Mois : avril 2024 Page 6 sur 16

Saragosse. Juan Ortega et Roca Rey triomphent

Saragosse. Feria de San Jorge. Arène pleine pour un lleno historique en ce mois d’avril. Toros de Daniel Ruiz (1º, 2º, 3º) et Álvaro Núñez, (4º, 5º y 6º).

ALEJANDRO TALAVANTE, silence et silence

JUAN ORTEGA, oreille et oreille

ROCA REY, silence après avis et deux oreilles

Photos Philippe Gil Mir

Galerie complète de Philippe Gil Mir ci dessous

Zaragoza 21-04-2024 Toros de Daniel Ruiz Yagüe y Álvaro Núñez Benjumea para Alejandro Talavante, Juan Ortega y Andrés Roca Rey © Philippe Gil Mir

Saint-Martin de Crau: oreille pour Lamelas

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L’unique oreille pour Alberto Lamelas, mais le Prix à la Combativité à partager par les trois diestros pour leur aptitude à traguer les fortes rafales…

Trois quarts environ, vent violent. Six toros de Saltillo bien présentés, charpentés, avec de la présence et un comportement inégal, plus incertains les trois derniers.

Alberto Lamelas : saluts et oreille.

Damián Castaño : applaudissements et silence.

Tibo Garcia : silence et palmitas.

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Avec ce qu’il s’est passé aujourd’hui dans les arènes Louis Thiers, et outre le résultat comptable, il convient, me semble-t-il, de préciser que les acteurs ont évolué dans des conditions météorologiques épouvantables, à savoir  des rafales très violentes qui leur ont s‌ingulièrement compliqué la tâche. Bravo à eux pour avoir tout de même tenté de donner le maximum…

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Alberto Lamelas ouvrit la séance en se signalant au capote et après deux piques sous forme d’exercice d’équilibre, il brinda à l’assistance un premier trasteo marqué par un bel arrimón, surtout à tribord, avant entière tombée au troisième coup. Son deuxième alla au cheval par trois fois,  la seconde de loin et la troisième en étant long à se décider. Brindant au public, sa faena a été celle d’un valiente manifestant une haute dose de volonté dans des conditions difficiles, ce qui lui valut d’empocher après espadazo l’unique oreille de cette tarde. 

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Damián Castaño  a écouté les premiers olés dès la réception de son premier au capote, ponctuée par une superbe demie. Après deux piques, il brinda au conclave une faena relevée par plusieurs passages ambidextres appliqués, affichant une conviction qui malheureusement n’a pu être valorisée à cause du maniement discutable des aciers. Ensuite, face à un quinto qui n’avait rien de bueno, le Saltillo allait passablement compliquer la tâche du Salmantinoà la muleta  qui s’accrocha autant qu’il le pouvait dans la tourmente. Le Saltillo finit par le contraindre à faire profil bas à l’heure de conclure où Damián multiplia les échecs avec la ferraille jusqu’à entendre le troisième avis fatidique…

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Tibo avec le capote de paseo de Tom Garcia

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Tibo Garcia se fit applaudir pour servir à son premier plusieurs capotazos dynamiques avant deux puyas suivies d’une belle performance de Thomas Ubeda avec les palos qui s’attira une belle ovation.

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Brindis à l’auditoire d’un premier trasteo appliqué sur les deux bords, malheusement conclu sans éclat. Face à l’ultime, les choses ne se sont pas arrangées, son adversaire n’ayant pas les qualités requises pour donner plus de brillant à l’effort consenti, Tibo s’évertuant à tirer du sang d’une pierre avant une conclusion en trois fois.

Mais j’insiste, enhorabuena à la terna pour son abnégation dans la bourrasque…

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Matin. Demi-arène. Après le lever du jour, on a assisté à celui de la tempête qui n’allait plus nous lâcher de la journée ! Quatre novillos de Valverde irréprochables de présentation, de tamaño conséquent, exigeants mais toréables, la palme allant au troisième qui eut les honneurs de la vuelta posthume. 

Clemente Jaume : saluts et vuelta.

Nino Julián : saluts et vuelta.

Sobresaliente : Pablo Jaramillo.

En préalable, une minute d’applaussiments a été dédiée aux personnalités taurines décédées dans l’année, notamment Pierre Doumenc qui pendant une dizaine d’années avait été président de la Unica.

