Mois : avril 2023 Page 5 sur 13

Saint Martin de Crau: épilogue heureux pour Tibo Garcia

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Epilogue heureux pour Tibo Garcia qui a coupé l’unique oreille du desafío ganadero Yonnet/Aguirre…

Trois quarts, ciel voilé, température agréable. Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! Trois toros de Yonnet puis trois de Dolores Aguirre. Tous bien présentés, charpentés, pesant de 520 à 562 kilos et donnant un jeu divers, offrant notamment quelques belles séquences à la pique.

Álvaro de la Calle : vuelta et saluts.

Adrián de Torres : silence au deux.

Tibo Garcia : silence et oreille.

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A l’issue du paseo, le public a ovationné Álvaro de la Calle, venu comme à son habitude avec femme et enfant.

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Il ouvrit la séance avec un toro qui allait s’avérer, mais on ne le savait pas encore, le plus intéressant de ce défi. Après une larga de rodillas, Álvaro se retrouva à la merci de son adversaire pour avoir trébuché, heureusement sans mal. Trois rencontres qui firent bouger les gradins puis brindis à l’assemblée d’une faena comprenant des passages méritoires, mais une atravesada est ensuite venue limiter l’impact de son trasteo. Dommage. Bon capoteo de réception de son second, trois piques spectaculaires puis tercio de banderilles minable avant brindis à sa peña. Bonne entame qui a vu le Salmantino vite connecter avec les gradins, gratifié d’un capital sympathie jamais démenti, et s’employer pour tenter de réussir le desquite. On put noter quelques séquences faisant ressortir son envie, mais à nouveau, avec une demie tombée, l’espada ne l’a pas aidé.

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Adrián de Torres n’a pu totalement convaincu. Face à un Yonnet qui prit deux bonnes piques, il brinda au conclave un trasteo certes appliqué, mais un brin mécanique, se montrant au final bien maladroit, tout comme son puntillero. Il prit ensuite un melocotón de Dolores Aguirre allant quatre fois au cheval pour un résultat inégal, le Linarense faisant ensuite un bel effort, faisant fi de la menace, avant une ribambelle de pinchazos qui ont fait baisser la note. 

tg22h

Tibo Garcia prit un Yonnet qui alla rencontrer le cheval monté par Luc Tosello à quatre reprises. Le piquero a bien contenu les puissants assauts lors d’un tercio très spectaculaire, sortant sous l’ovation, puis brindis aux gradins d’une faena bien débutée, le tout allant a menos car le bicho baissa trop rapidement, avant une conclusion déficiente.  Avec son Aguirre à qui l’on dut un tercio de piques animé en quatre assauts applaudis, plusieurs en partant de loin, on nota aussi le bon second tercio de Thomas Ubeda et Chico Leal qui ont salué. Brindis à l’auditoire d’une faena qui allait conclure de la meilleure des façons ce défi ganadero, Tibo se distinguant sur les doblones avant d’écrire une partition plaisante et énergique récompensée après entière et un coup de verdugo par la seule oreille de la tarde., 

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A l’issue de la course, trois prix ont été remis en piste, celui au meilleur matador à Tibo Garcia, au meilleur piquero à Ney Zambrano et au meilleur toro à celui qui a ouvert a course, « Discreto », de Yonnet.

En matinée, plaisante non piquée couronnée par la prestation de l’Arlésien Andy Martin devant un eral de vuelta de François André. Détails dans la journée… 

qui a coupé l’unique oreille du desafío ganadero Yonnet/Aguirre…

Trois quarts, ciel voilé, température agréable. Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! Trois toros de Yonnet puis trois de Dolores Aguirre. Tous bien présentés, charpentés, pesant de 520 à 562 kilos et donnant un jeu divers, offrant notamment quelques belles séquences à la pique.

Álvaro de la Calle : vuelta et saluts.

Adrián de Torres : silence au deux.

Tibo Garcia : silence et oreille.

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A l’issue du paseo, le public a ovationné Álvaro de la Calle, venu comme à son habitude avec femme et enfant.

