Catégorie : Arène Page 7 sur 13

La Musique Taurine dans tous ses états

Interview au travers trois chefs d’orchestre

Seconde interview du trytique des chefs d’orchestre avec Mathieu Larrieux des Armagnac d’Eauze

Pouvez-vous Mr Larrieu présenter les Armagnacs ?

M.L Née en 1954, la banda les Armagnacs est une des premières bandas françaises. C’est en
effet dans les années 50 que cette tradition de musique de rue inspirée d’Espagne a
commencé à voir le jour outre Pyrénées, d’abord dans le sud-ouest. C’est la banda comico-
taurine de Valencia « El Empastre » qui a inspiré à l’époque les initiateurs de notre groupe.
Depuis, des centaines de musiciens ont portés le canotier, symbole de notre groupe au fil du
temps. J’ai l’honneur d’être aujourd’hui le sixième chef à guider ce merveilleux groupe dont
la spécialité reste essentiellement la musique espagnole et plus particulièrement le
pasodoble.
  L’année 2024 marquera le 70 ème anniversaire de notre formation. Après la sortie l’an dernier du livre « Banda Les Armagnacs, 70 ans de musiques en fête » retraçant notre histoire, nous préparons pour cette année anniversaire plusieurs occasions de nous produire en France ou en Espagne et de partager quelques beaux moments avec nos publics. En plus de la
temporada classique (Aignan, Vic, Eauze, Dax…) l’année 2024 sera marquée par des
concerts délocalisés (23 mars à Maubourguet, 24 mars à Barcelone-du-Gers, 27 juillet à
Estang), des déplacements à Burgos pour les Fiestas de San Pedro y San Pablo et à Séville
pour la Feria de Abril, un stage de musique taurine ouvert aux musiciens locaux, et pour finir,
un Festival de Musique le week-end des 12 et 13 octobre.

Nous allons changer de tiers, quelle est la difficulté de jouer un morceau de musique lors d’une
corrida ?

M.L L’accompagnement musical d’une corrida représente une responsabilité importante qui impose aux musiciens, et surtout au chef d’orchestre, de comprendre ce qui se passe en piste et d’avoir une certaine afición. L’orchestre des arènes est finalement le seul acteur à pouvoir s’immiscer dans le silence du duel toro-torero et c’est ce statut particulier qui lui impose une parfaite maîtrise de la situation. Mais pour autant, il ne faut pas inverser l’ordre des priorités sous peine d’oublier l’essence même de la corrida. Le premier acteur est avant tout le toro. Vient ensuite le torero qui, par son intelligence, sa technique et son art va comprendre et dominer l’animal. Vient enfin le troisième acteur qu’est la musique et qui va sublimer le tableau en apportant une dimension poétique.

Une faena dure dix minutes, quel est pour vous le bon moment pour lancer la musique et n’amplifie-t-elle pas une émotion superficielle ?

M.L Une belle faena peut en soi se suffire à elle-même dans le silence du ruedo comme c’est le cas à Madrid. Mais en tant que musicien, je pense que la musique apporte une autre dimension qui rajoute de l’émotion, à condition bien évidemment que soient réunis un ensemble d’éléments tels que le bon choix du morceau, le moment où il intervient dans la construction de la faena, l’adéquation entre le tempo de la musique et le temple du torero… Autant de facteurs incertains qui se rajoutent aux incertitudes liées à l’animal et qui font que cette fusion, lorsqu’elle fonctionne, est d’autant plus merveilleuse. Rien n’est écrit ni acquis à l’avance et c’est cela qui fait la magie du moment. Si à Séville l’initiative de démarrer la musique incombe au chef de la Banda Maestro Tejera, dans la plupart des arènes c’est le président qui décide de rajouter ou non cet accompagnement musical. Si certains assesseurs attendent de manière parfois idéologique une série à gauche pour lancer la musique, il n’y a en réalité pas de règle sur le sujet si ce n’est que le ressenti du moment. Qu’elle soit enclenchée dès la première série ou tardivement, elle doit de mon point de vue, pouvoir être arrêtée à tout moment si la symbiose n’opère pas ou si l’intensité de la faena baisse. Encore une fois, si de duel fondamental toro-torero ne fonctionne pas, on ne peut attendre de la musique une quelconque aide pour améliorer les choses.

Pour finir quel est votre paso préféré ?

M.L Je n’ai malheureusement pas le courage nécessaire pour me mettre devant un toro de combat mais dans mes rêves les plus fous, je suis capable de triompher avec un Miura sur l’antique pasodoble Ragón Fález !

