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Bilan de fin de temporada au Club Taurin de Mimizan

L’assemblée générale du club taurin de Mimizan a eu lieu vendredi soir au casino de Mimizan.


Devant la présence nombreuse des membres du club le bilan de la temporada à Mimizan et de la corrida annuelle pour finir autour d’un repas en attendant la temporada 2024

Nicolas Couffignal

Photo M.L

Réussite de la première conférence à la Peña Alegria organisée par la jeunesse taurine de l’Adour 

Cette jeune association née il y a un an pour fédérer les jeunes autour de la tauromachie organisait hier soir une première conférence avec Jean-François Majeste dans le local de la Pena Alegria à Dax
Devant un public nombreux avec une majorité de jeune et de moins jeune.
Un premier parti ou Philipe Lalanne présente la Pena Alegria qui accueille cette conférence. Il reçoit un cadeau des mains de Pierre Eridia.

Miguel Darrieumerlou Jean François Mageste et Lucien Laurède sur l’estrade de la Pena Alegria

Le second parti animé par Miguel Darrieumerlou et Lucien Laurède entoure L’éleveur de la Espera.

Le second parti animé par Miguel Darrieumerlou et Lucien Laurède entoure L’éleveur de la Espera. Pas loin de deux heures de conférence qui aurait pu durer sans que le public s’ennuie.
Les difficultés à faire éclore l’élevage. Ils peuvent être financiers, au choix de l’encaste et de trouver du bétail sont exposés dans ce premier tiers. Le second est consacré à ce que recherche un éleveur.
Jean François Mageste estime que l’éleveur doit avoir un concept du toro et s’y tenir. A la Espera on recherche de la fixité et la capacité à un toro à être humilié.

Vache de la Ganaderia La Espera

Chaque Ganadero a ses propres critères mais trop de noblesse entraîne une forme de dégénérescence ou trop de géniaux qui peut être mauvais. Lors de la pique il est exigeant sur la mise en suette. Il observe la manière dont la vache va au cheval et s’y pose. Il permet de sortir de tapia aux élèves d’Adour Aficion lors de ces évènements en privé.
Le dernier tiers est concentré sur l’alimentation pour la centaine de bêtes. Le prix de la nourriture s”élève à trois cent soixante euro la tonne. Une vache a besoin de deux kilos et un toro de cinq cents grammes (pour un taurillon) a plus de deux kilo pour un toro . L’embarquement est un moment stressants pour l’éleveur ou l’animal peut se blesser et dans le ruedo ou la réputation de la ganaderia se décide. Après plus de deux heures de conférence, le public pu poser des questions plus précises à l’éleveur. Le public ravi de ce bon moment a fini la soirée avec des tapas.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Une journée avec El Rafi

Une journée originale mélangeant rugby et tauromachie est organisée par la peña El Rafi. Le matin à 10 h , c’est au Stade du Gond à Dax où sera organisé un match de rugby suivi d’un repas. L’après-midi à 15H30 direction la Ganaderia La Espéra où l’on pourra voir El Rafi lors d’un tentadero. Le tarif et les réservations sont indiqués ci dessous

Tarif journée 30€ (membre 25€)

Tarif tienta 15€ (membre 10€)

réservation ( 06 72 63 14 30 )

  Sebastien Giordano remporte l’Encuentro des praticos dans les arènes du Plumaçon

Sebastien Giornado vainqueur de l’encuentro 2023

Le matin fut consacré à la transmission avec du toreo de salon avec des Maestros et un tentadero pour Hugo Tarbelli et Clovis Germain devant un public nombreux.
Pour la seconde année, la peña Julien Lescarret organise un encuentro pour des practicos dans les arènes du Plumaçon. Cet événement permet à des practicos confirmés de se produire dans une arène de première catégorie et devant un public. Guillaume Teulé vainqueur du premier trophée, vient le remettre en jeu. La culture musicale locale, mais aussi sévillane se fait entendre autour des arènes. Cet événement gratuit permet aussi à des familles de découvrir notre culture taurine et nos traditions dans une ambiance bon enfant.

Lot de six becerros de la Ganaderia de L’Astarac. Le lot est de présentation homogène et de comportement diffèrent.