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Il ouvrit la séance avec un toro qui allait s’avérer, mais on ne le savait pas encore, le plus intéressant de ce défi. Après une larga de rodillas, Álvaro se retrouva à la merci de son adversaire pour avoir trébuché, heureusement sans mal. Trois rencontres qui firent bouger les gradins puis brindis à l’assemblée d’une faena comprenant des passages méritoires, mais une atravesada est ensuite venue limiter l’impact de son trasteo. Dommage. Bon capoteo de réception de son second, trois piques spectaculaires puis tercio de banderilles minable avant brindis à sa peña. Bonne entame qui a vu le Salmantino vite connecter avec les gradins, gratifié d’un capital sympathie jamais démenti, et s’employer pour tenter de réussir le desquite. On put noter quelques séquences faisant ressortir son envie, mais à nouveau, avec une demie tombée, l’espada ne l’a pas aidé.

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Adrián de Torres n’a pu totalement convaincu. Face à un Yonnet qui prit deux bonnes piques, il brinda au conclave un trasteo certes appliqué, mais un brin mécanique, se montrant au final bien maladroit, tout comme son puntillero. Il prit ensuite un melocotón de Dolores Aguirre allant quatre fois au cheval pour un résultat inégal, le Linarense faisant ensuite un bel effort, faisant fi de la menace, avant une ribambelle de pinchazos qui ont fait baisser la note. 

tg22h

Tibo Garcia prit un Yonnet qui alla rencontrer le cheval monté par Luc Tosello à quatre reprises. Le piquero a bien contenu les puissants assauts lors d’un tercio très spectaculaire, sortant sous l’ovation, puis brindis aux gradins d’une faena bien débutée, le tout allant a menos car le bicho baissa trop rapidement, avant une conclusion déficiente.  Avec son Aguirre à qui l’on dut un tercio de piques animé en quatre assauts applaudis, plusieurs en partant de loin, on nota aussi le bon second tercio de Thomas Ubeda et Chico Leal qui ont salué. Brindis à l’auditoire d’une faena qui allait conclure de la meilleure des façons ce défi ganadero, Tibo se distinguant sur les doblones avant d’écrire une partition plaisante et énergique récompensée après entière et un coup de verdugo par la seule oreille de la tarde., 

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A l’issue de la course, trois prix ont été remis en piste, celui au meilleur matador à Tibo Garcia, au meilleur piquero à Ney Zambrano et au meilleur toro à celui qui a ouvert a course, « Discreto », de Yonnet.

En matinée, plaisante non piquée couronnée par la prestation de l’Arlésien Andy Martin devant un eral de vuelta de François André. Détails dans la journée… 

Paul Hermé www.torofiesta.com

https://feria.tv/video/4264/saint-martin-tibo-garcia-coupe-la-seule-oreille/

Séville, trois heures haletantes!

Plaza de toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Samedi. Sixième de la Feria de Abril. Casi lleno.

Toros de Victorino Martínle cinquième vuelta al ruedo. 

MANUEL JESÚS ‘EL CID’, vuelta al ruedo et oreille. 

MANUEL ESCRIBANOovation et deux oreilles. 

EMILIO DE JUSTOoreille et ovation après avis. 

Le banderillero Lipi a salué au quatrième.

Vuelta de “Patatero” le cinquième Victorino (JY Blouin)

Enfin un lot de toros complet, bien présenté d’abord dans le type, plus Santa Coloma que Saltillo, pas trop lourd mais charpenté ; le sixième fuera de tipo. Trois d’entre eux ont montré la face spectaculaire et agréable de la ganaderia, noble avec de la classe : le mufle rasant le sol en répétant leurs charges (le 3ème, 4ème et 5ème). Deux autres ont vendu chèrement leurs peaux (2èmeet 6ème): violents, se retournant comme des tigres et ne pardonnant rien aux toreros mais émouvants en raison du danger qu’ils portaient. Le premier, maniable un ton en dessous.

Photo JY Blouin

Il est des retours superflus, de ceux qui n’ont plus rien à dire et qui prennent la place de plus jeunes, ce n’est pas le cas du Cid qui a retrouvé une certaine fraicheur, une joie de toréer et surtout sa main gauche magique, marque fondamentale du bon toreo. Il en usa toute la soirée devant deux adversaires qui lui ont permis de montrer le meilleur de cette tauromachie à la fois dominatrice et plastique qui lui est propre et qui, malgré une certaine froideur, a laissé de beaux souvenirs. Même si les épées ne furent pas parfaite –ça n’a jamais été son fort- il fut largement plébiscité par la Maestranza qui n’a pas oublié ce qu’il nous a apporté.

