La conférence organisée hier soir à la Peña Alegria a réuni un public varié, allant de Paris à Pouillon, tous rassemblés pour rendre hommage au matador bordelais pouillonais, Clémente. Le président de la Peña a ouvert la soirée en rendant un vibrant hommage au maestro, un rituel respecté lors de chaque événement.
Je mets l’accent sur l’homme et les valeurs de torero qu’il incarne à l’intérieur comme à l’extérieur du ruedo. Clémente est reconnu pour son attention sincère envers toutes les personnes présentes à la Peña.
Au cours de la conférence, divers aspects de sa carrière et de sa vie ont été abordés, soulignant le soutien de ses proches, la rigueur de ses entraînements, et les moments cruciaux qui ont forgé sa carrière. Parmi ceux-ci, on retient une journée mémorable passée avec la Peña Alegria et l’événement marquant où lorsqu’il a a tué huit toros à la Ganaderia Yonnet. Sa résurrection en tant que torero a été ponctuée par des corridas significatives, notamment celles de St Sever et de Gamarde, ainsi que celle de Victorino Martin à Istres.
L’année 2023 a été marquée par le succès pour le matador, chaque cartel ou opportunité de remplacement étant une occasion de briller. La temporada a été remplie d’émotions et de défis, notamment le combat psychologique après une cornada et la détermination à ne plus lâcher comme auparavant.
En 2024, malgré quelques regrets à l’épée.Il a également réalisé des faenas très relâchées à Tyrosse et a vécu une semaine mémorable avec l’indulto de Delicado, dont il a commenté la vidéo de Alain Garres. Il a ensuite enchaîné avec Neptune à Béziers, affrontant la difficulté du vent.
L’année 2025 commence avec beaucoup de tentaderos, un entraînement intense pour endurcir son corps en vue d’une temporada longue et exigeante. Clémente sait que chaque toro est une remise en question, et il prend chaque corrida l’une après l’autre à commencer par Arles avec Sebastien Castella pour l’alternative de Tristan Barroso. Une détermination renouvelée à chaque course pour chaque taureau qu’il va combattre.
Il exprime une envie profonde de construire une histoire d’amour avec les arènes de Dax. Clemente est sensible à la présence des jeunes présent dans les tendidos, il reconnaît qu’ils sont un maillon essentiel dans la transmission de la culture taurine. Un beau moment pour une soirée qui aurait pu durer très tard.
Dans la première série de cartel de Las Venats donnée officiellement par l’organisateur Plaza Uno, le torero français Juan Leal obtient une place importante.
Voici les cratels:
D 23/03. Corrida de toros. Rafael de Julia, Damián Castaño, Adrián de Torres (Adolfo Martín)
– D 30/03. Novillada con picadores. Diego Bastos, Mariscal Ruiz (présentation) Emiliano Osornio (présentation) (Fuente Ymbro)
– D 06/04. Novillada con picadores. Álvaro de Chinchón, Manuel Caballero Miguel Andrades (Sánchez Herrero)
– D 13/04. Domingo de Ramos. Corrida de toros. Antonio Ferrera, David de Miranda, Alejandro Mora (confirmación) (Valdellán)
– D 20/04. Domingo de Resurrección. Corrida de toros. Rafaelillo, Juan Leal, Francisco de Manuel (Palha)
– D 27/04. Corrida de toros. Javier Castaño, Luis Gerpe, Cristóbal Reyes (confirmation) (Saltillo)
A noter d’abord la présence de Juan Leal pour le dimanche de Pâques pour le retour de Palha à Madrid. Une corrida qui se présente bien avec au cartel un torero expérimenté Rafaelillo et Francisco de Manuel un des toreros chéris des madrilènes. Il faut donc s’attendre à une grande entrée malgré la concurrence de Séville qui ne sera d’ailleirs pas télévisé. C’est une dure mais belle opportunité pour Juan qui le mérite largement.