Présidente Diane Borel

Public nombreux

Temps automnal avec du vent

Solalito hors concours

Guillaume Teulé une oreille

Herve Galtier        une oreille

Cyril Pinsolle Salut

Sebastien Giordano deux oreilles et vainqueur par le jury

David Donadille deux oreilles

Solalito

Le becerro a une charge courte. Il est meilleur à droite qu’à gauche ou il est plus compliqué. Le tout jeune maestro après quelque passe à la cape agréable. Il commence la première série sur des derechazos plein centre. Il finit la première naturelle sur un kirikiki. Il enchaîne de nouveau par des séries à droite.

Guillaume Teulé

Le becerro est légèrement manso et faible. Comme le précédent il a une charge courte. Le practico accueille le becerro avec une puerta grande voulant marquer dès le début qu’il veut encore gagner le concours. Il fait une fana agréable. Il perd à deux reprises la muleta. La dernière série à droite avec alegria. Il finit par un desplante. Il obtient une oreille.

Hervé Galtier

Le becerro reste plein centre il ne va pas remater. Le pratico entame quelque jolie véronique. Son expérience permet de bien analyser le becerro. Il commence sa faena plein centre mais déplace son becerro vers les planches pour faire des naturelles. Il recommence à droite pour finir sa faena avec des luquesinas. Il fait une simulation de mise à mort et obtient une oreille.

Cyril Pinsolle

Le becerro est bon mais il a une charge courte. A la cape il fait de jolies véroniques. Il brinde le becerro à Noah, élève de la Marensina. Les premières séries à droite sont brusques. La série de naturelles est plus douce sur le côté plus compliqué du becerro. Il enchaîne de nouveau sur des séries à droite avec plus de douceur. Il fait une simulation de mise à mort et il obtient un salut au tiers.

Sebastien Giordano

Le pratico tombe sur l’un des deux meilleurs becerro encasté et noble de l’après-midi. Sebastien Giordano commence par de jolie véronique à la Morante qui donne des émotions au public. En pleine confiance, il décide de poser une paire de banderilles. La qualité du becerro permet à Sébastien de s’exprimer avec la muleta. Il finit en beauté par un récibir lors de la simulation. Il obtient deux oreilles.

David Donadille

Le becerro est noble mais un peu compliqué à gauche contrairement au précèdent. ² Le practicos fait des véroniques agréables à voir et il finit sur une rebolera. Il entame de belle série à droite. Les naturelles sont plus compliquées. Sa faena arrive à être que dans le même tempo que le Concerto d’Aranjuez, ce qui donne de l’émotion dans les tendidos. La faena dure un longtemps et que le toro le permet c’est agréable. Il fait une belle simulation et il obtient deux oreilles.
A l’issue de l’Encuentro, les participants ont reçu l’affiche de la journée. La présidente de la course déclare Sebastien Giordano, vainqueur de l’édition 2023.

Nicolas Couffignal

Second trophée de France des praticos dans les arènes du Plumaçon

Cette seconde édition va s’affronter des praticos du sud ouest et du sud est . Le parrain de cette édition sera Solalito qui vient de prendre son alternative à Nîmes.

Le matin il y aura une initiation à la course landaise et une capéa . La journée sera agrémenté de jeu gonflable de groupe folklorique

Saint Sever, novillada non piquée de fin de temporada: Puerta Grande pour Javier Zulueta et Tomas Bastos.

Président Paul Christian Dabadie

Public un quart d’arenes

Musique Al violin

Ganaderia du Vieux Sulauze lot homogène et bien présenté

Température estivale

Andoni Verdejo une oreille

Javier Zulueta deux oreilles prix de la meilleure estocade

Julio Mendes une oreille

Tomas Bastos deux oreilles et vuelta prix de l’Acoso et de la Villa Mirasol prix de Al Natural

A l’issue du paseo, un moment de recueillement a été observé en mémoire de Jean Cazaubon

Récompense et remise des prix à l’issue de la novillada non piquée

Andoni Verdejo, chef de lidia de blanc vêtu, ouvre cette dernière novillada devant un novillo Colorado. Il enchaîne de belle véronique. Javier Zuleuta fait un quite. Andoni répond par une série de demi-véronique. Il brinde le toro à son père. Le toro est légèrement manso et faible. Il entame la faena avec doblones de qualité. Une première série à droite à mi-hauteur. Une série de naturelles lente avec la musique. Il recommence une série de derechazo avec le temple que l’on connaît et un joli changement de main pour finir sur un pécho. La première épée est une atraversada La seconde est entière.

