Mois : juin 2024 Page 4 sur 16

Badajoz: nouveau succès de Perera

Plaza de toros de Badajoz. Deuxième de la feria.

Toros de Núñez del Cuvillo. 

MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles et deux oreilles

JUAN ORTEGA, ovation et ovation

ROCA REY, oreille et ovation.

Madrid

Plaza de toros de Las Ventas de Madrid. Corrida de toros. Moins d’un quart. 7445 spectateurs.

Toros de Valdefresno.

MORENITO DE ARANDA, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.

FRANCISCO JOSÉ ESPADA, vuelta al ruedo et silence après avis.

JUAN DE CASTILLA, palmas après avis et vuelta al ruedo.

Alicante, les adieux de Ponce

Plaza de toros de Alicante. Septième de la Feria de Hogueras 2024. 8.124 spectateurs.

Toros de Daniel Ruiz.

ENRIQUE PONCE, oreille et oreille après deux avis et deux vueltas al ruedo

DAVID GALVÁN,  oreille après avis et oreille après avis

TOMÁS RUFO, ovation et deux oreilles après avis

Juan Carlos Rey et David Pacheco ont salué au 3ème. Sergio Blasco et Fernando Sánchez au sixième.

SAINT-SEVER : LE NOUVEAU VENU TRIOMPHE

Plaza de toros de Saint-Sever corrida des fêtes. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Santiago Domecq

SEBASTIEN CASTELLA, lilas et argent: palmas et oreille

DANIEL LUQUE, framboise et or: silence et saluts

FERNANDO ADRIÁNneige et or: deux oreilles et oreille

Une minute d’applaudissements à la mémoire de Thierry Dupouy membre de la commission taurine a été observée avant le paseo.

Sébastien Castella a brindé son premier toro à Michel Bertrand cheville ouvrière de l’organisation.

Fernando Adrian a brindé son second toro à Sébastien Castella.

Second lleno consécutif dans les arènes du Cap de Gascogne avec une nouvelle sortie en triomphe, celle de Fernando Adrian nouveau venu dans le sud-ouest. L’épilogue du rendez-vous Saint-Séverin est donc positif et l’ambiance générale était à la satisfaction sans équivoque. On ne saurait être plus royaliste que le roi, car aux cassandres il faut le rappeler : le but de ce genre de manifestation est au final de donner du bonheur aux gens.

Le lot de Santiago Domecq homogène et dans le type était de petit gabarit et discret de tête, il venait, précédé d’une réputation flatteuse aux vues de ses dernières prestations mais Morlanne n’est pas la Maestranza ; faut-il le rappeler ? Au moral, l’ensemble a été noble et mobile. Il a manqué de transmission et de force, donnant peu d’émotion au bout du compte. Le troisième a été le plus complet. Le cinquième s’est vite arrêté et le sixième auteur d’une superbe pique s’est tourné rapidement vers les planches.

A Sébastien Castella il faut une opposition plus rude pour donner la plénitude de son toreo technique, dominateur et sur de lui-même. Il fut donc quelque peu discret mais toujours précis, un peu trop à son aise sans doute. Il eut cependant d’excellents passages surtout face au second de ses opposants. Il l’accueillit par des véroniques très templées qui furent les meilleures de la tarde puis son début de faena emporta l’adhésion : immobile en citant de loin le Santiago, lui donnant ainsi une importance qu’il n’avait pas.

Mais la faena dura -ce qui est rare chez lui- et elle ira à menos. Il tua l’animal d’une entière et une pétition minimale lui permit de couper un trophée. Il avait occis le précédent avec une difficulté inhabituelle de sa part.

Daniel Luque hérita du mauvais lot mais le torero de Gerena ne fit pas l’effort nécessaire pour convaincre. Un quite vulgaire par chicuelinas donné d’emblée laissait présager du pire : la faena qui suivit fut sans entrain, sur le voyage, décentrée et conclue maladroitement à l’épée. Le cinquième n’avait guère d’avantage. Voyant que l’animal n’avançait pas Daniel raccourcit les terrains sans réussir à connecter avec les gradins. Sans doute aura-t-il à cœur de briller samedi à Mimizan où il est une sorte d’invité d’honneur afin de redorer un blason qui brille au firmament de l’aficion gasconne. C’était un jour sans… Il paraît qu’il a un aller-retour express au Pérou dans son agenda. Ceci expliquerait-il cela?