A nôter aussi le retour d’Adrian de Torres héroïque lors de sa précédente venue et parmi les confirmations: celle de Cristobla Reyes. Le jerezano qui compte de nombreux amis dans le sud-ouest trouve-là une occasion de satisfaire ses ambistions.
L’Assemblée Générale de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles s’est tenue le lundi 20 janvier 2025 en présence de Mme. Mandy Graillon, 2ème adjointe du Maire d’Arles.
L’élue a rappelé l’importance de l’école pour la Ville et salué son action de formation et transmission de la pratique et de la culture taurines. Elle a réaffirmé le soutien de la ville en soulignant l’exigence d’exemplarité qui doit s’appliquer à son fonctionnement et souhaité que le travail engagé en ce sens au sein de l’UVTF le renforce encore face aux attaques extérieures. Paroles de soutien et de confiance chaleureusement accueillies par les présents !
Se félicitant des succès obtenus et des progrès réalisés par les élèves en cours de saison, preuve du bon travail accompli, et remerciant le soutien renouvelé des partenaires – empresa, clubs taurins,… – de l’école, sans cacher les menaces extérieures qui continuent de peser, ou les fragilités financières d’une activité de formation encore insuffisamment reconnue, les adhérents ont, à l’unanimité, adopté les rapports d’activité et financiers et procédé au renouvellement du Conseil d’Administration.
Après la présentation du programme à venir en 2025, c’est dans une ambiance sereine et amicale que l’ensemble des participants ont adressé leurs félicitations aux élèves et à l’équipe pédagogique conduite par son Directeur, Mehdi Savalli, et émis le souhait que, en 2025, l’école et ses élèves connaissent de nouveaux succès.
La Cour constitutionnelle de Colombie admet un recours contre la loi interdisant la tauromachie.
Le recours affirme que la loi prohibitionniste contient des lacunes juridiques qui pourraient être utilisées pour restreindre arbitrairement les activités taurines par les ministères et les autorités locales ; en outre, il fait valoir que les droits fondamentaux tels que le travail et la liberté de choisir un projet de vie sont violés, en particulier pour les toreros, les novilleros et d’autres secteurs liés à la tauromachie.
La juge Natalia Ángel, en charge de l’affaire, a partiellement admis la plainte, en sélectionnant deux points clés à étudier par la chambre plénière. Tout d’abord, l’impact sur le droit au travail de ceux qui dépendent de la tauromachie sera évalué, en analysant si cette ingérence est proportionnelle. Le deuxième point à prendre en compte et à examiner sera l’impact sur la propriété privée des biens destinés aux activités taurines, comme les arènes, et leur exclusion des programmes de conversion prévus par la loi.
L’ordonnance présentée et admise souligne que « les arguments formulés dans le document rectificatif montrent que la loi en question interfère avec le droit au travail des toreros et des novilleros, de sorte que la chambre doit évaluer si cet effet est proportionnel ou non, dans le cadre d’une étude au fond ».
Le Prix national de la tauromachie 2024 sera finalement décerné par le Sénat, Junta de Andalucia, Cantabria, Región de Murcia, Comunitat Valenciana, Gobierno de Aragón, Junta de Comunidades de Castilla-La Mancha, Junta de Extremadura, Communauté de Madrid, Junta de Castilla y León et la Fundación Toro de Lidia à la suite de la décision arbitraire d’Ernest Urtasun, ministre de la culture, d’éliminer ce prix. Un appel à la remise du prix qui sera présenté le 30 janvier prochain au siège de la Communauté de Madrid.
En mai 2024, le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, annonçait la suppression du Prix national de tauromachie. Cette attaque idéologique contre la liberté et la diversité de la culture en Espagne a été immédiatement réprimée par la société. Et il en a été de même pour une grande partie des institutions publiques, dont beaucoup ont envisagé de convoquer et de remettre différents prix en remplacement du annulé, dans le strict respect de l’obligation de défendre et promouvoir la tauromachie que la loi 18/2013 impose à toutes les administrations publiques.
