel, Dorian Canton et Christian Parejo ont fait le maximum, on ne peut pas en dire autant de Uceda Leal. L’ancien a donné l’impression de toréer à l’économie, surtout avec son premier adversaire. Malgré une belle attaque de faena il ne tardait pas à sombrer dans la monotonie au point d’écouter quelques sifflets. Il revenait avec plus de volonté. On retiendra d’excellentes séries de naturelles, toujours servies avec lenteur et un beau temple. Du parfait art castillan qui pourtant ne parvint pas à convaincre totalement le public.

Dorian Canton

Dorian Canton donne toujours l’impression du bonheur quand il est face à un toro. Il avait commencé par un tercio de cape très doux poursuivi par une séquence de quites. Très à l’aise avec la muleta, après quelques derechazos il signa une série d’un dizaine de naturelles qui arracha les applaudissements du public. Il continua un moment sur ce registre oubliant le temps. Il entendra un avis. Mais le Béarnais allait atteindre des sommets lors de sa seconde sortie. Après une belle série de chicuelinas on le retrouva avec la muleta enchaînant sur les deux mains avec un beau temple et beaucoup d’harmonie. Une tauromachie de charme. Malheureusement il perdit l’essentiel de ce travail à l’épée et dut se contenter d’un salut alors qu’il venait de frôler une deuxième oreille.

Christian Parejo ne réussit pas à faire monter sa première faena dans les gradins. Elle avait pourtant de bonnes qualités… Certes il avait été un peu avare sur la main gauche. Il allait méditer ses erreurs avec le dernier toro avec lequel il fut discret à la cape. Par contre ouverture de faena a mi hauteur donnait le rythme à la suite par un festival de naturelles très basses et lentes. Il fut assez à l’aise tout au long de son combat et avec son oreille donna une note festive à la fin de la course.

Des Baltasar Iban, on reviendra en voir !

Jean-Michel Dussol

Photographes Philippe Gil Mir et Nicolas Couffignal

voir la galerie de Philippe Gil Mir ci dessous

Aignan 07-04-2024 Toros de Baltasar Ibán para Uceda Leal, Dorian Canton y Christian Parejo © Philippe Gil Mir

NOVILLADA d’ANTEQUERA : TRIOMPHE DE PEDRO GALLEGO ET PEREGRINO

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Il n’y avait guère qu’un tiers de spectateurs dans les arènes d’ANTEQUERA pour cette dernière novillada de sélection du certamen andalou des novilladas piquées de la Fondation de Victorino Martin. Il faut reconnaître que la présence des caméras de canal SUR si elle permet une large diffusion , restreint un peu le public réel aux supporters des novilleros surtout les plus proches et les mieux organisés.
Le lot de novillos de CASA DE LOS TOREROS bien présenté s’est révélé un peu faible à part le cinquième et décasté, mais d’une très grande noblesse le quatrième :


Pedro GALLEGO une oreille et deux oreilles après avis


Xavi PEREGRINO une oreille et une oreille après avis

Manuel Jesus CARRION silence et silence après deux avis.

Pedro GALLEGO attend son premier adversaire à la porte du toril pour une larga cambiada à genoux. Au capote le novillo met bien la tête mais s’emploie peu au cheval, L’entame de faena se fait au centre par une passe dans le dos puis une série de derechazos. Le novillo faible se défend et à tendance à protester en fin de passe. Le défaut ne s’arrangera pas et en plus l’attrait des planches est de plus en plus prégnant obligeant le novillero à toréer dans la querencia.

La fin de faena se fait par une bonne série de molinetes. Trois quart d’épée permet à GALLEGO de couper la première oreille de la soirée.


Son second adversaire lui aussi reçu à la porte de la peur, se montre assez fuyard, au premier tirs mais se révèle très noble à la muleta. GALLEGO s’accorde bien au rythme de son adversaire et donne une faena bien liée dominatrice conclue d’une entière très en arrière. Ce sont deux pavillons qui sont concédés par la présidence.
PEREGRINO ouvre les débats à son premier par véroniques. Le toro se révèle vite manso et va seul se faire piquer au cheval de réserve, avant de prendre au vol une deuxième ration au picador de tour. A la muleta le novillo se décompose et proteste à droite. A gauche les choses se passent mieux même si la faena se déroule souvent dans la querencia, pourtant, en insistant beaucoup. Xavi arrive à lui faire concéder des séries liées. La dernière série de naturelles bien de face est remarquable de poder. Malheureusement la suerte suprême se fera en deux temps un pinchazo et une entière en place d’effet rapide.
Son deuxième novillo est un superbe castaño qui s’avère compliqué au capote et PEREGRINO lui apprend à charger dans un intelligent capotazo très efficace. Le novillo entre violent dans la faena de muleta avec une certaine tendance à regarder la querencia. Il sort seul des premières passes à droite le novillero prend alors la main gauche et s’impose au novillo sur se bord lui faisant pour un moment oublier son refuge et toréant de manière agréable et templée. Cette fois-ci encore la mise à mort se fera en deux essais une entière en place après pinchazo mais il coupera toutefois sa deuxième oreille.


Manuel Jesus CARRION a paru le niveau au-dessous de ses deux compagnons de cartel. Même si il a laissé à ses deux adversaires de bons détails au capote et a la muleta il a pas mal de difficultés à s’imposer à ses novillos. Il faut reconnaître à sa décharge qu’il torée sa première novillada piquée et que le lot proposé est loin d’être des plus simples. C’est dans la suerte suprême qu’il péchera le plus.
Il ne nous reste plus qu’à attendre mardi ou mercredi pour connaître les six demi-finalistes qui s’affronteront dans deux novilladas au cours du mois d’avril avant la finale le 12 mai à SEVILLE.

JD

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