Les deux compères eurent eux aussi à combattre la trosième corne des toros, ce qui évidemment a compliqué d’autant leur prestation. Les deux ont tout de même relevé le défi du mieux qu’ils le pouvaient et rien que pour ça, ils doivent en être félicités.

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Clemente Jaume tira quelques belles véroniques de son premier avant une faena appliquée, mais de portée inégale. Il se fit ensuite ouvrir la taleguilla en s’engageant sur le premier assaut. Son second était celui qui permettait le plus et Clément, qui le reçut a portagayola, se montra entreprenant après deux piques poussées. Faena en demi-teinte, les aciers laissant encore à désirer.

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Nino débuta avec un novillo avec lequel il afficha dès l’entame une belle décision, banderillant lui-même avec succès après deux piques, puis brindant aux gradins une faena au cours de laquelle est ressortie son entrega, se faisant lui aussi secouer au moment de porter l’épée. Avec son second, bien piqué en trois fois par Gabin, Nino fit preuve une nouvelle fois de vaillance et de volonté,  tout au long d’une faena où il a transmis. Entière trasera avant d’entamer une vuelta applaudie après pétition…

Paul Hermé http://torofiesta.com

(Photos : Daniel Chicot)

Bonne prestation de Clovis à Gamarde les Bains

La journée taurine de Gamarde commence toujours par le tentadero matinal.  Devant un quart d’arènes Cet année c’est des deux vaches de la Ganaderia la Espera  que le jeune novillero a mener le tentadero. Cavalerie Bonijol. Public  4/10 d’arènes

Vuelta de Clovis

C’est toujours un plaisir de voir du bétail de la Ganaderia La Espera et l’exigence de son proprietaire . Les deux vaches ont un trapio identique. Le comportement au  cheval est identique avisé puis un galop déterminer et finit par contourner le cheval pour le contact . La seconde sort plus rapidemen de l’équide  que la premiere. Chacune des deux vaches vont faire minimun trois rencontres  . Elles ont un galop harmonieux . 

Clovis à la cape sur la première vache

A la cape Clovis, effectue des veroniques  agréable et avec sérieux . La vache ne pose aucune difficulté à droite comme à gauche. Dans le dernier tiers le novillero trouve rapidement le bon sitio. Sans forcément montrer les qualités de la vache. Il exécute des derechazos avec de la douceur et de l’émotion avec des naturelles au public présent. Ses faenas sont répétitives sans inspiration et fini sur une estocade virtuelle. Le public apprécie sa première prestation.

Naturelle de Clovis sur la seconde vache

Cette seconde vache la tête haute des la sortie du toril. Elle est distraite et mansa lors de son tour de piste. Clovis execute des veroniques plus appuyés que lors de la prècedente vache. Le public adhère.  A la muleta, le jeune novillero a une tauromachie dominante. Il trouve le bon terrain. Il garde bien la vache dans la muleta. Le duende du novillero s’exprime plus sur cette vache que sur la première. Il fini sa faena avec des luquesinas. Une mise à mort virtuelle reussi est effectué. Il exécute une vuelta sous les applaudissements du public.

Texte E.C

Photos Nicolas Couffignal

Aguascalientes

Plaza de toros Monumental de Aguascalientes (México). Feria de San Marcos

Toros de De la Mora, 

• JOSÉ MAURICIO, palmas et oreille protestée.

• DANIEL LUQUE, palmas et silence.

• JOSELITO ADAME, silence, oreille et palmas au toro de regalo

Séville: Roca Rey impérial sort par la Porte du Prince.


Puerta del Principe Andrés Roca Rey Séville 20 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

Samedi 20 avril 2024, Real Maestranza de Sevilla.

12eme corrida de la Feria d’Avril. Corrida de Victoriano del rio et Toros de Cortes.

Juan Ortega, de vert céladon et or, ovation et silence.

Andrès Roca Rey de Grana et or: deux oreilles et une oreille, Porte du Prince

Pablo Aguado : de noir et argent, Salut au tiers et une oreille.

Un lot de toros noirs  tous de 4ans et demi , bien présentés armés finement, de peu de charge le 1, et le 4 ( le lot de Juan Ortega), mobiles et forts bien que diversement piqués le 2, le 3, le 5 et le 6ème, le meilleur.

Pour ce qui est de Juan Ortega , son premier toro  entre très bellement, armé haut, piqué trop en arrière ce qui ne permettra pas de le toréer en humiliant, dès la première pique le bicho part a tablas  et sa seconde pique sera un picotazo dont il sort seul.

