Auteur/autrice : ADMIN66 Page 3 sur 8

Oreille unique pour Josélito Adamé lors de la corrida de León

Josélito Adame: oreille et silence

DiegoSilveti : silence avec avis et silence

Juan Ortega : salut et salut

Lors de la troisième corrida de León (Mexique) et des toros de la Ganaderia De La Mora. Josélito Adame a coupé la seule oreille de la course.

Un moment de convivialité lors de la présentation du cartel de la corrida de Gamarde

La peña Gamardaise a fait sa présentation hier soir dans la salle des fêtes de la commune, pour la présentation des cartels de la corrida de Gamarde qui aura lieu le 21 avril. Le public nombreux, dont beaucoup d’habitués, a pu profiter de la présence de deux toreros à l’affiche du cartel, le local de l’étape Clémente et d’El Rafi. La soirée de présentation commença par la diffusion d’un film montrant le lot de Castillejo de Huebra qui sera combattu le 21 avril.

De gauche à droite le maire de Gamarde , Clemente , El Rafi , Hervé Touya et François Lassalle

Le second tiers fut consacré aux toreros avec comme chef d’orchestre Hervé Touya. Le public présent eut droit à un message vidéo du chef de lidia (Diego Urdiales). Les deux Français ont répondu chacun leur tour à une série de questions. Le maire de Gamarde a clos la soirée avec un discours. L’affiche de la journée sera présentée ultérieurement. Corrida Si a profité de la soirée pour poser une question au président de la Pena Gamardaise ainsi qu’à Clémente et El Rafi.

François Lassalle

“Est-ce que vous pensez avoir bâti l’un des cartels les plus originaux de la temporada?
Un cartel original, non. On a construit ce cartel en fonction de l’élevage. Ces taureaux vont permettre à ces toreros de pouvoir exprimer leurs talents et donner de l’émotion au public.

Clémente au micro

      Clemente

Après une temporada 2023 remplie de réussite, qu’attendez vous et qu’espérez vous au niveau des contrats en France et en Espagne ?

Pour la temporada 2024, ce que j’attends c’est consolider ce que j’ai fait en 2023. Je vais essayer de donner le meilleur de moi-même devant chaque taureau. J’aurais de nombreuses occasions de le prouver.
Actuellement, c’est l’hiver, pour l’instant il y a de beaux cartels qui sont sortis dont celui d’Istres et ce soir celui de Gamarde.
Des cartels avec des toreros prometteurs, mais aussi des figuras qui nous encadrent. Je trouve cela vraiment très bien. Maintenant, j’espère la saison un peu plus dense niveau contrat afin d’être dans une évolution. Sur le plan de la tauromachie, j’espère acquérir de la maturité, d’harmonie et de rythme en face du toro.

Concernant les contrats, j’espère pouvoir refouler les arènes ou j’ai triomphé l’an dernier en France et pourquoi ne pas m’ouvrir les portes de l’Espagne avec deux ou trois corridas. C’est vrai que cet hiver, j’avais pour objectif de confirmer à Madrid chose qui n’a pas pu se faire pour la San Isidro.
Je sais que la temporada est longue. L’an dernier, j’ai bénéficié malheureusement de places par suite de blessures de toreros. Il a fallu que je sois prêt à tout moment et je me dis cette année, cela risque peut-être d’arriver. Si ce n’est pas le cas, je dois mériter ma place afin de confirmer en automne ou l’année prochaine. La France commence un peu à me connaître dans les arènes de première catégorie ou j’espère y retourner dans d’aussi bonnes conditions.

El Rafi au micro

En 2024 qu’est-ce qu’El Rafi peut apporter de nouveau au public par rapport à la précédente temporada ?

Réponse de El Rafi : Par rapport à la précédente temporada toujours plus de progression et d’envie de bien faire. Je ne saurais pas dire quel détail en particulier. Je vais essayer de rester dans une ligne de progression afin de me prouver à moi-même que je peux mieux faire. D’émouvoir et transmettre des émotions aux gens qui viennent me voir.

Photo et Texte Nicolas Couffignal

Un festival en l’honneur de la societé Espagnole de chirurgie Taurine

Un festival taurin va être organisé le dix sept février pour récolter des fonds. Cet argent va servir à former de nouveaux chirurgiens avec une spécialisation taurine et de garantir la présence de chirurgiens dans toutes les arènes espagnole. L’organisateur a dévoilé la liste des maestros et des toros qu’ils vont combattre.