Photo JY Blouin

Grande tarde de Manuel Escribano qui domine tous les tiers puisqu’il est allé à puerta gayola et a parfaitement banderillé ses deux adversaires. A la muleta il s’est battu comme un lion face au second, le plus vicieux de l’ensemble, ne lâchant rien malgré une succession d’avertissements. Tant de courage fit l’admiration de tous. Mais surtout, il sut se montrer à la hauteur du cinquième, une crème, qu’il l’a toréé avec une lenteur inouïe ; à gauche surtout. Plusieurs séries de « scandalo » à « caméra lenta » auxquelles Séville ne résiste pas (et nous non plus). Il a ainsi montré une facette artistique qu’on ne lui connaissait pas et cette révélation dans ce lieu prestigieux devrait relancer sa carrière : rappelons qu’il reste éloigné de Madrid où il n’a pas eu sa place cette année et qu’il sera absent des ruedos français. Il a montré que cet éloignement était injuste et qu’il fallait compter avec lui.

photo JY Blouin

Emilio de Justo a su profiter des avantages du troisième, noble et encasté: de belles séries à gauche surtout pour lui aussi. Il bénéficie d’un préjugé favorable au Baratillo où ses mérites sont reconnus et où on apprécie ses belles manières : sa volonté de bien faire les choses, en torero classique. Une épée desprendida ne l’a pas empêchée de couper un trophée. Il est tombé sur un os pour le final de cette tarde de feu. Lui aussi s’est arrimé face au mal léché de chez Victorino. La faena très prenante alla de menos à mas Emilio obtenant du rétif qu’il se plie à son poignet pour d’ultimes séries exposées. Hélas il perdit les papiers avec l’estoc et ne put rémater sa soirée.

3 heures d’un spectacle haletant.

Pierre Vidal   

Dans les ruedos du samedi

CORRIDA DE TOROS:

Plaza de toros de Palos de la Frontera (Huelva). Corrida de toros. Toros de Albarreal, CURRO DÍAZ, ovation et deux oreilles, CAYETANO, deux oreilles et oreille. DAVID DE MIRANDA,  deux oreilles et deux oreilles et la queue.

Zaragoza première de Feria de San Jorge: Toros de Couto de Fornilhos Morenito de Aranda ovation et ovation, Javier Cortes silence et silence, Roman silence et silence

NOVILLADAS

– Atarfe (Granada) – Novillos de Ave María y Jiménez Pasquau pour Germán Vidal El Melli, oreille et oreille; Víctor Barroso, oreille et saluts; Ismael Martín, deux oreilles et oreille.

– Navas del Rey (Madrid) – Novillos de García Ibáñez y Hdras. de Juan Julián Sanz Colmenarejo (Cerrolongo) pour Rubén Núñez, ovation après avis et oreille; Alejandro Chicharro, oreille et deux oreilles.

Aguascalientes, oreille pour Castella

Plaza de toros Monumental de Aguascalientes (México), samedi. Feria de San Marcos. Troisième corrida de féria. 1/2 arène environ.

Toros de José Barba, premier et quatrième arrastre lent. Un toro de regalo de San Isidro.  

SEBASTIAN CASTELLA, palmas et une oreille

LUIS DAVID ADAME, sifflets, silence une oreille au toro de regalo

JOSÉ MIGUEL ARELLANO, qui prenait l’alternative, vuelta al ruedo et palmas

Baptiste Bordes à Madrid

Lu sur la page facebook de Baptiste Bordes: “je suis très fier de vous annoncer que j’aurai la chance de me produire et de représenter la Course Landaise dans les Immenses Arènes de Las Ventas de Madrid.

Un rêve qui devient réalité.

Merci pour vos encouragements qui m’ont permis de gravir marche après marche”.

Renseignement pris ce sera le samedi 29 avril que l’écarteur de Saint-Vincent de Tyrosse se produira dans la capitale du toreo. Il sera le premier écarteur de l’histoire à le faire: félicitations!

Décès de Yves Layalle

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Yves Layalle, personnalité taurine nîmoise, s’est éteint le mercredi 20 avril… 

Grand aficionado s’il en en était, Yves a passé de nombreuses années, avec son frère Alain, en face les arènes de Nîmes, dans leur emblématique hôtel du Cheval Blanc où descendaient tant de célébrités, y compris taurines.