Merci Mathieu Larrieu d’avoir consacré du temps à cet échange . Le dernier opus de cette trilogie va être l’interview de Jean Garin chef d’orchestre de l’Harmonie de la Néhé de Dax.

Béziers

Olivier Margé, Simón Casas et Sebastián Castella vont continuer à gérer pendant 15 ans les arènes de Beziers à travers de l’empresa Betarra, qui gère le coso bitterois depuis 3 ans. Le conseil municipal vient de valider ce choix et Robert Ménard le maire, a manifesté sa confiance dans cette équipe.

Toro plein de magie dans les arènes de Bayonne


Depuis quelques années les peñas bayonnaises organisent un événement caritatif pour les enfants malades de l’hôpital de Bayonne.


La seule participation n’est pas financière mais il suffit d’apporter un jouet.


Il y a de nombreuses animations pour les enfants autour de la tauromachie, Encierro et la possibilité de se mettre devant du bétail dans une arène de première catégorie et devant un public.

La présence du novillero  Pablo Hernandez de l’école Adour Aficion nous a fait part d’une démonstration


Une nouveauté le père Noël qui a fait son apparition.

Nicolas Couffignal

Caveirac tienta avec Matias

A l’unanimité des juges la Monumental de Mexico est autorisée à réouvrir ses portes.


En levant la main et à l’unanimité, les quatre membres de la Deuxième Chambre de la Cour Suprême du Mexique ont révoqué leur décision de cesser l’utilisation de la Monumental pour les corridas en raison d’une controverse constitutionnelle. A la sortie de la session de la Cour suprême Javier Sordo co-gérant du coso de la Calle Rodin avec l’homme d’affaires Juan Pablo Baillieres s’est réjoui de cette décision. Il a déclaré:

« Juan Pablo Baillères et moi nous félicitons de la justice mexicaine et du triomphe du parti courageux, grâce à la justice qui existe au Mexique. Nous avons tous les deux, avec un groupe d’avocats expérimentés et importants, travaillé comme des fous pour résoudre ce problème et, honnêtement, cela a été un processus très difficile, mais en fin de compte, cette protection, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, est devenue inefficace et nous pourrons retourner à la tauromachie sur la Plaza México, qui est un triomphe de la tauromachie mondiale”.

Il faut désormais passer à l’acte et reprendre le fil d’une temporada dans les plus vastes arènes du monde. Il existe plusiueures la réouverture des arènes de la capitale, dont une selon laquelle le 25 décembre, jour de Noël, la figure du torero Pablo Hermoso pourrait y faire ses adieux, Mais Sordo n’a pas voulu entrer dans les détails:

« Écoutez, ce ne sont que des rumeurs, je pense que ce que nous devrions faire maintenant, dans ce brouhaha, c’est lancer les projets que nous avons. Je ne veux rien révéler pour le moment, ni les dates ni les toreros, car nous devons régler beaucoup de choses qui sont encore en attente et lorsque nous les aurons finalisées, nous vous le ferons savoir. Ce que je tiens à préciser, c’est que nous cherchons à l’ouvrir le plus rapidement possible, que même s’il a été dit que nous n’avions pas peur de l’ouvrir, ce n’est pas vrai, nous nous sommes toujours battus pour cela, en tant qu’entreprise, en tant qu’éleveurs, mais surtout en tant que aficionados”.

Il s’agit là d’une décision très importante qui consolide la tauromachie dans son ensemble. Réjouissons nous. Mais attendons de voir comment et quand va se réaliser cette réouverture et quelle suite lui sera donnée. Attendons de voir aussi où en est l’aficion de la mégapole mexicaine et surtout quel sera le sort réservé aux arènes de Guadalajara et Monterrey engagées dans un processus législatif semblable.

PV

Les Pedraza à Garlin le 14 avril

La Peña Taurine Garlinoise a le plaisir de vous communiquer la date de la 22ème Novillada de Printemps de GARLIN. Elle se déroulera le DIMANCHE 14 AVRIL 2024, dans les arènes de la Porte du Béarn.

Dans le sillage de Medicitito honoré d’une vuelta al ruedo lors de la Novillada 2023 dans ces mêmes arènes et de l’excellent Dudador lidié lors de Fiesta campera matinale, les toros-novillos retenus, porteront le fer de la ganaderia de PEDRAZA DE YELTES, et ce pour la 11ème année consécutive, tant pour la Novillada formelle de 16h30, que pour la Fiesta campera « qualificative » de 11h, et qui désignera le troisième novillero de l’après-midi après vote du public.