Diego Urdiales aura un toro de Fuente Ymbro ; Le Fandi , de la Trinité ; Manuel Escribano , de Los Chospes ; Cayetano , de Domecq Núñez ; Paco Ureña , de Montealto ; Fortes , de Garcigrande , et le torero de Fabio Jiménez affrontera celui de Jandilla.

Au son des Clarines Dacquoise

Les Clarines dacquoises, connues pour leur sonorité distinctive, retentissent dans certaines arènes du sud-ouest, en particulier à Dax, pour signaler les changements de tiers et les annonces. Elles sont étroitement liées à la Maestranza de Séville.

Faisons plus ample connaissance avec son président Christophe Mora.

Pouvez-vous nous présenter les musiciens des Clarines dacquoises (n’hésite pas à donner des détails et anecdote) ?

Nous sommes 8 aux clarines à DAX. (JAD de DAX) Nous sommes 6 sonneurs et 2 timbaliers.Nous venons de batterie fanfare (Instrument naturel) .Les âges vont de 18 à 62 ans.

Pourriez-vous nous parler de l’histoire de leur introduction dans les arènes de Dax ?

Les clarines sont jouées à DAX par la batterie fanfare de la JAD. Je pense même que c’est la clique dacquoise qui les à faite en premier. Le but de l’époque étant de monter les 3 sociétés de DAX (NEHE, Calientes et JAD).C’est à partir des année 2000 que nous nous sommes structurés en clarines. (Groupe au sein de la batterie fanfare de la JAD).

Comment arrive on en vient à jouer de cet instrument ?

Notre instrument étant un instrument naturel, les notes se font avec les lèvres. (pas de pistons). La puissance de souffle fait le reste.

Quelle est la particularité de cet instrument et y a-t-il des difficultés associées à sa pratique ?

Nos clarines sont longues, aussi trouver le bon son devient un exercice plus compliqué car plus éloigné de l’oreille. La tonalité en Mi bémol ne simplifie pas la chose, mais avec de l’entrainement on y arrive.

Quel est la différence avec celle de la Maestranza de Séville ?

Je pense qu’à Séville ils utilisent des trompettes style cavalerie. Nous nous utilisons des “trompettes sans garde” ou “trompette d’ordonnancement” utilisée sous NAPOLEON pour rendre les honneurs au troupes triomphantes. Vous pouvez voir ces instruments au musée des armées à PARIS.

On vous entend dans quelques arènes du Sud-Ouest. Y a-t-il des arenes dans lesquelles vous aimeriez jouer ?

Nous aimerions jouer bien sûr à la MAESTRANZA et à LAS VENTAS (Rêvons) Arles et Nîmes font aussi partie de nos rêves. Sinon Mont de MARSAN.

Dernière question avez-vous un endroit secret dans les arènes de Dax ou vous retrouvez entre vous   et avez-vous une mascotte ?

Pour l’endroit des arènes, je pense que beaucoup de monde le connait. (Pour l’instant billetterie escalier 15) et nos mascottes sont : CLARIN et MEUH

Clarin et MEUH ( photo Clarines Dacquoise)

Merci Christophe d’avoir répondu à ces quelques questions pour mieux vous connaître et partager votre passion de la tauromachie. Le public sera ravi de  vous retrouver lors de cette temporada dans nos arènes

Nicolas Couffignal

Robert Margé en conférence à Dax

Photo Philippe Gil Mir et conception Pena Alegria

En fin d’année, la commission taurine dacquoise annonçait la présentation de l’élevage dans le ruedo dacquois en 2024. La pena Alégria a décidé d’inviter Robert Margé le vendredi neuf février afin que les aficionados du sud des Landes puisse découvrir l’éleveur.

Une rencontre à laquelle le public va pouvoir découvrir le parcours de sa vie de Ganadero. Une très grande temporada deux mille vingt trois riche avec sa présentation à Las Ventas et l’indulto de Revilla par Carlos Olsina dans les arènes de Béziers le mois suivant .

Conférence à la peña Alegria en 2023 avec El Rafi et Mathieu Vangelisti 


La conférence aura lieu au sein du local impasse Grateloup 40100 Dax . L’entrée est libre . Le paseo va commencer à 19H

Nicolas Couffignal / photo Philippe Ursa

La Musique Taurine dans tous ses états

Interview au travers trois chefs d’orchestre

Dernière interview avec Jean Garin chef d’orchestre de l’Harmonie de la Néhe à Dax

Pouvez-vous d’abord nous présenter l’harmonie de la Néhé de Dax ainsi que vous ?