La Fondation du Taureau de Lidia, entité qui regroupe et représente tous les professionnels et amateurs qui forment le secteur taurin, Il a proposé de réunir toutes les initiatives promues par des institutions publiques en un seul grand Prix national de tauromachie qui serait décerné chaque année tant que le statut d’exception censora créé par le Ministère de la culture serait maintenu.
Les prix nationaux d’Espagne sont des prix décernés par les différents ministères espagnols au cours de leur histoire. Le Prix national de tauromachie était régi par la réglementation applicable aux Prix nationaux de culture, qui reconnaissent le travail individuel et collectif de ces personnes physiques ou morales qui contribuent à l’amélioration et au développement culturels de l’Espagne dans ses diverses manifestations (littérature, théâtre, arts plastiques, musique, cirque, télévision…).
Le Premio Nacional de Tauromaquia a été donné la première fois en 2013; voici la liste des gagnants:
2013: Francisco Manuel Ojeda González «Paco Ojeda» 2014: Francisco Cano Lorenza «Canito» 2015: Escuela de Tauromaquia de Madrid «Marcial Lalanda» 2016: Victorino Martín Andrés 2017: Enrique Ponce Martínez 2018: Juan José Padilla Bernal 2019: Foro de Promoción, Defensa y Debate de las Novilladas 2020: Fundación del Toro de Lidia 2021: José Antonio Morante Camacho «Morante de la Puebla» 2022: Casa de Misericordia de Pamplona 2023: Julián López Escobar «El Juli
Culturaficion avait invité le maestro Luis Gerpe ce 14 janvier pour une soirée interview dont voici le contenu :
Luis Gerpe est né en Galice, la province celte de l’Espagne, où bien que ce soit peu connu existe une aficion intense et fidèle. Peu d’arènes effectivement hormis celles de Pontevedra toujours pleines, mais beaucoup de portatives et de spectacles de rue. Il est aujourd’hui le seul matador en activité originaire de cette région.
Son grand-père et son oncle ont eu une carrière de novillero avant de se faire le premier impresario, le second banderillero, mais c’est surtout du côté de sa mère que la passion taurine était prégnante.
Luis Gerpe a commencé à s’approcher des toros à 7 ans puis est entré à l’école taurine de Madrid à 13 ans où il a fait ses débuts en novillada non piquée. À 16 ans, il en avait toréé environ 80, en participant à des concours d’écoles taurines, dont celui de Madrid qu’il a remporté. C’est ainsi qu’on a pu le voir à Nîmes en 2010 pour une de ses premières apparitions en France.
Après une brillante carrière de novillero, où il toréera 55 novilladas, l’alternative vient en 2015, mais comme beaucoup de jeunes, il ne bénéficie pas de contrats et vit une période difficile, pendant laquelle il ira toréer au Mexique et au Pérou. Même Madrid lui refuse la confirmation d’alternative, ce qu’il ressent comme une injustice alors qu’il avait confirmé en Amérique, et pour se rappeler au souvenir de l’empresa, sur les conseils de son entourage, il entame une grève de la faim de 11 jours en 2019 devant las Ventas. Il avoue que ce fut une erreur qu’il ne commettrait pas aujourd’hui. En fait, c’est le manque de contrats en Espagne qui explique ces réticences de Madrid, même s’il toréait beaucoup en Amérique. Enfin la confirmation viendra en 2022, après le COVID.
En fait, ses contrats en Espagne se passaient dans la vallée de la terreur : dans cette dizaine de villages, des arènes petites, des toros immenses (jusqu’à 700kg), parfois très âgés, et des toreros sans autre opportunité.
Dans cette période, il était le petit prince de la vallée de la terreur et coupait beaucoup d’oreilles.