Javier Zulueta

Le second novillo a plus de charge que le précèdent. Il est légèrement manso. Julio Mendes fait un quite. Le novillero fait cette tauromachie moderne. Il n’est pas dans le sitio et il est en retard face à la charge du toro. Très bonne épée entière et il obtient deux oreilles.

Julio Mendes

Julio Mendes
Ce troisième novillo est accueilli à genou à la cape par le novillero. Il domine le novillo et maîtrise bien la cape. Tomas Bastos fait un quite. Le toro est meilleur à droite qu’à gauche. Il réalise une belle série de naturelles. Aux fers il pinche et il met une seconde efficace, ce qui lui permet d’obtenir une oreille.

Quiebro de Tomas Bastos

Tomas Bastos entame ce dernier novillo par de belles véroniques. Andoni Verdejo fait un quite. Son opposant fait des garoneras. C’est le seul novillero à poser des banderilles en finissant sur un joli quiebro. Il commence par des derechazos et finit la série par changement de main dans le dos. Contrairement à ses prédécesseurs il cite de loin le toro. Le concerto de Aranjuez commence. Elle est dans le même tempo que les naturelles du novillero . Il construit une belle faena et fini sur des luquesinas . Une belle épée engagée, bien placée, lui fait obtenir deux oreilles et le palco donne la vuelta pour le très bon novillo.

Texte EC et photographe Nicolas Couffignal

Les prix des critiques taurins du sud-ouest ont été révélés à cette occasion:

Prix Tio Pepe: Baltazar Iban meilleure corrida de Vic Fezensac.

Prix “monosabio” pas attribué

Prix du triomphateur: Sebastien Castella avec un coup de cœur pour Clémente

Meilleur novillero: Garcia Pulido

Mention pour la peña la Mariposa et la commune de Seissan pour l’organisation d’événement taurin

Meilleure novillada sans picador: ganaderia Alma Serena et meilleur novillero sans picador Tomas Bastos

Capea et exposition lors du dernier jour de la semaine culturelle

La peña jeune aficion allie en ce jour estival une capéa avec des élèves de Richard Gwen Ezkar et Maxence et du jeune Clovis Germain venus du Sud-Est. Il y a trois vaches de vert Galant
La première plus petite des trois permet à Maxence, dernier élève, de s’exprimer. Gwen, Eskar et Clovis font quelques séries à la cape. La vache manque un peu de force.

Maxence


La seconde avec plus de trapio permet aux trois élèves de Richard ainsi qu’à Clovis de s’exprimer. Clovis donne le plus d’alegria.

Clovis Germain
La troisième vache est un peu plus volumineuse que la précédente. Elle ne pose aucune difficulté. Gwen a une tauromachie trop brusque, selon Richard.

Gwen

Le cloître de son ruedo provisoire permet d’exprimer les graines de matador et dans l’ancienne chapelle propice à se laisser envoûter par la peinture et sculpture taurine.
Delphine Lespes est d’origine parisienne. Elle découvre la tauromachie en arrivant à Nîmes, la lumière la couleur lui font exprimer une nouvelle vision de l’art pictural taurin.
Jean-Claude Causse ces sculptures expriment à la fois une modernité avec une référence primitive.
Antonelo Collantes peintre sévillan expose pour la première fois en France. La tauromachie est une source inespérée.

Yves Duffour commence à huit ans à peindre. Il utilise des couleurs vives, maîtrisent la fugacité de ces moments
Cedric Lavaud originaire du sud-ouest principalement le noir et blanc dans ses tableaux est parfois la couleur. Une peinture assez réaliste et dépouillée.
Jorge urizar Urraza, peintre autodidacte est basé sur l’esthétique et le rite taurin. Il a fait plusieurs affiches avec une première pour Olivenza en 2015, puis Bilbao. La dernière affiche est celle d’Azpetia en 2023

Texte EC et photographie Nicolas Couffignal

Soleil, tentadero et amitié lors de la fête du Lartet

Les amis du Lartet organisent comme chaque année leur fête. Chaleur estivale pour le tentadero de trois vaches et d’un novillo pour Adrian de Torres Solalito, jeune matador devant un public nombreux.