J.G : Si vous le permettez je voudrai corriger en rappelant que ce n’est pas l’harmonie de la Nèhe mais l’orchestre d’harmonie la Néhe. Pour ma part, je suis tromboniste de formation et j’ai longtemps joué des différentes flutes indiennes. J’ai été professeur de formation musicale au Conservatoire de Dax et de Bayonne. Je suis également compositeur et arrangeur. Je dirige la Nèhe depuis 1999.

La Nèhe est une formation amateur composée de 80 musiciens. Nous avons un répertoire très varié : musique classique, Jazz, musique du monde, Sud-américaine, musiques de films et un répertoire conséquent de pasos et de musiques espagnoles. La Nèhe est la musique officielle des arènes de Dax et elle donne des concerts pour la ville de Dax mais également dans la région Aquitaine et en Espagne.

On va entrer dans le vif du sujet, quelle est la meilleure musique pour un paseo ?

J.G : La meilleure musique je ne sais pas. Chaque arène a son morceau de musique pour le paseo et c’est en général une marche…normal pour un paseo ! A Séville c’est bien évidemment La plaza de la Real Maestranza, ailleurs on entend, Pan y Toros, la Entrada, etc… A Dax nous jouons Flor española.

Nous allons changer de tiers, quelle est la difficulté de jouer un morceau de musique lors d’une
corrida ?
J.G : Il n’y a pas forcément de difficultés. A Dax nous cherchons plutôt le paso qui s’adaptera le mieux au style de tauromachie du maestro en piste. Il n’y a pas de vérité mais le tempo et le volume sonore sont très important. La musique dans l’arène ne doit pas prendre le pas sur le travail en piste. Elle ne doit jamais gêner le matador, elle doit juste l’accompagner dans sa tauromachie en donnant peut-être au spectacle encore plus d’émotion.

Une faena dure dix minutes, quel est pour vous le bon moment pour lancer la musique ?

J.G : C’est la Présidence qui commande et nous respectons sa volonté. En général c’est à la 3e ou 4e série de muleta que se décide si la musique est méritée et doit commencer.

La musique est source d’émotion, mais lors d’une faena n’amplifie-t-elle pas exagérément celle ci ? ?

J.G : Il y aura toujours les pour et les contre au sujet de la musique pendant la faena. N’en déplaise à chacun, seule la Présidence décide. Il faut reconnaître que dans tous les moments inoubliables de tauromachie dans les arènes de Dax, la musique était associée à ces moments d’émotion. Pour preuve, nous avons souvent vu des matadors remercier la musique après une faena réussie (Cano, Rincon, Luque, Manzanares, Ponce, Juli et tant d’autres…)

Pour finir quel est votre paso préféré ?

J.G : Il y a beaucoup de pasos taurins magnifiques. S’il fallait en citer certains je dirai, Amparito roca, Suspiros de españa, Plaza de españa, Concha flamenca…mais également des pasos que j’ai composé comme Isla mia, Juan Leal, El Faraon de camas, Adorno, etc…

Je remercie Jean Garin d’avoir accepté de participer à l’interview . Au travers ces trois interventions nous venons de voir un autre regard sur un élément d’une corrida. Chaque aficionado a son opinion sur le sujet et continuera à faire débat lors des tertulias.

Nicolas Couffignal

La Musique Taurine dans tous ses états

Interview au travers trois chefs d’orchestre

Seconde interview du trytique des chefs d’orchestre avec Mathieu Larrieux des Armagnac d’Eauze

Pouvez-vous Mr Larrieu présenter les Armagnacs ?

M.L Née en 1954, la banda les Armagnacs est une des premières bandas françaises. C’est en
effet dans les années 50 que cette tradition de musique de rue inspirée d’Espagne a
commencé à voir le jour outre Pyrénées, d’abord dans le sud-ouest. C’est la banda comico-
taurine de Valencia « El Empastre » qui a inspiré à l’époque les initiateurs de notre groupe.
Depuis, des centaines de musiciens ont portés le canotier, symbole de notre groupe au fil du
temps. J’ai l’honneur d’être aujourd’hui le sixième chef à guider ce merveilleux groupe dont
la spécialité reste essentiellement la musique espagnole et plus particulièrement le
pasodoble.
  L’année 2024 marquera le 70 ème anniversaire de notre formation. Après la sortie l’an dernier du livre « Banda Les Armagnacs, 70 ans de musiques en fête » retraçant notre histoire, nous préparons pour cette année anniversaire plusieurs occasions de nous produire en France ou en Espagne et de partager quelques beaux moments avec nos publics. En plus de la
temporada classique (Aignan, Vic, Eauze, Dax…) l’année 2024 sera marquée par des
concerts délocalisés (23 mars à Maubourguet, 24 mars à Barcelone-du-Gers, 27 juillet à
Estang), des déplacements à Burgos pour les Fiestas de San Pedro y San Pablo et à Séville
pour la Feria de Abril, un stage de musique taurine ouvert aux musiciens locaux, et pour finir,
un Festival de Musique le week-end des 12 et 13 octobre.