A vos agendas donc, pour ce nouveau rendez-vous garlinois, du Dimanche 14 Avril 2024 !

Fin d’année à l’école taurine de Sanlucar

Arzacq le 18 février : cartel international pour l’ouverture de la temporada française

Le dimanche 18 février dans les arènes couvertes du Soubestre, à Arzacq, ce sera l’ouverture de la temporada française. Le club taurin Arzacquois célèbrera sa dixième journée taurine. A cette occasion, lors de la novillada sans picadors, on pourra revoir le bétail des Frères Gallon qui a brillé lors des deux dernières éditions de cette journée et qui s’est illustré à Arles et Istres notamment, lors de la temporada passée.

Pour combattre les Gallon, la commission taurine du club a choisi de faire appel à un trio international prometteur.  Il sera mené par le jeune espagnol Bruno Martinez qui aura la responsabilité d’être le chef de lidia de la soirée. Ce jeune espoir, originaire de la Navarre est un élève de la dynamique école taurine de Huesca. Il s’est distingué par son courage et sa volonté. Il fera sa présentation en France à cette occasion.

Il sera accompagné de la grande promesse venue du Portugal, Tomas Bastos. Tomas a brillé la saison passée à Mont-de-Marsan, Plaisance, Rion-de-Landes, Saint-Sever et s’est imposé comme le grand triomphateur des novilladas non piquées du sud-ouest. Torero complet il s’impose dans tous les tiers, aux banderilles notamment mais c’est aussi un muletero profond et engagé. Il débutera avec les picadors à Olivenza lors de la première grande feria de la saison et il fera donc ses adieux comme novillero sans picador à cette occasion.

La nouvelle promesse mexicaine Jairo Lopez viendra compléter l’affiche. Ce jeune homme comme ses prédécesseurs célèbres aujourd’hui ne fait pas le voyage vers l’Europe pour rien. Il veut triompher à tout prix. Actuellement élève de l’école taurine de Madrid, il possède cette joie de toréer, cette originalité mais aussi cet enthousiasme propre aux toreros de son pays. Il mettra tout en œuvre pour réussir ses débuts en France.

Cartel passionnant donc pour cette ouverture de la saison taurine française le 18 février à Arzacq.  

Arles

C’est désormais officiel: La concession de service public pour l’organisation de spectacles taurins traditionnels aux arènes d’Arles de 2024 à 2028 a été officiellement attribuée à la SAS Ludi Organisation (Jalabert)…

Prévue à être débattue lors du Conseil Municipal de ce vendredi 24 novembre, la délibération d’attribution de la future concession pour cinq ans a été votée à la quasi-unanimité en faveur de la société de Jean-Baptiste Jalabert, auquel est venu récemment s’associer Simon Casas.

Enhorabuena…

Arles : le duo Jalabert/Casas gagne le concours

Selon le quotidien la Provence https://www.laprovence.com/ (L.R.) : Tauromachie : le duo Jalabert-Casas pour 5 ans à la tête des arènes d’Arles

“La société Ludi Arles Organisation de Jean-Baptiste et Lola Jalabert, délégataire depuis 2016, a été choisie par une commission d’experts.

À l’issue d’une procédure démarrée en avril dernier, l’appel d’offres dans le cadre de la délégation de service public pour la gestion des spectacles taurins des arènes d’Arles pour les cinq années à venir s’est achevé ces derniers jours.

La société Ludi Arles Organisation de Jean-Baptiste et Lola Jalabert, délégataire depuis 2016, a été choisie par une commission d’experts. Elle est ainsi reconduite jusqu’en 2028. La décision sera officialisée, et débattue, lors du prochain conseil municipal, le 24 novembre.

 Des changements sont intervenus pour ce concours âprement disputé avec l’équipe de LDS Concept, conduite par les directeurs des arènes de Saint-Gilles Pierre-Henry Callet et Julien Miletto, puisque Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes et de nombreuses plazas en Espagne, dont Madrid, est entré dans le capital de Ludi Arles Organisation et en occupe le poste de directeur. Il rejoint dans l’organisation des temporadas arlésiennes Alain Lartigue, quatrième acteur de la société, déjà présent lors des dernières DSP confiées à Ludi Arles Organisation”.

© 2024 Corridasi - Tous droits réservés

You cannot copy content of this page