Ph. JY Blouin

Le maestro ne pourra pas faire grand chose, a droite la tête du toro est flottante, assez vite réglée par le maestro qui donne deux séries de derechazos par le bas , mais le toro s’affaiblit, à gauche il n’a pas de charge et estoqué il va mourir aux planches. Ovation sans salut au tiers.

Photo J.Y Blouin

Au quatrième on se dit qu’Ortega fera le maximum et c’est bien dans son intention … mais le toro accroche la cape deux fois, et n’est pas clair.

Mais Juan Ortega brinde au public, entraine le toro avec sa muleta très basse jusqu’au centre , le toro s’entrave, Ortega ne sait que faire, le toro manque de force, va a menos et reçoit une entière contraire. Le toro est sifflé à l’arrastre.

Ortega écoute le silence de Séville.

Photo JY Blouin

Grand jour pour Roca Rey dont ce peut être considéré comme la revanche.  Luque est parti au Mexique, il va pouvoir régler ses comptes ! je plaisante?  oui un peu, mais pas tant que ça. Il reçoit son Toro de Cortes par quatre veronicas et  une larga cordobesa de grand style.  On commence à espérer. Deux piques bravement reçues bien que pas très appuyées, surtout la seconde, une égratignure tout au plus. 

Mais le toro a du coffre , Andrès le sait le sent et n’hésite pas il va brinder au public. A genoux il attend la charge qui tarde  de ce toro installé aux tablas, le cite l’interpelle et finit par obtenir ce qu’il veut : une charge rapide et forte, le génial péruvien lui refile 6 muletazos vertigineux rematés par deux pechos de chaque côté.  Pas le temps de finir, la musique joue, et chacun sait qu’a Séville elle ne joue pas pour rien, le chef de musique est aficionado et à tous les droits.

Photo J.Y Blouin

A gauche , plus tard dans cette faena impressionnante les naturelles sont données en arrondissant le passage du leurre jusque presque dans le dos.  On déguste, et tout cela est fait aux medios, pas pénard dans la querencia d’un petit toro sans danger. Estoconazo , et les deux oreilles tombent du palco.

Andrés Roca Rey Victoriano del Rio Séville 20 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

Au 5eme toro, autres temps autres moeurs le toro, de Cortes lui aussi, le danger rôde, et cependant Roca rey sait qu’il doit prouver son statut de figura numero 1. Piques moyennes, le torero se poste à la première raie , droit comme un i, muleta en main pour offrir sans prudence , mais Roca rey est il jamais prudent, au mauvais sens du terme? le toro passe six fois dans cette statue immobile rematr par un pecho. trop confiant, main trop basse le toro voit l’homme et lui fonce dessus, accroc habilement évité. a gauche il faut garder l’animal avec soi, il a tendance a filer droit loin du matador.  Alors que faire d’autre que faire frémir l’assemblée?  corne sur la cuisse , ou sur le ventre, choisissez monsieur le toro je vous domine tellement que vous n’oserez pas! et effectivement tout fonctionne et le tremendisme  emporte l’adhésion. Là tout se joue, la précision du geste qui ouvrira ou non la Porte duPrince.

Photo J.Y Blouin

Photo J.Y Blouin

Roca Rey se jette dans les cornes. Matar o Morir. Et il tue. Un avis. Une Oreille de grand poids!

Photo J.Y blouin
Photo J.Y Blouin

Pablo Aguado dont on dit souvent qu’il est un torero de cape mais pas grand muletero nous prouvé le contraire ce soir, certes moins flamboyant et coruscant que notre Roca rey mais tout de même..

A son premier, le troisème toro de Cortes, bien joli bébé de 530kg Aguado est excellent au capote, Ortega vient au quite par delanteras et une belle media. Aguado lui répond par chicuelinas.. ouais…

Grand début à la muleta, grande série à droite , changement de main de grande valeur, coulé fluide , la musique ne joue pas , et ici cela manque. Le toro bien fixé,  Aguado fait un desplante entre les cornes près des tablas. Entière sans puntilla, cela valait probablement une oreille, mais pas de pétition. Salut au tiers.

Le sixième, ah le sixième, le meilleur toro de la soirée, et de très loin, du nerf de la noblesse du caractère de la force jusqu’au bout… Aguado a su en profiter certes puisqu’il lui a coupé une oreille, mais le toro méritait mieux, le vent s’est levé, il pleut, il faut quitter la piste et voir partir le rayonnant Roca Rey sur les épaules d’une jeunesse aficionada qui a trouvé son idole, et qui a bien raison.