Nouveau venu à Saint-Sever mais certainement pas inconnu des aficionados, Fernando Adrian a fait la bonne affaire du jour en sortant en triomphe de Morlanne. Il le doit à son entrega et par exemple à ce début à genoux au centre de la piste lors de son premier passage. L’animal s’y prêtant il dessina une faena engagée, agréable à voir et qui connecta avec les gradins. Une entière légèrement tombée et la mort rapide de l’animal lui permit de couper deux oreilles. Il ne put garder le sixième au centre de la piste, le Domecq cherchant rapidement les planches. Il y eut néanmoins quelques séries brèves mais cadencées et une mort (en deux temps) suffisamment rapide pour qu’il coupe un troisième trophée. Rematant par le haut la tarde, car tout est bien qui finit bien…

Pierre Vidal

Photographies Bruno Lasnier

Tibo Garcia à Cenicientos

Mercredi 14 août : 6 erales de Carriquirri pour Fran Jerez, Alvaro Bravo, Alejandro Rubio, Angel Otero, Rafael de la Cueva, Roberto Cordero

Jeudi 15 août : 6 toros de Conde de la Corte pour Serafin Marin, Jairo Miguel, José Carlos VenegasVendredi 16 août : 6 toros de Saltillo pour Sanchez Vara, Tibo Garcia, Cristobal ReyesSamedi 17 août : Festival – 6 novillos de Bernardino Piriz pour Paco Velazquez (rejoneador), Victor Puerto, Julio Benitez “El Cordobés“, Jorge Molina, Felix San Roman, Samuel Castrejon

Tibo Garcia sera le seul français de cette féria aux accents très toristas. A noter aussi la présence de Cristobal Reyes, le Jerezano vu à Roquefort il y a deux ans et du catalan Serafon Marin.

La Brède : Intelligence et toreo

Samedi 22 juin. Plus de trois quarts d’arènes. Temps couvert, pluie intermittente.

6 toros de Robert Margé, dans le type de la maison, nobles dans l’ensemble, mais sans mordant, certains très faibles. Le cinquième fut remplacé par un sobrero du même fer.

Uceda Leal vuelta et salut.

Adriano oreille et oreille.

Dorian Canton silence après deux avis et oreille après avis.

Adriano est sorti a hombros.

Uceda Leal

Uceda Leal

Uceda Leal

Uceda Leal est peut-être le torero dont s’inspire Dorian, il nous avait enchanté à Madrid. Il revenait en France après pratiquement vingt ans d’absence. C’est trop pour un torero qui a prouvé maintes fois toutes ses qualités. Devant un lot faible et sans transmission, peu de possibilités de briller.  Il y eut quelques détails à la muleta, mais guère plus, dommage.

Adriano

Adriano

Adriano

Corrida d’une fade noblesse de Margé, sans le piquant et la caste qui caractérise souvent ce fer. Maniables, mais certains trop faibles pour que l’émotion soit au rendez-vous. Par contre, Adriano l’a été. Avec un toreo très intelligent, adapté aux comportements et aux difficultés engendrés par ses toros.

Le premier avait de la qualité, un peu faible, surtout à sa sortie et jusqu’au début de la faena de muleta. Adrien l’a convaincu petit à petit, a bien structuré sa faena, en lui demandant au fur et à mesure d’aller plus encore loin. Bonne lidia, avec des moments de relâchement et quelques beaux muletazos. S’il n’avait pas pinché, il aurait peut-être coupé deux oreilles et non une. Il brinda son second toro au maire de La Brède, qui avait bien chauffé le public avec un discours en défense de la corrida et des cultures minoritaires. Salenc l’en remercia avec ce brindis. Une nouvelle fois, devant un toro remplaçant et faible, il parvint à le maintenir debout et à nous faire oublier parfois ce handicap. Des passes bien dosées, toujours suaves virent le jour, il parvint même à les enchaîner. L’oreille coupée à ce toro lui permit de sortir en triomphe.

Dorian Canton

Dorian Canton

Dorian Canton

Dorian Canton, encorné au visage dimanche dernier, revint en piste comme si de rien n’était. Très belle attitude du Béarnais avec un toreo de belle facture. Comme devant son premier, qui ne dura pas longtemps, mais son début de faena avec des passes droitières fut d’une rare élégance, d’un classicisme hors d’âge. On le retrouva à son dernier, un animal fade mais collaborateur, dans une longue faena en quête du geste le plus épuré. Il toréait pour lui, sous une pluie battante, comme s’il était seul au campo. Dorian coupa une oreille. Seule critique, son mauvais maniement du descabello, il faillit recevoir les trois avis à son premier.