Là, il avait fondé la Peña Curro Romero qu’il présidait et dont il était un fervent admirateur. Mais outre les toros, Yves était impliqué dans pas mal de secteurs de la vie nîmoise, dans le domaine de l’hôtellerie, bien sûr, mais aussi comme membre fondateur du Docte Collège des Consuls de Nîmes, étant aussi Grand Maître de l’Ordre de la Stricte Observance des Costières de Nîmes. 

Au sujet de la tauromachie, mentionnons surtout l’émission de radio consacrée aux toros diffusée tous les samedis sur France Bleu Gard Lozère, « La Planète des Toros » qu’il animait avec Paul Coulomb avec qui il commentait aussi des corridas en direct.…

Torofiesta adresse ses sincères condoléances à la famille et ses proches.

Obsèques à Vauvert le mardi 25 avril à 14h, église Notre Dame, place Gambetta, puis inhumation à Nîmes, cimetière du Pont de Justice à 15h45.

Paul Hermé www.torofiesta.com

Bayonne, les ganaderias

Cinq corridas et deux novilladas formeront l’architecture de la saison taurine 2023 bayonnaise. Le premier rendez-vous sera lors des grandes Fêtes de la capitale basque, avec la “course blanche” le vendredi 28 juillet, et la corrida le samedi 29 juillet. La traditionnelle Feria de l’Atlantique suivra, les 1, 2 et 3 septembre, avec la Goyesca bleue, la corrida des six toreros et la grande corrida de clôture.

Les ganaderias qui ont remporté les prix des aficionados basques en 2022 ont été rappelées «  Garcigrande » de Justo Hernández et le Lusitanien de Romão Tenorio pour l’après-midi de l’art du rejoneo. L’an dernier, il avait permis les triomphes historiques de Léa Vicens et Guillermo Hermoso de Mendoza.

Reviendront également deux fers traditionnels de Bayonne : Pedraza de Yeltes et les novillos de Los Maños, un fer aragonais qui combattra à Baiona pour la septième année consécutive. Les erals pour la novillada sans chevaux viendront, comme d’habitude, du sud-ouest Français. Deux nouveaux éleveurs apparaîtront cet été à l’arène de Bayonne : Juan Manuel Criado d’Estrémadure et Zacarías Moreno de Madrid. D’ici la fin de ce mois, les affiches complètes.

Cartel attractif à Aire-sur-l’Adour

Très bon cartel que celui d’Aire-sur l’Adour avec deux des meilleurs matadors français: Juan Leal brillant il y a peu encore à Gamarde et le grand espoir béarnais Dorian Canton. Ils partagent l’affiche avec la vedette vénézuélienne Jésus Enrique Colombo torero authentiquement spectaculaire, grand banderillero qui a triomphé à Bayonne l’an dernier. Une place a été gardé pour l’aturin Andoni Verdejo en classe partique, c’est une heureuse initiative… Comme il est heureux de voir sortir des corrals aturins les produits de deux ganaderias françaises dont la réputation n’est plus à faire; notamment des Gallon que l’on n’a pas vu en corrida depuis fort longtemps dans le sud-ouest. Enhorabuena aux organisateurs, donc.

PV

Séville, la ville dont le prince est torero

Photo JY Blouin

Real Maestranza de Seville. Vendredi Vème festejo de féria. Lleno de no hay localidades.

Corrida de Nunez del Cuvillo, intoréable le premier, mansos , grassouillets et peu armes les 2, 4et 5, noblote le 3, brave le 6eme.

Photo Jy Blouin

Diego Urdiales , champagne et noir, Silence et silence.

J M Manzanares Rioja et or, ovation et ovation après un avis.

Andres Roca Rey, oreille et deux oreilles: sortie par la porte du Prince.

Salut du banderillero Antonio Chacon pour deux paires de bnaderilles exceptionnelles. Viruta a également salué au second.

Lorsqu’on débute une chronique et que l’on veut être le plus juste sinon objectif sur un sujet tel qu’une corrida, on a des fourmillements dans les doigts: que dire d’un Urdiales venu sans croire à rien, classqiue dans sa posture , sans chance il est vrai avec son premier toro, un bœuf blanc quasi intoréable, gros et gras,  passons. Mais à son second , on n’a rien vu non plus alors qu’il venait de brinder au respectable ce colorado qui avait peu de charge , mais qu’il aurait dû tenter d’améliorer  autrement que par ses muletas qui trainent et ne vont pas loin derrière.