Nous allons changer de tiers, quelle est la difficulté de jouer un morceau de musique lors d’une
corrida ?

M.L L’accompagnement musical d’une corrida représente une responsabilité importante qui impose aux musiciens, et surtout au chef d’orchestre, de comprendre ce qui se passe en piste et d’avoir une certaine afición. L’orchestre des arènes est finalement le seul acteur à pouvoir s’immiscer dans le silence du duel toro-torero et c’est ce statut particulier qui lui impose une parfaite maîtrise de la situation. Mais pour autant, il ne faut pas inverser l’ordre des priorités sous peine d’oublier l’essence même de la corrida. Le premier acteur est avant tout le toro. Vient ensuite le torero qui, par son intelligence, sa technique et son art va comprendre et dominer l’animal. Vient enfin le troisième acteur qu’est la musique et qui va sublimer le tableau en apportant une dimension poétique.

Une faena dure dix minutes, quel est pour vous le bon moment pour lancer la musique et n’amplifie-t-elle pas une émotion superficielle ?

M.L Une belle faena peut en soi se suffire à elle-même dans le silence du ruedo comme c’est le cas à Madrid. Mais en tant que musicien, je pense que la musique apporte une autre dimension qui rajoute de l’émotion, à condition bien évidemment que soient réunis un ensemble d’éléments tels que le bon choix du morceau, le moment où il intervient dans la construction de la faena, l’adéquation entre le tempo de la musique et le temple du torero… Autant de facteurs incertains qui se rajoutent aux incertitudes liées à l’animal et qui font que cette fusion, lorsqu’elle fonctionne, est d’autant plus merveilleuse. Rien n’est écrit ni acquis à l’avance et c’est cela qui fait la magie du moment. Si à Séville l’initiative de démarrer la musique incombe au chef de la Banda Maestro Tejera, dans la plupart des arènes c’est le président qui décide de rajouter ou non cet accompagnement musical. Si certains assesseurs attendent de manière parfois idéologique une série à gauche pour lancer la musique, il n’y a en réalité pas de règle sur le sujet si ce n’est que le ressenti du moment. Qu’elle soit enclenchée dès la première série ou tardivement, elle doit de mon point de vue, pouvoir être arrêtée à tout moment si la symbiose n’opère pas ou si l’intensité de la faena baisse. Encore une fois, si de duel fondamental toro-torero ne fonctionne pas, on ne peut attendre de la musique une quelconque aide pour améliorer les choses.

Pour finir quel est votre paso préféré ?

M.L Je n’ai malheureusement pas le courage nécessaire pour me mettre devant un toro de combat mais dans mes rêves les plus fous, je suis capable de triompher avec un Miura sur l’antique pasodoble Ragón Fález !

Merci Mathieu Larrieu d’avoir consacré du temps à cet échange . Le dernier opus de cette trilogie va être l’interview de Jean Garin chef d’orchestre de l’Harmonie de la Néhé de Dax.

La Musique Taurine dans tous ses états

Interview à travers trois chefs d’orchestre

La musique est un élément de la tauromachie. Elle se joue en dehors des arènes mais aussi dans les ruedos. Bizet en a même fait un opéra dont l’air principal se joue lors des paseos. Elle peut être à la fois demandée mais aussi contestée lors des faenas. J’ai voulu connaitre l’avis de chefs d’orchestre qui font le bonheur de nos oreilles. Ces trois formations sont reconnues dans les arènes du sud-ouest. Il s’agit de la Pena Al violin, des Armagnacs d’Eauze et nous finirons par l’harmonie de la Néhé de Dax.

Premier tiers oblige, nous commençons par la Pena Al Violin de Samadet que Danielle dirige d’une main de maestro.