Q : On remarque que son parcours est semblable à celui d’Emilio de Justo
Parfaitement et comme de Justo c’est en France qu’il va sortir peu à peu du marais : le système français est moins fermé et moins biaisé que l’Espagnol. En particulier, le succès ouvre automatiquement la porte à la répétition lors de la prochaine féria. On l’a vu à Vic où il a obtenu d’être reprogrammé après une course de qualité « dans une arène de qualité ». Mais il prend ses après-midi les uns après les autres.
Son apoderado en France, Geoffrey Calafell, raconte d’ailleurs qu’il ne connaissait pas Luis à l’époque où il apodérait un autre matador, mais qu’un des picadors de la cuadrilla lui avait conseillé de s’intéresser à Luis « qui avait du potentiel, et deviendrait quelqu’un dans la tauromachie ». Après s’être rencontrés, ils se sont aperçus qu’ils étaient en phase.
Q : Comment gère-t-il le stress ?
Par la mentalisation et le soutien de l’environnement familial. Il essaie d’atteindre ce niveau où l’on est prêt à tout perdre -y compris la vie- en entrant dans la plaza. Avec le temps et la maturité, il aborde chaque course comme si c’était la dernière. Donc avec un détachement mental. Il médite beaucoup notamment toute la semaine précédent une corrida et est serein le jour J. Cependant il reconnait que plus jeune, il toréait de manière instinctive.
Au total, il est toujours impressionné en entrant dans une arène : cette pression ne disparait pas avec le temps mais elle est nécessaire pour maintenir l’envie.
Le toréo de salon est fondamental. Mais il va aussi tienter dans les ganaderias dont il va lidier les toros. Il ne prépare pas ses corridas comme des corridas « dures » : il y a des toros nobles et des toros de sentido dans tous les élevages. Donc il torée chaque toro comme il sort.
Par ailleurs la dimension physique est très importante : outre l’échauffement (1h30) avant chaque entraînement, il pratique la boxe et le Muay Thaï.
Il voit cette évolution comme inattendue : il rêve de toros « de luxe ». Donc il accepte de ne pouvoir exprimer forcément tout ce qu’il ressent et tout ce qu’il a envie de montrer. Il saisit l’opportunité des cartels pour s’exprimer et se veut plus artiste que belluaire, même si toutes les corridas ne lui permettent pas d’exprimer son caractère de torero artiste. Ses références sont d’ailleurs : Antonete, Rafaël de Paula, Manzanares Padre et Curro Vasquez. Parmi les toreros français, il admire Castella, Juan Leal avec qui il avait toréé de novillero, Cayetano Ortiz, Tibo Garcia et Clemente. D’une manière générale il apprécie tous les toreros qui osent se mettre devant les élevages toristes.
Il s’était bien senti à Vic en 2023 et en 2024, son deuxième toro lui permet de couper une oreille, même si le public et la présidence de Vic sont très exigeants et très durs. Il était très déterminé après sa blessure : ce toro donnait beaucoup d’émotion, serrait à droite mais chargeait bien à gauche. Cependant, le toro ne s’est pas exprimé à fond à cause de la boue ( gros orage à Vic et gros travail des areneros pour essayer de remettre la piste en état).
Q : 2025 ?
Ce sera une temporada plus importante, plus intense selon Geoffrey Calafell. Il est déjà annoncé à San Agustin de Guadalix et des contacts sont en cours pour Madrid (il n’est pas annoncé dans les prévisions de cartels déjà sorties, mais l’officialisation n’interviendra que le 6 février et peut-être est -il programmé par l’empresa plutôt pour la feria d’Otono). D’autres contrats sont sans doute signés, mais comme d’habitude, il faut attendre la publication par les organisateurs.
À l’issue de cette soirée, Luis Gerpe et son apoderado, très applaudis, ont reçu la traditionnelle photo hommage des aficionados parisiens avant de laisser un message sur la cape des dédicaces du Club.