Donc , bref, Urdiales ne s’est pas fait d’illusion et nous non plus!

Photo JY Blouin

José Mari Manzanares  n’a pas eu des quantités d’options mais à son second  un colorado mieux présenté il a écouté la musique, c’était de bon aloi, cependant l’épée a fermé les espoirs de récompense, des pinchazos, des épées ratées des descabellos longs …

Photo JY Blouin

Dison le tout net, on a vu avec Roca Rey l’incontestable figura maxima du toreo actuel, profond, technique un poil de trémendisme , mais pas de gratuité du geste, tous les risques encourus sont réels, le 6eme toro a tappé le dessous du bras du torero sans le désarmer et tout s’est enchainé de manière merveilleuse, la musique a joué de bout en bout, et à Séville elle ne joue pas pour rien!

Photo JY Blouin

Ce sixième toro était solide , combattif, compliqué, Roca Rey sait tout mieux que quiconque et il ne vient pas dans un ruedo pour chercher des excuses  ; il démontre à chaque passe , il construit, force le fauve à passer devant derrière, après avoir commencé sa faena à genoux pour six passages  , dont trois dans le dos…Le public, tous âges tous milieux tous goûts artistiques confondus a fondu, s’est levé , et la vuelta du matador à hombros le fut sur les épaules  exclusivement de jeunes garçons: l’avenir de la corrida passera par là, la jeunesse qui comprend cette forme d’héroïsme car c’en est un et les ratiocineurs qui feront la fine bouche  seront laissés sur le bord d’un oubli fatal.

Photo JY Blouin

Viva Roca Rey Principe de los toreros!

Jean François Nevière

Soyons clair et coupons court aux controverses qui ne manqueront pas de se manifester: nous partageons à 200% le pont de vue de notre ami Nevière. C’est un grand exploit qu’a réalisé Andrés Roca Rey hier à Séville face à deux toros médiocres mais qui ont trouvé leur maître. Comme l’a fort bien dit Simon Casas au cours de la retransmission, la corrida a besoin de toreros d’entrega si on veut que le public revienne en masse aux arènes, seule condition de sa survie. L’engagement, c’est justement la qualité première du torero Péruvien et on l’a vu dès le premier quite par chicuelinas où il a mis le bain à ses deux camarades dubitatifs, sur la réserve, usés -atoreados en réalité. Ce sang aztèque qui bouillonne dans les veines d’Andrés c’est ce sang neuf dont nous avons besoin: celui de l’enthousiasme, de la prise de risque sans vulgarité et de la responsabilité comme on l’a vu lors de l’estoconazo fulminant qui a conclu la soirée. C’est ce toreo solaire qui nous vient de l’autre côté de l’Atlantique qui est reconnu par une aficion sévillane souvent chauvine et partiale mais suffisamment avisée pour consacrer les exploits véritables et les toreros d’exception.

Pierre Vidal

Copa Chenel: Borja Jimenez premier qualifié pour la finale

La première demi-finale de la Coupe Chenel, qui s’est déroulée samedi dernier à San Agustín del Guadalix, a décidé de la première place pour la finale qui se jouera le 10 juin à Alalpardo. Borja Jiménez a coupé une oreille après avoir brindé son deuxième taureau “Provechoso” à Baltasar Ibán. Un appendice a été coupé par Juan de Castilla, également obtenu avec un taureau de Baltasar Ibán. L’affiche a été fermée par Rafael Serna, qui est reparti à vide.

Le jury a attribué à Borja Jiménez un 18,73 contre 18,43 pour Juan de Castilla, y compris le point supplémentaire faisant référence au vote du public, qui a été obtenu par le Colombien avec 65,8%, contre 33,2% pour le sévillan. Ainsi, Borja Jiménez est proclamé vainqueur de l’après-midi en devenant le premier finaliste de la Coupe Chenel.

Le prochain finaliste sortira de la deuxième demi-finale, qui se tiendra ce samedi 22 avril à San Martín de Valdeiglesias. Sur l’affiche sont annoncés Juan del Álamo, Mario Palacios et Calerito, qui affronteront les taureaux de Castillejo de Huebra et Salvador Gavira-García. (télévisé en direct sur Télémadrid)

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