Juan Sierra a salué pour une très bonne paire de banderilles et d’une façon générale les hommes de plata ont tous bien rempli leur office.

Jean François Nevière

https://twitter.com/i/status/1781786805404139760

Guijuelo : Marco Perez solo réussi

Arène de Guijuelo, Salamanque. ‘No hay billetes’.

Novillos dans l’ordre de El Capea, Domingo Hernández, El Puerto de San Lorenzo et Casasola

 MARCO PÉREZ, ovation, deux oreilles, deux oreilles et silence

COPA CHENEL : CHRISTIAN PEREZ S’IMPOSE DEVANT LE MEILLEUR DU LOT

ALGETE province de Madrid, arènes quasi combles pour cette première demie finale de la Copa CHENEL qui réunit trois toreros ayant moins d’un an d’alternative.

Un lot de toros d’élevages disparate, biens présentés en général dans l’ordre de sortie : un exemplaire de MONTEALTO encasté brave et noble, trois de MONTE LA ERMITA le premier manso perdido avec du genio, le second bravito et encasté, le troisième parfait de vuelta al ruedo, un de LOS EULOGIOS imbuvable et enfin un exemplaire de MANUEL SANZ mansito et manœuvrable pour :
Christian PEREZ une oreille après avis et deux oreilles après avis
Christian PAREJO salut et salut
Alejandro MORA vuelta et silence après deux avis


Sans aucun doute Christian PEREZ était le chanceux du jour, touchant deux toros de luxe. Si le premier est passé à côté de la vuelta al ruedo le second y eut, en toute logique, droit. PEREZ attend son premier à genoux à la porte des toriles pour une grande larga cambiada suivie de bonnes chicuelinas. Suivant la pique unique il donnera un très beau quite par saltilleras.


C’est encore à genoux qu’il entamera la faena dans le premier tiers avec entre autre une passe dans le dos osée. La faena se poursuit d’abord à droite puis à gauche PEREZ pèse peu sur son toro et les trajectoires sont souvent rectilignes mais il profite de la classe de son opposant. L’animal est encasté et il paraît difficile de canaliser et de templer son ardeur et c’est peut-être ce qui me manque dans cet ouvrage. L’estocade est très engagée et en sort contraire et peu efficace deux descabellos seront nécessaires pour en terminer.


Son second est beau et parfait, il l’accueille par une larga à genoux au fil des planches puis une belle série de delantales. La pique malheureusement unique sera prise en brave. L’entame de muleta sera par doblones enchaînant immédiatement par naturelles sur une très bonne corne gauche. L’animal a de la caste et sur le final PEREZ se fait avertir, ici encore le temple fit défaut. Le final sera par manoletinas ultra serrées Deux tiers de lame longues à agir, quoiqu’en place feront sonner un avis ce qui n’empêchera pas l’octroi de deux oreilles et la vuelta al ruedo bien mérité au toro.


Christian PAREJO lui touchera le pire du lot son premier est manso il cherche le refuge des planches et aimerait bien revenir d’où il est sorti pourtant le plus bitterois des chiclanero, ou inversement, fera tout pour essayer de lui tirer une faena prenant beaucoup de risques il arrivera à construire malgré les protestations permanentes de l’animal dont les coups de tête en aurait refroidi plus d’un. L’estocade portée avec sincérité est desprendida mais efficace. Il semble que le public n’ait pas saisi l’effort et reste froid. Pourtant PAREJO n’avait rien vu encore, son dernier toro est pire que tout, manso et faible ne pensant qu’à se défendre en derrotant le cul aux planches. Ici encore avec beaucoup de courage, Christian tentera l’impossible en prenant tous les risques. Mais, las, le courage ne suffit pas quand l’adversité s’en mêle L’entière tombée nécessitera l’usage du verdugo.

Alejandro MORA était le plus jeune et paraît aussi le moins expérimenté des trois toreros. Le moins que l’on puisse dire est qu’il ne fut guère convaincant devant ses deux opposants. Le premier bravito dans ses deux rencontres avec les chevaux paraissait manœuvrable, pourtant la faena fut peu aboutie et vide de toute émotion. L’estocade fut elle bonne et très efficace mais si cela est nécessaire ce n’est toute fois pas suffisant pour triompher. Son second est un peu plus compliqué et jamais Alejandro ne ce hissera à son niveau souvent débordé par la caste de l’animal. La mise à mort fut laborieuse et ne se conclut qu’après le deuxième avis le pire a été évité.