“Pouvez-vous Mme DANIELLE DUPOUY SISTERON présenter AL VIOLIN ?

D.D.S La formation musicale AL VIOLIN est née en août 2004 officiellement concrétisée en 2005. L’idée a germé pendant quelques années avant de franchir le pas. Faut dire que dans mon enfance, je suivais mon père trompettiste à l’harmonie de Garlin alors jumelée avec la ville de AYERBE… terre Espagnole et de corridas… cela va sans dire que c’était presque hier .
  Je me suis donc lancée le pari de former un orchestre pour animer les novilladas/corridas et soutenue par plusieurs copains musiciens, j’ai constitué le groupe en 2 temps 3 mouvements, sans aucune aide matérielle de quiconque, nous répétons toujours dans notre garage (bourret -châtaignes les soirs d’hiver, répétitions dans la nature l’été) Et hop… vive l’aventure !!!
Le groupe est solide avec la même vitalité qu’au départ – un groupe que j’affectionne particulièrement pour sa musicalité, simplicité, fidélité.

On va entrer dans le vif du sujet, quelle est la meilleure musique pour un paseo ?
D.D.S Pour moi PAN Y TOROS . Dès la première mesure, on crée une ambiance d’arène ; j’adore ce public qui tape dans les mains pendant le paseo, on ne peut qu’espérer par la suite un bon spectacle. A noter que certaines places ont leur propre paseo c’est bien. J’ai cependant l’impression que le public réagit moins, c’est dommage.

Nous allons changer de tiers, quelle est la difficulté de jouer un morceau de musique lors d’une
corrida ?

D.D.S Il n’y a pas de difficulté proprement dite à jouer. Il suffit de proposer le bon pasodoble que j’adapte au tempérament du torero et au rythme de la faena …. C’est ce que j’essaie de faire depuis maintenant 21 ans et j’y arrive plutôt pas mal (humour).

La musique est source d’émotion, mais lors d’une faena n’amplifie-t-elle pas exagérément celle ci ?
D.D.S Non je ne pense pas. A mon sens, la musique doit sublimer la faena, je la ressens comme une
communion entre le matador et nous. Vous noterez que le torero change immédiatement de comportement dès que la musique est lancée, prend de l’assurance, joue (si le toro s’y prête) avec le
public. C’est magnifique.

Une faena dure dix minutes, quel est pour vous le bon moment pour lancer la musique ?
D.D.S Dès la 2 ème série qu’elle soit de droite ou de gauche. J’ai l’habitude depuis 45 ans de côtoyer les plazas espagnoles avec des Présidences souples et festives (sans toutefois aller dans l’exagération). Mieux vaut éviter de se comparer à Bilbao… quoique… Si on a la chance de tomber sur une Présidence mélomane, tout va bien. Pour tous, que ce soient les organisateurs, le public, la jeunesse qui découvre, il faut que la corrida se lance à un moment donné. Cette ambiance là il faut savoir la créer.”

Pour finir quel est votre paso préféré ?
D.D.S Mon pasodoble préféré est EL CID qui nous a fait connaître en 2005 grâce à mon grand ami DANIEL qui a donné un sens, une interprétation magique émouvante à ce solo puis en duo avec mon fils Laurent. Nous continuerons de le faire vivre grâce à l’orientation musicale qu’il a donnée à AL VIOLIN.

Pour la prochaine interview, direction Eauze avec les Armagnacs et son chef d’orchestre Mathieu Larrieu.

Nicolas Couffignal

Toro plein de magie dans les arènes de Bayonne


Depuis quelques années les peñas bayonnaises organisent un événement caritatif pour les enfants malades de l’hôpital de Bayonne.


La seule participation n’est pas financière mais il suffit d’apporter un jouet.


Il y a de nombreuses animations pour les enfants autour de la tauromachie, Encierro et la possibilité de se mettre devant du bétail dans une arène de première catégorie et devant un public.

La présence du novillero  Pablo Hernandez de l’école Adour Aficion nous a fait part d’une démonstration


Une nouveauté le père Noël qui a fait son apparition.

Nicolas Couffignal

Bilan de fin de temporada au Club Taurin de Mimizan

L’assemblée générale du club taurin de Mimizan a eu lieu vendredi soir au casino de Mimizan.


Devant la présence nombreuse des membres du club le bilan de la temporada à Mimizan et de la corrida annuelle pour finir autour d’un repas en attendant la temporada 2024

Nicolas Couffignal

Photo M.L

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