Première vache

Solalito

Solalito qui amène avec douceur l’animal. Elle part quatre fois au cheval. A la muleta, le matador entame des séries à droite avec douceur. La vache est meilleure sur les naturelles. Il alterne avec des derachazo et naturelle. Clovis Germain est sorti de second. Il enchaîne plusieurs séries de naturel et de derechazo avant que la vache soit rentrée.

Adrian de Torres

Seconde Vache
Elle a une charge plus franche au cheval ; Adrian de Torres commence par des passes par le haut. Plein centre il commence par des séries à droite et fait un joli changement de main. La vache passe mieux à droite alors que sur la gauche elle est compliquée. Il reprend des séries à droite. Il réenchaîne avec des naturelles et la vache passe mieux. Dominique Perrin pratico sort en second pour tirer quelques séries à droite. Clovis fait de très belle derechazo en trouvant facilement le distance.

Troisième vache

Clovis Germain

Elle est plus armée avec un trapio identique aux précédentes. Solalito tombe sur une vache plus exigeante. Elle est légèrement distraite. La vache a une charge plus courte que les deux dernières. Elle répond facilement à la sollicitation à droite autant qu’à gauche.

Le plat de résistance est un novillo du Lartet pour Andrian de Torres

Adrian de Torres

Il a un joli trapio. Il va plusieurs fois au cheval. Adrian commence par des naturelles. Le toro a tendance à relever la tête. Sur les derechazos le toro embiste mieux. Le maestro s’investit beaucoup dans sa faena. Le toro va à menos le temps de la lidia. Le toro est rentré au toril.

Ce tentadero se termine par une remise de cadeau à Jérôme Bonnet et son Mayoral avant que l’on entame les agapes pour terminer cette belle journée d’Automne

Texte EC et photos Nicolas Couffignal

Fiesta Campera de Rion des Landes le cartel entre expérience et nouvelle génération de matadors

Dernier évènement de la temporada 2023 se termine à Rion des Landes pour un cartel alliant l’expérience et la jeunesse le dimanche 5 novembre

La veille au théâtre municipal lors d’une conférence MAXIME DUCASSE présentera son livre « LA COUR DES GRANDS » et vous pourrez vous entretenir avec les toreros de la fiesta campera .

Coup d’envoie de la semaine culturelle taurine de Saint Sever

Le coup d’envoi de la trente-neuvième semaine culturelle taurin est lancé par la peña jeune aficion depuis le cinéma média 7 de Saint Sever. Elle commence avec la diffusion du film « Sables Fauves ». Ce documentaire a été filmé par Francis Del Rio, jeune aficionado a voulu faire un documentaire sur la tauromachie avec un regard. Ce documentaire exprime à la fois la violence, le sacré et la douceur. Sans commentaire off on alterne images de l’école de Richard Milian le ruedo, le public d’une arènes du sud-ouest à celle de la Plaza de Toros de la Maestranza ainsi que le rituel de la semaine sainte .

Bande annonce

Francis Del Rio et le producteur attendaient avec impatience l’impression du public aficionado présent en nombre pour cette diffusion. Il a expliqué la difficulté pour le financement et sa diffusion quand on parle tauromachie.
A la fin du documentaire, des applaudissements chaleureux et l’intervention d’un jeune plus cinéphile qu’aficionado compara le documentaire à « La Passion du Christ » de Mel Gibson.
Nous pouvons que saluer l’initiative de la peña Jeune Aficion d’avoir proposé cette première alors que plusieurs communes publiques comme le fait d’organiser une semaine culturelle. La semaine continue ce soir avec l’inauguration de l’exposition et dimanche l’Inter Pena.

Fiche technique

Producteur L’image d’aprés

Genre : documentaire

Durée : 83 minutes

Langue originale : français

Sous-titrage : anglais et basque

Prix du DVD 12€

Texte Nicolas Couffignal

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