Jean Dupin

Saragosse grave blessure de Cristiano Torres

Plaza de toros de la Misericordia, Zaragoza. Première de la Feria de San Jorge.

Novillos de Jiménez Pasquau, 

TRISTÁN BARROSO, ovation, palmas après avis et ovation a celui tué pour Cristiano Torres

CRISTIANO TORRES, ovation au seul tué. 

FRAN FERNANDO, qui débutait avec les picadors oreille et ovation. 

Au cours du combat du deuxième taureau, dans la novillada avec picadores qui a eu lieu aujourd’hui, le novillero Ricardo Cristiano Altismaveres Boicu (Torres) est entré à l’infirmerie avec les blessures suivantes :

« Blessure par corne de taureau au niveau de la face interne du tiers moyen de la cuisse droite avec un trou d’entrée de six centimètres et trois trajectoires : une ascendante, de sept centimètres qui affecte le tissu cellulaire sous-cutané et le muscle droit interne ; un autre interne, long de douze centimètres, qui qui borde le fémur et les vaisseaux fémoraux et un dernier, descendant, de dix-huit centimètres, qui déchire les fibres du muscle vaste interne et se termine dans le creux poplité. Son pronostic est grave et il ne peut pas continuer le combat ».

(Parte facultativo)

Tercis les Bains au son du flamenco et de la Tauromachie avec la Peña La Maestria

Les membres de la peña La Maestria sont des passionnés de flamenco et de tauromachie. Depuis trois ans, au travers leurs investissements personnels, ils participent à l’animation de Tercis au travers d’un week-end début mai.

« Pouvez vous nous présenter la Pena La Maestria ses membres et le but de l’association ?

La Peña La Maestria a été créée en 2012 ,avec pour objectif de promouvoir la tauromachie en ces temps difficiles.Pour cela ,il fallait se centrer sur une idée commune , c’est donc en toute logique que nous nous sommes tournés vers le Maestro Richard Millian et son école taurine Adour Aficion. Quoi de plus naturel pour véhiculer nos idées , que d’aider , soutenir et encourager les élèves d’Adour Aficion …

La Maestria est composée d’un bureau de 4 personnes et compte environ 40 adhérents, dont la plupart nous suivent depuis le départ .

Pour la troisième fois, vous organisez cette feria  entre flamenco et tauromachie, quel est l’idée de base de cet événement sur trois jours ?

Ce troisième festival va nous permettre de faire découvrir ou redécouvrir le point d’attache entre la corrida et l’art du flamenco ; ainsi que l’histoire que nous racontent ces deux univers et d’ancrer notre festival dans la durée .

Quelle est l’évolution entre votre premier événement et celui-ci ?

En effet ,la première édition avait été une véritable découverte , autant pour nous que pour le public . Nous avions eu la chance d’avoir un très beau week-end et le succès a été au rendez-vous ! Pour la deuxième édition , plutôt en demi-teinte faute de soleil et de chaleur ,a malgré tout , reçu un excellent accueil et nous a permis de peaufiner notre programmation pour cette année .Nous pouvons donc affirmer que cette année sera celle de la maturité !!!

Artistes présent lors de l’édition 2023

L’art taurin et l’art de la danse sont présent, mais y a-t-il d’autres artistes présents ?

Nous avons énormément retravaillé le programme tout en gardant l’âme du festival. Nous avons la chance d’avoir des artistes photographes , peintres , sculpteurs qui nous suivent depuis la 1ère édition et qui viennent compléter notre week end , avec chacun sa touche artistique personnelle.

Vos arguments pour convaincre les lecteurs de venir lors de ce week-end et avez-vous d’autres projets pour 2024 ?

Pour ce festival , laissez votre curiosité et votre goût de la fête vous emmener pour un week end festif , ouvert à tous et toutes . Vous y découvrirez un univers passionant , coloré , avec des artistes et une équipe sur motivée qui feront de ces trois jours une parenthèse conviviale et familiale !!

Entretien Nicolas Couffignal /Photos Max Loubère

Aguascalientes (Mexique), oreille pour Ferrera

Plaza de toros Monumental de Aguascalientes Mexique. Troisième corrida de la Feria Internacional de San Marcos.

Toros de Santa Inés

Antonio Ferrera: palmas et une oreille.

Angelino de Arriaga: palmas aux deux.

Juan Pedro Llaguno: palmas aux deux.

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