Arzacq a annoncé la composition de la novillada sans picadors qui ouvrira la saison en France le dimanche 23 février. Alfonso Morales, de l’Ecole Taurine de Jaén, Clovis Germain « Clovis », de l’Ecole Béziers-Méditerranée, et Fernando Vanegas, de l’Ecole Taurine de Salamanca, qui fera ses débuts sans chevaux, affronteront du bétail salmantin de Sepúlveda, qui revient en France.
La journée débutera le matin par la traditionnelle fiesta campera à laquelle participeront les élèves de l’Ecole Taurine Adour Aficion, dirigée par Richard Milian. De plus, avant le déjeuner avec les aficionados, le matador béarnais Dorian Cantón combattra un taureau de Sepúlveda.
L’ensemble des toreros pour un brindis à Morante (Ph. Zabala de la Serna)
Plaza de toros de La Puebla del Río (Sevilla). Lleno.
Novillos de Espartaco (1º et 6º bis), Fermín Bohórquez, Garcigrande, Hnos. García Jiménez y Macandro. Le 3ème de Garcigrande, vuelta al ruedo.
• EL GALI, deux oreilles.
• ALEJANDRO GONZÁLEZ, deux oreilles.
• RAFAEL DE LA CUEVA, deux oreilles et la queue.
• DIEGO MATEO, deux oreilles.
• VICENTE SÁNCHEZ BERMEJO, deux oreilles.
• MANUEL DOMÍNGUEZ, deux oreilles et la queue.
Bravo au maestro Morante pour avoir réussi ce premier jour de féria à La Puebla. Arènes pleines et excellente novillada avec un ensemble d’où on distinguera les novillos de Garcigrande et de Macandro pour leurs noblesses et aussi l’âpre dernier de Espartaco pour son piquant. Côté Torero un très bon niveau dans l’ensemble: estoconazo de Diego Mateo, bonnes manières du jeune portugais Bremejo et surtout impact populaire de Manuel Dominguez, toreo original, le nouveau phénomène andalou. Le matin encierro limpio dans les rues de La Puebla…
📹 Vuelve a ver el primer encierro blanco con los toros de la ganadería Hermanos García Jiménez 👇 pic.twitter.com/UZKetz1zlV
— Ayuntamiento de San Sebastián de los Reyes (@sansecomunica) January 18, 2025
Culturaficion a invité à Paris le maestro Luis Gerpe. Suivant la tradition, il a donné une classe pratique à quelques uns des aficionados practicos du club avant d’être reçu officiellement ce mardi 14 janvier.
En introduction, Luis Gerpe a expliqué comment se déroule l’entraînement quotidien d’un torero à la plaza de San Lucar de Barrameda où il est installé: tout commence par du sport. Une heure et demie d’emblée pour être bien échauffé au moment de prendre les trastos. Quand, comme lui, on a souffert d’une cornada, la course est remplacée par de la marche mais le volume reste le même.
Au retour aux arènes, le travail commence par devenir le toro pour un companero. La lidia est répétée en totalité y compris la mise en suerte pour le picador bien que celui-ci soit absent. Les premières démonstrations de Luis Gerpe commencent là.
Une fois la lidia terminée, on permute les rôles et, le cas échéant, on recommence, mais pendant la lidia, certains refusent que le « toro » ou un spectateur fasse des commentaires pour ne pas briser la concentration. D’autres comme lui acceptent la critique élogieuse ou non !
En tout cas on peut constater que Luis Gerpe n’a rien perdu de la classe qu’il manifestait comme novillero sans picador en 2010 à Nîmes. A l’époque, il avait du comme d’autres (El Juli est le plus connu) tricher sur sa date de naissance pour pouvoir toréer.
Dès cet instant la classe pratique peut commencer pour les practicos: d’abord quelques conseils, puis une attention de chaque instant aux efforts des uns et des autres.