Texte Antonio Arevalo

Photographies Bruno Lasnier

Deuxième demie-finale de la Copa Chenel : Molina domine les débats

Les petites arènes de Alalpardo étaient pleines au trois quart cet après-midi pour la deuxième demi-finale de la Copa Chenel. Trois toros de la ganaderia d’Aurelio Hernandez (Madrid) et trois de Salvador Gavira (Cadiz), bien présentés, compliqués pour le premier fer et nobles pour le second, ont été combattus par :

Rafael de Julia : ovation et silence

Fernando Molina ; deux oreille et ovation après avis

Christian Parejo : silence aprés deux avis et silence

Rafael de Julia qui est le plus capé des trois protagonistes du jour entend mettre la barre haut en allant s’agenouiller à la porte du toril. Si la larga est bonne elle est suivie d’un désarmé et d’une fuite aux callejon. Sur l’incident le torero est traumatisé au poignet et cela le gênera peut être pour la suite. En tout état de cause on le trouve sur la défensive dans la lidia d’un toro qui profitant de la faiblesse du torero relèvera la tête protestant fortement. La mise à mort est longuette deux pinchazos une entière plate et six descabellos.

A son second de Gavira pourtant beaucoup moins compliqué que celui d’Hernandez il est aussi mal assuré reculant en permanence la jambe et toréant sur le voyage. La muleta est très souvent accrochée. Ici encore la mise à mort et difficile un pinchazo et une demi tombée.

Molina s’entendit d’entrée avec son toro de Gavira: beau travail au capote par véroniques à la réception et saltilleras au quite le tout bien templé et dessiné. L’accord des deux protagonistes se poursuit dans la faena par de longs derechazos bien liés et des naturelles profondes. En fin de faena Molina donnera une circulaire inversée prolongée d’un changement de main d’une longueur et d’une douceur infinie. L’entière, peut être légèrement contraire, est efficace et lui permet de couper les deux oreilles.

Son Adversaire d’Hernandez n’a pas les mêmes qualités et l’accord ne se fera jamais. Molina fera durer la faena pour une naturelle ou dérechazo de-ci de-là. La mise à mort sera laborieuse.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Christian Parejo: après son triomphe d’Istres et sa bonne prestation madrilène son passage à Alalpardo restera un jour sombre. Certes il donnera une bonne faena au Gavira sorti en troisième mais tout sera oublié aux aciers j’ai arrêté de compter les pinchazos puis les descabellos.

Son Hernandez est comme ceux des ses confrères, compliqué, et il ne résoudra pas les problèmes, laissant toutefois quelques bons détails. Ici encore il tuera mal et repart dans le silence.

Si Molina est directement qualifié pour la finale il reste à désigner le troisième parmi les quatre autres toreros qui ont œuvré ce jour et samedi dernier.

Jean Dupin

https://x.com/i/status/1804602693820071945

𝗣𝗔𝗥𝗧𝗘 𝗠E𝗗𝗜𝗖𝗢 Rafael de Julia a dû se rendre à l’infirmerie où il a été opéré après avoir terminé le combat: blessure par corne de toros sur la face avant de l’avant-bras gauche.

Torrejón de Ardoz, Fernando Adrian au sommet

Torrejón de Ardoz (Madrid) première de Feria « no hay billetes »,

Toros de Castillejo de Huebra 2° de vuelta al ruedo

Alejandro Talavante silence et silence,

Fernando Adrian 2 oreilles et oreille

Juan Ortega silence et bronca

LEON, NOUVELLE DEMONSTRATION DE PERERA

León première de Feria

Toros de Zalduendo

El Fandi oreille et deux oreilles

Sebastien Castella palmas et oreille

Miguel Ángel Perera 2 oreilles et oreille

BADAJOZ, EMILIO DE JUSTO TRIOMPHE

Plaza de toros de Badajoz. Première de la feria. 

Toros de San Pelayo (1º et 4º) ey Hnos. García Jiménez (2º, 3º, 5º 6º). Le second ‘Volador’, Nº 53, de Hnos. García Jiménez, vuelta al ruedo. 

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, oreille et oreille

GINÉS MARÍN, ovation et ovation

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